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 Do you feel the same ? (nathanaël)

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MessageSujet: Do you feel the same ? (nathanaël)   Do you feel the same ? (nathanaël) EmptySam 4 Juil - 18:49

@nathanaël harlow
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Tu te mords timidement la lèvre inférieure après le départ de ce jeune homme avant de lâcher un petit rire étouffé dans ton épaule, regard qui se tourne en direction des filles avec qui tu es venue cette après-midi, sécher les deux heures d'éducation civique ça ne semble pas te perturber plus que ça. Elles gloussent alors que tu regardes l'étudiant sans aller rejoindre à son tours ses camarades de classe qui vous gratifient d'un dernier sourire avant de vous tourner le dos. Gênée de lui avoir dit non quand il t'a proposé de te faire faire le tours des environs, il avait l'air plutôt gentil, un brin mauvais dragueur quand il t'a dit qu'il pourrait se noyer dans tes yeux, mais il ne s'est pas laissé démonter et a glissé dans ta main un flyer concernant l'une des dernières soirées organisées avant les grandes vacances, espérant sûrement pouvoir t'y croiser.
Sous la moquerie de tes copines, partenaires de soccer du lycée, tu t'en veux presque de ne pas lui avoir donné sa chance. C'est tout du moins ce que tu confies à la jolie blonde à ta gauche, la réalité est tout autre. Tu sais qu'il traîne par ici et si tu ne sais pas la réaction que tu aurais en le voyant, le mince espoir d'au moins l'apercevoir t'anime, et il semble faire tout autant d'effet à ces petites minettes qui ont voulu t'accompagner, parce que c'est cool de suivre la marginalité d'Aaliyah d'après leurs dires.
Troquant ton uniforme de lycéenne que tu as redesigné à ton style bohème, ce qui t'a d'ailleurs valu quelques remontrances de la part de la direction du lycée, t'es rapidement passée chez toi, ni ta mère, ni ton père n'étaient présents, ça ne change pas trop des nouvelles habitudes qu'ils ont prit, pour une tenue bien plus décontractée et surtout moins reconnaissable, vous vous fondriez presque dans la masse d'étudiants qui se baladent dans les espaces verts de l'université.

On te l'a rabâché une bonne centaine de fois depuis le début de l'année, le choix de tes études supérieures sera d'une importance capitale. Si Brighton te fait de l'oeil, pouvant ainsi rester auprès de tes proches le plus longtemps possible, Glasgow propose un cursus littéraire des plus alléchants.
Perdue dans tes pensées comme bien souvent d'ailleurs, le regard parcourant chaque bâtiment, quand elles t'annoncent qu'elles vont continuer ce repérage de potentiels beaux garçons tu refuses gentiment cette nouvelle invitation, préférant profiter de la pelouse ainsi que du petit rayon de soleil qui fait son apparition. Elles haussent les épaules prétextant que tu ne sais pas ce que tu rates, mais contrairement à elle, ton principal sujet de discussion ne se résume pas aux garçons. T'as seulement 16ans et pourtant, tu ne ressembles en rien à ces filles. Un dernier sourire, tu les retrouveras sûrement plus tard après avoir fini le chapitre de l'ouvrage que tu es actuellement entrain de lire.

C'est finalement assise dans l'herbe, les doigts caressant cette dernière, tu te mets dans ta bulle, les écouteurs enfoncés dans tes oreilles, du rock indie, ce que tu préfères. Une légère brise qui fait voler tes cheveux, il t'arrive de fermer les yeux par moment, savourant cette tranquilité, tu l'aimes ta petite solitude.
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MessageSujet: Re: Do you feel the same ? (nathanaël)   Do you feel the same ? (nathanaël) EmptySam 4 Juil - 19:36

@aaliyah fischer
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Tes doigts tapent sur ton pc, face à toi, écoutant à moitié ce que ton professeur de commerce international raconte. Tu essaies de suivre autant que tu le peux, mais tu décroches rapidement. Traînant sur ton téléphone, te perdant carrément dans tes pensées. L’envie te prend souvent de vouloir te lever, quitter la salle pour ne plus jamais y mettre les pieds. Mais tu sais que tu ne peux pas, tu es obligé et piégé. Un jour peut-être tu pourras faire ce que tu souhaites. Mais pour l’instant c’est papa qui contrôle ta vie et sans diplôme ni argent pour payer les études, tu n’as pas d’autres choix que de subir.  Alors tu te conformes aux règles, tu te lèves tous les matins pour poser ton cul dans ses salles trop petites. Tu écoutes gentiment les conneries que tes professeurs peuvent te dire. Heureusement pour toi, tu as un peu de chance dans ton malheur. Tout le monde sait les problèmes que tu as, la famille Harlow connue et reconnue. Mais personne ne dit rien, alors pour compenser, il t’arrive parfois d’avoir des avantages. Par exemple, la doyenne de l’université t’a permis d’intégrer le parcours littéraire, ta véritable passion. Certes tu as deux fois plus de travail, deux fois plus de cours à suivre, bien que tu choisisses toujours les plus intéressants pour toi. Mais le jeu en vaut la chandelle.

