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 now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne)

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Joanne W. Bertram
Joanne W. Bertram
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description du personnage : ancienne artiste, aujourd'hui mariée dans la famille hawkes, et femme violentée par son mari.

liste des rps :
now, this is really seeing the future. you just leave us behind - ft alan r. debenham
kermesse du village - ft tout le monde
there's no such thing as coincidence in this world - ft alistair cheesman & ha-sun kim
but most of all i love the anonymity - ft juliet cavendish
nous étions deux - ft olivia aiinsworth
le jour d'alexandre - ft charlie fischer

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MessageSujet: now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne)   now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne) EmptyLun 11 Mai - 0:20



now, this is really seeing the future. you just leave us behind
@alan r. debenham


Joanne était allée chercher des fournitures pour pouvoir peindre le lendemain de sa session  avec le Dr. Debenham, comme elle se l’était promis. Elle les avait soigneusement cachées dans le grenier de leur maison, pour être certaine que George ne tomberait pas dessus par hasard. Il n’y mettait jamais les pieds, et il lui faisait confiance pour le rangement de la maison, après tout elle n’avait que ça à faire. Le lendemain, elle avait sorti tout son matériel, mais sans oser le déballer ou y toucher, elle avait passé des heures dans son salon à observer les pinceaux, les tubes de peinture, les toiles qu’elle était allée acheter, puis avait tout rangé dans son grenier. Elle avait passé le weekend à essayer de ne pas y penser, il était hors de question d’aller y toucher tant que George était dans la maison de toute façon, mais elle avait quand même été incapable de penser à autre chose. Même George l’avait remarqué, lui avait fait une réflexion. Elle avait haussé les épaules, et était venue l’embrasser pour essayer de le distraire. Il avait pris ça pour une invitation et elle l’avait laissé lui faire l’amour. Elle avait passé le reste du weekend à essayer de se convaincre que ça avait valu la peine si ça avait permis de faire en sorte que George ne se pose pas trop de question, qu’il ne remarque pas que sa femme avait l’air préoccupée. Et même si elle n’arrivait pas tout à fait à se convaincre, elle préférait éviter de trop y penser. Des mauvais moments à passer, elle en avait eu, et elle en aurait encore à passer. Il lui semblait même que ça constituait désormais la majorité de son mariage. Le lundi matin, elle avait guetté le départ de George pour filer au grenier et descendre ses affaires. Elle s’était forcée à tout déballer, puis à mélanger quelques couleurs le matin. Dans l’après-midi, elle avait pris un morceau de toile et avait commencé à peindre dessus, au hasard, sans essayer de créer quoi que ce soit, juste pour redécouvrir la sensation du pinceau entre ses doigts, de se voir marquer une toile, laisser une marque. Quand elle avait levé les yeux de la toile, il était déjà 18h et elle avait dû courir dans toute la maison pour tout ranger et laver à temps. Le mardi après-midi, elle avait mis une alarme pour éviter de devoir se presser. Le mercredi matin, elle avait commencé à s’exercer un peu plus sérieusement pour essayer d’être prête pour voir Tess l’après-midi. Elle n’avait rien pu avaler ce midi tellement elle était stressée de ne pas savoir quoi lui dire, de ne rien avoir à lui apprendre, qu’elle s’en fiche… Le courant était bien passé au salon de thé mais ça ne voulait rien dire, peut-être que l’idée des cours allait lui paraître stupide. Joanne savait qu’elle ne pourrait pas le savoir avant d’avoir essayé, mais elle aurait donné cher pour pouvoir anticiper la réaction de l’adolescente. Elle fit le chemin de chez elle jusqu’à la maison de Dr. Debenham à pied, se laissant un peu d’avance pour trouver l’endroit exact. Elle connaissait plus ou moins toute la ville, mais elle n’était pas certaine de bien voir de quelle maison il s’agissait et elle détestait arriver en retard. Joanne arriva finalement avec quelques minutes d’avance et elle fit un tour du pâté de maison pour passer le temps avant de devoir sonner à la porte du médecin. Plus l’heure approchait et plus la boule au fond de son ventre lui serrait l’estomac, plus elle se demandait si elle n’avait pas fait une énorme erreur en acceptant de venir donner des cours à Tess. Elle s’en voulait d’avoir confirmé le rendez-vous avec le médecin, maintenant il était trop tard pour reculer. Joanne prit une longue inspiration avant de sonner à la porte du psychologue. Elle entendit des voix à l’intérieur et serra son étreinte autour de sa planche à dessin. Quand la porte s’ouvrit, elle fut soulagée de voir le médecin lui sourire, au moins elle ne s’était pas trompée d’adresse ou d’heure. ”Bonjour Docteur. Je ne suis pas en avance ?” Joanne tenta un sourire, mais elle sentait que ses joues étaient légèrement rouges, et son sourire ne dut pas paraître très naturel. Une bonne entrée en matières.

