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 « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))

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MessageSujet: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) EmptyMar 21 Avr - 20:25

❝ 'Cause I knew you were trouble when you walked in.
So shame on me now, Flew me to places I'd never been. ❞

((alistair cheesman && winnie doherty))


[ THEME ] // « Pourquoi tu ne veux pas aller à l’école ?Peut-être parce que ça ne fait même pas une semaine qu’on a quitté Dublin et que vous m’obligez déjà à repartir dans un nouvel établissement. » Ethel et Logan se regardent dans les yeux un bref instant avant que ce dernier approuve sa fille. Ils ne lui avaient pas laissé le temps de dire au revoir aux gens qu’elle côtoyait là-bas et il était compréhensible de la voir autant déçue d’arriver dans une nouvelle ville. Logan avait été muté ici, par la force des choses, emmenant femme et enfant. Winnifred avait tiré la tronche durant tout le trajet, sans piper mot. Il s’en voulait de les avoir embarqués avec lui, mais c’était une opportunité rêvée. De plus, elle irait dans une grande école, elle ferait de grandes études, qui sait. Mais l’adolescente n’était pas ravie. Refaire encore sa sociabilisation, tenter de s’imprégner des lieux… ça l’épuisait déjà. « Écoute Winnifred, on est désolés, vraiment. Mais on n’a pas eu le choix.Pas eu le choix ? PAS. EU. LE. CHOIX ? Vous auriez pu me laisser chez grand-mère Moyra !Grand-mère Moyra est malade Winnifred, elle n’aurait pas pu s’occu–Moi je me serais occupée d’elle ! J’étais si bien là-bas… » Son père lâche un soupir, las. Ils ne lui feront pas entendre raison, pas maintenant en tout cas, soit. « Ta rentrée, c’est Jeudi. Ta mère t’y accompagnera. En attendant, essaie de trouver tes marques, de décorer ta chambre et d’y mettre un peu du tien mh. » Logan avise Ethel d’un signe de tête de le suivre hors de la chambre pour laisser leur fille tranquille. Winnifred enfouie sa tête entre ses jambes, atrocement triste. Les larmes coulent, silencieuses, d’une adolescente stupide qui ne connait rien de la vie. Du moins, pas encore.

Durant les quelques jours qui la séparent du jeudi de la rentrée, Winnifred s’évertue à rendre sa chambre habitable. Elle a tellement de cartons, qu’elle n’en voit pas le bout. Trop de fringues, trop de livres, trop de… trop. Winnifred, elle collectionne tout et n’importe quoi au grand désarroi de ses parents. Elle n’est pas organisée en plus. Ce qui empire bien les choses. Sa petite chienne border collie, Lilac chouine sous le monticule d’habits. Winnifred se précipite pour l’aider à en sortir et la petite bête la regarde de son unique œil. Lilac avait été trouvée abandonner sur un terrain vague par Winnifred elle-même, très mal en point, un œil infecté. Ses parents refusaient tout animal de compagnie alors elle s’en était occupée en cachette, à la soigner, à la nettoyer et surtout, à la nourrir. Puis un soir, Lilac a commencé à faire beaucoup de bruit, un peu trop. Ce qui avait réveillé ses parents en pleine nuit. Lorsqu’ils comprirent la supercherie, Winnifred, enfant unique, s’était déjà bien trop attachée à elle et son père, Logan, trouvait cruel de la lui arracher, de cette façon. Il reconnaissait dans les yeux de sa fille ce soir-là à quel point elle pouvait être déterminée. Ethel céda à son tour, incapable de lui dire non. Et puis, il fallait admettre que Winnifred s’en occupait à merveille. Alors Lilac restait le seul vrai souvenir qu’elle gardait de Dublin, bien trop précieusement. « Tu crois que je vais réussir à m’intégrer là-bas Lilac ? Que ça sera comme à Dublin mh ? » La petite chienne jappe en secouant la queue avant de s’allonger pour réclamer des caresses sur le ventre. Entre ses pattes avant, elle s’empare de la main de Winnifred pour ne pas qu’elle s’arrête. De son unique œil, elle l’observe avec malice. « Si je pouvais moi aussi vivre de caresses et de câlins mh. Ma vie serait sûrement moins compliquée, tu ne trouves pas ? » Lilac abboie et lui saute dans les bras en lui léchouillant le visage. Winnifred rit et la prend dans ses bras. C’est la première fois qu’elle rit ici, à Londres. Instinctivement, elle berce son animal dans ses bras en posant son nez contre sa truffe, avant de l’embrasser sur le front. Elle se sent bien, en cet instant.

« Ça va aller Winnifred ? » Son regard dévisage ses prochains camarades qui se précipitent dans la bâtisse, tête posée contre la vitre. Elle avait eu du mal à émerger ce matin Winnifred et elle espérait de cette façon, reculer l’échéance encore de quelques heures, voir quelques jours dans la plus grande des utopies. En vain, de toute évidence. « J’ai le choix, franchement mom’ ?Tu me rejoins ce soir à la boulangerie, d’accord ? Courage. » Ethel lui lance un regard compatissant avec un sourire avant de caresser son bras pour l’encourager. « Yeah, as usual. » Son sac à bandoulière sur l’épaule, Winnifred prend une profonde inspiration en sortant de la voiture. Elle se triture les doigts en s’avançant avant de sortir son dossier pour se repérer. Elle ne comprend rien au plan Winnifred et ça l’agace. Elle souffle d’énervement avant de regarder le tumulte dans les couloirs. Puis elle comprend aux chiffres sur les murs qu’il s’agit du nombre des casiers. Mais il est trop tard, il faut déjà qu’elle aille en classe. Cependant, elle se dirige dans le bureau du proviseur, pour qu'il l’y accompagne ensuite. Génial, voilà qu’elle va être une bête de foire, elle adore grandement. Vivement qu’elle soit adulte. « Vous êtes la nouvelle je suppose ? Ms Doherty, qui nous arrivez tout droit de Dublin.C’est exact monsieur.Votre dossier est excellent.Merci monsieur.Votre premier cours sera celui de chimie. Ms Abellann est une très bonne prof et très à l’écoute. » Winnifred hoche simplement la tête et le suit hors du bureau. Ils passent tous les deux devant les classes avant que celui-ci ne tape à l’une des portes pour signifier sa présence. Il se racle la gorge en entrant, les élèves se levant pour lui montrer le respect de son statut. Il leur dit de se rassoir et indique pourquoi il est là à Ms Abellann. Winnifred attend dans le couloir avant qu’on ne la fasse entrer. Le Directeur quitte la salle et referme la porte derrière lui alors qu’elle balaye la salle de ses yeux, avec un sourire crispé sur le visage. « Enchantée Ms Doherty. Je vous laisse vous présenter.Ouais, je vais essayer. » Le malaise grimpe en elle mais elle ne se démonte pas Winnifred. Elle prend discrètement une profonde inspiration avant de se lancer. « Je m’appelle Winnifred Doherty. Mes parents ont trouvé marrants de me surnommer comme Winnie the pooh faut croire. Je viens de Dublin où j’ai fait la majeure partie de ma scolarité. Je ne connais absolument pas Londres et vous devez sûrement vous en moquer de toute façon, donc je vais m’arrêter là je crois. Je peux aller m’asseoir s’il vous plait ?Bien… bien sûr. Allez-y. » Il y a un certain malaise qu’elle jette Winnifred, mais elle s’en moque. Au moins, de cette façon, ils savent tous à qui ils ont affaire. Nonchalamment, elle s’assit au fond de la salle en sortant un calepin et sa trousse. La journée commence bien – non.


Dernière édition par Winnie Doherty le Jeu 23 Avr - 22:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) EmptyMer 22 Avr - 16:35


How can the devil be pulling you toward someone who looks so much like an angel when he smiles

Il sursaute quand il entend les pas se rapprocher de la porte derrière laquelle il était posé Al. Il s'éloigne et il commence à partir, courant comme un dingue dans l'immense jardin de la grande propriété qui lui sert de maison. Au delà du fait qu'il ne se soit jamais senti à sa place dans cet endroit, comme quelque chose de surfait, il y a pire. Une maman malade. Les mots tels que tumeur. Soins palliatifs. Plus d'espoir. Repos. Donner du confort. Ils lui tournent tous dans la tête comme un tourbillon affolant et il est mal Al. Il a envie d'hurler, de frapper sur quelque chose pour sentir mieux, de tuer. L'air lui manque et bien plus que ça encore, sa peau le brûle. Il n'a pas envie d'être. Il n'a pas envie d'exister et il en veut à la terre entière. Il en veut à toutes sortes de divinités ou de conscience supérieure. Il en veut au karma ou au destin. Il est prêt à blâmer tout et son contraire Al si cela peut permettre une rémission. N'importe laquelle. Si cela peut permettre l'accalmie de la douleur de ce coeur qui n'arrive plus à supporter le mal. Rien n'est comparable, rien n'est pire. Rien ne lui fait peur. Rien d'autre que ça... Un monde sans elle. Il suffoque et frappe finalement pour réussir à respirer à nouveau. Il ne s'attendait pas à ce que ce soit dans la statue angélique que son père tient en affection. Il ne s'attendait pas à ce que ça fasse aussi mal alors qu'il se recroqueville pour calmer la douleur de son poing. Mais finalement, c'est bien. C'est génial que la douleur soit transférable. Qu'il puisse la déplacer comme bon lui semble.

