AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

 

 « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5
Invité
Invité
avatar
« i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 EmptyMar 9 Juin - 0:04

L’apoplexie. C’est sans doute le mot le plus proche qu’elle puisse exprimer face à ce qu’il vient de se produire. Une apoplexie des sens. Cette parfaite communion qui vient de les terrasser tous les deux. L’orgasme est dévastateur, si bon, si doux, et pourtant, si violent, si agréable à la fois. Ambivalent. Elle a la sensation d’exploser en mille et une particules avant de se reformer, à l’infini. Même son souffle lui semble divin, même le toucher lui parait merveilleux. Tout est irréel, sur ce petit nuage hors du temps. Winnie a l’impression de ne plus être dans sa chambre, qu’il ne fait plus nuit. Qu’il n’y a qu’eux, quelque part, dans une bulle, à l’écart, leur bulle. Lorsqu’elle l’entend lui dire qu’elle est magnifique, elle lui caresse le visage, tendrement. Elle se délecte de le voir si attentionné, de le sentir si possessif avec la prise dans son dos. Au-dessus de lui, allongée, elle retrace ses traits, après l’avoir embrassé comme si sa vie en dépendait, avant de poser son menton sur son torse, pour le laisser respirer. Il y a-t-il un mot assez puissant pour exprimer à quel point elle le trouve réellement beau ? Elle, la littéraire, la non-romantique. Voilà qu’elle en perd ses mots. « Reste… reste dormir avec moi cette nuit. S’il te plaît. » qu’elle lui demande avant d’enlacer sa main de la sienne et d’en embrasser le dessus avec ses lèvres. « Je n’ai aucun regret… à ce qui vient de se passer. C’était… wow ? » Winnie laisse un petit rire s’échapper d’entre ses lèvres, frissonnant à sa peau contre celle de Stairs ; chaque fois que son torse se soulève quand il respire.

Il n’y a que leur respiration qui trouble la tranquillité de la pièce. Les murs témoins de leurs ébats, cette chambre d’adolescente qui la juge parfois quand elle s’est entraînée toute seule. Doucement, elle se redresse pour le regarder dans les yeux, sa tempe contre sa main. Elle lui sourit en tournant sa tête vers elle, pour qu’il la regarde. Il semble si apaisé, si bien, si calme. Tout le contraire du Alistair qu’elle voit constamment. « Il faut… que je te confie un secret. » Winnie se mord la lèvre en caressant tendrement sa joue de sa main libre comme pour se donner du courage. « Je sais que tu n’aimes pas le nommer et je le comprends tout à fait… cependant, j’ai besoin de te le dire, à voix haute. Que tu l’entendes, au moins une fois Stairs. » Elle se penche pour l’embrasser, déposer un chaste baiser sur ses lèvres, comme pour sceller ce qu’elle va lui dire, comme une promesse, ce soir, ici et maintenant. « Je… je t’aime. Si fort. Et… je n’ai pas peur de ce que je ressens. Je… ce qu’il vient de se passer était incroyable et je veux vivre, encore plein de millions de fois avec toi. Jusqu’à que tu en aies marre de moi. » De nouveau, un petit rire nerveux traverse la barrière de sa bouche avant qu’elle ne reprenne. « J’accepte tout de toi. Le meilleur comme le pire. Qui tu es vraiment, même si tu essaies de m’en protéger. Je suis forte Stairs, je peux tout encaisser, tout entendre si tu en éprouves le besoin. Et l’envie. Je suis là pour ça si tu le souhaites. » Sans quitter un seul instant ses yeux, par crainte qu’il ne s’en aille.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
« i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 EmptyMar 9 Juin - 7:39


How can the devil be pulling you toward someone who looks so much like an angel when he smiles


Al a toujours imaginé que sa première fois se ferait avec une fille sans importance, juste parce qu'il en ressentirait le besoin. Juste parce qu'il en aurait envie et que ce serait vite oublié. Il n'imaginait ni douceur, ni échange, ni sentiments. Il n'imaginait rien de tout ça et ce moment a été bien au delà de ses espérances. Court, bien évidemment mais si puissant qu'il se demande comment est-ce qu'il pourrait un jour connaître quelque chose capable de surpasser cela. Il sait pourtant que c'est idiot parce qu'ils sont bien trop jeunes pour que ce soit éternel et ils sont bien trop jeunes pour que ce soit la seule. Pourtant, au fond de sa tête, là, il n'arrive pas à se dire qu'il y aurait mieux. Il n'arrive pas à imaginer plus fort et plus plaisant que ce qu'il vient de vivre avec Winnie. Comme quelque chose de précieux et d'inégalable. La première fois, c'est pourtant un truc de fille. Ce n'est pas si important et pourtant, là, ça l'a été. Même bien plus que cela. Et quand elle lui demande de rester, cela lui semble si naturel alors qu'il renforce le contact de leurs doigts emmêlés de répondre. "Je ne vais nulle part ma Rosie." Tout simplement parce qu'il ne sait pas comment lui refuser quoi que ce soit même s'il sait qu'il ferait mieux d'apprendre. Qu'il a réellement tout intérêt à le faire s'il ne veut pas se perdre pour toujours dans les méandres de ses jolis yeux envoûtants. Il sourit quand elle en parle.

Il ne s'étonne pas que Winnie ait besoin de le faire alors que pour lui, tout, absolument tout s'est passé dans des gestes et dans des regards qui ne trompent pas. Il n'a pas besoin d'en parler Al mais il était certain que elle si. Il la regarde du coin de l'oeil avant de glisser ses mains dans ses cheveux pour les caresser tendrement. "Wow, c'est un mot qui me convient également!" Mais elle n'en tirera pas plus parce qu'il n'a aucune envie de l'expliquer Al. L'avoir ressenti si fortement lui suffit amplement et il sait, au fond, que Rosie l'a ressenti. Il capture une de ses jambes entre les siennes tout en caressant sa taille. Il se dit qu'elle n'a aucune envie qu'elle se rhabille. C'est un véritable plaisir d'avoir accès à son corps si librement. Et quand elle parle d'un secret, il répond avec un marmonnement, signe qu'il l'écoute. Et avant même qu'elle ne le dise à voix haute, il devine ce qu'elle veut lui dire parce qu'il commence à la connaître. Elle, la sentimentale, même si elle affirmerait non sans mal que non, pas du tout. Elle l'est bien trop. Bien plus qu'elle ne l'imagine. Sensible et fragile comme une fleur. Il caresse doucement sa joue en la regardant lorsqu'elle l'embrasse, désireuse, sans aucun doute de lui faire sentir la force de ses sentiments alors, pour lui répondre, il la retient, contre lui, serrant le bras autour d'elle, la pression de sa main dans ses cheveux et il l'embrasse autant qu'il s'embrase. Il pourrait recommencer à l'instant tant elle est désirable. Et évidemment, ces mots lui paraissent aussi effrayants qu'apaisants mais il ne compte pas s'enfuir pour autant parce qu'elle est ce qu'elle est. Il lui doit bien de lui rendre la pareille et de l'accepter dans sa totalité. "Tout va bien Rosie." Dit-il en posant un baiser sur sa joue. "Je n'ai besoin de rien d'autres. Vraiment." Et elle sait qu'il ne parlera pas mais c'est une bonne chose finalement qu'elle lui ait dit tout ça même s'il n'en doutait pas. Surtout pour elle. Pour qu'elle s'en libère. "Tu n'as pas peur que tes parents entrent et te tuent?" Demande-t-il avec un sourire en coin.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
  