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Alan R. Debenham
Alan R. Debenham
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description du personnage : psychologue de 36 ans, qui a toujours vécu à donwell - divorcé depuis 4 ans, était marié à juliet, qui s'est enfuie un soir, laissant leur fille seule à la maison - il se reconstruit avec tess, sa fille - travaille énormément, adore ce qu'il fait - il a dû apprendre à lâcher le boulot pour pouvoir s'occuper de la petite


liste des rps :
amen, omen - juliet cavendish #2
i'd call you a genius - joanne w. bertram #6
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liste des rps terminés :
and he took me away... - joanne bertram #1
i could save... - joanne bertram #2
don't get clever... - joanne bertram #3
let me just... - caesar ashford
now this is really... - joanne bertram #4
genesis - aspen hwang moon
we're not dead... - juliet cavendish #1
books - joanne w. bertram #5
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listes des rps inachevés :
sunn kropp og sinn - aleksander henriksen
high hopes - winnie doherty
the art of - lily hurst

messages : 1285
avatar : david tennant
crédits : kath (ava, merciiii <3) / ROGERS. (sign)
occupation : psychologue dans un cabinet de donwell
statut civil : divorcé, père célibataire de la jeune Tess
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MessageSujet: Re: now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne)   now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne) EmptyLun 11 Mai - 22:52