Il reprend contenance alors que l'air passe à nouveau. Les narines, la bouche, le cerveau. Tout est à nouveau oxygéné mais il ne se sent pas beaucoup mieux pour autant. Il a besoin d'explications Al. Il a besoin de comprendre et il sait quelle est la seule personne à qui il peut demander. Il retourne à l'intérieur, trouvant son père dans le sofa, les doigts pinçant l’arête de son nez. Il a les yeux fermés et il semble déconfit mais Al ne se laisse pas avoir par cet air. Il n'accepte pas l'abandon. Sans préambule, sans plus de tact, il lâche alors avec force. "J'ai tout entendu! Pas de traitements? Tu as payé ce médecin pour dire ça? T'essaies de te débarrasser d'elle? C'est impossible! Je n'y crois pas une seule seconde! Fais venir quelqu'un d'autre! Je veux qu'elle voit quelqu'un d'autre! Je l'exige." Il réagit à peine son père. Comme trop faible pour parer à la colère d'un enfant. Surtout quand celle-ci est voilée d'une souffrance qu'il partage. "C'est le dixième Alistair... Ca ne s'arrêtera donc jamais? Ta mère est fatiguée de toute façon elle ne veut..." Mais il ne le laisse pas finir. Sourd à la vérité. Incapable de l'entendre. Incapable de le croire. "BULLSHIT! Tout ce qui sort de ta bouche n'est que BULLSHIT! Ca ne s'arrêtera jamais! On ne peut pas rester sans rien faire! On ne le PEUT pas!" Son père lève les yeux et il s'apprête à répondre quand ses yeux sont détournés par un mouvement. "Céleste!" Dit-il assez fort en fonçant vers elle pour la maintenir alors qu'elle s'accroche à la porte. Il ne la regarde pas Al. Il ne les regarde pas. Incapable de voir ça. D'y assister. Il serre les poings, fixant l'horizon dans un silence de mort et c'est sa mère qui prend la parole, dans un souffle qu'il n'entend plus. Même sa voix n'est plus la même. "Al.." A contre coeur, il se retourne et s'approche parce qu'elle tend la main vers lui. Elle pose l'autre sur sa joue et il se brise Al, en mille morceaux. "Accepte... mon amour. Il est juste.... temps d'accepter. Tout ira bien. Je n'ai pas... peur. Fais moi confiance Al." Elle embrasse sa main avant de le relâcher. "Tu es en retard, John t'amènera à l'école. Vas-y Alistair." Et au fond d'Al, ça reste impossible. Impossible. L'accepter? Jamais. Il la lâche, retenant la colère, retenant la peine et il attrape son sac à la volée avant de sortir en claquant la porte.

Sur le chemin de l'école, il a juste envie de fuir. Fuir tout ce qui se rapproche de près ou de loin à sa maison. A sa vie. Et pourtant, il sait que ça semble impossible. Quand il arrive en cours, il est bien évidemment en retard. Ms Abellann lui demande un mot d'excuse dès qu'il entre et il sourit Al, laissant lourdement tomber son sac sur la table pour sortir un papier. Il regarde l'intello sur lequel il vient presque de jeter son sac et il tend la main vers lui. Il lui donne immédiatement un stylo. Al griffonne quelque chose dessus avant de le lâcher désinvolte sur la bureau du professeur. Elle ne dit rien et balance la tête avant de se racler la gorge. "Allez vous asseoir!" Il penche la tête Al comme s'il était reconnaissant de son autorisation alors que, clairement, il n'en a pas besoin. Il souffle et quand il arrive à sa place habituelle, il s'étonne d'y voir quelqu'un. Personne, jamais, n'a osé s'asseoir là où il se pose. Une nouvelle évidemment. Il pose sa main sur la table, assez violemment pour capter son attention et quand elle lève les yeux vers lui. Il se fige Al. Premier contact. Première crise. Il ne s'attend pas à ressentir un tel choc. Comme une âme soeur. Comme s'il la connaissait. Comme si elle était ce vent frais dans le feu qu'il a allumé. Comme si elle était cette lueur dans son tunnel mais ce serait... Stupide? En un simple regard. Ce serait même impossible. Alors, naturellement, après avoir cillé, hésité, il lâche, froidement et autoritaire. "Bouge!" Il attend. Rien. "C'est MA place!" Et alors qu'elle semble être sur le point de répondre, il lui lance un regard froid. "Je te le déconseille Blondie! T'es nouvelle ici... Tu ne veux pas commencer ton année comme ça! Allez dégage!" Il la fixe, incapable d'effacer ce sentiment. Incapable de l'oublier complètement. Est-ce une enchanteresse? Une fée? Brittany le sort immédiatement de ses pensées et peut-être qu'elle, elle l'a vu. Peut-être que son plan cul du moment a senti l'histoire arriver avant même qu'il ne la voit venir. Elle se retourne, posant ses doigts parfaitement manucurés sur la table de Winnie en lui lançant un regard noir. "Ouais, barre toi si tu ne veux pas de problèmes." Il attend patiemment Al. Pas gêné qu'elle le défende. C'est ce que ferait tout le monde ici. Trop effrayé par lui pour oser le contredire.
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MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) EmptyMer 22 Avr - 17:21

[ THEME ] // Winnie lâche un long soupir d’agacement. Elle ne cille pas, pas d’un poil. La journée avait mal commencé, pourquoi elle se passerait encore mieux après ça ? Le poing qu’il tape sur la table pourtant la fait légèrement sursauter, mais pas assez pour qu’il le voit. Alors, ses yeux vont de sa main jusqu’à son regard. Il tremble, elle observe. Il est instable, les veines de son bras ressortent et elle voit ses hématomes sur ses phalanges. Ses lèvres se pincent. Mais elle écarquille les yeux Winnie, quand leurs prunelles s’accrochent, électriques. Parce que son cœur se serre dans sa poitrine. La chute dans sa cage thoracique est violente, trop rapide, vertigineuse. Il y a comme… une évidence ? Non, c’est stupide, totalement stupide. Ils ne se connaissent pas, il ne connait même pas son prénom. Elle analyse. Elle se perd dans le bleu de ses yeux. Dans ce bleu si peu commun mais pourtant si ardent. Winnie y voit de la douleur, beaucoup de douleur. De la tristesse aussi. De la colère. Ses pupilles ont un voile rouge, comme s’il avait pleuré plus tôt dans la journée. Les yeux sont vraiment les fenêtres de l’âme et il est un livre ouvert pour elle. Légèrement, elle fronce les sourcils avant de pencher sa tête sur le côté, pas du tout apeurée. « C’est toi le roi ici ? » Son cœur rate un autre battement et Winnie se crispe sur le bord du bureau. Elle le ne lâche pas des yeux, elle n’y arrive pas. Ils sont comme deux abysses dans lequel elle veut se plonger, se damner, se salir, jusqu’à la cruelle destination du purgatoire. Sa beauté frappe ses iris et l'aveugle, littéralement. Entre ses cuisses pourtant, elle a une étrange sensation de… plaisir ? C’est impossible. Irrationnel. Irréaliste. Inconcevable. Il est tout ce qu’elle a toujours haï chez un garçon. Alors, comme pour le déstabiliser – mais surtout se sortir de cette torpeur – elle laisse échapper un petit rire en se levant et en prenant ses affaires. « T’es son petit toutou toi ? » Sans tourner sa tête, Winnie lui adresse la parole, pas le moins effrayée. Elle doit sûrement être une de ses conquêtes, de ce genre qu’elle a toujours détesté et à qui elle prie pour ne jamais ressembler. « Good girl, il va peut-être te récompenser comme ça. » Elle mime le geste d’une pipe en la regardant droit dans les yeux cette fois, exprès pour voir cette lueur détestable de la pompom girl qui vient d’être humiliée face à une réalité que tout le monde connait. Que tout le monde sait, mais ne dira jamais à voix haute. Les rires derrière le brun se font entendre, ainsi que les messes basses, mais elle s’en moque Winnie, elle ne se laisse pas faire. « Quoi ? T’as perdu ta langue ? Remarque, ça ne doit pas être franchement nouveau, vu que ta bouche est souvent remplie, right ? » Winnie lui lance un clin d’œil avant de passer à côté du brun. Son parfum la stoppe net dans sa marche et elle s’arrête à sa hauteur, pour s’en imprégner, un peu plus. Parce qu’il sent bon, parce que cette odeur l’enivre, parce qu’elle en veut plus Winnie. Ses yeux se ferment pour en savourer toutes les tonalités, toutes les effluves qui arrivent jusqu’à elle. « La prochaine fois que tu me donnes un surnom, Snow White, fais preuve d’un peu plus d’imagination tu veux ? Parce que Blondie, c’est un peu ringard quand même. » Elle sourit gênée pour lui avant de taper sur son bras. « Je te rends ta place. Les nids de vipères, très peu pour moi. » Winnie hausse les épaules pour montrer qu’elle s’en fiche, mais en allant à une autre place, à l’opposée, elle tremble. Tout son bras tremble et c’est une crise de panique. Elle le sait, elle la sent. Pourquoi il lui fait cet effet ? Pourquoi elle a l’impression de le connaître depuis toujours ? Comment peut-il la déstabiliser à ce point ? Winnie tente de prendre de grandes inspirations avant de boire dans sa bouteille d’eau. Réfléchir à tout ça ne servira à rien. Elle doit le chasser de ses pensées. Il n’a rien à y faire. Il est sans importance. Mais au fond d’elle, elle sait que non. Elle voudra forcément en savoir plus après ce qu’elle a pu voir dans ses yeux.
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MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) EmptyMer 22 Avr - 20:14