Le temps défile bien trop lentement dans cette pièce où la chaleur est étouffante et où plus aucun étudiant n’a l’air de suivre ce qu’il se raconte. Très vite, un brouhaha résonne, des chaises se cognent, des sacs s’ouvrent, des affaires se rangent. La fin de la journée vient de sonner. Sortant de l’amphithéâtre dans lequel vous étiez tous amassés, tu marches aux côtés de ta bande de potes. La journée est terminée, mais comme à chaque fois, tu n’as pas envie de rentrer. Vous allez sûrement traîner comme à votre habitude, ou tu iras sûrement rejoindre d’autres amis peu recommandables ou alors un de tes plans réguliers. Une chose est sûre, tu ne rentreras pas encore chez toi.
Remontant jusqu’à l’entrée de la faculté, tes yeux se posent instantanément sur un petit groupe de filles, qui ne semblent pas d’ici. Tu t’arrêtes net lorsqu’au milieu de la foule, elle apparaît. La seule fille qui obsède tes pensées. La dernière fois que tu l’as vu, elle t’a embrassé avant de se faire la belle et de te laisser. Elle a tourné en boucle dans ta tête durant toute la semaine, comme une pensée qui vous hante et qui ne parvient jamais à partir. Tu l’as cherché à chaque soirée que tu as faite durant ces derniers jours, mais rien. Aucune trace de la belle. Pourtant le destin vient tout juste de la mettre sur ton chemin.

Tu fais signe à ta bande que tu les retrouveras plus tard. Tu l’observes quelques secondes, au loin. Essayant de comprendre ce qu’elle a bien pu te faire pour que tu ne parviennes pas à passer à autre chose. Sans même le vouloir, tes pieds avancent jusqu’à la belle. Ton imposante silhouette se retrouve devant elle, cachant le soleil de sa vue pour qu’elle relève la tête vers toi. Elle est là devant toi, et c'est un sacré bordel qui se crée à l'intérieur.  « T’es difficile à trouver tu le sais ça ? » lâches-tu un léger sourire naissant sur le coin de tes lèvres. « Je vais finir par croire que je t’effraie ou que tu m’évites. ». Tu l'observes derrière tes yeux noisettes, attendant une quelconque réaction.
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MessageSujet: Re: Do you feel the same ? (nathanaël)   Do you feel the same ? (nathanaël) EmptySam 4 Juil - 23:40

@nathanaël harlow
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Tes doigts qui viennent battre le rythme de la musique sur la couverture du livre. Ta lèvre inférieure coincée entre tes dents, un instant tu fermes les yeux en t’imaginant sur scène en compagnie de ce groupe de pop rock indépendant que tu aimes temps. Parfois des petits sons sortent de ta gorge, la mélodie que tu connais par cœur. T’en as mit ta lecture de côté, au moins le temps de cette chanson. Des images qui viennent recouvrir le noir de tes paupières fermées, une petite fille qui se met à courir dans le jardin, une femme agenouillée qui lui tend les bras, elle se réfugie contre elle, humant son odeur, un mélange de linge propre et ce parfum boisé qu’elle n’oubliera jamais. La main de son père qui vient caresser le sommet de son crâne, avant qu’elle sente ses pieds se décoller du sol. Un baiser échangé entre les deux parents qu’elle regarde avec un amour énorme. Cette petite fille, ces images qui parcourent ta tête, ce sont tes souvenirs. Tu essayes de retenir tes larmes, cette innocence qui te manque terriblement, tout était plus simple avant, tu ne te souciais de rien, si ce n’est que la veilleuse dans ta chambre soit bien allumée tout au long de la nuit. Et tu ne sais pas, qu’est ce qui a déconné entre vous, pourquoi ce fossé s’est créé, pourquoi vous ne partagez plus ces instants de purs bonheurs, cette simplicité que tu aimais tant. Es-tu responsable de cette situation ? Un peu peut-être, le sont-ils ? Possiblement oui. Ils étaient jeunes quand ils t’ont eu et…
Les rayons du soleil disparaissent peu à peu, tu ne sens plus cette chaleur effleurer ton visage alors tu lèves la tête, tu ouvres les yeux et là.