now, this is really seeing the future. you just leave us behind

Le psychologue n’était pas d’un naturel stressé, ou tendu. Il avait toujours tenté de toujours tout prendre du bon côté, de ne pas se concentrer sur le négatif, de ne pas s’angoisser pour rien. De toute sa vie, il ne se souvenait pas d’avoir ressenti de tension, ou de stress. A la naissance de Tess peut-être, le matin de son mariage aussi, mais c’était du bon stress, de la bonne angoisse. Quand Juliet était parti, mais là, c’était toute une période différente, où il ne pouvait voir que les mauvais côtés. Il avait changé d’avis quand il avait compris qu’elle n’allait pas revenir. Il gardait toujours même l’espoir, jusqu’à il y a très récemment, qu’elle pourrait revenir, qu’elle s’excuserait et ferait tout pour qu’il la pardonne et qu’il serait capable de retrouver une vie de famille avec elle. Il avait changé d’avis là-dessus et le retour de son ex-femme en ville ne l’avait pas fait flancher. C’était bel et bien du passé. Il partait toujours du principe que ce qui devait arriver allait arriver, quoi qu’il puisse se passer dans sa vie, et qu’il ne pouvait pas tout contrôler. Alors pourquoi diable arrivait-il à être stressé pour une histoire de peinture avec l’une de ses patientes ? Peut-être parce que c’était la première fois qu’il laissait entrer une patiente chez lui ? Peut-être parce que ce n’était pas dans le cadre d’une séance de psychologie d’ailleurs ? Peut-être que c’était parce qu’il ne savait pas comment tout cela allait se passer, avec Tess, et même entre eux aussi ? Il avait confiance en sa fille, elle allait être parfaite et il savait qu’elle était si curieuse de tout qu’elle n’aurait aucun mal à s’intéresser à ce que la jeune femme allait lui raconter. Il n’en savait franchement rien. De toute façon, vu l’heure qui tournait, il n’avait plus le choix, il devait juste affronter son stress et l’évacuer. Peu avant quinze heures, il monta chercher Tess dans sa chambre, qui finissait juste ses devoirs pour la fin de semaine. Alan ne lui avait toujours rien avoué, il voulait garder la surprise, sinon il savait qu’elle aurait été insupportable dès le début. En souriant, il s’installa à côté d’elle. « Tu as fini de travailler, chérie ? Tu n’as pas besoin d’aide, pour quoi que ce soit ? » La petite secoua la tête en souriant, fière de ne pas avoir besoin de son père pour tout réussir et Alan était empli de fierté également en sachant qu’elle travaillait bien. « Je sais que d’habitude on va se faire un foot, toi et moi, mais là on va rester à la maison cet après-midi… et probablement quelques autres mercredis après-midis… » Tess se redressa d’un air intéressé. Si son père annulait leur foot hebdomadaire, ça ne pouvait présager rien de bon, pourtant il avait l’air bien trop heureux pour qu’il ait une mauvaise nouvelle à lui annoncer. Elle le fixa d’un air