How can the devil be pulling you toward someone who looks so much like an angel when he smiles

Est-ce qu'il est le roi? Il se le demande bien maintenant qu'elle pose la question. Tout ce qu'il constate c'est que grâce à son père, sa notoriété et son propre caractère, personne n'ose jamais le défier et il en joue allègrement. Ca ne lui pose jamais le moindre problème de le faire. Après tout, ça le persuade qu'il a au moins ça. Au moins un endroit, une chose sur laquelle il a encore un peu de contrôle. Une once de prévisibilité. "C'est ce que ça t'inspire?" Demande-t-il simplement sans y donner plus d'intérêt. Il se fout d'être le roi. Il sait qu'on le respecte et finalement, c'est suffisant, il n'a besoin de rien d'autre. Il y a si peu dans sa vie qu'il n'a pas besoin de grand chose pour considérer que c'est bien. Et pourtant, en regardant droit dans ses iris plein de douceur face à lui, il y a comme une promesse qui lui est soufflée. Une promesse de mieux. Une promesse d'un avenir plus radieux. Comme s'il était possible de désirer plus beau, plus fort, plus grand. Il se doit pourtant d'être réaliste Al. Impossible que deux yeux, aussi magnifiques soient-ils disent autant de choses. Et certainement pas à lui. Il retient un rire amusé quand elle finit par répondre à Brittany. La chef des pom pom girls. Elle est plutôt couillue la nouvelle. Bien-sûr, il ne peut pas se moquer, ce serait comme tuer tout équilibre. Le réduire à néant pour applaudir un trait de caractère qui lui plaît au delà du possible. Il ne peut pas mais ça ne l'empêche pas d'apprécier. Elle fulmine Brittany. Il le voit bien et il hausse les épaules, comme pour lui expliquer qu'elle ferait mieux de se démerder si elle veut garder sa popularité mais elle en rajoute une couche la nouvelle.

Il se fige Al en la voyant mimer une pipe. Ce qu'il peut se sentir con à vriller sur un truc aussi con mais en la voyant faire. Il ne peut s'empêcher de la voir Elle. Ses lèvres à elle sur lui. Il n'arrive plus à s'enlever cette idée de la tête avant de revenir à la réalité quand Brittany lui répond cash. "Vaut mieux en avoir trop que pas assez poufiasse. Je filmerais ça pour toi, comme ça tu pourras te masturber... Ca se voit à 100 kilomètres que t'as jamais vu une bite de ta vie! Fais pas genre!" Lâche-t-elle cruelle. Il grimace Al. Attaquer une fille sur sa virginité, ce n'est pas spécialement ce qu'il trouve le plus classe mais il n'ira pas se mêler d'une guerre entre filles. Il sait pour sûr que c'est la mort assuré. Là encore, il ne peut s'empêcher de la désirer encore plus. Violemment, ardemment. Savoir qu'elle est vierge, même si ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Cela dit, ce n'est pas lui qui irait se foutre d'elle à ce sujet. Il n'a jamais passé le cap avec Brittany non plus. Toujours trop occupé à faire autre chose et il doit se l'avouer, jamais très intéressé. Pourtant, ils ont déjà joué. Longtemps. Mais rien n'y fait. Il n'arrive pas à se vider la tête Al et il se moquerait bien qu'on le traite de puceau. Complètement. Il s'apprête à aller s'asseoir, pas franchement assez éveillé pour jouer à ça même s'il a lui même lancé les hostilités. Pourtant, quand elle s'arrête à sa hauteur, il ne peut s'empêcher de tourner la tête vers elle et d'avoir envie de l'embrasser. Cette bouche qui semble si parfaite. Mieux encore faite pour lui. "Il te convient à merveille. C'est justement parce que j'te trouve ringarde." Comme venue d'ailleurs mais ça, il ne lui dira pas. Un rire retentit. Puis plusieurs et il balance la tête Al. Ce n'est pas tant qu'il se fout d'elle mais il trouve réellement que Blondie lui va plutôt bien. Elle n'est pas comme les autres filles de la classe. Comme décalée. Un ovni. Un des plus beaux. Il s'assied quand elle affirme lui rendre sa place et il s'installe, penaud. Immédiatement, il sort son carnet Al et il commence à écrire, incapable d'écouter ou même d'entendre ce que la prof leur raconte.

********

A la pause déjeuner, il se glisse dans son groupe, toujours absent. Personne ne semble le remarquer parce qu'il tente quand même le strict minimum Al. Un hochement de tête. Rire à une blague. Dire oui dès qu'il le faut et lâche un "pauvre con" quand c'est nécessaire. "Voilà la nouvelle! On devrait aller lui souhaiter la bienvenue." Il lève à peine les yeux Al mais il peut sentir que tout le réfectoire l'observe comme une bête de foire. Cela dit, elle l'a un peu cherché en tenant tête à la chef des pom pom girls qui n'a pas du hésiter à lui faire une réputation minable en une matinée. "Laisse courir!" Lâche-t-il simplement tout en jouant avec son steack. "Qu'est-ce qui se passe vieux, t'en craques pour la nouvelle?" Il se braque Al. "Certainement pas! Si vous voulez y aller, allez-y." Il balance la tête, regardant ailleurs alors qu'il entend son pote la héler. "Hey la nouvelle!" Quelqu'un lui souffle un nom. "Winni... Winnifred! Viens, reste pas dans ton coin, viens manger avec nous." Al soupire, il lève la tête et il s'accroche à nouveau à ses yeux à elle, comme si le monde autour avait disparu et il la voit, dans un flash, mourir de plaisir entre ses bras. Il se voit glisser ses doigts dans ses cheveux et goûter sa peau de pêche. Il souffle en laissant tomber lourdement sa fourchette. Il serait peut-être préférable qu'elle ne vienne pas.
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MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) EmptyMer 22 Avr - 20:46

Winnie savait qu’elle aurait dû la fermer. Mais c’est plus fort qu’elle, elle ne supporte pas ces gens qui se croient supérieurs. Qui pensent qu’ils sont au-dessus des lois, des autres, juste à cause de leur statut. Elle se cache bien de leur dire que pourtant, elle vient du même milieu. D’une mère pâtissière à son compte et d’un père militaire. Elle ne manque de rien, mais ne le montre pas. Après tout, étaler sa richesse revient à étaler tout ce qui nous manque à côté, le plus important, le plus réaliste des sentiments. Celui de se sentir vivant. Il y a eu des périodes difficiles oui, des moments assez douloureux où parfois, il n’y avait pas à manger, où son père était en déploiement. Mais au fond, elle ne manquait pas d’amour, ni d’un toit, ni de quoi s’habiller. Pour ça, elle remerciait ses parents de lui avoir inculqué certaines valeurs et certains principes. Tout comme le fait de se lever contre l’injustice. Lutter contre des causes qui nous sont chères. Et pourtant, pendant quelques secondes, le regard du brun l’a faite hésiter, défaillir. Il y a eu de l’électricité dans l’air, un magnétisme, une évidence. Winnie le sait. Quand elle ressent ce genre de sentiments, elle ne peut s’empêcher de le faire avec passion, jusqu’à savoir, le pourquoi du comment. Il n’a pas de chance.