Ton cœur s’emballe, tes joues semblent virer au rouge pivoine, ce n’est plus le soleil qui les réchauffe mais bel et bien cette montée d’adrénaline que tu sens dans ton sang. Tes yeux s’écarquillent quand enfin tu as suffisamment basculer la tête en arrière et que tu vois son visage. Te doutant qu’il serait dans les parages, c’est cette excitation qui t’avait poussé à te rendre ici en compagnie de tes copines, elles avaient balancé l’idée et tu avais accepté, parce que tu savais qu’il étudiait ici, que tu serais susceptible de le croiser, mais entre des suppositions et la réalité tu croyais qu’il y avait une chaîne de montagnes. Tu retires un écouteur de tes oreilles, cherchant rapidement du regard une bande de filles un peu délurées, rien. Ou tout du moins tu n’arrives pas à faire dévier des iris bleues des siennes. T’es comme hypnotisée par sa présence. « NON. » C'est sorti tout seul, tu ne l'as pas contrôlé. Ce n'est pas lui qui t'effraies bien au contraire, c'est cette situation, cette gêne, cette scène que tu espères être de la quatrième dimension. Mais à quoi pensais-tu en venant ici ? « Pardon... Je... » Tu cherches tes mots, de nouveau tu passes tes dents sur ta lèvre inférieure, un sourire qui étire tes lippes. « C’est une grande université. » Tu es gênée, un peu plus encore la chaleur te monte, cette fois sur ton buste, signe distinctif : tu passes tes cheveux derrière tes oreilles à plusieurs reprises ne sachant pas trop quoi faire, ne trouvant pas de prétexte assez plausible. « J’ai pas mal de boulot en ce moment, j'essaye de ne pas rentrer trop tard. » Au moins tu ne mens pas à ce sujet ou pas entièrement, tu esquives les soirées étudiantes pour favoriser celles dans la voiture de ton pote dans un parking à fumer de l'herbe, la fin de l’année approchant à grand pas, tu devras bientôt rendre la première partie d’un projet littéraire qui validera ou non ton passage en dernière année. Pas de faculté cependant, de lycée. « Et toi ? Comment tu vas depuis… » Sans finir ta phrase, ça te revient en pleine figure, ou plutôt en pleine lèvre. Ce baiser que tu lui as donné, la douceur de celui-ci, il n’a pas cherché à en vouloir plus alors qu’il aurait pu vu l’état légèrement second dans lequel tu étais. Tu n’oses pas finir ta phrase, à vrai dire tu ne sais même pas ce qu’il en pense, il doit avoir oublié, tu ne dois pas être la première à être passée, tu ne seras peut-être pas la dernière. Qu’est ce qu’il t’a prit ce soir là ? « Tu veux t’asseoir ? » Et voilà que tu te tortilles les doigts dans tous les sens sans trop savoir quoi en faire, deuxième signe du malaise que tu ressens. T’as terriblement chaud là, tout de suite et plus tu le regardes, plus tu le ressens. .
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MessageSujet: Re: Do you feel the same ? (nathanaël)   Do you feel the same ? (nathanaël) EmptyDim 5 Juil - 11:06

@aaliyah fischer
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Tu ne peux pas t’empêcher de l’observer au loin, se balancer au rythme de la musique qui se propage dans ses oreilles. C’est la première fois que tu la croises en dehors des soirées étudiantes, tu avais presque fini par croire qu’elle n’était pas à l’université comme elle le prétendait. En la voyant assise sur l’herbe, tu tentes de te convaincre que tu t’es fait des idées. Tu ne sais rien d’elle, alors parfois il t’arrive de douter. Mais tu es tellement obsédé par son image, que plus aucune once de raisons ne semble traverser ton esprit quand elle est dans les parages. Elle semble totalement absorbée par ce qu’elle fait, comme si le monde autour d’elle n’existait plus, comme si elle était enfermée dans une bulle. Tu la jalouses presque de savoir se couper ainsi de la vie. Toi, tu n’as jamais su le faire. Pourtant tu ne peux pas t’empêcher d’aller la déranger, de faire éclater la bulle qu’elle a créée. Parce que tu as ce besoin de lui parler, de la voir. Bon d’accord, tu aurais peut-être pu faire ça plus convenablement, moins brutal. Tu aurais pu lui taper sur l’épaule, t’asseoir à côté d’elle. Mais non, toi tu as préféré te mettre en plein devant elle, pour être sûre qu’elle ne pourra pas s’échapper.

Elle semble chercher de l’aide, comme si elle ne voulait pas se retrouver face à toi, mais tu penches à chaque fois la tête pour attirer ses yeux bleus vers toi. Tu as l’impression qu’elle panique et tu te mets à rire sans le faire intentionnellement. Ce n’est pas une moquerie, non, juste un rire face à la situation. Tu ne pensais pas qu’elle réagirait autant à cette question. Tu trouves ça presque mignon. Mignon ?!  Houla, il y a vraiment un truc qui ne tourne pas rond là. Tu secoues légèrement la tête comme pour enlever ses pensées de ton esprit. Tu ne veux pas y réfléchir, parce que sinon tu sais que ça va être pire.