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
« i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 EmptyMar 9 Juin - 18:23

Elle le voit dans ses yeux. Dans ses silences, dans ses sourires, dans ses regards, il y a des non-dits qu’il préfère taire. Winnie en saisit le sens, elle les accepte, parce que Stairs, il n’a pas besoin de parler. Le peu qu’il dit lui suffit. Mais elle, c’est une fille, elle a besoin de poser des mots sur ce qui la traverse, ce qui la bouleverse, pour rendre ça plus réel, plus vrai à ses yeux. Comme si le dire à voix haute pouvait le graver dans le marbre. Alors que leurs corps se mêlent l’un à l’autre, pour garder cette chaleur entre eux, pour se réchauffer, elle caresse sa peau, en redécouvrant le grain, comme si ça ne lui suffisait pas. Elle veut le connaître, par cœur. Saisir toutes les cicatrices, tous les maux qui y habitent. Comprendre tous les frissons qui s’y hérissent. Et Winnie défaille quand il lui parle, quand il lui dit qu’il n’a besoin de rien d’autre, parce que justement, l’instant est juste parfait, hors du temps. Quand il lui demande pour ses parents, elle rit doucement, un peu moqueuse. « Ma porte est fermée à clé. Mes parents tapent toujours avant d’entrer. Tu auras le temps de t’enfuir demain quand ils seront là. » Elle hausse les épaules, avant d’enfouir son visage dans son cou et de caresser tendrement sa nuque. Elle veut profiter de sa présence, tant qu’elle le peut, tant qu’elle le désire, par peur que le temps file, bien trop vite, bien trop éphémère et inquisiteur.

———————— ϾҨϿ ————————

Lorsqu’elle revient au lycée, elle croise Nolan sur le trajet qui la rejoint tout le temps pour y aller. Elle est heureuse de le revoir, après une semaine sans se voir, elle ne peut masquer à quel point elle a tant de choses à lui raconter. « Pas trop dur d’avoir été confinée ?Je n’ai pas arrêté de bosser… et puis, j’ai eu un clandestin qui m’a rendu souvent visite.Du genre, Cheesman ? Il est venu ?Quasiment tous les soirs… par ma fenêtre. » Winnie balance la tête en repensant encore à ses mains sur elle, à leurs ébats, à eux, dans la nuit noire. « Tu sais, toute la semaine… il était vraiment étrange.Comment ça étrange ?Disons qu’il était un peu absent. Et calme. Bon, il a séché des cours et il a rendu ses devoirs mais… en revanche, il a envoyé bouler Brittany plus d’une fois.Brittany ? Pourquoi ? Et pour les devoirs, je les lui ai fait. » En arrivant devant le lycée, elle le voit avec ses potes, à quelques mètres. Ils se sont vus la veille et elle déglutit difficilement en le détaillant et elle ne peut se retenir de le désirer, encore. « Winnie, respire. On dirait que tu es en apnée. » Elle lui jette un regard, l’air de dire que c’est le cas. Parce que Stairs l’a rendu si… dépendante de lui, qu’elle avait fini par craindre le retour au lycée, sans savoir comment réagir face à tout le monde. S’il assumerait. « C’est un peu… le cas.On peut savoir pourquoi ?Je ne suis pas certaine que tu veuilles ce genre de détails croustillants. » Finalement, elle s’engouffre dans le couloir et se dirige vers son casier pour y poser des affaires. Winnie réalise que tout le monde la regarde bizarrement. « Pourquoi tout le monde me regarde comme ça ?Il ne te l’a pas dit ?Pas dit quoi ?Tout le lycée sait pour Brittany… et ils te craignent un peu. Puis t’as été renvoyée une semaine, personne ne s’attendait à vraiment te revoir. Brittany en a détruit pour moins que ça.Génial… il ne me manquait plus que ça. » Qu’elle soupire, agacée. « J’ai raté quoi encore ?Juste Cheesman et ses merveilleuses humeurs.Crois-moi. Il n’est pas si méchant. Il se donne un air de dur, mais en vérité, il est juste un peu blessé au fond.Sûrement avec toi, mais avec le reste du monde...En même temps, j’ai du répondant et il ne m’effraie pas. » Alors qu’en vérité, elle est juste follement amoureuse de lui.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
« i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 EmptyMar 9 Juin - 21:08


How can the devil be pulling you toward someone who looks so much like an angel when he smiles


Il sait pertinemment que ce genre de choses ne pourra pas toujours se reproduire alors il en profite Al. Ce moment de calme et de bien-être n'est pas une chose à laquelle il peut souvent aspirer. Surtout quand il est chez lui. Heureusement, Rosie l'éloigne de tout ça, elle le tient sans le savoir à l'écart de ses pensées les plus sombres en l'aidant à penser à des choses plus joyeuses. En l'aidant à se dire que tout n'est pas toujours sombre. Elle apporte un peu de lumière et quand il apprend pour la porte fermée. C'est avec un calme olympien qu'il glisse alors une de ses main sur son sein pour fermer les yeux et s'endormir exactement comme il en avait rêvé la veille. "Si un jour j'ai une fille, elle n'aura pas de clé à sa porte." Conclut-il alors simplement avant de l'embrasser avec douceur et de fermer les yeux.

Il doit malheureusement redescendre de son nuage. Revenir à la vie normale et même s'il continue à venir la voir. Même s'il continue à lui faire l'amour et que c'est toujours de mieux en mieux. Qu'il se découvre toujours de plus en plus. Il est bien obligé de faire avec tout le reste. L'école, la vie. Et de le faire sans elle. Finalement, ce jour arrive enfin, celui où Winnie peut revenir sur les bancs de l'école sans avoir à rester enfermée chez elle. L'air de rien, il se glisse dans sa bande de potes, incapable d'oublier pour autant qu'enfin, il va pouvoir la croiser un peu partout à présent. Comme avant cette semaine d'expulsion et qu'il va pouvoir l'embrasser quand il en a envie. Une des filles de la bande se glisse à ses côtés en le regardant mais il ne semble pas la remarquer parce qu'il finit par la voir enfin. Il détaille ses vêtements de haut en bas, rageux et heureux à la fois qu'elle soit aussi attirante. Aussi sexy. Tout à coup, elle pose un coude sur son épaule et il se retourne pour la regarder alors qu'elle le fixe. Il fronce les sourcils. "Elle te plaît vraiment la nouvelle on dirait." Al hausse les épaules, sachant très bien que c'est loin d'être le moment de dire aux amis de Brit que oui, elle lui plaît réellement. "Elle est sexy." Lâche-t-il l'air de rien, incapable de ne pas jeter un nouveau coup d'oeil alors qu'Olivia rigole. "Alors, tu passerais chez moi ce soir pour qu'on "révise"?" Demande-t-elle en s'approchant encore un peu. "Peut-être une autre fois!" Dit-il avant de se libérer et de rejoindre Winnie et Nolan alors que le regard d'Olivia pèse dans leur dos. Il entend son prénom et se glisse entre eux. "Je suis vraiment le seul sujet de conversation intéressant que vous pouvez avoir?" Il les regarde avant de lorgner sur le body sous la chemise et de tirer sur la poche de Rosie pour la rapprocher très légèrement de lui. "J'ai un entraînement ce soir mais, si t'es plus privée de sortie, juste après, tu peux peut-être venir me donner des cours chez moi. Y'a pas plus calme que ma bibliothèque au monde." Dit-il les yeux pétillants.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
  

