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 s'aimer un peu en fin d'année (OS)

Joanne W. Bertram
Joanne W. Bertram
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s'aimer un peu en fin d'année (OS) Giphy
this is the story of how i died

description du personnage : ancienne artiste, aujourd'hui mariée dans la famille hawkes, et femme violentée par son mari.

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kermesse du village - ft tout le monde
there's no such thing as coincidence in this world - ft alistair cheesman & ha-sun kim
but most of all i love the anonymity - ft juliet cavendish
nous étions deux - ft olivia aiinsworth
le jour d'alexandre - ft charlie fischer

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MessageSujet: s'aimer un peu en fin d'année (OS)   s'aimer un peu en fin d'année (OS) EmptyMar 28 Avr - 23:43



s'aimer un peu en fin d'année
@joanne w. bertram


”Hey, poupée, tu peux te pousser ? Je regarde le match.” Joanne avait serré les dents en entendant l’homme, ivre, lui parler. C’était un habitué, aussi bien du bar que de ce genre de remarques, et Joanne avait appris à vivre avec. Elle n’avait pas vraiment le choix de toute façon. Elle prit une longue inspiration avant de se tourner, un sourire aux lèvres. ”Je vais m’efforcer de faire mon boulot pendant les changements ou les interventions de la VAR.” Le client leva son verre en rigolant, déjà bien éméché. Il n’était pas bien fin, mais il n’était pas méchant, et Joanne avait connu des clients bien plus désagréables depuis qu’elle travaillait au Rose & Crown. Le pub avait beau être dans un quartier chic de la ville, ça n’empêchait pas les habitants et les touristes de venir y picoler en continu. Tous les jours, toute la journée, le pub était bondé, et Joanne devait courir dans tous les sens pour remplir les verres vides, vider les verres des clients qui étaient partis, trop ivre déjà pour finir leur pinte, amener de quoi manger à ceux qui essayaient de rattraper leurs verres. Ses journées étaient épuisantes, mais elle s’y plaisait dans ce pub, dans cette ambiance si britannique, si londonienne. Elle avait appris à apprécier le son constant de la télé en fond, des commentateurs qui s’extasient devant la premier league ou le rugby, les cris des clients quand Chelsea marquait, et leurs cris quand Chelsea prenait un but. Elle avait appris à vivre au rythme du pub, c’était devenu son chez elle depuis que sa mère n’était plus là. Le pub, c’était là où elle se sentait moins seule. Elle attrapa les quatre pintes de la table des jeunes imbéciles, comme elle les appelait dans sa tête, et partit leur amener en évitant les gestes non maîtrisés des supporters trop absorbés par le match pour la remarquer. Le groupe à qui elle apportait des bières, elle les connaissait, c’étaient aussi des habitués, mais d’un genre un peu moins sympa que l’autre. Ils avaient tendance à arriver déjà ivres mort, à crier pour couvrir les conversations des autres, à venir réclamer des verres gratuits, et à la draguer dès que son patron avait le dos tourné. Elle arriva à leur table alors que des cris de joies retentissaient, accompagnés de projections de bières des supporters un peu excités qui avaient levés leur verre pour célébrer le but de leur équipe. Un des jeunes fit un mouvement brusque du bras, donnant un grand coup de coude dans son plateau et renversant la moitié des bières sur le t-shirt de Joanne. Elle resta figée l’espace d’un instant, avant de vérifier l’état de son t-shirt, même si elle arrivait à sentir l’alcool au travers du tissu, qui venait coller à sa peau. Et merde. Elle releva les yeux vers l’idiot qui avait renversé les verres, assez peu surprise de le voir lui lancer un sourire plein d’arrogance. ”Hé bah, j’ai comme l’impression que tu vas devoir nous payer une nouvelle tournée.” Ses amis ricanèrent derrière lui et Joanne ferma les yeux pour essayer de ne pas s’énerver. Son patron détestait qu’elle s’énerve contre les clients, alors elle attendait qu’il