Tu ne peux t’empêcher de froncer légèrement les sourcils lorsqu’elle se met à chercher ses mots. Tu n’as pas l’habitude de la voir ainsi. Durant chaque soirée passée à ses côtés, les mots venaient seuls en suivant, sans qu’aucun de vous ne réfléchisse. Et pourtant là, tout est différent. Tu as l’impression qu’elle aurait préféré ne pas te croiser, peut-être que tu l’as vraiment effrayé, mais qu’elle ne veut pas te vexer. Peut-être aussi qu’elle n’est pas seule comme tu le croyais et qu’elle regrette ce baiser. Peu convaincue par sa réponse, une légère moue se dessine sur tes lèvres. « Pas si grande que ça, la preuve, je tombe enfin sur toi. Et sans chercher en plus. » Réponds-tu presque instantanément. Tu hoches la tête à son prétexte d’avoir trop de travail, peu convaincu encore. Mais tu n’as pas envie de la harceler avec ça. Et puis peut-être que les véritables raisons ne te regardent pas vraiment. Tu as pris l’habitude de ne jamais poser de questions. Parce que certains sujets valent mieux de rester cacher. Tu es le premier à le savoir et à l’appliquer. Alors, pourquoi forcer la main à ceux qui ne veulent pas parler. Tu arques un sourcil, amusé. « Depuis que tu m’as embrassé avant de partir en courant ? Tu t’es remis de tes émotions au moins ? », laisses-tu échapper sans tact ni réflexion préalable. Un rire furtif passe même la barrière de tes lèvres. Tu n’as pas pour habitude de faire dans la dentelle, non toi tu fonces dans le tas sans prévenir. Tu le vois qu’elle est gênée et puis toi, tu ne comprends pas très bien pourquoi tu fais une fixette sur ça. Combien de nanas tu as pu embrasser avant de partir, ou avant qu’elles ne partent. Tu n’en as jamais fait toute une histoire, tu ne comprends pas pourquoi cette fois c’est différent. Pourquoi tu n’arrêtes pas d’y penser. Tu ne comprends même pas, par quel miracle, tu n’as pas encore essayé de la mettre dans ton lit. Toi qui te contentes d’habitude de ça, cette fois-ci, sans trop savoir pourquoi, tu n’en as pas envie. Enfin si, mais pas de la façon dont tu le fais d’habitude. C’est étrange. C’est un bordel de sentiments tous plus flous les uns que les autres qui se propagent en toi quand elle est là. Tu lui adresses un léger sourire, avant de hausser les épaules. « Je vais bien. Et toi ? Malgré la tonne de boulot que tu as, tu vas comment ? ». Tu tentes de la rassurer, de lui montrer qu’elle n’a pas besoin d’être mal à l’aise. Qu’après tout ce n’était qu’un baiser. Mais alors pourquoi tu le tournes en boucle dans ta tête ?! Fichus sentiments que tu ne sais pas gérer. « À vrai dire, j’ai fini la journée. Tu ne veux pas plutôt aller boire un café ? Histoire que tu me racontes tes dures journées de labeur. » Et depuis quand tu as envie de parler lorsqu’une fille te plait ? Tu tentes de faire taire cette voix dans ta tête, qui te provoque et qui te retourne sans cesse. Tu n’as pas envie d’essayer de comprendre, pas maintenant. Ni probablement pas demain ou après-demain. Tu veux, comme toujours, faire ce qu’il te plait. Tu montres la cafétéria de la tête, qui se trouve à quelques pas, un sourire sur les lèvres. Tu l’invites à te suivre jusque là-bas. Tu n’as pas envie qu’elle s’échappe encore une fois, encore moins dans cette situation-là.
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MessageSujet: Re: Do you feel the same ? (nathanaël)   Do you feel the same ? (nathanaël) EmptyDim 5 Juil - 14:20