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
« i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 EmptyMer 10 Juin - 0:16

Elle sursaute quand elle le voit se faufiler entre eux. Elle en frémit même mais ça lui plait, le savoir si proche, si près d’elle après tout ce qu’ils ont fait. Elle en ressent encore les traces, le touché sur son épiderme. Chaque caresse. Chaque baiser. Et elle en redemande, encore, insatiable, de lui, de ses soupirs, de son désir. Winnie penche sa tête sur le côté en le regardant, amusée. Elle n’aura pas attendu bien longtemps une réaction de sa part. « Tu es le meilleur sujet de conversation du monde, pour tout te dire. » qu’elle fait, en passant sa main dans sa nuque pour le pencher vers elle, en tirant sur sa lèvre inférieure pour la mordre, le sourire taquin. « La bibliothèque mh ? En voilà une bien belle idée ! » Cette fois, elle se met sur la pointe des pieds, pour l’embrasser, réellement. Winnie se moque des autres, de leurs regards, de leurs messes basses, de ce qu’ils peuvent penser. Stairs lui a avoué qu’il était à elle, autant qu’elle était à lui. De fait, elle estime qu’elle a le droit, plus que quiconque de l’embrasser dans ce couloir, à la vue de tous. Avec passion, avec déraison, une main tenant ses cheveux. Lorsqu’elle se retire, le souffle lui manque, bien trop prise dans son élan, avant de poser son front contre le sien. « Je l’ai voulu à la seconde où je t’ai vu tout à l’heure Stairs. Je me fiche des autres. De tout le monde. Il n’y a que toi qui importe à mes yeux. » Qu’elle souffle, contre ses lèvres, victorieuse. Pourtant, elle se détache à contre-cœur pour aller en cours.

D’ailleurs, elle a la sensation de rêvasser, d’être sur un nuage. Bien sûr et heureusement, qu’ils ne sont pas à côté, sinon, elle serait incapable de réfléchir, de bosser convenablement. C’est Brittany qui a ce privilège et elle sent ses yeux la foudroyer sur place, comme si elle allait la tuer. Parfois, elle se tourne pour le regarder, juste pour croiser son regard, attirer son attention. Et ses sourires ne la trompent pas. Au déjeuner, elle se met à part, avec Nolan, en dévisageant la petite cour qu’a Stairs. De voir les filles, si proches de lui, de cette proximité qui la dérange. Alors que normalement, ce droit, cette place, c’est la sienne. Et elle n’est pas certaine de pouvoir le supporter. « Est-ce que ça va ? » Nolan le sait, il le voit, à quel point elle fulmine et qu’elle se renferme pour ne rien dire. La façon dont elle fuit son regard. « Tout va parfaitement bien. » Mais elle ment, comme une lâche, alors que son cœur le réclame, il saigne de le savoir loin d’elle. Avec d’autres. Et elle vrille quand Olivia pose son bras sur son épaule, pire, le passe autour de son cou en riant et qu’elle l’embrasse sur la tempe. Cette proximité est irréelle et même elle ne se permet pas ça avec Nolan. Elle ne le ferait jamais. « Je… je reviens. » Elle sent la crise arrivée, mais elle s’en moque éperdument. Winnie se dirige vers leur table, d’un pas décidé, alors que tout le monde la regarde dans le réfectoire. Quand elle arrive, les rires se calment et ils la dévisagent, mais elle ne le voit pas. Son regard se pointe, assassin, dans celui de Stairs. « J’aimerais qu’on parle. Seul à seul. Sans ta… petite cour, monsieur le roi. » Elle est mauvaise et cassante, la jalousie déforme ses traits. Et piquer là où ça fait mal ça devrait lui faire comprendre à quel point elle ne plaisante pas. « Je t’attends dehors. » Winnie sort du réfectoire et l’attend en s’adossant à un petit muret, alors que tout le monde peut les voir. Lorsqu’il arrive, elle a les bras croisés sur sa poitrine, fermée. « Ce n’est que le premier jour… et je ne supporte déjà pas qu’elles se collent à toi de cette façon. Et ne me regarde pas avec ce sourire. Ne m’oblige pas à réellement être méchante. Ceux sont tes amis, d’accord. Mais pas quand… quand je suis ta petite-amie et que je mange à une autre table alors que la seule chose que je veux c’est être avec toi Stairs. Et qu’elles… te touchent, que leur proximité me tue parce que je n’y ai pas droit moi dans ces moments-là. » Winnie soupire en détournant la tête, agacée. Elle ne sait même pas pourquoi elle le lui dit. « Laisse tomber… » Alors qu’elle commence à partir, en se trouvant idiote d'y avoir cru, un seul instant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
« i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 EmptyMer 10 Juin - 20:45


How can the devil be pulling you toward someone who looks so much like an angel when he smiles


Al a conscience que ce n'est pas la meilleure idée qu'il ait eu que de s'approcher de Winnie parce que dès qu'il le fait, il sent que le temps change. Que tout s'électrise. Que son corps réagit tout naturellement au sien et qu'il n'a qu'une envie, c'est d'être déjà à ce soir pour pouvoir enfin lui faire l'amour au milieu de tout ses livres préférés à sa petite littéraire. Il sourit quand elle affirme qu'il est le meilleur sujet au monde et il balance la tête. "Pas la peine de faire ta lèche botte, t'es déjà première de la classe Blondie!" Lâche-t-il pour la taquiner en lui rappelant combien il a pu le faire avec ce surnom à la con. Qui lui va pourtant toujours à merveille. C'est vrai en plus qu'elle est première de la classe mais elle est aussi première pour lui. Il regarde autour de lui quand elle choppe sa lèvre mais l'idée de la bibliothèque le déconcentre et il sourit. "J'ai toujours des idées géniales. M'enfin, content que ça te plaise!" Et finalement elle l'embrasse et il n'a pas la force de la repousser ou de la rejeter. Il n'a pas la force de mettre des distances alors qu'elle est si douce, si chaude contre lui. A la place, il enroule un de ses bras autour de sa taille pour la rapprocher de lui et lui rendre son baiser avec ardeur. Finalement quand elle s'écarte, il balance la tête quand elle avoue en avoir eu envie depuis longtemps. "Ouais, m'enfin, fais quand même gaffe!" Dit-il avant de regarder à nouveau les autres qui n'ont rien manqué du spectacle.