suspicieux. « Qu’est-ce qu’on va faire ? » Il lui frotta doucement la tête avant de la pousser dans le fond de sa chaise. « Tu vas voir à quinze heures ! » Aussitôt, Tess se releva de sa chaise en commençant à le questionner, ce qu’il avait justement évité depuis qu’il savait que Joanne allait venir ici, et ce qu’il avait réussi à ne pas se farcir depuis, en lui gardant la surprise. Il fit un clin d’oeil à sa fille avec un sourire mutin et descendit les escaliers, suivi de son adolescente qui continuait à déblatérer sa ribambelle de questions, à base « mais papa pourquoi tu veux pas diiire ? et puis t’es trop pas cool parce que tu me caches des trucs ! » et d’autres chantages affectifs de type « si tu me dis pas ce que c’est la surprise, t’es plus mon père ! » auxquels il ne répondit que par le rire. Il était quinze heures moins deux quand la sonnette de l’entrée retentit, stoppant net la gamine dans son questionnement incessant. « Bah alors, tu la ramènes plus là hein ? » pouffa Alan en se dirigeant vers le vestibule, son stress s’étant quasiment envolé désormais. Il ouvrit la porte en souriant en découvrant Joanne, une planche à dessin dans les bras, les joues rougies et un sourire stressé aux lèvres. Au moins, il n’était pas le seul à avoir appréhendé ce « rendez-vous », apparemment. « Bonjour Joanne » répliqua-t-il, sans tiquer sur le fait qu’elle l’ait appelé Docteur. « Entrez, je vous en prie, vous êtes pile à l’heure ! » Il s’effaça de l’entrée pour la laisser passer et se mettre à l’aise, quand une tornade brune fonça silencieusement sur Joanne, presque plus rapide que la vitesse de la lumière, pour finir dans ses bras. Alan leva les yeux en ciel en soupirant doucement. « Tess, c’est pas comme ça qu’on dit bonjour… lâche la, laisse la entrer ! » Il ne put s’empêcher de rire un peu, gêné, avant de récupérer Tess par les épaules pour la retenir contre lui. « Je vous avais dit que ça se passerait bien ! » Il baissa les yeux vers l’adolescente qui avait un grand sourire. « Qu’est-ce que tu fais là ? On va aller à Brighton ? C’est pour ça que tu voulais rien me dire papa ?? » Le psychologue secoua la tête en la relâchant. Il n’y avait quand même pas que les magasins dans la vie. Il ne répondit pas, mais releva les yeux vers la blonde, toujours avec le sourire heureux aux lèvres. Il espérait surtout qu’elle allait se sentir bien, ici, et que peindre et apprendre des choses à Tess allaient lui permettre de se détendre, de se faire plaisir et d’oublier ses tracas…
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Joanne W. Bertram
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MessageSujet: Re: now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne)   now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne) EmptyMar 12 Mai - 13:35



now, this is really seeing the future. you just leave us behind
@alan r. debenham