@nathanaël harlow
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On dit que ton visage est très expressif, cette fois-ci ne semble pas faire exception à la règle. Du premier instant où tu as posé tes yeux sur lui jusqu'à aujourd'hui il t'est, a de nombreuses reprises, arrivé de penser à lui, tes amies alimentant le fantasme du garçon avec qui tu t'échappais des heures durant plutôt que de faire la fête avec elles. Elles t'en ont voulu ? Pas vraiment, juste surprise de savoir que vous ne faisiez que parler, jusqu'à ce qu'elles fassent germer dans ta tête l'idée d'un baiser. Elles ne sont pas idiotes, elles ont vu qu'il t'attirait et apparemment la réciprocité semblait être véridique mais tu ne préférais pas t'avancer, profitant simplement du moment venu. Des filles, elles doivent être une bonne centaine à lui courir derrière, tu les as vu les regards qu'elles vous lançaient en passant devant vous qui étiez en pleine discussion, ça ne te gênait pas, pendant que dans l'euphorie de la soirée il avait trouvé une petite proie facile, toi.
Il n'est pas comme les autres, il n'a jamais chercher à aller plus loin, se limitant parfois à poser sa main sur ton genoux, ça te plaisait. Et le voir là devant toi, dans une situation bien différente que d'ordinaire, il te plaît encore plus. Sourire gêné qui ne se décolle pas de tes lèvres. « Je ne veux pas que tu crois que c'est mon genre de faire ça avec le premier inc... » Encore une fois tu te mords la lèvre inférieure, ton index qui s'y pose comme pour t'en souvenir, timide, ton regard qui n'arrive pas à se dévier du sien, comme à chaque fois que tu le croises. Il n'est pas un inconnu, même si tu ignores tout de sa vie, te doutant qu'il a préféré conserver pour lui certains sujets, tu as fait de même après tout. Tu t'es bien privée de lui dire que tu n'avais que 16ans. « Enfin, je veux dire que je le voulais avec toi mais... Tu... Oui je vais bien. » Un petit rire qui s'échappe de tes lippes, tu dois être complètement idiote à cet instant, t'es pas comme ça d'ordinaire, t'étais pas comme ça avec lui, c'était fluide mais là, la surprise de le croiser dans un moment de faiblesse, tu ne l'as pas vu arriver, il t'a prise de court, tellement dans tes souvenirs d'enfant que la réalité t'as fait peur quand tu as entendu le son de sa voix. Ressaisis toi, que tu penses intérieurement.

« Pourquoi pas, tu me feras visi... » Un instant tu te tais, réalisant la bêtise que tu allais dire, tu secoues la tête. « C'est pas un endroit où je vais souvent, je suis plutôt rat de bibliothèque. » Tu te grattes la mâchoire, troisième signe de nervosité. Ressaisis toi. Une profonde inspiration. « Tu m'aides ? » Rassemblant rapidement les quelques affaires que tu avais emmené avec toi, tu plonges ton bouquin dans le fond de ton sac à dos avant d'agripper la main qu'il te tend. Cette décharge électrique qui s'empare de ton corps, ta petite paume qui entre en contact avec ses longs doigts, ton cœur s'emballe. Ça ressemble à un geste totalement anodin mais il te procure cette sensation agréable dans le corps, comme lorsqu'il avait posé sa main sur ton genoux ou encore lorsque tu avais posé ta tête sur son épaule tellement tu riais.

Tu ne le quittes pas des yeux, tu n'arrives pas à te défaire de sa silhouette et cette petite proximité semble réveiller une douce chaleur dans le bas de ton ventre. Ça y est, ça te fait peur. Tu arrêtes bien vite ce simple contact, tu baisses la tête en la secouant légèrement. « On y va ? » Être entourée de plein de monde fera sûrement descendre ta libido (ton inconnu de libido). « Alors comme ça, tu m'as cherché ? » Plutôt flatteur quand tu repenses à ce qu'il t'a dit, qu'il était enfin tombé sur toi.
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MessageSujet: Re: Do you feel the same ? (nathanaël)   Do you feel the same ? (nathanaël) EmptyMar 7 Juil - 22:07

@aaliyah fischer
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Tu ne pensais pas la croiser ici par hasard, surtout après le silence radio qui avait lieu depuis une semaine maintenant. Et il faut dire que tu es content de la voir, par hasard. Pour une fois que ce dernier joue en ta faveur, tu ne peux pas le lui reprocher. Tu ne sais pas pourquoi, mais quelque chose t’attires chez elle, incontrôlable, tu ne réfléchis plus correctement et ne penses plus correctement depuis la première fois que tu l’as vu. Même tes potes les plus proches ne t’ont jamais vu ainsi. Tu ne sais pas ce qu’il se passe, tu perds totalement pied sans jamais parvenir à te ressaisir. Mais tu ne veux jamais y réfléchir et quand l’on t’en parle, tu éludes le sujet.
Face à elle, tu ne peux t’empêcher de l’observer alors qu’elle tente tant bien que mal de répondre à tes questions. Tu fronces légèrement les sourcils en essayant de comprendre avant de te mettre à rire de bon cœur. « Si j’avais su que j’étais un inconnu, je t’aurais laissé une carte histoire que tu saches comment je m’appelle » réponds-tu amusé. Tu vois qu’à nouveau, elle est gênée, alors tu secoues ta main, comme pour lui dire « ce n’est rien ». Tu ne veux pas qu’elle soit ainsi mal à l’aise, après tout ce n’était qu’un baiser. Même si toi le premier, tu en fais toute une histoire. « Tu n’as pas besoin de te justifier, tu sais ? Tu fais ce que tu veux et avec qui tu veux. Ne t’en fais pas. » tu essaies de la rassurer, un léger sourire compréhensif sur tes lèvres. Même si l'idée de penser à ce qu'elle peut faire, te rends complètement dingue.