Ils ne se retrouvent pas de la matinée même si les regards en disent long. Il fait son possible pour éviter de la regarder pourtant mais parfois, souvent, il n'arrive pas à s'en empêcher. Finalement, c'est une journée normale qui s'installe, qui se déroule et au midi, comme toujours, il se retrouve avec sa bande de potes. Ils sont tous en train de préparer la fête pour le dernier match, persuadés qu'ils vont gagner mais Al il ne s'avance pas. Il ne fait pas de plan sur la comète, et Olivia vient alors se coller à lui. Il la regarde, tout sourire. "Arrête de faire comme vous n'étiez pas les meilleurs! Je parie ce que tu veux que vous allez gagner!" Il saute sur l'occasion Al amusé. "Absolument tout ce que je veux! T'es sûre de toi?" Elle l'embrasse alors sur la tempe en le poussant un peu. "Pervers de merde!" Il explose de rire et quand Winnie débarque, le silence s'installe d'abord. Quand elle lâche sa bombe, il peut entendre Olivie, accompagnée de tout les autres se mettre à crier doucement amusée. "Ouuuuuuuuf mais c'est qu'elle mordrait!" Rigole-t-elle en tapotant l'épaule de Al. "Ta reine t'attends monsieur le roi!" Le pousse-t-elle en rigolant toujours alors qu'il la pousse également. "Oh ta gueule Oliv'!" Il s'éloigne pour la rejoindre dehors, toujours tout sourire et de toute évidence, elle, elle ne l'est pas, amusée. "Rien ne t'empêche de manger à la même table. Personne ne te l'interdit et c'est exactement de cela dont je te parlais quand je te disais que ce n'était pas la bonne méthode pour te faire accepter. Tu t'attends à quoi au juste? Que je lâche tous mes amis parce que tu comptes leur taper dessus un à un quand ils vont te faire perdre patience!" Il soupire en la voyant repartir et lève les mains au ciel. "Ca valait bien la peine de m'appeler pour ça!" S'exaspère-t-il en la regardant faire.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
  

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
« i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 EmptyMer 10 Juin - 23:10

Elle fulmine. Il ne semble pas comprendre l’importance de ses mots, pire, de sa jalousie. Ils étaient si bien la semaine dernière sans le reste du monde, sans les autres, que ça lui manque. Ça lui fait même dire que c’était bien trop irréel pour être vrai. Alors elle se braque, furieuse avant de se retourner vers lui, alors que tout le monde les regarde et qu’elle s’en fiche. Elle s’en moque des autres, elle ne veut pas leur prêter l’attention qui la fait déjà tant de mal et vriller. Elle se retourne et se rapproche de lui, en pointant un doigt sur son torse, mauvaise. « Manger ? Avec eux ? Really ? Je dois te rappeler qu’on ne vient pas du même monde ? Je ne t’ai jamais demandé de les lâcher pour moi. Je t’ai demandé de ne pas les laisser être bien trop proche de toi. Comment tu réagirais si je laissais Ryan m’approcher ? Me serrer contre lui ? Déposer un baiser sur ma joue ? » Et elle voit dans ses yeux qu’il ferait la même chose qu’elle, même pire s’il le pouvait. Winnie sait qu’il voit où elle veut en venir. Et elle ne parle pas de Nolan, volontairement, pour le préserver. « Elle n’a pas à faire ça. Pas devant moi. Ou même tout court alors que je ne peux pas. Tu m’as presque interdit de t’embrasser ce matin à cause d’eux. Si tu ne l’assumes pas, autant arrêter maintenant alors ? Vu que leur avis semble si important à tes yeux. » En vérité, elle ne sait plus. Tout d’un coup, les incertitudes l’assaillent et elle savait, elle se doutait qu’il ne comprendrait pas. « Le premier baiser, ce qu’on a vécu la semaine dernière… c’était rien pour toi ? Tu crois que je me serais donnée entièrement de cette façon si je ne pensais pas mes sentiments ? Mon attachement envers toi ? Tu ne m’as même pas appelé Rosie ce matin… tu n’es peut-être pas prêt finalement. » Oui sans doute. Il est bien trop volatile, bien trop sociable contrairement à elle, qui est tellement son opposée. Elle qui aimerait mettre tout le monde sur un pied d’égalité, juste pour que cela soit enfin correct dans ce putain de lycée. Quand elle voit les clans, Winnie veut vomir tellement elle trouve ça injuste. Injuste parce que différents, alors forcément, ils sont mis à l’écart, sur le bas-côté. Elle pensait stupidement que lui aussi voyait comme elle. Elle s’était lourdement trompée. « Fais ce que tu veux en fait… j’ai l’impression d’avoir deux Alistair différents devant moi. Sauf que moi, contrairement à toi, j’ai accepté tout de toi, sans jamais te demander de changer et encore moins en te bridant pour les autres. Je ne te demandais que du respect pour ce qu’on était tous les deux. Je pensais être ta petite-amie, la seule… je me sens stupide d’y avoir cru un seul instant. » Elle rentre à l’intérieur pour s’emparer de son plateau et le vider, parce qu’elle n’a plus faim. Elle prend son sac avec elle en disant à Nolan qu’ils s’en vont mais Olivia s’approche d’elle, avec le sourire. « T’as fini ta petite crise de jalousie Doherty ? Ouhouh, mais c’est que tu peux mordre en plus ! » Winnie évite de la regarder pour ne pas avoir à la frapper. Pas comme avec Brittany. Elle le lui a promis, au moins une chose sur laquelle elle s’est jurée de ne pas recommencer. « Come on Doherty. Il sera toujours comme ça. Que tu le veuilles ou non. » De dos à elle, Winnie serre ses poings si forts en enfonçant ses ongles dans ses paumes. Elle se contient, autant qu’elle le peut pour ne pas la briser, elle aussi. Pourtant, avec le sourire, devant tout le réfectoire qui l’observe, elle se retourne. Elle lui fait face. Son regard balaye la pièce, rapidement, avant d’arriver sur son sourire, qui la nargue. Elle respire profondément, pour ne pas s’énerver. « Tu veux finir comme Brittany toi aussi ? Je peux faire bien pire que casser un nez et je n’ai pas forcément besoin de mon poing pour ça.T’es plutôt coriace et t’as du répondant. Pas comme ton petit toutou. » Bien sûr, elle désigne Nolan du regard, qui baisse la tête, instantanément. « Primo, ce n’est pas mon toutou, mais mon ami. Donc je te prierais de le respecter et de cesser de le rabaisser si tu ne veux pas avoir affaire à moi, personnellement. Deuxio, tu devrais arrêter de sourire de manière aussi conne chaque fois que tu t’adresses à moi, parce que tu masques très mal tes émotions. Tercio, se donner corps et âmes à des abrutis pareils qui ne t’estiment même pas, sauf pour être un réceptacle de leurs besoins, n’a jamais fait du bien et n’a jamais rendu plus intelligent. Mais ça, tu dois le savoir non ?Tu ne sais pas de quoi tu parles.Au contraire. Je n’ose pas imaginer à quel point tu dois souffrir pour faire ça… à quel point tu crois réellement que tu ne vaux que ça alors que. Tu mérites bien mieux. Comme tout le monde. Comme tout un chacun. Et je ne le dis pas pour te blesser, mais parce que je le pense sincèrement. Maintenant… fais-en ce que tu veux Olivia. C’est toi que ça regarde. » Le silence pesant du réfectoire ne la gêne pas mais elle étouffe. Alors, elle s’enfuit pour aller développer les photos pour le club journalisme du lycée, histoire de se rendre bien plus utile et ne pas penser à lui. Mais quelle ironie que cela soit des photos de Stairs qu’elle se retrouve à voir sous ses yeux. Y compris une photo d’eux qu’elle a prise durant leur semaine chez elle et qui lui enserre le cœur sous l’émotion. « Je ne suis qu'une idiote. » Qu'elle laisse échapper, alors que les larmes coulent sur ses joues, brûlantes et silencieuses.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
« i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 EmptyJeu 11 Juin - 8:24