Joanne observa le visage du médecin et se trouva presque déçue de n’y trouver aucune trace d’inquiétude. Elle aurait aimé ne pas être la seule à avoir appréhendé le cours, même si elle savait qu’elle était anxieuse de nature. Au contraire, le médecin lui lança un sourire et s’écarta de l’entrée pour la laisser passer, le plus naturellement du monde. Elle hocha la tête,  un sourire timide aux lèvres avant d’entrer dans la maison, tout ça pour se retrouver presque plaquée au sol par la fille du médecin. Heureusement pour elle, Joanne avait un bon équilibre, et elle avait eu quelques secondes pour anticiper l’impact. Elle laissa échapper un rire essoufflé tout en posant sa main dans les cheveux de Tess. Joanne était soulagée que Tess attire l’attention, et elle était rassurée de la voir agir comme ça. Après leur première rencontre, elle avait eu un peu peur que l’adolescente garde que le souvenir de sa bévue, qu’elle l’associe instinctivement à un mauvais souvenir. Heureusement pour elle, ça n’avait pas l’air d’être le cas. Elle observa le médecin attraper sa fille et la retenir contre lui et ne put pas retenir un sourire mi-amusé mi-envieux. Non pas pour la première fois, elle se prenait à envier leur relation, ils avaient l’air si proches. Joanne laissa échapper un petit rire soulagée avant d’attraper le regard du médecin. ”C’est un très bel accueil en tout cas.” Elle le vit se pencher vers sa fille pour lui sourire, et son coeur se serra un peu. Oui, ils étaient vraiment touchants tous les deux. Le médecin n’était décidément pas le même en présence de sa fille, non pas que Joanne puisse le blâmer. Tess avait une énergie, un optimisme communicatif. Elle se sentait elle même plus détendue en sa présence. Le Dr. Debenham se tourna vers Joanne et elle sentit ses joues la brûler une nouvelle fois. Elle n’avait pas anticipé que Tess allait supposer qu’elles allaient faire les boutiques, et elle espérait qu’elle ne serait pas trop déçue par les cours de peinture à la place. Joanne n’allait pas pouvoir l’emmener à Brighton cet après-midi, même si l’idée lui plaisait.  ”On n’a pas prévu d’aller à Brighton cet après-midi, mais…” Elle se tourna vers le médecin, comme pour chercher son approbation. ”... Mais peut-être une autre fois.” Joanne lança un sourire à l’adolescente et attrapa sa planche à dessin pour la lui montrer. ”Ton père m’a dit que tu étais intéressée par l’art, et surtout par la peinture. J’en ai fait pendant longtemps, alors on a pensé que ça t’amuserait d’apprendre un peu avec moi.” Les yeux de Tess ressemblaient désormais plus à des soucoupes qu’à des yeux, et la voir si excitée ne fit que conforter le sourire de Joanne. ”Tu peux m’apprendre ? Mais à faire des tableaux ? Des vrais tableaux ?” Joanne hocha la tête, toujours un grand sourire aux lèvres. Elle se demandait presque comment elle avait fait pour autant redouter ce moment. ”Je n’ai pas apporté de toiles pour cette fois, on commence sur du papier, et j’amènerai des vraies toiles la prochaine fois.” Tess avait l’air si excitée qu’elle bondissait presque, et Joanne était amusée de voir son père essayer de la retenir pour qu’elle ne s’emporte pas trop. Il n’avait pas besoin de le faire, bien au contraire. Joanne aimait l’enthousiasme de la jeune fille, elle avait l’impression qu’il était contagieux. ”Tu pourrais faire un tableau et l’accrocher dans la maison, enfin si ton père est d’accord.” Tess hochait la tête si fort que Joanne avait presque peur qu’elle se fasse mal, mais elle était si soulagée de voir qu’elle était emballée par leur idée qu’elle avait envie de l’imiter. ”Oh oui, ce serait trop bien. En plus la déco est moche.” Joanne se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas rire avant  de lever les yeux vers le visage du médecin pour s’assurer qu’il n’était pas vexé. Elle ne l’imaginait pas être du genre à se vexer pour ce genre de choses, mais elle s’était beaucoup trompée sur lui depuis le début. Pendant ce temps là, Tess continuait à réfléchir à haute voix. ”Hm...Il faut que je trouve quoi peindre alors, un sujet. Quelqu’un de l’école ? Ou un cheval ? Un chat ? Oh, je peux te peindre toi ?” demanda-t-elle finalement à Joanne avec un air si excité que Joanne mit plusieurs secondes à comprendre ce qu’elle venait de dire, et elle sentit ses joues virer au rouge en un quart de seconde.

