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 the last time you saw me is still burned in the back of your mind (isaka#01)

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MessageSujet: the last time you saw me is still burned in the back of your mind (isaka#01)   the last time you saw me is still burned in the back of your mind (isaka#01) EmptyJeu 21 Mai - 15:33

The last time
YOU SAW ME
is still burned in the back of your mind

Brighton, complexe sportif/thérapeutique.

Il était, de quelques minutes, passé l'heure du déjeuner. Isadora allait reprendre son travail pour donner un nouveau cours aux débutants. Un autre groupe que celui de ce matin, mais des élèves qu'elle a prit l'habitude de voir régulièrement par ici. La professeure de yoga vagabonde dans les couloirs du complexe, saluant parfois des collègues ou des clients. Une douce mélodie apaisante s'échappe des hauts-parleurs, offrant au complexe encore plus sérénité. Isadora s'évade alors au son des bols tibétains et de la rivière qui coule, un son artificiel provenant des fameux hauts-parleurs. Elle oublie même de regarder en face d'elle, ayant son regard fixé au sol. Une chose qu'elle aurait dû faire, lever son menton et observer droit devant.

À quelques pas du couloir menant aux salles de massages différentes, Isadora, toujours perdue dans la mélodie de méditation, ne fit pas attention où elle allait. Elle a apprit le chemin par coeur, pourtant, elle finit par faire face à quelque chose qu'elle aurait voulu éviter. Une douce voix féminine la sort de sa rêverie. La professeure s'arrête nette entre deux portes, toujours dans le couloir. Vêtue de son leggings bleu ciel et d'un top avec l'enseigne du complexe, elle soulève doucement son menton. Les cheveux attachés en une queue-de-cheval montante, Isadora soulève les paupières et aperçoit alors la détentrice de cette voix singulièrement familière. « Alaska. » elle le murmure, presque inaudible, postée à seulement quelques pas de cette femme qui a capturé son coeur jadis. Cette femme qui, à son annulaire, porte une alliance. Pas n'importe quelle alliance surplombe sa délicate peau ; c'est une alliance qu'elle a partagée avec le frère ainé d'Isadora. Un mariage qu'elle n'a pas su bien avalé. Son cœur manque de faire un bond tandis que son ancienne amante croise le regard surpris d'Isadora, toujours figée sur place. Alors, la professeure de yoga essaie de fuir, tournant ses talons pour offrir son dos à Alaska. Pourvu qu'elle ne l'a pas vu ni reconnue.
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MessageSujet: Re: the last time you saw me is still burned in the back of your mind (isaka#01)   the last time you saw me is still burned in the back of your mind (isaka#01) EmptySam 23 Mai - 22:19

The last time
YOU SAW ME
is still burned in the back of your mind

Brighton, complexe sportif/thérapeutique.

Sortir manger à l'extérieur n'a jamais été le choix le plus manifeste dans la vie professionnelle d'Alaska ; rares furent jusque lors les fois où elle sortait à midi qu'on pouvait compter sur les doigts d'une seule main chaque mois. Plus souvent elle préférait rester à son poste et déambuler sur le lieu de son travail et discuter avec l'une ou l'autre personne. C'était avant son changement de statut, sa promotion au rang de manager qui aménage les relations au cœur d'un métier : moins de contact direct, plus de communication par téléphone et courrier électronique, alors que les besoins de se concentrer individuellement sur les dossiers et les avancements des projets prenaient de plus en plus de place. Ceci explique la distanciation d'avec ses collègues et reports hiérarchiques. En ce qui concerne les habitudes bafouées au sujet de ses repas, c'était la faute d'Isadora. Pas vraiment ainsi, mais pour faire simple c'en est devenu la cause résumée de la plus court-circuitée des manières. Car la vie ne serait qu'un concert trop facile à surmonter si elle ne s'affublait pas de situations ridiculement nerveuses. Pas le même job, ni la même expérience, la plus jeune et jolie n'étant encore qu'aux prémisses de son curriculum vitae. Elle qui n'en est qu'à ses premières notes, qu'à un soupçon...