À la pause de dix heures, lorsqu’elle va à son casier, un des élèves de sa classe vient la voir. Un blond, un peu timide, mignon, avec des lunettes deux fois trop grandes pour lui, mais pas à fort caractère de ce qu’elle en déduit s’approche d’elle. Elle le sent de suite qu’il est différent d’eux, des autres, qu’il n’a même rien avoir. « Erm, désolé de te déranger, tu es la nouvelle c’est ça ? Winnifred Doherty ? » Elle souffle, déjà agacée. Non pas par lui, mais parce qu’elle sait que la chef des pompom girls a dû se faire une joie de parler à son sujet. Soit, que cela ne tienne. Elle n’a rien à cacher Winnie. « Il paraitrait ouais. Laisse-moi deviner, tu viens me dire que la pompom girl m’a déjà fait une réputation ? Si c’est le cas, si ça l’amuse, ça ne prouve qu’une chose. Que j’ai touché là où ça fait mal.À peu de choses près oui… tu ne sembles pas surprise ?Je devrais l’être tu crois ?Non, apparemment. —  Bien, nous sommes d’accords. Comment tu t’appelles ? » Il remet ses lunettes sur le nez, un peu gêné. « Nolan… Nolan O’Reilly. Enchanté de faire ta connaissance Winnifred.Appelle-moi Winnie. Ça sera moins formel. Et enchantée aussi Nolan. » Elle referme son casier et commence à marcher avec lui dans le couloir. Rapidement, Winnie voit que les autres élèves, pour certains, le bousculent sur son passage. Elle n’est pas idiote. « Ça arrive souvent ? — Nolan baisse la tête, honteux et danse d’un pied sur l’autre. — Tous… tous les jours.Je vois. Ce ne sont que des abrutis de toute façon. Et t’en fais pas, s’il faut, je suis là. »

Ce n’est qu’au déjeuner que Winnie se rend compte des dégâts qu’elle a causé. Tout le monde dans le réfectoire la regarde. Non, la dévisage plutôt. Dans le silence, le plus gênant et le plus pesant qui soit. Nolan à ses côtés, elle a son plateau dans les mains. Et puis en balayant la pièce, son regard accroche celui du brun. Instantanément et sans le vouloir, elle recule d’un pas, sous la surprise. Elle y voit le même désespoir, la même peine, ça la déstabilise pour une raison qu’elle ignore. Il n’y a plus rien qu’eux, juste eux, à quelques mètres l’un de l’autre et pourtant si proches. Mais un de ses camarades à la table de ce dernier l’appelle. Juste l’entendre hurler son prénom la met hors d’elle. Juste… ça, ça l’énerve et la faire sortir de ses gonds. Et elle ne résiste pas bien longtemps. « Fuck. Off. Asshole. » qu’elle dit calmement devant tout le monde avec un sourire narquois. Et elle fait signe de tête à Nolan de la suivre pour aller s’asseoir à une table. « Tu ne sais pas ce que tu viens de faire…J’ai fait de la lutte et du catch pendant plusieurs années. Alors qu’ils viennent, je les attends. Un. Par. Un. » Winnie prend son couvert pour commencer à manger, mais en relevant sa tête, il est toujours là, à la regarder, la dévorer des yeux. Et elle fait la même chose, pour une raison qui lui échappe mais qui lui fait pourtant beaucoup de bien.


Dernière édition par Winnie Doherty le Mar 12 Mai - 19:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) EmptyJeu 23 Avr - 9:01


How can the devil be pulling you toward someone who looks so much like an angel when he smiles

Il ne peut s'empêcher de noter qu'elle a fait connaissance avec le nerd de l'école Al. Pas étonnant. Ces petites bêtes se faufilent dès qu'ils voient une ouverture. Il n'a jamais vraiment eu d'amis ce gars et s'il s'avère que la nouvelle accepte d'être la sienne, il ne va pas hésiter. Sans compter, qu'en plus, elle a du caractère et qu'il se sentira plus en sécurité grâce à elle. Il trouve ça pathétique Al, qu'il ne puisse pas essayer de se défendre lui-même avec ses propres armes ou se sortir les doigts du cul pour réussir à se faire sa place. Cela dit, alors qu'il les regarde, il a envie de se conforter dans une idée saugrenue. Ils vont bien ensemble ces deux là et c'est à ce groupe là qu'elle appartient la nouvelle. Et même si tout son corps lui dit le contraire dès qu'elle le regarde, il préfère ne pas s'en soucier et se baratiner des choses qui lui permettront de se sentir mieux. Il sourit quand elle envoie Fred dans les roses et ce dernier est plutôt choqué. Il se rassied. Il entend Brittany lâcher, outragée. "Mais pour qui elle se prend celle-là, sérieux?" Il se le demande aussi Al. Même s'il n'a pas la tête, aujourd'hui, à s'occuper de son cas. Il sait très bien que le groupe n'acceptera pas qu'une nouvelle leur manque autant de respect et ils vont lui faire payer. Si elle pense pouvoir s'en sortir avec des claques et un fort caractère, c'est qu'elle est plus naïve encore que ce qu'il imaginait. Parce que c'est un groupe uni et malheureusement pour elle, quand ils attaqueront, elle ne les verra pas arriver. Il plisse la bouche, pas question qu'il s'en mêle de toute façon et il se lève, histoire de ne rien entendre de ce qu'ils lui préparent. "Je vais faire un tour!" Brittany se lève immédiatement pour le suivre et il l'atomise sur place. "Seul!" Elle se rassied, choquée, prise de court et il s'éloigne Al.

*******

C'est en science d'éducation et sociale qu'il se retrouve alors coiffé au sol. Comme si le destin avait décidé de ne pas le laisser s'en sortir aussi facile. De ne pas le laisser faire comme il le souhaite. L'ignorer. Il sursaute quand leur professeur lâche haut et fort. "Et donc... Mr Cheesman, vous ferez équipe avec Ms Doherty!" Il lève les yeux, pas certain d'avoir bien compris. Il voit Brittany se figer et serrer les mains devant lui. "Il vous reste trente minutes pour choisir votre sujet si vous voulez commencer à travailler. Vous me le soumettrez à la fin du cours et le projet à la fin de la semaine!" Il accuse le coup Al et regarde vers Winnie. Si elle pense qu'il va se lever pour qu'ils puissent discuter, elle se met clairement le doigt dans l'oeil. Cependant, il balance le sac qu'il avait posé sur la place à côté de lui pour la libérer et il lui désigne l'endroit d'un simple mouvement de main, comme pour l'inviter. Lorsqu'elle marche jusqu'à lui, il ne peut s'empêcher de la détailler de haut en bas. Notant bien malgré lui plusieurs détails affriolants. Son front qui se plisse, les fossettes quand elle sourit, le brun profond de ses yeux, l'ondulation de ses cheveux qui se termine, l'invitant presque, sur sa poitrine qu'il devine parfaitement dessinée. Ses hanches un peu qui n'ont rien de ceux d'une sportive mais qui n'ont pourtant rien à envier à celles des pom pom girls. Il aime ses formes Al et cette démarche qu'elle veut assurée mais dans laquelle elle ne peut pas cacher qu'elle reste une fille. Une fille qui a envie d'être aimée. De tous. Il se lève et se pousse un peu pour la laisser passer devant lui et quand elle le fait, il a juste envie de l'embrasser. Oubliant le monde, oubliant la classe parce qu'il le sait maintenant Al. Il le ressent comme une évidence. Dès qu'il posera ses lèvres sur les siennes, il oubliera tout. Il se rassied quand elle se pose à côté de lui et il ferme ce carnet dans lequel il écrit tout et rien. Tout et son contraire pour ouvrir son bloc note et commencer à écrire. Alors, l'air de rien et puisqu'il semble évident qu'il n'a pas le choix, il lance la conversation Al. "Alors Blondie, une idée du sujet que tu veux aborder?" Il en a bien une ou deux lui-même mais il a envie d'entendre ce qu'elle pourrait proposer. Il se retourne vers elle, la tête dans sa main et le coude sur la table et se rapproche d'elle. "Tu sais que tu as fait assez forte impression sur le groupe. Tout le monde a compris que tu ne te laisserais pas faire Blondie mais... Ecrase maintenant. A ta place, je ferais profil bas une petite semaine" Il ne sait pas pourquoi il essaie de la prévenir. Pourquoi il a envie de le faire, d'ailleurs à peine certain que cela fonctionne au vu du caractère de la bête mais puisqu'il a eu l'occasion de le faire. Pourquoi ne pas essayer?

 
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MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) EmptyJeu 23 Avr - 10:56

[ THEME ] // Du coin de l’œil, elle le voit se lever et envoyer paître la brune. Violemment. Leurs regards s’accrochent un bref instant et elle le voit, dans ses yeux. Elle voit tout ce désespoir, toute cette impuissance, toute cette colère sourde face à une douleur qu’il ne comprend pas, qui le terrorise. Elle veut le suivre, parce qu’il l’appelle, il crie à l’aide, ses prunelles se rougissent, elle les observe, dévastée elle aussi. Et face à Nolan, elle déglutit un peu difficilement, feintant de tousser parce qu’elle a avalé de travers. « Est-ce que ça va ? » Elle hoche la tête avant de boire son verre d’eau. « Ouais, ouais. J’ai juste avalé de travers.La nourriture n’est pas très bonne ici… désolé pour toi.Je m’y ferais. » Elle ment, avec facilité et lâcheté. Mais ce qu’elle a vu dans les yeux du brun la touche en plein cœur, comme un coup de poignard. Comme si elle souffrait, avec lui.