How can the devil be pulling you toward someone who looks so much like an angel when he smiles


Il hoche la tête, comme si ça lui paraissait évidement que c'est bien de ça qu'il parle. De s'intégrer, de manger avec eux. Il fronce les sourcils quand elle lui balance des arguments non recevables à la volée et qu'il balaye d'un geste de la main. "Vraiment? C'est con ça parce qu'on est du même monde avec mes amis, ce qui prouve bien que toi et moi aussi, on vient de mondes différents!" Il fronce les sourcils pour lui montrer que ce qu'elle dit est complètement ridicule, comme si réellement il devait y avoir des catégories, des différences. En imaginant Ryan la toucher, il s'énerve Al. "La différence entre Ryan et Olivia, c'est qu'elle ne me touche pas pour coucher avec moi et que je saurais la repousser si c'est le cas! Ce qui n'est pas votre cas!" Il explose de rire quand elle semble dire qu'elle lui interdit d'agir ainsi devant elle et il souffle finalement. "Tu es ridicule Winnie! Tu préférerais qu'on couche ensemble dans ton dos plutôt que d'agir amicalement devant toi? Mais ça n'a rien à voir avec le fait d'assumer, sinon je ne me serais même pas approché de toi, j'essaie de faire ça en douceur parce que contrairement à toi, j'ai espoir que tu puisses t'intégrer dans le groupe, les connaître et pour ça, il faut juste attendre que Brit' s'apaise!" Il pousse un grognement de frustration quand elle continue à délirer, revenant maintenant sur leur baiser. "Tu mélanges tout bon sang, ça n'a absolument rien à voir!" S'énerve-t-il avant de rebondir pour le Rosie. "Je ne t'appelle pas Rosie tout le temps, vraiment tu es pathétique à réclamer de l'amour et avoir besoin d'être rassurée après seulement une matinée d'espace! 4 putain d'heures Winnie! Je ne suis pas ton siamois ok?"

Il ouvre grand les yeux quand elle semble finalement dire que c'est une erreur? Que sans aucun doute, elle n'est pas la seule alors que lui, sait très bien que si. Alors il bouille de la voir douter et le jeter alors qu'il est persuadé de n'avoir absolument rien fait de mal. Elle veut réellement jouer à ça? Elle sait pourtant Winnie qu'elle joue avec bien plus fort qu'elle. "T'es sûre de toi?" C'est à lui de la pointer du doigt cette fois. "Et bien si tu vois notre relation avec tant d'exclusivité que je vais me taper une crise de gamine à chaque fois que je m'éloigne plus d'1 heure, c'est clair, on ferait mieux d'arrêter! Comme ça, je pourrais réellement m'amuser avec qui je veux et cette fois ce ne sera plus juste le fruit de ta stupide imagination!" Dit-il assez fort pour qu'elle entende avant de rire, tant ses paroles ne sont pas en adéquation avec ce qu'elle vient de dire. "Tu ne me brides pas là? TU n'essaies pas de me changer? Alors vraiment, si ce n'est pas EXACTEMENT ce que tu es en train de faire, il va falloir que tu m'expliques! Et stupide, tu peux complètement accepter que tu l'es mais pas pour les raisons que tu imagines!" Et cette fois, c'est lui qui s'éloigne également pour aller se calmer et respirer afin d'éviter de lui dire bien pire et de lui exploser au visage. Finalement, c'est Olivia qui vient le récupérer en se foutant de lui. "Bah alors ça, je t'ai rarement vu aussi énervé. Elle est capable de te faire sortir de tes gonds! Peut-être que tu devrais la laisser tomber!" S'amuse-t-elle les mains dans les poches. "Oh pitié Olivia, n'en rajoute pas!" S'énerve-t-il en essayant de respirer, elle s'approche et toujours amusée, elle dit doucement. "En tout cas, je l'ai poussé un peu dans ses retranchements et étrangement, elle ne m'a pas défiguré." Al fait un petit sourire avant de la regarder et d'arquer un sourcil. "C'est que tu as eu de la chance!" Olivia rigole. "Elle a même essayé de sauver mon âme en parlant de mon corps que je donne à tous les mecs de la planète." Il fronce les sourcils. "Ce qui prouve bien qu'elle ne te connaît pas du tout." Puisque comme Winnie et même si ça ne se voit pas, Olivia n'a jamais couché avec personne. "Je te conseille sincèrement de la récupérer ta blondinette, sinon je risque d'essayer de te la piquer. J'aime beaucoup le piquant de la demoiselle." Il lui lance un regard noir et Olivia se sent obligée de préciser qu'elle rigole avant de le tirer vers les cours en lui attrapant le bras et Al se dit quand même, au fond de lui, qu'il est absolument hors de question qu'il retourne la voir après un caprice pareil même si c'est terrible. Même si c'est une torture. Heureusement, arrivé à l'entraînement, il peut passez du temps sur les machines afin de se calmer et de dépenser son énergie.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
  

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
« i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 EmptyJeu 11 Juin - 10:29

Son après-midi défile et Winnie paraît absente, ailleurs. Son esprit n’est plus là et elle renifle à chaque fois, pour refouler son envie de pleurer, en cours. Son cœur a mal, sans lui et elle ne lui jette même pas un seul regard, persuader que ça la briserait davantage encore. Ce n’est pas juste, tout ce qu’il lui a dit. Comme s’il ne comprenait pas le fond du problème, la vraie raison de sa crise de jalousie – parce qu’elle en a bien conscience que c’en est une. Irrationnelle, injustifiée, illogique. Elle soulève quand même le fait qu’il ne l’a pas rassuré, qu’il n’a même essayé et qu’il a été atrocement cruel avec elle. Dans ses paroles. Dans sa gestuelle. Ce rire moqueur face à sa détresse, de l’aimer beaucoup trop fort, démesurément. Ses yeux se posent sur cette photo qu’elle a développé plus tôt dans la journée, dans un coin de son classeur. C’était une excellente journée ce jour-là. Qu’au moins, il n’y avait qu’eux et que c’était amplement suffisant. Ce sourire qu’il a quand il est avec elle n’égale aucun autre. Pourtant, elle lutte à chaque instant pour ne pas poser son regard sur lui, pour essayer de savoir, pour essayer de comprendre. C’est stupide – elle a été stupide, qu’il lui a craché au visage. Mais bien trop passionnée qu’elle est, bien trop amoureuse, elle n’a pas songé un seul instant au reste.

« Winnie… tu devrais essayer de te concentrer. » Nolan essaie, tant bien que mal de la distraire, de lui occuper l’esprit, mais elle tremble, prête à craquer à n’importe quel moment. C’est une bombe à retardement, tout comme ce cloaque qui la fait tant souffrir. « Je… je n’y arrive pas. » Puis elle s’en va en rassemblant ses affaires, pour s’enfermer dans les toilettes des filles, là où personne ne viendra la chercher, là où elle peut crier sans honte et sans crainte, toute cette colère qu’elle retient. Au moins, ça la soulage, un peu, quelques instants, avant de s’affaisser lourdement. Si à chaque fois qu’elle va se disputer avec lui ça va lui faire cet effet, elle n’est clairement pas certaine d’y survivre. La douleur est proportionnelle à son amour, à sa passion dévorante pour lui. Il lui suffirait un seul de ses baisers pour la calmer pourtant… juste un seul et le tumulte de ses sentiments se tairait.