Un soupir, une alerte, une mélodie qui traverse la tête d'Alaska. Encore ses pensées pour Isadora ? Cette dernière prend une apparence réelle et déguerpit du paysage, comme dans un mauvais rêve qui ne présage rien d'heureux. Autre résumé, celui de leur histoire abrégée à son plus court commencement. Songe ou véracité, l'aînée veut en avoir le cœur net. « Attends deux minutes, je te rappelle. » D'une main qui raccroche son téléphone, elle attrape la poignée de la porte qui donne accès sur le couloir commun vers où une silhouette semble s'être volatilisée. Tête baissée, elle la relève et la tourne vers celle qui ne doit plus s'inquiéter d'avoir pris autant de liberté dans sa mémoire. « Isa... », commence Alaska qui garde une gêne contenue avec une ébauche de sourire osé pour se réconforter dans sa démarche. « ...Dora. » Crispée, elle cherche sa conviction dans le décor secondaire. L'enfer pourrait tout détruire autour du cercle qui se forme entre elles deux, chacune à une extrémité du diamètre de leur relation qu'Alaska ne pourrait plus gratifier du moindre qualificatif. Ce pourrait ressembler aussi au paradis. Ou à rien de ces choses-là plutôt. « Tu finis à quelle heure ? » S'en sortir, toujours d'une parade quelconque. Alaska avait appris à esquiver avec plus ou moins de difficulté, trahie par l'effort demandé pour détacher son sourire de son visage. La question n'était là que pour sauver les apparences, car Isadora souhaitait-elle vraiment se retrouver face à elle pour la voir se murer dans un silence pesant ? Probablement pas. Elles fuyaient, chacune de leur façon : deux attitudes diamétralement opposées, remplies d'un même désespoir.
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MessageSujet: Re: the last time you saw me is still burned in the back of your mind (isaka#01)   the last time you saw me is still burned in the back of your mind (isaka#01) EmptySam 30 Mai - 22:37

Elle la voit, en face d'elle, quelques pas les séparent et pourtant, elle se sent en danger. Isadora. En danger de quoi ? De cet amour qu'elle a pour elle. Ces sentiments qu'elle s'est juré de taire pour le bien de la famille. Alaska. Femme et objet de ses désirs enfouis. Femme de son frère, l'interdiction inéluctable. Alors, le regard croisant le sien, Isadora détale comme une voleuse. Le cœur battant, presque réclamant de fuir plus loin qu'elle, sortir de cette cage thoracique toxique. Impossible, une telle coïncidence. Un retour des choses du passé si violent. La belle Alaska réussit à rattraper la fuyarde qui ne fuyait pas si rapidement. Une seule question tourmente alors l'esprit de la Deveraux, prise au dépourvue. Son prénom sifflé entre ces lèvres, qu'elle avait jadis possédé en secret. Son regard reste figé sur le mouvement fluide de ses dernières, oubliant même la question de sa belle-soeur. Isa cligne des yeux un instant avant de revenir à la réalité. « Je... J'ai un cours à donner dans dix minutes puis j'aurais ma demi-heure de pause avant d'en redonner un, le dernier de la journée. » elle répond, simplement, comme si elle parle à un client ou sa manager. « Tu... Tu fais quoi ici ? Tu es la nouvelle gérante de la section spa ? » Isadora demande, curieuse, le regard observant par-dessus l'épaule d'Alaska, observant la section dite au-delà d'une porte vitrée. Tout finit par se savoir au complexe et Isadora sait de sa manager qu'une nouvelle devait arriver pour le spa, l'espace détente, relaxant. Elle soupire, Isadora, ne trouvant plus ses mots à dire. « Tu as l'air d'aller bien. Je suppose. » Nonchalante, faussement désintéressée, elle hausse les épaules. « Tu... Heath... Enfin vous deux...» Elle-même ne savait pas où elle voulait en venir. Ont-ils emménagé ici, tous les deux ? Que pouvait-elle faire ici, bon sang ?
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MessageSujet: Re: the last time you saw me is still burned in the back of your mind (isaka#01)   the last time you saw me is still burned in the back of your mind (isaka#01) EmptySam 6 Juin - 18:52

The last time
YOU SAW ME
is still burned in the back of your mind

Brighton, complexe sportif/thérapeutique.