Plus tard dans la journée, elle réalise combien le destin est cruel. Bien farceur. Lorsque la prof leur annonce qu’ils seront binômes pour un sujet, elle se fige. Pire, elle se décompose. Nolan la regarde par-dessus son épaule, désolé. Il sait qu’être avec le roi est la pire chose qui soit, surtout quand ce n’est pas choisi. Winnie sent son regard dans son dos, la foudroyer sur place. Quant elle tourne sa tête pour le voir, il lui fait une place à côté de lui. Elle ravale sa bile en se levant après avoir pris ses affaires et passe devant lui pour s’asseoir. Ce parfum. Les effluves. Cette chose dont elle ne peut pas se passer. Dont elle s’enivre pour s’y étouffer. Tout comme cette peau que le vent caresse, elle veut sentir ses poils qui s’hérissent sous ses doigts. Cette peau pâle, si parfaite, qui semble intouchée. Mais elle revient bien vite à la réalité Winnie, quand il la bouscule légèrement pour se rasseoir. Posant ses affaires sur le bureau, elle l’écoute parler, la mettre en garde. Elle trouve ça touchant, mais elle n’a clairement pas besoin de lui, ni de personne. « Wow, tu t’inquiètes pour moi ? C’est presque touchant Snow White. Je n’ai pas peur, il vaut mieux être crainte qu’apprécier, mais ça, tu le sais mieux que moi mh ? » Ses épaules se haussent brièvement, avant qu’elle ne prenne son stylo et qu’elle joue avec entre ses doigts. « Puis tu peux les duper si ça te chante, de faire ton gros dur et le mec que rien n’effraie. Mais pas avec moi. Désolée de te décevoir, mais j’ai vu que quelque chose n’allait pas. Ce matin, tu as pleuré avant de venir en cours, tes yeux étaient rouges. Et t’as du frapper dans un mur, vu ta main gonflée. » qu’elle fait à voix basse avant de le regarder dans les yeux. De nouveau, il rate plusieurs battements. Il la déstabilise. Pire, elle s’y noie, encore. « Mais après tout, on ne se connait pas, qui suis-je pour juger Snow White ? » Comme pour le décontenancer, elle pousse ses boucles blondes sur son côté droit pour laisser son cou nu, à sa vue. Et elle commence à écrire des idées pour le sujet. Sauf que, Winnie sent ses iris remontées le long de son cou, comme une douce caresse. Elle se cambre sur sa chaise légèrement en l’imaginant, avec ses lèvres la goûter. Juste y déposer un baiser, là, dans le creux de son épiderme. Et elle rougit, de honte, de gêne, comme si, c’était complètement idiot avant de se reprendre en secouant la tête. « Tu… tu as des idées ? » Sa voix n’est pas neutre, elle chancelle par endroit, bien malgré elle. « Pour le sujet, je veux dire. » Elle en perd ses moyens et ça ne lui ressemble absolument pas. Elle serre le stylo plus fort entre ses doigts pour se calmer. Vainement, de toute évidence. Il semble l'avoir remarqué.


Dernière édition par Winnie Doherty le Mar 12 Mai - 19:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) EmptyJeu 23 Avr - 12:02


How can the devil be pulling you toward someone who looks so much like an angel when he smiles

Il soupire à sa réponse. Elle l'agace. Il ne peut pas prendre partie et ne peut donc clairement pas lui expliquer qu'elle ne sera pas crainte longtemps justement. Elle est seule et ils sont des milliers. Il a déjà vu des adolescents bien plus solides qu'elle se coucher devant eux et même si à cette époque là, il était sans aucun doute le cerveau de la petite troupe, il sait qu'ils n'ont pas besoin de lui pour être cruels et ignobles. Il contracte la mâchoire quand elle les compare, le faisant croire qu'ils peuvent se ressembler de près ou de loin. Vraiment naïve. Ils sont des opposés. Cela se voit comme le nez au milieu de la figure. Ils n'ont absolument rien en commun. Il est né une cuillère en or dans la bouche. Pas elle. Elle a des valeurs qu'il n'aura jamais parce qu'il a grandi comme l'enfant qui souffrait. L'enfant qu'il fallait épargné. Comme un pourri. Pas elle. Il n'a aucune pitié pour rien, ni personne. Pas elle. Il en veut à la Terre entière. Pas elle. Une colère sourde coule dans ses veines. Pas elle. Elle a l'air d'avoir un coeur aussi pure que celui d'un biche. Alors que le sien commence tranquillement à se nécroser et qu'il ne peut rien pour arrêter cette infection qui se passe sous couvert, à l'abri des yeux de tous. Même alors que les pires paroles sortent de sa bouche, elle resplendit Blondie. Elle brille comme un ange et elle transpire la bonté par tous ses pores. Il lève les yeux au ciel Al, pas prêt à argumenter. "Fais ce que tu veux." Est-ce que sa conscience sera tranquille maintenant qu'il a au moins essayé de la prévenir.

Il ouvre la bouche avant de cacher son poing quand elle expose à vois haute ses observations. La garce. Il aurait dû en faire de même et ne pas avoir la moindre pitié. Il jette un coup d'oeil vers Brittany, juste pour être sûr qu'elle n'écoute pas. Jalouse comme un pou. Il ne peut être sûr de rien. Elle n'a pas d'expression. Il marmonne doucement, entre ses dents. "Occupe toi de tes affaires Blondie!" Ses yeux lancent des éclairs à présent. Maintenant qu'il est encore plus sûr qu'il ne peut pas la tromper elle. Qu'elle lit en lui aussi facilement que lui en elle. Elle en devient dangereuse. Presque autant qu'elle est fascinante. Alors quand elle parle de jugement, il rebondit immédiatement. "Vraiment? Tu viens pourtant de le faire." Parce qu'en vérité, elle ne sait rien. Il veut s'en persuader. Elle ne sait rien de lui ou de ce qu'il ressent. Il veut la repousser sans même se rendre compte qu'il commence à arracher un morceau de son âme se faisant. Et tout à coup, l'atmosphère change. L'air devient plus lourd, sa présence insupportable, torturante, cruelle. Il fixe son oreille, le cou, à la naissance de sa mâchoire, descend le long de son cou. Le duvet blond qu'il a envie de goûter. Il s'approche, bien malgré lui. Il n'est plus que matière. Son cerveau l'abandonne et heureusement, il arrive à s'arrêter quand elle lui parle. "Un milliard!" Répond-t-il alors du tac-o-tac avant qu'elle ne précise. Il déglutit et se redresse, s'éloignant par la même occasion. "Le manque d'aide sociale pour les personnes âgées. Ils sont toujours seuls, comme abandonnés de la société. Ou alors. La couverture maladie qui est défaillante. Ca coûte une blinde de se faire soigner ici. Ou même l'éducation. Il faudrait sensibiliser les jeunes sur plus de choses. La vie, le sexe, les drogues..." Il hésite avant de lâcher malgré tout. "... La mort." Il se laisse aller contre sa chaise. Il n'aime pas qu'on sache qu'il est malin en général, mais là, il ne peut pas passer à côté de l'occasion de choquer le public sur des sujets qui lui tiennent réellement à coeur. "Et toi?" Demande-t-il alors, maintenant qu'il évite de la regarder, peut-être qu'elle pourra parler.

 
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MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) EmptyJeu 23 Avr - 13:07