Tu es tellement obnubilé par ce qu'elle est, que tu ne prêtes même pas attention à sa façon de reprendre ses phrases lorsqu'elle te parle. « La bibliothèque ? Un endroit totalement inconnu pour moi. » Un sourire amusé se dessine sur tes lèvres, tu n’es pas ce que l’on peut appeler un acharné des études, sauf peut-être en littérature, mais tu préfères travailler dans un petit café, plutôt qu’à l’université. Tu hoches la tête à sa question et lui tends ta main pour l’aider à se relever. Ton cœur tente une échappée hors de ta poitrine, lorsqu’elle glisse ses doigts dans les tiens. Mais tu ne laisses rien paraître. Et pourtant Dieu sait à quel point tu es perturbé par ce qu’elle peut créer en toi. Mais la seconde d’après, tu la sens retirer cette main de la tienne. Un peu déçu. Tu la laisses pourtant faire. « Allons-y » tu passes devant pour qu’elle te suive, la cafétéria n’est pas très loin de toute façon. À ses mots, tu tournes ton visage vers elle, grillé. Un sourire malicieux se niche au coin de tes lèvres. « J’ai dit que je t’avais cherché ? Mhm, je ne me souviens pas d’avoir évoqué ce sujet. » Tu fais mine de réfléchir, lui adressant même un clin d’œil avant de te tourner vers elle, marchant à reculons. « Ok, je t’ai peut-être un peu cherché, juste parce que j’étais curieux de savoir pourquoi tu es presque partie en courant à la fête. » Dis-tu en haussant les épaules, une étincelle d’amusement dans les yeux, avant de t’arrêter pour la laisser entrer dans la cafétéria. Une fois à l’intérieur, tu poses tes affaires sur une table dans le fond, celle où tu t’installes la plupart du temps. « Tu veux quelque chose en particulier ou un simple café ? » demandes-tu, prêt à aller chercher ce qu’il faut. Une fois la réponse, tu disparais quelques minutes avant de revenir et de t’asseoir, posant les boissons sur la table. Tu relèves les yeux vers elle, restant quelque secondes à te perdre dans son regard bleu. « Bon alors, qu’est-ce qui t’occupe autant pour être si introuvable ? » Tu ne peux pas t’empêcher de poser des questions, comme si tu voulais te rassurer. De quoi ? Même toi, tu n’en as aucune idée.  
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MessageSujet: Re: Do you feel the same ? (nathanaël)   Do you feel the same ? (nathanaël) EmptyMer 8 Juil - 10:25

@nathanaël harlow
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C'est drôle mais lorsqu'il t'annonce que tu es libre de faire ce que tu veux et avec qui tu veux, t'as l'estomac qui se serre. Pense-t-il vraiment que tu es cette fille qui embrasserait n'importe qui à la moindre occasion ? Une petite peine que tu dissimules en baissant la tête, c'est ainsi qu'il te voit ? Mais après tout il a raison, qui est-il pour toi ? Que voulait dire ce baiser ? Cette génération tu la connais, tu en fais partie, un baiser ne veut pas dire que vous êtes ensemble, vous êtes ensemble ? Non absolument pas. Il a raison sur toute la ligne, mais ça te fait tout de même un petit quelque chose d'être considérée comme l'une de ces filles, probablement qu'elles sont nombreuses à lui avoir fait le coup, probablement même qu'il en a profité. « Justement non, ce ne sont pas des choses que je fais à la légère avec n'importe qui. » T'as ce besoin de te justifier, de lui montrer que tu n'as pas poser tes lèvres sur lui juste pour faire beau et ensuite faire de même avec qui tu veux. Alors oui tu as déjà embrassé ta meilleure amie, mais c'était pour tester, oui tu as déjà embrassé ton premier « petit ami » si on peut appeler ça ainsi mais avec lui, Nate Harlow, t'as senti que quelque chose se passait, cet échange, tes mains autour de sa nuque, la pression de tes lèvres sur les siennes, la joyeuse danse de vos langues, tu perdais pieds et là encore ça te fait palpiter.