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MessageSujet: Re: now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne)   now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne) EmptyMar 12 Mai - 18:56


now, this is really seeing the future. you just leave us behind

Alan tenait toujours Tess contre lui, les mains sur les épaules, en attendant que Joanne puisse se mettre à l’aise. Elle avait l’air aussi tendue qu’il l’avait été juste avant qu’il ne descende avec Tess, et il comprenait aisément que cette idée, qu’elle avait pu avoir et qu’il avait accepté avec plaisir, l’angoisse un peu. C’était peut-être étrange qu’il l’invite à débarquer chez elle comme cela pour apprendre à Tess quelques notions sur l’art, la peinture, les tableaux, et ce n’était probablement pas une chose qu’elle avait l’habitude de faire souvent, tout comme lui. Il hocha la tête avec un clin d’oeil affirmatif quand il entendit la blonde évoquer une potentielle sortie à Brighton. Bien entendu, ils pourraient y aller sans problème. Encore une fois, il savait que ce serait outrepasser son rôle, mais il n’avait aucuns remords, ni regrets, à aider sa patiente plus qu’il ne le devait. Il écouta attentivement Joanne parler avec sa fille, discuter de ce qu’elles allaient faire toutes les deux, et il était ravi de la réaction de son adolescente, qui semblait presque au Paradis en comprenant ce que la blonde était capable de lui apprendre. Elle avait eu une excellente idée en lui proposant cela pour Tess, et même s’il avait eu des petits doutes, par-ci par-là, il était quand même super content d’avoir eu raison d’y croire. Ils étaient tous les trois très enthousiastes, ça ne pouvait que fonctionner. Alan commençait à lâcher Tess en sentant qu’elle commençait à réfléchir et qu’elle était plus calme quand elle acquiesça à l’idée de sa nouvelle professeure de faire un tableau et de l’accrocher quelque part dans une pièce de la maison, et lui tira tout doucement les cheveux quand il l’entendit dire que la décoration était moche. « Merci Tess, c’est super gentil ça… » Il ne put s’empêcher de pouffer de rire en remarquant que sa fille n’en avait rien à taper de savoir si elle l’avait vexé ou pas. A vrai dire, elle n’avait pas totalement tort. S’il y avait bien une chose pour laquelle il était nul, c’était les histoires de décoration. La maison n’avait pas vraiment changé depuis le départ de Juliet, à part qu’elle avait emmené sa part des meubles, qui avaient depuis été rachetés, et quasiment toute la déco, puisque c’était elle qui avait aménagé tout cela. Il n’y avait que la chambre de Tess qui était joliment décorée, elle avait dû récupérer le sens de l’esthétique de sa mère. D’ailleurs, cette affection pour le dessin et l’art en règle générale, c’était d’elle qu’elle la tenait. Juliet passait du temps à dessiner, elle aimait beaucoup cela. Bien entendu, Alan n’était pas certain qu’elle ait un jour partagé cela avec sa fille, mais peut-être que la génétique était bien plus que des histoires de ressemblance et de goûts identiques… peut-être que les passions étaient prédestinées… En tout cas, ça ne venait probablement pas de lui. Il aimait beaucoup plus la musique, par exemple, et il n’était pas mauvais en cuisine - heureusement, parce qu’il avait eu besoin de tous ses talents de cuisinier pour élever une enfant très très gourmande. Alan était perdu dans ses pensées, en se disant qu’il était peut-être temps qu’il apprenne à allier de jolies couleurs et qu’il achète quelques cadres pour décorer le salon, lorsqu’il entendit Tess demander si elle pouvait dessiner la blonde. Il se mordit la lèvre en la voyant devenir rouge pivoine. « Tu as raison, chérie, la décoration de la maison serait beaucoup plus jolie avec un portrait de Joanne, c’est vrai… » Il n’avait pas pu s’empêcher de prononcer ces quelques mots, et se retrouva presque aussi gêné qu’elle. Tess les regarda tous les deux, l’un après l’autre, sans broncher, et Alan finit par la pousser vers le salon, en se raclant la gorge. « Tiens, Tess, fais visiter, d’accord ? Je…hm… je vais faire chauffer de l’eau. » Il prit la fuite dans sa cuisine en soufflant pour évacuer la pression. Ce n’était vraiment pas une bonne idée d’avoir dit une chose pareille, il avait dû la gêner énormément, et ce n’était pas du tout son but. Il s’appuya sur le rebord de l’évier après avoir rempli la bouilloire et appuyé sur le bouton pour commencer à faire bouillir l’eau. C’était sorti tellement naturellement qu’il ne comprenait pas d’où ça venait. Il avait peut-être juste voulu être gentil… Il entendait les voix de Tess et Joanne dans le salon, puis dans le couloir et la conversation n’avait pas l’air plus biaisée qu’avant, peut-être que c’était passé inaperçu. Il sortit des tasses et fit couler l’eau une fois qu’elle fut assez chaude avant de ramener les tasses dans le salon, où Tess avait laissé Joanne déposer ses affaires et s’affairait déjà à préparer la table basse pour qu’elles s’installent dessus. Son sourire se raviva, en les voyant déjà toutes deux très concentrées. Le temps allait passer vite, a priori et lui n'osait pas faire le moindre bruit, encore un peu gêné de ce qu'il avait été dire juste avant....
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MessageSujet: Re: now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne)   now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne) EmptyMar 12 Mai - 19:47