Difficile d'estimer si Isadora maintient son regard dans son celui d'Alaska ou si c'est quelque part dans le vide entre elles deux. Au lieu de répondre à la question, elle énonce son emploi du temps de l'après-midi et oblige son aînée à se plier à l'exercice du calcul mental pour lequel elle ne parvient pas à trouver une heure approximativement exacte. Trop compliqué sans avoir vue sur une horloge ou la montre qu'elle porte au poignet, ce qu'elle trouverait indécent de rehausser pour ne rien cacher de sa gymnastique relative au programme désormais connu d'Isadora. Autre chose arrive sous forme d'incertitude qu'elle doit enfin lui confirmer : « Oui, c'est le poste qu'on m'a proposé il y a trois mois et que j'ai accepté en fin de compte. Mais toi ... Les études ? » Impossible de ne pas vouloir savoir plein de choses sur le parcours d'Isadora depuis le départ avec Heath à Londres dans la continuité de leur mariage. Des questions alors qu'elles n'ont même pas cinq minutes devant elles. Une aubaine. Le timing la sauve, permet à Alaska d'utiliser cette contrainte pour fuir au plus vite. « On en discutera quand tu n'auras pas de cours à donner. Vas-y », envoie-t-elle à la plus jeune pour se disculper d'à peu près tous les maux. Mauvaise idée de laisser une porte entrouverte pour aborder le sujet plus tard. Alaska aurait mieux fait de couper court et bref sur son nouveau poste, mais elle ne sait pas encore si le mieux ne serait pas de quitter l'établissement pendant que son contrat le rend plus facile durant les premières semaines. S'il n'y avait que cela, ce ne serait encore que de légères tensions dans son âme tourmentée, mais chaque respiration d'Isadora influe sur la nervosité d'Alaska : un soupir provoque irritation, une supposition sur sa joie naturelle et confirmée lui actionne un rictus dont l'écho déchirant la transperce droit à travers le coeur. Et la cerise sur le gâteau, entendre Isadora parler de Heath sans faire une phrase complète ni sensée fait se dresser les courts et invisibles poils sur la peau d'Alaska qui contient beaucoup moins son agacement depuis l'accouchement. Parler de l'homme qui lui a passé la bague au doigt, de celui qui se l'est appropriée sans plus de raison qu'il n'en suffit pour les moins exigeants de cette planète, la renvoie à sa propre remise en question. Et quand la mèche est allumée par Isaodra à ce sujet, la bombe est activée dans la microseconde qui suit. « Quoi moi ? Quoi Heath ? » Absolument rien n'est clair, et les devinettes d'Isadora n'aide pas à s'y retrouver entre tout ça. « Nous trois tu veux dire ? », pense-t-elle ne plus pouvoir dissocier un mari d'un fils qu'elle a mis au monde. Autant tout considérer, tous ces échecs qui la font détourner du regard insupportable d'avoir rompu avec celle qui était tout sauf une erreur pour ne s'entêter que dans le mensonge et le déni. Affronter la vérité et les conséquences de ses véritables erreurs semble parfois insurmontable ; Alaska ne parviendra pas à retenir la déception qui attend impatiemment sous forme de larmes dans les poches sous ses yeux. « Va dispenser ton cours... » Elle enjoint Isadora de partir avant qu'elle ne se trahisse d'un craquage qui n'attendra plus qu'elle soit assise derrière son bureau. « S'il te plaît », la prie-t-elle en déposant une paume par-dessus la mâchoire de sa belle-soeur, l'index se déployant de son long pour soigneusement rejeter une mèche derrière l'oreille et le bout du pouce caressant un coin de la joue sur son tendre passage. Comme pour convaincre d'écouter ses conseils d'un geste qui contraste de ses directives et n'alimente que sa contrariété déjà assez flagrante de retrouver la seule personne qui peut la mettre dans tous ses états. Alaska est définitivement son propre et pire fléau ainsi que celui de la famille dont elle porte le nom depuis plus d'un an.


@Isadora Deveraux
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