Quelques mètres que vous faites, sac à dos sur ton épaule, le regard qui vise les grands espaces de cette faculté que tu ne connais pas, mais t'essayes tout de même de donner l'illusion que tu connais le chemin par cœur. Tu l'écoutes, ça te fait sourire, tu dévoiles tes dents avant de mordre, encore une fois ta lèvre inférieure. « Hum... J'étais intimidée ? » Un petit rire s'échappe de ta gorge. « Je voulais garder un bon souvenir de cette soirée ? » Ton pas s'accélère pour s'approcher un peu plus de lui, tu ne diras pas non pour réitérer la chose, ton corps qui te pousse inévitablement vers lui. « Tu dois sûrement trouver ça ridicule, ça fait un peu Cendrillon qui laisse sa pantoufle de vair. » Tes ongles venant gratter le sommet de ton crâne en haussant les épaules. Allez Aaliyah, on ne vit qu'une fois, tu as voulu en profiter puis prise de panique tu t'es volatilisée, inutile de lui dire que tu pensais qu'il n'avait pas aimé ce partage, qu'il imaginait que tu embrassais vraiment très mal, la honte s'il savait qu'il s'agissait là de ton vrai premier baiser. Et le rouge te monte une fois de plus aux joues, mais cette fois tu affrontes son regard pour essayer d'y lire un semblant de quelque chose.
Finalement vous entrez dans la cafétéria, ils sont nombreux à s'y trouver et tu vois une bonne partie des regards se tourner vers vous, des garçons, possiblement ses amis, et des filles qui semblent te jeter des éclairs d'insultes quand tu prends place sur la chaise. Finalement la faculté ça ne change pas trop du lycée, à l'exception peut-être que dans le deuxième cas tu n'as pas l'impression d'être un agneau sans défense face à une meute de lionnes affamées. « Un café ça sera parfait, merci. » Et le temps qu'il s'échappe tu peux entendre les murmures entre les petits groupes, s'ils avaient été sur un terrain de soccer tu te serais fait un malin plaisir à t'entraîner dans tes meilleurs tacles. Essayes d'avoir l'air détendu. Que te souffle la petite voix dans ta tête, mais sans lui à tes côtés tu te sens terriblement nue dans cette jungle d'étudiant(e)s.
« La lecture. Je passe mon temps à dévorer des livres. » L'étincelle dans tes yeux, une passion que vous partagez. « Je reste dans ma chambre et je lis, quand je ne suis pas entrain d'embrasser un étudiant à une soirée après avoir passé des heures à lui parler. » La pique facile, à moins que ça ne soit le sous entendu facile, tu passes ta langue sur tes lèvres, arquant ton sourcil tandis que tes yeux se posent dans les siens. « Mais si j'en juge par tous les regards autour de nous, tu dois être du genre à avoir fait de la cafétéria ton QG. » Une gorgée de café qui coule dans ta gorge avant de poser délicatement le gobelet sur la table. « On dirait que tu as tes fan clubs par ici. » D'un coup de menton tu lui indiques de tourner la tête vers cette table autour de laquelle plusieurs jeunes filles sont entrain de vous observer. Tu souris alors, entre la gêne, la timidité et l'envie de leurs dire de se mêler de leurs oignons.


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MessageSujet: Re: Do you feel the same ? (nathanaël)   Do you feel the same ? (nathanaël) EmptyJeu 9 Juil - 21:47

@aaliyah fischer
don't wanna spin the bottle again
Do you feel the same? You feel the same



Tu n'as aucune légitimité à quoi que ce soit avec cette fille-là. Tu n’as pas le droit de t’imposer dans sa vie, de lui imposer tes choix. Parce qu’après tout, qui te dis qu’elle veut de toi ? Vous n’avez échangé qu’un seul baiser, avant qu’elle ne prenne ses jambes à son cou. Tu sais qu’il ne lui faut pas un gars comme toi. Tu es trop bancal, trop abîmé de l’intérieur. Tu as seulement vingt-deux ans et pourtant, les blessures que tu caches t’ont obligé à grandir plus vite que tu ne l’aurais voulu. Même si parfois (souvent), tu fais le con, tu ne sembles pas stable et assagi, au fond de toi, tu es bien plus posé que tu ne le laisses croire. « Ce n’est pas ce que j’insinuais, je voulais seulement dire que tu faisais ce que bon te semblait, je n’ai aucune légitimité à te demander des comptes. Vraiment, ne t’inquiète pas. » Ta main se pose sur son avant-bras sans même que tu t’en rendes compte. Comme si tu voulais à nouveau la rassurer sans trop savoir comment faire. Parce que ce n’est pas ton genre d’agir ainsi, ce n’est pas dans tes habitudes de courir après les filles, de les laisser discuter autant avec toi comme tu as pu le faire avec la belle. Évidemment, tu as déjà eu des nanas avec qui le courant passait, à qui tu te confiais, mais cela se passait lorsque vous étiez en couple, dans une relation engagée. Sinon, tu ne parles jamais de toi. D’abord parce que tu détestes ça et puis parce que tu crains toujours que tes faiblesses soient utilisées contre toi. Pourtant, avec elle, tout est différent. Tu ne t’es pas posé de questions, tu as simplement été toi-même, chose que tu n’étais plus depuis bien longtemps.