Elle tique Winnie quand il prononce difficilement le mot Mort. Au fond d’elle, alors, elle avait raison. Il semble ne jamais en parler, ne jamais en faire profiter sa petite cour. Et elle frissonne, rien que de savoir, la simple idée des tourments qui doivent se jouer en lui. Même si dans ses yeux, perdus et esseulés, elle en a aperçu un peu déjà. Ce n’était pourtant pas suffisant. Elle veut s’en repaître Winnie, elle veut tout connaître de lui pour mieux le guérir, mieux l’aider. Avec passion, avec désinvolture, comme l’a toujours fait. Parce qu’on sauve mieux les gens que soi-même. Toujours. Alors elle se tourne vers lui, pour le regarder se laisser tomber sur sa chaise, comme si ses épaules s’affaissaient sous le poids de cette demi-vérité qu’il a du mal à supporter. Elle sourit doucement, en penchant sa tête sur le côté. « Bien, nous allons parler de La Mort, ça sera notre sujet. Et c’est non négociable. » Dans ses yeux, l’étonnement se lit. Il ne devait pas s’y attendre, et c’est tant mieux. Le but était qu’il ne le voit pas venir. Bien au contraire. « Tu sembles en savoir long sur le sujet, alors je t’écoute. Surprends-moi. » Elle jette la promesse, elle le met au défi de lui prouver qu’elle a tort. Même s’il est déjà trop tard, la vérité est déjà dévoilée. Elle sait ce dont elle a besoin de savoir Winnie. Il ne peut plus la duper désormais. Pour autant, elle le détaille, quand elle voit sa mâchoire, sa barbe naissante, ce nez légèrement retroussé quand il est énervé. Ce geste maladroit quand il passe ses doigts dans ses cheveux. Tout, absolument tout chez lui crie à la débauche. Mais c’est stupide, elle n’a jamais connu ça Winnie. Jamais. Et pourtant, c’est dans ses bras, entre ses mains si masculines, qu’elle veut le découvrir, qu’elle veut apprendre. Qu’elle supplie presque de lui montrer. Winnie en crève, c’est douloureux de lui résister et la commissure de ses lèvres, si fines, l’appelle. Pourtant, au dernier moment, elle se reprend. Difficilement, en déglutissant, ravalant sa fierté. « Je t’écoute. Qu’as-tu à dire sur la Mort Snow White ? Personnellement… elle ne m’effraie pas. C’est juste un autre chemin, une suite logique de la vie. On doit tous y passer un jour, alors aujourd’hui, demain, dans dix ans. Il suffit de l’accepter comme une vieille amie. Cela peut rendre ça un peu moins… triste. » Elle prend l’air de réfléchir en levant les yeux au ciel et en posant ses doigts sous son menton. Puis, elle minaude, volontairement. Exprès pour le narguer. « Le pire, c’est toujours pour ceux qui restent. Vivre avec le souvenir, avec la voix qui résonne parfois dans nos esprits. Ceux qui restent sont toujours démunis face à la Mort d’un proche. » Même si elle n’en donne pas l’air, elle sait de quoi elle parle Winnie. Quand elle a perdu son grand-père Tyler, ça lui a fait une onde de choc, ça l’a dévasté. Il était tout son monde. Tout son univers. Elle est jeune, c’est vrai. Mais elle s’est promise de profiter de chaque instant, de chaque moment, avec une intensité nouvelle pour lui rendre un peu de ce qu’il lui avait donné. « Je comprends. » qu’elle dit simplement. « Je comprends qu’accepter de perdre un être cher ne soit pas facile. Encore pire quand on n’y est pas préparé. Mais malheureusement… on ne le sera jamais. Jamais totalement du moins. » qu’elle rajoute, une moue désolée sur le visage quand elle le regarde. Ses traits le trahissent et elle aimerait les redessiner, épouser les formes parfaites qu’elle voit de ses yeux d’adolescente. Mais elle se retient, en se mordant l’intérieur de la joue. Et l’évidence la frappe. Il l’attire. Et c’est stupide. Ils ne se connaissent absolument pas. Elle ne veut pas le connaître. Ou peut-être que si finalement ? Elle ne sait plus. Elle se perd dans ses pensées, ça se bouscule. Il la paralyse, la tétanise. Avec son regard, son parfum, sa gestuelle. Mais surtout, avec sa tristesse qu’elle veut effacer. Annihiler pour le voir sourire, au moins une fois, sincèrement. Briser cette forteresse qu’il s’efforce de bâtir. Parce que personne n’entend son appel. Parce que personne ne le veut vraiment. Sauf elle. Juste… elle.
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MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) EmptyJeu 23 Avr - 13:53


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Il l'observe en coin quand elle choisit le sujet de la mort. Elle pense qu'il est dupe et qu'il ne voit pas le subterfuge alors qu'en vérité, il le voit gros comme le nez au milieu de la figure. Elle a vu son hésitation. Même lui l'a senti et elle insiste, vendant des avis dont il n'a cure. Prétextant même qu'il en sait quelque chose lui. Alors que justement, non. Il n'en sait rien. Il ne sait pas comment la regarder, l'appréhender, ou même comme elle le dit l'accepter. Il ne sait même pas quoi faire de cette information. Il ne sait pas si ça se traduira par une absence totale, l'effacement complet du souvenir. Il ne sait rien à propos de la mort, sinon qu'il hait cette idée. Qu'il n'a pas envie d'en parler et qu'il n'a certainement pas envie d'en faire un sujet. Et malgré cette attirance, malgré toutes les choses positives qu'elle lui inspire, elle a franchi une ligne qu'il ne franchira pas avec elle. Elle en rajoute, précisant même que pour elle, la mort est une suite logique. Que ce soit maintenant ou plus tard, ça ne ferait aucune différence? Il ne pense pas la même chose? La différence n'est-elle pas à prendre en compte quand on a l'impression de ne pas avoir tout vécu? Quand on a l'impression qu'on nous arrache à quelque chose de précieux? Quelqu'un? Il baisse la tête, fixant le carnet noir, continuant à l'écoute même s'il n'a pas spécialement envie de lui répondre. Et puis elle semble comprendre. C'est le terme qu'elle utilise mais il n'est pas d'accord avec elle Al. Il pense plutôt qu'elle fait des plans sur la comète. Qu'elle délire et mieux encore qu'elle essaie de lui faire passer un message qu'il n'a ni envie ni n'est prêt à écouter.

"On est un binôme j'te rappelle et tu ne m'as pas demandé mon avis!" Il ferme son bloc-note comme pour lui montrer son désaccord. Même s'il ne va pas s'arrêter là Al. Si elle veut parler, il va avoir quelques trucs à lui dire afin qu'elle comprenne une bonne fois pour toutes les sujets à ne pas aborder avec lui. "Et mon avis c'est que la mort est bien plus un sujet d'éthique que social ou économique... On pourrait à la limite parler de la solitude des gens qui meurent sans personne pour leur tenir la main et des choses qui pourrait socialement et économiquement être mises en place pour l'améliorer mais avec ton choix, on ira pas bien loin... M'enfin, j'te croyais pas aussi limitée. Ça me déçoit." Oui, il l'avait cru bien plus intelligente que ça Al. Même si au fond, il sait qu'elle a choisi ce sujet pour tenter d'être plus proche de lui et non en réfléchissant exactement comme elle aurait dû le faire. "Et quand je t'ai demandé et toi? Je voulais surtout te proposer de donner des sujets toi aussi pour qu'on puisse soit les compléter, soit les choisir ensemble. Je ne te demandais pas un compte rendu sur ce que tu penses de la mort, l'amour ou la vie. Si tu veux te lancer là-dedans, y'a un groupe de débat au lycée. Bref. Là encore, je suis désolé de t'avoir donné autant de crédit en imaginant que c'était dans tes capacités mentales." Il se lève avant de glisser ses affaires dans son sac, même si le cours n'est pas terminé et il la regarde. "Mais si tu tiens vraiment à savoir, je n'ai pas d'avis à ce sujet. Je trouve juste que la plupart du temps, ça craint." Non, il n'allait pas encore plus loin sur la Mort. Elle avait trop longtemps marché à côté de sa mère. Entre eux pour avoir réellement envie de penser à elle quand il a l'occasion de ne pas le faire. "Si t'as vraiment envie de bosser et de remplacer le pois-chiche qui te sert de cerveau par de la matière en proposant des sujets réels, je serais à la bibliothèque à 17h30. Sinon je l'écrirais seul." Il s'avance vers la sortie avant de s'arrêter près du professeur, lâchant son autorisation pour les deux cours qui suivent. Parce qu'il voit un psy sur ses horaires là Al. Son père l'y oblige et le seul terrain d'entente était que ce ne soit pas après les cours mais pendant. Surtout ceux de littérature qui ennuie Al à mourir. Il s'adresse ensuite au professeur mais parle assez fort pour qu'ils l'entendent tous. "Ms Doherty et moi on arrive pas à se mettre d'accord sur le sujet à aborder. Je vous donnerais ça demain!" Elle n'a d'autre choix que d'hocher la tête et d'accepter alors qu'il sort calmement de la salle, prêt à faire vivre un cauchemar à sa psy.

 
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MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) EmptyJeu 23 Avr - 14:25

[ THEME ] // Il se braque. Pire, il s’en va. Le sujet le brûle, le tétanise. Elle comprend. Bien plus qu’il ne l’imagine. Mais elle ne lui répond pas quand il s’en va. Elle le laisse et elle a l’impression qu’il lui échappe, que sa main ne se referme sur… rien, que du vide. Son poing se contracte le long de son corps et elle se maudit Winnie. Elle se maudit de ne pas avoir réussi sa première approche, mais elle se le promet, elle se promet de le faire la prochaine fois. Elle n’abandonne pas aussi facilement, elle ne peut pas. Ce n’est pas dans ses habitudes. Winnie passe le reste de sa journée à ruminer, absente. Nolan tente bien de lui parler, mais son cerveau est ailleurs. Elle repense aux mots du brun, à ce visage, à cette douleur. Elle revoit la flamme de la colère dans ses iris. Et elle veut la lui arracher, la lui prendre pour l’anéantir. Son cœur lui hurle de le faire, il palpite à l’idée même de le faire. Mais sa raison la retient, l’enchaîne même à ne pas le faire. Mais elle ne résiste pas, le goût du danger est bien plus délicieux, bien plus délicat encore que tous les subterfuges qu’il tente de lui lancer au visage pour l’en empêcher.