Ce n’est qu’en fin de journée qu’elle le revoit. Le club de journalisme veut sortir une édition sur les joueurs de l’équipe de football américain et contre toute attente, c’est elle qui a été désignée. Elle réalise bien vite que même son objectif a du mal à se défaire de lui. Winnie ne l’a jamais vu avant, sur le terrain, ce n’est clairement pas son sport de prédilection. Elle ne peut s’empêcher de le trouver cruellement beau, comme ça. De le désirer encore plus et ça éveille un nouveau fantasme en elle, de nouvelles envies, un désir sans cesse renouveler de recommencer, des milliers de fois. De différentes façons. Ce n’est qu’en repassant par les couloirs qu’elle le revoit, seul, dans la salle d’entraînement, taper sur son sac de sable, comme un possédé. Comme si sa vie en dépendait. Comme si la rage et la colère étaient si intenses, qu’il n’y avait rien d’autre à faire pour l’évacuer. Quelques secondes, quelques minutes. Elle ne sait pas trop combien de temps elle est restée là à l’observer mais elle rentre dans la pièce, posant ses sacs à l’entrée. Tout doucement, elle s’avance vers lui pour ne pas l’effrayer et pose sa main sur son épaule, tremblante, hésitante.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
« i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 EmptyJeu 11 Juin - 19:20


How can the devil be pulling you toward someone who looks so much like an angel when he smiles

Il a conscience Al que quand il est en colère, il retombe dans de mauvais travers, de mauvais ressentis. Il sait que ce n'est pas la meilleure manière de gérer les choses mais il n'arrive pas à se calmer. Il n'arrive pas à tourner la page sur cette histoire débile. Sûrement parce que au fond, dès qu'il ressent une once de colère Al, c'est toute celle qui est enfuie qui refait surface et lui rappelle qu'elle est toujours présente. Qu'elle ne partira jamais. Qu'elle fait partie de lui. Toujours présente, prête à l'étreindre, prête à l'amener dans ses plus sombres pensées. Il s'y enfonce d'ailleurs tout doucement alors qu'il tire sur des poids, le regard vide. Les mecs sortent doucement de la salle, sachant pertinemment que quand il a ce visage là, il vaut mieux tout simplement lui foutre la paix. Et il est parti Al, enfermé dans ce qu'il a de plus mauvais en lui quand il pense à sa vie. Quand il pense à l'injustice, à la mort et à sa mère. C'est à ce moment qu'une main se pose sur son épaule, alors qu'il tremble encore de rage, d'incompréhension et de ressentiments. Alors, persuadé que c'est un des gars qui a osé, il se relève immédiatement pour le prendre par le cou, le repousser contre le mur dans un fracas et préparer sa frappe qu'il bloque dans un moment de stupeur quand il croise finalement le regard de Winnie. Son poing frappe dans le mur avec une force qui le surprend lui-même, effrayé de ce qu'il aurait pu lui faire s'il ne l'avait pas vu avant.

Il lui en veut de le voir dans cet état, il lui en veut d'y avoir participé, il lui en veut d'être aussi belle avec son body qu'il peut voir sous sa chemise qu'il a envie de briser et de détacher d'un geste de la main pour avoir accès à tout le reste. Et puisqu'il ne pourrait jamais lui faire le moindre mal physique. Incapable de la blesser, il écrase ses lèvres sur les siennes communiquant alors sa rage, enfonçant ses doigts dans les hanches de sa belle pour la coller à lui. Il la mord bien plus qu'il l'embrasse, haineux et finalement il s'écarte alors que son envie d'elle est trop forte, trop virulente et qu'elle le prend de plein fouet avant de s'éloigner et de se mettre à marcher, comme un lion en cage. "Qu'est-ce que tu fais là?" Demande-t-il froidement. "Tu n'en as pas eu assez ce matin?" Il s'arrête avant de repousser ses cheveux en arrière et de s'arrêter pour s'appuyer sur un vélo, loin d'être désolé finalement de lui avoir volé ce baiser, même s'il a encore l'impression de ses lèvres sur les siennes, si bien qu'il a envie d'y revenir mais elle doit d'abord lui parler. Elle doit lui expliquer. "Ou alors, tu es venue pour t'excuser?" Parce que ce serait bien la seule chose qu'il serait prêt à entendre à ce moment-là finalement.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
  

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
« i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 EmptyJeu 11 Juin - 20:27

Winnie hoquète sous la surprise et elle étouffe presque en sentant sa main autour de son cou. Son regard est presque dément, elle le voit et elle a du mal à respirer. Mais bien vite, elle comprend que quelque chose ne va pas, dans ses yeux. « Si me frapper peut te soulager, alors fais-le, je ne te retiens pas. Je préfère te voir sourire que malheureux et si ça te suffit pour l’être, n’aies aucune hésitation. Je n’ai pas peur de toi… ni de ta colère, ni de ta rage, ni de ta haine… Je n’en ai pas peur. Cela ne m’effraie pas. » Mais il frappe, juste à côté de sa tête, de plein fouet, avec une force qui ne la fait pourtant pas ciller. Winnie ne quitte pas ses yeux, un seul instant. Elle veut être là, elle veut qu’il sache. À la place, il ne lui offre qu’un baiser, fiévreux, haineux, enragé. La façon dont il la serre contre lui la déstabilise, l’écrase alors de plein fouet, alors qu’elle se met sur la pointe de ses pieds pour avoir une chance de rester coller à lui. Le feu s’embrase en elle, le tumulte n’est plus, juste grâce à l’un de ses baisers, à ce baiser. Mais elle le sent, il est bien trop en colère, bien trop énervé, son corps tout entier en tremble encore. Et elle ne peut que le regarder s’éloigner, sans comprendre, assaillie par le manque de son corps contre le sien, si soudainement.

Il a l’air clairement pas bien, à faire les cent pas, comme un lion en cage, comme quelqu’un qui vient de vivre la pire épreuve du monde. Cette rage sourde, elle la voyait déjà dans ses yeux, au tout debout, elle est désormais décuplée, amplifiée et elle ne veut pas s’arrêter. Quand il la questionne, elle ne répond pas, restant de marbre, même s’il est froid. Alors elle s’approche, tout doucement. Ses fins doigts glissent sur ses bras, avant qu’elle ne s’empare avec douceur de son poignet pour lui enlever le gant et les enlacer avec les siens, faisant de même avec l’autre. « I was never afraid of you, Stairs. » qu'elle souffle, alors que son regard, rougit par les larmes s’ancre dans le sien et qu’elle tente de lui sourire, faiblement. Instinctivement, elle pose sa tempe contre son torse, pour qu’il s’apaise et se calme, ses mains remontant dans son dos, pour le lui prouver. « I don’t leave. No way. Just… I’m so sorry. » Elle le serre plus fort en fondant en larmes, submergée par les émotions, par son amour, par le baiser, par tout. Tout finalement la terrasse pour si peu, ce petit corps qui a du mal à comprendre ce qu’il le traverse, si cruellement. Avec autant de douleurs. Elle s’accroche à son tee-shirt, trempé de sueur, mais elle s’en moque bien. Sous le tissu, il y a Stairs, il est là, en face d’elle, contre elle. Il est là et c’est tout ce qui lui importe réellement en cet instant. Comme si cela faisait une éternité qu’elle ne l’avait pas eu, ni vu. Comme si le manque était si transperçant qu’elle s’en délecte de le sentir ici, dans ses bras.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
« i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 EmptyDim 14 Juin - 7:48