Tu avances, la laissant te suivre, de toute façon le chemin n’est pas compliqué et puis elle est censée l’emprunter de temps à autre. Tu ne peux t’empêcher de froncer légèrement les sourcils à ses mots, la tête penchée sur le côté. « Je suis si intimidant que ça ? Mhm, c’est la première fois que j’entends ça. » Un rire amusé passe la barrière de tes lèvres. « Et moi j’aurais au moins aimé garder un prénom, parce que même après toutes les soirées à discuter avec toi, je n’ai aucune idée de comment tu t’appelles.» Une légère moue prend place sur tes lèvres, comme pour appuyer la déception qui se ressent dans ta voix. Tu ne connais même pas cette simple information, son prénom. Cela a encore plus joué à te faire sombrer. Elle s’est élevée dans ton esprit à l’image d’un grand mystère impossible à percer. « Je suis censé comprendre que tu me vois comme le prince ? » Une nouvelle taquinerie à laquelle tu ne peux t’empêcher de sourire malicieusement. Également amusé par la situation, tu lui lances un regard brillant. Tu ne cesses de l’observer, comme un besoin vital, une obsession à laquelle tu ne peux pas résister. Tu remarques ses joues légèrement rougies et tu te retrouves l’instant d’après foudroyé par ses yeux bleus. Tu redeviens tout d’un coup sérieux. « Rends-moi un service la prochaine fois tu veux ? Ne fuis pas. », lâches-tu sans prévenir, comme une bombe au milieu d’un champ de mines. Au moins, elle sait que tu comptes bien réitérer les choses. Parce que ce baiser t’a totalement retourné, parce qu’elle ne cesse de tourner en boucle dans tes pensées.

Une fois à l'intérieur de la cafétéria, tu te doutais que les regards allaient se poser sur vous. Les gens n’ont pas l’habitude de te voir accompagner, mis à part de tes amis, mais tu ne prends jamais de café ici avec des filles. Les seules filles dont tu t’occupes sont, la plupart du temps, dans ton lit. Tout le monde le sait ici. Ni ici, ni ailleurs. Alors quand tu rentres suivi de la belle, tu sens les regards surpris. Mais tu n’y portes aucune attention, parce que tu es beaucoup trop occupé avec elle. D’ailleurs tu files rapidement vous chercher un café, avant de revenir pour t’installer. Ton regard capte le sien pour se noyer littéralement dans le fonds de ses prunelles. Elle parvient à faire jaillir une étincelle lorsqu’elle évoque la littérature. Ta seule et unique passion, une passion secrète, mais tout de même présente. Tu te redresses sur ta chaise, avant de te pencher un peu, les avant-bras appuyés sur la table. « Qu’est-ce que tu dévores en ce moment ? Je suis un peu en manque d’inspiration pour la lecture ces derniers temps. » C’est vrai, tu n’as pas vraiment le temps de t’y pencher, encore moins depuis que tes parents sont revenus dans les parages ces derniers jours. Tu n’arrives pas à jongler autant que tu le voudrais. « Tant que l’étudiant en question, c’est moi. » Tu hausses les épaules comme si c’était évident alors que dix minutes auparavant tu lui assurais qu’elle était libre de faire ce qu’elle voulait. Pourtant par ces quelques mots, ton discours est totalement différent et tu le sais. Tu n’as aucun droit de sous-entendre de telle chose, et pourtant tu ne te gênes pas. Tu arques un sourcil avant de regarder autour de toi, ne pouvant retenir un rire. « Disons que je passe beaucoup plus de temps à l’université que chez moi. » Ce qui est totalement vrai, encore une fois. Tu évites autant que tu le peux d’être chez toi lorsque tu sais tes parents dans les alentours. C’est bien trop de problèmes pour toi. « Non, ça, c’est de la curiosité maladive. Les gens d’ici n’ont pas l’habitude de me voir avec une fille. Enfin si, mais… pas comme ça. » Tu ne prends même pas la peine de tourner ton visage vers la table que la belle te désigne. Tu bois une gorgée de ton café, comme pour essayer d’adoucir ta gorge complètement sèche d’un coup. Tu appuies ton dos sur la chaise, avant de croiser à nouveau ses yeux bleus. Un léger sourire se perçoit sur tes lèvres avant que tu ne craches le morceau. « Disons seulement qu’il est rare que je sois avec une fille en dehors des soirées. » Tu ne sais pas comment dire les choses, parce que tu sais que peu importe la façon dont tu lui expliqueras le pourquoi du comment tu n’as pas souvent de copine, tu feras tout foirer. Parce que tu n’es pas à l’aise quand il s’agit de parler. Parce que tu ne sais pas gérer les sentiments et le bordel qui va avec. Pourtant, tu ne veux pas qu’elle pense que tu es volage et pas apte à t’engager même si dans un sens, c’est un peu vrai. Mais c’est surtout parce que jamais personne n’a réussi à percer qui tu étais.
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