Quand arrive la fin de la journée, après son atelier photographie pour le lycée, elle se dirige timidement vers la bibliothèque. Elle fait même les cent pas devant pour ne pas y entrer. Winnie n’a pas peur, mais elle ne saurait pas quoi lui dire, quoi faire. Elle avait beau y réfléchir toute la journée, elle n’arrive pas à s’en remettre. La violence de ses paroles, le déni dans ses yeux. Pourtant, il y avait du sens, une incertitude qui l’effrayait. Et cela venait la piquer en plein cœur. En regardant à travers la vitre qui la sépare de lui, elle le voit écrire quelque chose sur un carnet. Ce fameux carnet noir qu’il a tenté de lui cacher. Elle le voit si triste, si démuni et ça la rend tout aussi triste, inconsciemment. Winnie se sent stupide, elle aimerait faire demi-tour, s’en aller, fuir, elle aussi. Mais elle ne peut pas. Et elle sait déjà qu’elle va le regretter. Pas maintenant, pas demain. Mais un jour, ça va lui retomber dessus, pour sûr. En entrant, tout le monde la regarde et la dévisage. Bon, ça ne changeait pas grand-chose à ce matin, ni à ce midi. Puis il y a les messes basses qui la suivent, qui trainent derrière elle comme une trainée de poudre. Elle s’avance jusqu’à sa table en prenant son courage à deux mains. Elle s’assoit en face de lui et pose son sac devant elle. « Je vais sûrement encore regretté ce que je vais dire, mais je suis désolée, vraiment. Je connais ce sentiment d’impuissance qui t’habite. De cette solitude qui te rend si en colère face à ça. Je le comprends et je connais. Je ne voulais pas te rabaisser ou quoi que ce soit d’autre. J’ai juste… Je pensais que, je pouvais t’aider parce que j’ai de suite compris qu’il y avait autre chose derrière tout… ça. » Elle se racle la gorge avant de reprendre, comme pour se donner du courage. « Et tu as raison, je ne t’ai pas demandé ton avis, mais vu ta façon de nier le sujet, je voulais simplement te bousculer pour que tu en parles. Si tu ne veux pas, d’accord, je respecte. Il faut juste que tu saches que t’as pas besoin de faire semblant avec moi. Et que, nevermind, je ne juge pas. Le deuil, la mort, le déni, la douleur, c’est propre à chacun. On la vit chacun à sa façon, qu’on le veuille ou non. Nous sommes tous différents face à ça. » Elle sort ses affaires de cours pour se mettre à bosser. « Bon, du coup, now que j’ai dit ce que j’avais à dire, on va faire une liste de vrais sujets et voir ceux qu’on peut traiter le plus rapidement possible d’ici demain. Right ? » Peut-être qu’en étant un peu plus douce avec lui, elle pouvait l’atteindre un peu. Même un peu.
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MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) EmptyJeu 23 Avr - 16:47


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Il se sent un peu mieux en sortant de sa visite avec la psy. Pas parce qu'elle l'a aidé puisqu'elle ne le fait jamais. Au contraire, elle est à deux doigts de craquer et de laisser tomber. Elle a déjà affirmé à son père qu'il n'a pas envie d'être aidé et qu'il faut d'abord qu'il discute avec lui. Il a essayé le vieux Cheesman de lui parler mais c'est impossible. Il n'accepte pas la discussion Al. Cependant, les rendez-vous lui permettent de se défouler, de déverser sa connerie, sa haine et de la faire chier. Sa plus grande réussite, c'est quand il a pissé sur son bureau en la regardant droit dans les yeux. Il sourit en se rendant vers la bibliothèque, plutôt certain que Winnie ne le rejoindra pas et il s'en moque au fond. Il a bien compris que, même s'il ressent quelque chose de profond, cette histoire n'ira jamais nulle part. Elle ne mènera jamais à rien. Il est bien trop toxique pour une fille comme elle. Bien trop proche du précipice. Il se pose dans un coin de la bibliothèque. Le plus sombre parce qu'il a envie de calme, de paix et de solitude. Il glisse ses écouteurs sur ses oreilles en sortant son carnet noir pour commencer à vomir ses sentiments. Il ne le quitte jamais. Comme sa peine. Toujours perchée sur son dos ou dans dans ses vêtements. C'est son exutoire. Sa bouée. Grâce à ça, il a l'impression d'avoir encore les pieds sur Terre. Il lève les yeux en voyant un mouvement devant lui. Elle est là. Il a du mal à y croire. Son coeur manque un battement et il s'accroche à son stylo, incapable de calmer le sang qui bat tout à coup dans chaque extrémités de ses membres alors qu'elle est dans la même salle que lui. Ses lèvres bougent et au lieu de bloquer dessus comme un idiot, il se dit qu'il ferait mieux de baisser le Hard Metal qu'il a dans les oreilles pour savoir ce qu'elle dit mais il n'y arrive pas. Ce mélange entre la violence qui crie en lui et la douceur qu'il lit sur son visage, l'en empêche.

Il se décide finalement à mettre discrètement sa musique sur pause pour l'écouter un minimum. Sentiment d'impuissance. Elle parle encore de comprendre et Al manque de s'impatienter avant de se rendre compte que ce ne sont que de plates excuses. Il continue donc à écouter attentivement, sans oser la couper, histoire d'éviter de la bloquer dans cet élan. Quand elle a fini il hoche la tête. "Tu es pardonnée et je m'excuse également. Je ne suis pas facile quand un sujet me tient à coeur. C'est une des seules matières que j'aime et qui pourrait m'aider à sortir d'ici avec un diplôme. No offense, je n'ai personne de mort dans ma famille donc tout va bien. "Il lui sourit, le premier depuis un moment il a l'impression mais il doit avoué qu'il est touché par ce geste. Celui de revenir. De prendre sur elle alors qu'il n'a pas été facile. Pas le moins du monde. Il range son carnet noir pour récupérer son bloc note et il le tourne vers elle pour lui montrer les idées qu'il a griffonné pendant qu'il était chez la psy, développant ainsi tout ce dont il lui a parlé plus tôt. "J'ai déjà commencé! On rajoute les tiens?" Il se lève et vient s'asseoir à côté d'elle, considérant que c'est plus simple pour bosser que face à face et aussi parce qu'il en a envie tout simplement. Il a envie de se rapprocher d'elle, de pouvoir l'effleurer et de pouvoir respirer son odeur le temps que cela peut durer. Aussi éphémère soit ce moment. Il la fixe, incapable de garder la question qui le démange. "Un hors sujet si tu me permets Blondie, t'as laissé un petit ami à Dublin?" Ce qui sous-entend qu'il s'est renseigné sur elle. Au moins, un minimum.  
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MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) EmptyJeu 23 Avr - 17:40

Il a accepté ses excuses, il le fait en retour. C’était déjà un pas en avant inespéré. Et elle se liquéfie. Le sourire qu’il lui adresse, sincère, vrai. Son sang ne fait qu’un tour et son myocarde déborde tout d'un coup. Il lui sourit et elle comprend qu’elle a gagné quelque chose. Ça lui fait du bien, ça la rassure et elle le lui rend, un peu désolé. Il se relâche, ses traits aussi, ils s’adoucissent et elle le remarque Winnie. Elle ne sait pas si c’est parce que c’est elle, mais elle se dit qu’elle aime le voir comme ça, il est bien plus beau de cette façon. En revanche, quand il vient s’asseoir à côté d’elle, il transporte avec lui son parfum, ce parfum dont elle n’arrive pas à se défaire. Elle se décompose Winnie, cette proximité ne la dérange pas, mais encercle son cœur d’une chaleur inconnue. Il ne doit pas savoir le centième de l’effet qu’il lui fait, de la sensation qui la traverse, qui lui brûle les viscères. Qui la consume toute entière. Mais elle n’est pas dupe Winnie, elle sait que ce n’est que des rêveries, de simples rêveries d’adolescente. Elle fabule et fantasme, même si ce n’est pas gênant, il n’y aura jamais rien entre eux. Elle l’a compris quand elle l’a vu avec Brittany. Winnie n’est pas son genre. Elle chasse rapidement ses pensées de son esprit jusqu’à qu’il lui pose une question des plus inattendues. Si elle avait un petit-ami. Son stylo lui échappe, elle se stoppe net. Est-ce vraiment une information importante ? « Maybe yes. Maybe not. Il n’y a aucune espèce d’importance là-dedans. Je suis à Londres maintenant. » Bien évidemment qu’il n’y a personne, mais elle tilte en réalisant qu’il sait qu’elle vient de Dublin. Ça la surprend. Pire, ça la prend même au dépourvu. « Pas sûr que ta petite-amie Brittany apprécie que tu flirtes avec la nouvelle qui l’a en plus rembarré. » Sa tête se tourne vers lui et une nouvelle fois, ses yeux accrochent les siens. Ils sont proches l’un de l’autre, il n’y a que quelques centimètres qui les séparent. Elle peut sentir son souffle chaud sur ses lèvres et elle ferme les yeux un court instant pour le savourer. Il est agréable, réconfortant, elle en frissonne, entièrement. « Elle est jalouse de ce que j’ai compris… je n’ai pas peur mais, ce n’est pas très loyal. » Elle le murmure presque, tant ils sont proches en arquant un sourcil pour le narguer. Et elle se dit que pour une fois, juste une fois, elle pourrait le faire, l’embrasser. Juste savoir quel effet ça fait. Mais elle n’est pas comme ça Winnie, elle ne peut pas. Ce serait bien trop facile. Peut-être qu’il ne veut pas. Qu’elle se fait des idées. Alors elle se retire, en se redressant et le manque est immédiat, transperçant. C’est comme une absence lancinante. Elle n’arrive pas à s’y faire, ça lui sèche la gorge même d’avoir été si près du but. « Mais bref, on est là pour bosser. » qu’elle tente de se reprendre. « Donc, voici les miens. Après ton départ, j’ai bossé aussi dessus, je crois qu’on peut les regrouper pour maybe faire un sujet sur la société actuelle. » Winnie tente de noyer le poisson, mais elle a du mal, le frisson qui parcourt son échine est bien trop présent, l’adrénaline vrille à ses tempes. Se calmer parait impossible et elle supplie pour qu’il n’est rien remarqué.
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MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) EmptyVen 24 Avr - 11:51