How can the devil be pulling you toward someone who looks so much like an angel when he smiles

Il se déteste un moment qu'elle puisse imaginer qu'il pourrait lever la main sur elle. Jamais il ne la frapperait. Jamais il ne pourrait. Même dans les plus sombres moments de son existence, même s'il était réellement en colère contre elle, jamais il ne pourrait physiquement la blesser. Il peut comprendre qu'il doit avoir l'air fou là, sur le moment. Et pourtant, cela n'a rien à voir avec elle au fond. Il le sait. Il pense être en colère à cause d'elle mais en vérité, c'est bien plus profond. C'est bien au delà d'une dispute de couple d'adolescents. Bien au-delà de sa jalousie. Bien au-delà de ce qu'ils pensent avoir de problèmes. "Tu es idiote si tu penses que je pourrais te frapper un jour." La plus imbécile de toutes, sans hésiter. Alors à la place, il écrase ses lèvres sur les siennes, imprudent, incapable de ne pas la dominer, la posséder complètement parce qu'il a besoin de son odeur Al. Il a besoin de son souffle, de sa présence, de sa peau. Elle l'apaise. Elle lui fait du bien. Est-ce que c'est lui qui l'a crée tout ceci? Est-ce qu'elle n'est finalement qu'un échappatoire pour son cerveau en souffrance? Est-ce qu'il a mis tant d'espérances en elle simplement pour se sauver ou est-ce réel? Il n'arrive pas à comprendre pourquoi elle lui fait autant d'effet.

Finalement il s'éloigne. Incapable de se comprendre. Incapable de ressentir correctement et surtout, il veut savoir ce qu'elle fait ici. Pourquoi elle est venue alors qu'elle sait très bien qu'ils se sont disputés. Elle ne s'est toujours pas expliqué ou même excusée. Il se rappelle de leurs mots. De leur parole et il ne sait pas si elle en pensait réellement chacun d'entre eux. Lui n'en pensait que peu. Et elle se rapproche Rosie, le faisant frisonner quand ses doigts frais frôlent sa peau brûlante. Quand elle le caresse et qu'il se retient pour ne pas la reprendre dans ses bras immédiatement. Elle entrelace ses doigts aux siens et il resserre la pression pour l'empêcher de s'éloigner. Elle précise qu'elle n'a pas peur de lui et pourtant, elle a cru qu'il pourrait la frapper. Toucher à son magnifique visage. "Alors ne dis plus de conneries pareilles." Parce que ça en est, parce qu'il ne la frapperait pas. Jamais. Et finalement elle s'approche de lui, passe sa main dans son dos, lui arrachant un nouveau frisson et il glisse une de ses mains dans sa chevelure blonde, douce, qui sent toujours délicieusement bon. Qui sent toujours les fleurs, le printemps. Il déglutit quand il l'entend s'excuser et sent son petit corps secoué de larmes. Il resserre son autre bras autour de ses épaules avant de poser ses lèvres sur son front pour la calmer. Pour la rassurer. "Ce n'est rien ma Rosie, calme toi. C'est oublié." Tout comme sa colère qui retombe presque aussi vite à présent, qui fond comme neige au soleil. Il relève alors le visage de sa belle, le doigt sous son menton et il embrasse ses pommettes, récupérant les larmes qu'il a fait couler. Il embrasse ses joues, délicatement puis sa mâchoire, son cou. Il descend encore un peu, frôlant son body de ses lèvres avant de la regarder avec un sourire. "Tu cherchais forcément à me rendre fou en t'habillant comme ça ce matin mademoiselle Doherty?" Demande-t-il dans l'espoir de lui arracher un sourire alors que tout en la regardant, il glisse à présent ses doigts sur ce tissu doux et en dentelle, frôlant volontairement sa poitrine, amusé.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
  

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
« i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 EmptyDim 14 Juin - 9:13

Elle sait qu’elle pourra tout supporter de lui Winnie, le pire comme le meilleur, à jamais. Parce qu’elle ne veut pas le changer, elle veut le protéger de lui-même. Elle aimerait balayer ses doutes et sa colère, annihiler tout ce qu’il lui fait tant de mal pour ne garder que le bon en lui. Ce qu’il lui donne sans concession, sans retenue, pour le cultiver un peu plus encore. C’est vrai, peut-être que c’est une idiote de l’aimer si fort, si trop, si tellement qu’elle en crève par moment. Qu’elle en étouffe sous le poids de cet amour si pur, si nouveau, si adolescent. Winnie n’a jamais rien connu de pareil, c’est même la première fois que ça la terrasse autant. Pourtant, ce n’est pas ses sentiments qui l’effraient à ce point, c’est que ça puisse s’arrêter un jour ; que plus jamais elle ne puisse le toucher, éprouver autant d’envie à le découvrir. Parce que c’est beau, c’est délicieux à ressentir, chaque sensation lui semble nouvelle, différente. Alors qu’en vérité, ce sont les mêmes gestes, les mêmes plaisirs. Mais décupler. Elle veut croire qu’elle l’apaise, même un peu, parfois. Que de temps en temps, elle l’aide à se contenir, pour ne pas céder au pire. Il est si différent quand il est avec elle, dans ses bras. Même son sourire n’est plus le même. Il y a une certaine franchise, une certaine beauté et elle s’en délecte à chaque fois Winnie, parce qu’elle l’aime, de tout son petit être qui en redemande.

Bien sûr qu’il ne lèverait jamais la main sur elle, mais le mal prend d’autre forme, d’autre visage. La douleur peut être différente. Un coup, ça finit par disparaître, mais une blessure du cœur est souvent bien difficile à guérir. C’est bien pour ça qu’elle les rend, il en faut plus pour la mettre à terre. Alors elle sourit doucement quand il la traite d’idiote, simplement parce qu’il ne sait pas jusqu’où elle pourrait aller pour l’aider, le guérir. De quoi elle est capable juste par amour, déraisonnable. Et elle frissonne quand il lui rend son étreinte, avant de relever son visage vers lui pour se délecter de ses larmes. Elle laisse un soupir agréable s’échapper de ses lèvres en se retenant à lui plus violemment encore, fermant les yeux sous le toucher bien trop délicat, bien trop doux qui contraste avec le reste et ce qui vient de se passer.