ne la regarde pas pour le faire. Un regard rapide en direction du comptoir lui confirma qu’elle allait devoir se retenir. L’incident avait attiré l’attention de la majorité du pub. Joanne était sur le point de s’excuser quand elle remarqua le regard du jeune descendre de son visage vers sa poitrine. C’est à ce moment là qu’elle se rappela qu’elle avait mis un t-shirt beige, et qu’il était sans doute devenu transparent avec la bière. Elle se sentit rougir légèrement mais s’efforça de le cacher. ”Je vous apporte de nouveaux verres dans quelques minutes.” Le jeune la saisit par le bras, un sourire au coin des lèvres. Joanne avait vu assez de gens bourrés ces dernières années pour se rendre compte qu’il avait déjà bu le fameux verre de trop. Elle sentit ses doigts se resserrer contre son poignet et son coeur commença à cogner contre sa poitrine. ”Sinon, on peut toujours s’arranger autrement.” Joanne lui lança un regard noir avant de tirer d’un coup sec pour se libérer. La réponse du jeune fut interrompu par une voix qui retentit derrière Joanne. Elle se tourna brusquement pour voir un client qui s’était levé. Contrairement à la majorité du pub, ce n’était pas un habitué. Il avait un accent du sud, et l’air de quelqu’un qui n’avait pas l’habitude qu’on lui dise non. Il dégageait une aura de force, qui forçait le respect. ”Vous devriez peut-être montrer plus de respect à mademoiselle.” Des rires se firent entendre dans le groupe de jeunes, mais ils paraissaient moins arrogants qu’il y a quelques minutes. Joanne regarda le nouvel arrivant s’approchant, curieuse malgré elle. Elle n’avait pas besoin qu’on la défende, mais son patron ne pourrait pas se fâcher contre un client, alors elle n’allait pas l’empêcher de se défouler sur ces abrutis à sa place. Ça la défoulerait pas procuration. ”Et t’es qui toi, son père ?” L’homme se contenta de sourire, mais c’était un sourire à vous faire froid dans le dos, le genre de sourire qui ressemblait plus à une menace qu’à une invitation. Joanne se rendit soudain compte que les conversations dans le pub se tenaient désormais à voix basse, comme pour ne rien rater du spectacle. Elle croisa le regard assassin de son patron, surement exaspéré de voir Joanne lui coûter des conso, et elle s’éclaircit la gorge. ”Je vous amène de nouvelles pintes.” Elle croisa le regard du client qui était venu à sa défense, lui lançant un sourire timide pour essayer de le remercier, même s’il n’avait fait qu’envenimer la situation. Elle partit ensuite en direction du bar pour aller jeter les verres cassés et commencer à servir quatre nouvelles pintes. Lorsqu’elle releva les yeux de son plateau, elle sursauta presque en trouvant le client de tout à l’heure face à elle. ”Je suis désolé, je ne voulais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je n’aime pas qu’on manque de respect aux personnes qui n’ont rien fait.” Joanne se sentit rougir légèrement et secoua la tête. ”Aucun problème, ça arrive régulièrement. Mais c’était...” Elle leva les yeux pour attraper le regard de l’homme qui se tenait accoudé contre le comptoir. Il la fixait, un sourire amusé au coin des lèvres et Joanne se sentit rougir de plus belle, malgré elle. ”... très gentil.” Il se contenta de hausser les épaules, comme pour dire que ce n’était rien, qu’il faisait ça tous les jours. Joanne se mordit la lèvre pour retenir un sourire amusé. ”Vous travaillez ici tous les jours ?” Cette fois, ce fut son tour de hausser les épaules. Elle posa une pinte pleine sur son plateau avant de commencer à en remplir une autre. ”C’est un peu le principe d’un boulot, oui.” Elle lui lança un sourire pour lui faire comprendre qu’elle plaisantait et il lui sourit à son tour avant de hocher la tête. ”Je reviendrai demain alors.” Il avait alors fait demi tour, sans ajouter un mot. Joanne l’avait regardé sortir du pub, interloquée.

Le lendemain, fidèle à sa promesse, il était revenu. C’était comme ça que tout avait commencé.

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