How can the devil be pulling you toward someone who looks so much like an angel when he smiles


Il doit avouer qu'il est touché Al qu'elle prenne la peine de revenir et de faire amende honorable. Elle n'a pas été la fille la plus maligne un peu plus tôt. Entrer directement dans le vif du sujet l'a braqué. Il n'en parle pas avec sa famille et ses amis, il aurait clairement du mal à dire quoi que ce soit à ce sujet à une inconnue. Aussi proche semble-t-elle de lui, il ne peut omettre le fait qu'elle vient tout juste d'arriver et que ce ne sont peut-être que ses hormones de croissance qui lui jouent des tours. A lui faire croire que c'est certainement la fille la plus merveilleuse de l'école alors qu'en fait, ce n'est qu'un nouveau visage. Il y  croit dur comme fer Al. Ce sentiment va passer. Pourtant, il ne peut s'empêcher d'essayer d'en savoir un peu plus sur elle et surtout sur sa vie sentimentale. Est-ce que cette fille appartient à quelqu'un? Il n'y a pas à hésiter. C'est clairement le cas. Elle est juste trop. Trop belle, trop caractérielle, trop sensible, trop douce. Toute la planète a dû le remarquer et il y en a forcément un qui a gagné au loto. Il arque un sourcil quand elle parle de la distance et il réfléchit avant de répondre Al. "Ah ouais? T'es le genre pas de relation à distance? Franchement, je te voyais beaucoup plus romantique que ça... L'amour qui n'a pas d'âge ou de frontières. Ouais, j'imaginais que tu serais le genre de fille à pouvoir rester amoureuse malgré TOUT. Comme quoi, il ne faut pas juger un livre à sa couverture." Il remarque néanmoins qu'elle en perd son stylo, ce qui le fait douter sur le fait qu'elle ait un petit-ami ou qu'elle ait pu jamais en avoir d'ailleurs.

Il retient un rire. Le son ne sort qu'à moitié, surpris dès qu'elle lui parle du flirt. Ce qui le conforte encore plus dans l'idée que cette fille n'a jamais rien connu dans ce domaine-là. Pas même une caresse. Le genre de fille qu'il préférerait éviter. Parce que trop dangereuse, trop attirante mais surtout trop fragile et il le sait bien Al. Il brise tout ce qu'il touche. "Ma petite amie. J'aurais dit mes. Brittany est juste la plus présente. Blondie Blondie Blondie... Je ne flirte pas. Crois moi, tu verras la différence quand je le ferais." Il lui fait un clin d'oeil, la laissant noter qu'il n'a pas dit "s'il le ferait", laissant planer l'évidence. Celle que, de toute façon, il essaierait. Et il est sérieux. Il ne fait rien encore Al. Il n'essaie même pas. Ce torrent de sensations qu'ils ressentent et qui les broient complètement. Il n'y est pour rien. Il ne flirte pas. Pas encore et il serait préférable pour elle qu'elle le repousse parce qu'il est nocif Al. Et alors qu'il s'est tourné vers elle pour mieux l'observer, mieux la regarder, il la voit baisser les yeux sur ses lèvres. Il la voit manquer de défaillir parce qu'ils se rapprochent et que leurs souffles ne font qu'un, dans une parfaite osmose. Il se met à regarder cette bouche parfaitement dessinée, rosée qui semble l'appeler. Il se fait violence pour ne pas lui voler ce baiser qui serait peut-être son premier. Elle mérite mieux la jolie blonde. "Toutes les filles sont jalouses. La loyauté? Un concept que je ne maîtrise pas encore totalement..." Et il se doute qu'elle, c'est un exemple même dans ce domaine. Il la regarde reprendre une contenance. Un minimum. Il sourit sans s'éloigner, incapable de se résoudre à perdre ce contact invisible. Il ne bouge pas, ancrant à présent son regard dans le sien alors que tout son corps est en ébullition. "Je t'écoute. Sois plus explicite." Lui dit-il alors d'une voix chaude mais autoritaire.
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MessageSujet: Re: « i knew you were trouble. » — ((A&W#00))   « i knew you were trouble. » — ((A&W#00)) EmptyVen 24 Avr - 12:33

Des garçons, elle en a connu dans sa vie d’adolescente. Qui la lorgnait, qui la dévorait, qui la déshabillait du regard. Mais jamais, jamais elle n’avait sauté le pas. Elle se préserve Winnie, pour le bon, pour celui qui fera réellement battre son cœur, son âme. Qui donnera un peu de vie à cet être qui ne demande qu’à aimer. Flirter, elle l’a déjà fait, jouer de ses charmes pour avoir ce qu’elle voulait. Sans faire de promesse. Juste ce qu’il faut de tension pour comprendre qu’elle était désirée. Pourtant, dans ses yeux, c’est différent. Tout est différent. Cette flamme qui brille allume le brasier en elle. Celui de l’interdit, du danger, du mal personnifié. Elle le sait, mais elle se refuse à lutter. Quand il parle qu’il la croit romantique, elle ne peut lâcher un petit rire amusé. Faussement offensée. « Je suis plus Shakespearienne dans l’âme, que Jane Austen. Moi je crois à la passion du moment, destructrice, balayant tout sur son passage. Peut-être que ça n’existe que dans les livres, mais l’être humain est parfois si mauvais, que je pense qu’il existe quelque part. C’est idiot, laisse tomber. » qu’elle se reprend, sentant qu’il doit se moquer d’elle intérieurement. Elle pousse un soupir, se trouvant complètement stupide. Winnie se tend pourtant quand il parle de Brittany, que c’est la plus présente. Elle ne peut s’empêcher d’éprouver une pointe de jalousie, parce que Brittany, elle ne le mérite clairement pas. Elle ne la trouve pas assez bien pour lui. L’était-elle elle-même d’ailleurs ? « Mh, dumbass. » Qu’elle marmonne entre ses lèvres. Vient le sujet du flirt. Ah bon, ils ne flirtaient pas ? Ils faisaient quoi alors exactement ? Winnie n’est pas dupe, ou alors elle veut bien le croire. « Tes yeux mentent. Perfectionne-toi un peu plus la prochaine fois Snow White. Je te croirais peut-être. » Un sourire en coin naît sur ses lèvres alors qu’elle a sa tête posée sur sa main, penchée vers lui. Elle ne sait pas pourquoi, le chercher, le narguer, ça semble si naturel, si évident entre eux. Ça gonfle son cœur d’un sentiment étrange de complicité, vraie, sincère. Et pourtant, elle pense tout et son contraire Winnie. Dans son esprit, il y a sa raison qui se bat avec son myocarde. Ça ne lui ressemble pas de craquer de cette façon. De se montrer si honnête et franche avec quelqu’un dès les premiers instants. Elle s’en délecte, tout semble être normal. « Nous sommes plus passionnées que vous, à notre grand dam. Et la loyauté, c’est un concept que je te conseille d’apprendre. » L’ordre est sorti tout seul, sa langue claque sur son palais, avant qu’elle n’entrouvre les lèvres pour le lui montrer. Implicitement, elle venait de lui avouer son attirance et elle se maudit Winnie. D’être si faible. Mais c’était plus fort qu’elle. Comme s’il l’avait volontairement poussé sur ce chemin boueux. Maintenant, il va croire qu’elle en pince pour lui alors que, que nenni. Non ? « Mais sinon, pour mes idées, il y a quelque chose de plus large à faire, plus global en parlant de la société. Comme tu l’as souligné en cours, ici, il n’y a pas de couverture sociale, l’abandon des gens dans leurs derniers instants, le manque de moyen. Peut-être que tout est lié. Du moins, l’économie. Surtout depuis que Margaret Tchatcher a retiré les syndicats et plein d’autres choses qu’on envira sûrement aux autres pays dans quelques années. On pourrait parler du côté humain, plutôt qu’économique. Faire ressortir cette détresse que tu sembles bien comprendre. Ça serait plus intéressant et moins barbant je trouve. » Alors qu’elle pose ses idées sur papier, elle remarque qu’il ne l’a pas lâché du regard. Que ses yeux ne l’ont pas quitté un seul instant. Et elle aime ce regard Winnie. Il la fait défaillir, toute entière.
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