Quand elle les rouvre, le tumulte s’en est allé, il sourit et elle le trouve si beau comme ça, que ses doigts caressent ses lèvres. Elle se mord la sienne inférieure avant de pencher sa tête sur le côté en le sentant frôler sa poitrine, amusé. « Peut-être… Mais si c’était le cas, cela ferait longtemps que vous me l’auriez enlevé non, monsieur Cheesman ? Et puis, ce n’est pas très prudent de le faire ici… l’on pourrait nous surprendre. » Elle retient sa main dans un effort qui lui parait surhumain, tout en caressant de ses lèvres le bout de ses doigts et de reculer. « Cela étant, l’on m’a parlé du calme d’une bibliothèque ce matin. Je suis bien plus tentée par cette idée. Au milieu des livres et du silence. Non ? » Winnie lui dérobe un baiser avant de s’écarter et de mettre de la distance entre eux, tout en le narguant, sachant pertinemment qu’il ne la laissera pas faire. « Mais quelque chose me dit que l’envie est bien trop pressante… n’est-ce pas ? » qu'elle lui dit, en toute innocence.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
« i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 EmptyVen 26 Juin - 15:00


How can the devil be pulling you toward someone who looks so much like an angel when he smiles

Elle l'aide Winnie. Malgré tout, malgré lui. Elle ne cesse de rester accrochée. Elle ne cesse de toujours chercher à le sauver à ses dépens à elle. Alors que lui, ne veut rien d'autre d'elle que sa confiance. Que ces moments qu'ils partagent. Il ne veut pas être sauvé Al. Il ne peut pas l'être. Pas par elle et il le sait. Il le sait si bien. C'est sans doute pour ça qu'il ne l'attire pas dans les recoins les plus sombres de son esprit. Pour ça et parce que les coins lumineux, ceux qu'elle a su allumer avec sa joie et sa bonne humeur. Qu'elle a su éveillé en lui avec son caractère bien trempé. Avec ses idées de romantisme et de première fois. Ses idées sur l'amour. Ce besoin d'exprimer des sentiments qu'il n'a pas besoin d'entendre parce qu'il les ressent. Ces côtés là sont préférable à tout ce qu'il y a de plus sombre en lui. Qui est brutal. Violent. En colère. Cette partie de lui qu'il occulte pour continuer à avancer. Cette partie de lui dont il fait abstraction et qui parfois, comme aujourd'hui, sort juste pour rappeler qu'elle est là. Qu'elle ne s'en ira jamais. Qu'après toutes ses épreuves, elle sera même sa meilleure amie. Alors quand il l'embrasse, même s'il le fait avec passion. Il ne lui fait pas mal. La seule chose qui souffre, c'est sa colère, qu'il étouffe. Qu'il remet à sa place pour laisser le côté qui ressort auprès d'elle.

Il l'embrasse et il en aime chaque moments. Il aurait cru s'habituer à ça, à ses lèvres, à sa peau et à ses caresses mais rien n'y fait. Il les aime toujours de plus en plus. Il en veut toujours plus. Il n'en a jamais assez et il ne s'y accoutume pas. Il ne s'habitue pas à cette dépendance grandissante. Il balance la tête et sourit. "Tu penses réellement que je m'inquiète que les mecs nous voient? Je m'en fous d'eux et ils auront tous la décence de sortir s'ils savent qu'on est là." Il la pousse un peu amusé, vers la douche en la regardant droit dans les yeux. "Je vais tout t'arracher. Il ne restera plus rien!" Rajoute-t-il en la poussant encore, la faisant reculer avant de la maintenant en glissant ses doigts dans son short en jean pour la ramener vers lui alors qu'elle l'arrête et qu'elle le repousse, en lui rappelant cette sourde promesse à propos de la bibliothèque et il rigole. "Ce ne sera plus calme du tout quand on y sera!" S'amuse-t-il parce qu'il le sait. Il adore l'entendre et il fera en sorte de l'entendre encore et encore. Juste pour que sa jolie voix raisonne dans cette grande salle qu'elle va tant aimer. Il la rattrape quand elle parle d'envie trop pressante et il sourit alors qu'il l'a attrapé dans ses bras de dos et qu'il lui mord doucement le cou puisqu'elle a décidé de le taquiner. "Je peux peut-être juste vérifier si ce body peut se pousser un peu?" Propose-t-il l'air de rien en la maintenant contre son torse avant de détacher le premier bouton de son short en embrassant sa peau avec plus de douceur. Goûtant sa peau. Se délectant de cette fraîcheur qui lui a tant manqué. En si peut de temps. Ca valait bien la peine de se moquer d'elle pour une crise de jalousie.
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr
  

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
« i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 EmptyVen 26 Juin - 18:46

Elle aime ses bras. Elle se délecte de sa chaleur. Elle s’enivre de son odeur. Winnie ne sait plus réellement pourquoi ils se sont disputés – si même, au fond, ça a une quelconque importance finalement. Tout ce qu’elle sait, à cet instant précis, c’est qu’elle ne veut être nulle part ailleurs qu’entre ses mains. À le toucher, à le caresser, à l’aimer, à redécouvrir encore et encore tout son être. Sans s’en lasser. Parce que Winnie, elle n’est pas du genre à passer à autre chose quand elle devient dépendante de quelque chose. Elle en savoure même, la moindre miette, pour être sûre de tout avoir, sans rien rater. Alors quand il la pousse jusqu’aux douches, Winnie rit aux éclats, elle l’écoute en secouant la tête, prise à son propre jeu. Et c’est un échec et mat, bien cruel, face auquel elle s’incline. « La décence ? C’est vrai que j’ai imaginé qu’on le ferait ici, dans une salle de classe… dans ta piscine, sur ta limousine. Tellement d’endroits Stairs où j’aimerais que tu me marques encore et encore. » Elle frémit à cette idée ; à l’éventualité même, qu’ils ne recommencent, sans jamais s’arrêter. Après tout, c’est une tension de tous les instants. Winnie aime ces moments, hors du temps, qui n’appartiennent qu’à eux, qui ne sont qu’à eux. Que personne ne peut leur voler. Ils sont doux, lumineux et ils embaument leurs cœurs, à l’unisson.

Quand il la menace, elle rit Winnie, à gorge déployée. Il semble pourtant déterminé, mais ça ne l’effraie pas de le narguer. Il y a bien quand ils sont seuls qu’elle peut se le permettre un peu. « Vraiment ? Tout tout tout tout ? » Et puis, la bibliothèque revient sur le tapis. Il serait idiot de nier qu’elle n’en rêve pas Winnie, de cette bibliothèque. Depuis le jour où elle y a mis un pied dedans. « Je croyais que c’était pour des cours ? M’aurait-on menti ? » Elle feinte de s’offusquer alors, en lui tourner le dos. Mais il l’attrape Alistair, il encercle fermement de ses bras et elle s’immobilise. Elle reste planter là Winnie, attendant son châtiment. Et il ne tarde pas, parce que Stairs, il est gourmand, impatient, elle le sent dans le creux de ses reins. Quand il embrasse sa peau. Quand il la goûte à même son épiderme. Elle s’embrase Winnie, en se mordant la lèvre et en fermant les yeux, parce que le toucher est divin, délicieux ; que son corps est à sa merci, au moindre battement de son cœur. Même son souffle est cruellement saccadé. Winnie sent pourtant sa main se faufiler dans son short après qu’il en ait défait son premier bouton. Elle sent la chaleur de ses doigts à travers son body et pourtant, elle le repousse, en le retenant. Elle se retourne vers lui, les joues rosies par le désir, palpable. « Je t’attends dehors... On a dit la bibliothèque, j’y tiens. C’est un fantasme, je te rappelle. » Winnie passe son index sous son menton avant de l’embrasser tendrement et de disparaître pour l’attendre devant le lycée, le sourire aux lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

« i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) - Page 5 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
« i knew you were trouble. » — ((A&W#00))
Page 5 sur 5Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5
truth & lies :: LE RESTE DU MONDE :: londres