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@alan r. debenham


Joanne avait du mal à croire que Tess ait suggéré une chose pareille, même si elle savait que sa question était tout à fait innocente. Elle avait du mal à imaginer son psychologue accepter d’accrocher un portrait d’elle chez lui, mais ça bien sur, Tess ne s’en rendait pas compte. Elle était complètement innocente, sans filtre, et en temps normal ça aurait fait rire Joanne. Mais là, ça la concernait, et elle était bien trop gênée pour réussir à en rire. Elle resta figée, incapable de détourner le regard du visage du médecin, presque incapable de respirer en attendant sa réaction. Elle s’était attendue à ce qu’il bafouille un peu, qu’il cherche une excuse, qu’il propose à sa fille d’aller au magasin ce weekend pour aller chercher de la nouvelle décoration, mais sa réponse surprit encore plus Joanne que la remarque initiale de sa fille. Si Joanne avait eu les joues rouges avant sa réponse, elles avaient désormais virées à l’écarlate. Elle ouvrit la bouche, comme pour répondre, avant de se rendre compte qu’elle ne savait pas quoi dire. Qu’est-ce qu’elle aurait pu répondre à ça ? Après des secondes qui parurent durer des heures, Joanne détourna finalement le regard pour se concentrer sur un crochet au mur qui lui paraissait soudain tout à fait fascinant. Elle imagina son portrait accroché dessus et rougit de plus belle, préférant désormais se concentrer sur ses chaussures. Le médecin la poussa finalement presque vers le salon, et Joanne reconnut la gêne qu’elle ressentait elle-même dans sa voix, dans son attitude. Il avait sans doute dit ça sans réfléchir, et il avait l’air de s’en vouloir. Joanne aurait bien aimé lui lancer un sourire rassurant, mais elle avait peur de croiser son regard alors que son coeur battait déjà la chamade au fond de sa poitrine. Joanne se contenta de suivre Tess dans le salon tandis que son père partait sûrement en direction de la cuisine. Elle n’osa pas lever les yeux pour vérifier. ”Tu as amené tes peintures à toi ?” La voix de Tess sortit Joanne de ses pensées et elle se tourna vers l’adolescente, soulagée de pouvoir penser à autre chose qu’à la remarque du médecin. Elle lança un sourire encore un peu timide à Tess. ”Je n’ai pas encore eu le temps de travailler sur des gros projets, mais t’amènerai mes toiles la prochaine fois si tu veux.” Tess hocha à nouveau la tête avant de s’installer par terre, les pieds sous la table basse du salon. Joanne posa ses affaires au sol avant de se poser sur ses genoux à côté d’elle. ”Alors, dis moi un peu. Tu connais des peintres déjà ? Il y en a que tu aimes ?” Le sourire de Tess s’élargit tout à coup et Joanne arriva à lire la fierté de l’adolescente sur son visage. De toute évidence, elle connaissait plusieurs peintres, et elle était très contente de pouvoir en parler avec une adulte. ”On a vu Picasso un peu à l’école, mais je n’aime pas du tout, je trouve ça assez moche.” Elle s’était penchée vers Joanne en chuchotant, comme si elle lui partageait un secret. ”Moi je préfère les peintures plus vieilles, plus vraies..” Joanne hocha la tête, un petit sourire au coin des lèvres avant de se pencher vers la jeune fille, chuchotant à son tour. ”Ne le dis à personne, mais moi aussi je trouve les peintures de Picasso assez moches.” Tess commença à pouffer de rire et Joanne l’observa, étonnée de se sentir aussi émue de la voir rigoler. Elle aimait bien ça. Joanne était sur le point de lui demander si elle avait déjà essayé de peindre un peu à l’école quand un mouvement dans le coin de son oeil attira son attention. Elle leva les yeux pour apercevoir le Dr. Debenham qui se tenait debout, probablement à côté de la cuisine. Il tenait des tasses dans ses mains, mais le regard de Joanne était comme attiré par le sien. Elle repensa à sa remarque sur le tableau et se sentit rougir de plus belle. Si Tess remarqua sa gêne, elle ne fit pas de remarque dessus. ”Bah Papa, qu’est-ce que tu fais planté là ?” Elle lui lança un regard appuyé, comme pour lui faire remarquer que ce n’était pas poli de faire attendre les invités et Joanne se mordit la lèvre. Elle sentit le médecin s’approcher de la table et se força à relever les yeux quand il lui tendit sa tasse. ”Merci Doct… Enfin, je veux dire… Alan.” Elle attrapa son regard en espérant réussir à lui lancer un sourire rassurant, mais vu son état de gêne actuel, rien n’était moins certain. Elle s’éclaircit la gorge avant de porter la tasse à ses lèvres pour souffler sur son thé. Il y a quelques jours encore, elle avait espéré que le médecin resterait avec elles pour être certaine de ne pas faire de bêtise, mais sa présence la mettait plus mal à l’aise qu’elle ne l’aurait pensé, surtout depuis quelques minutes. Elle n’arrivait pas à oublier sa remarque de toute à l’heure, même si elle savait qu’il l’avait probablement dit par politesse, juste comme ça. Ça faisait bien longtemps que plus personne ne lui avait sous entendu qu’elle était belle. Les joues encore roses, elle se tourna vers l’adolescente. ”Dis moi, Tess, tu as déjà fait de la peinture à l’école ?”

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Alan R. Debenham
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description du personnage : psychologue de 36 ans, qui a toujours vécu à donwell - divorcé depuis 4 ans, était marié à juliet, qui s'est enfuie un soir, laissant leur fille seule à la maison - il se reconstruit avec tess, sa fille - travaille énormément, adore ce qu'il fait - il a dû apprendre à lâcher le boulot pour pouvoir s'occuper de la petite


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i could save... - joanne bertram #2
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occupation : psychologue dans un cabinet de donwell
statut civil : divorcé, père célibataire de la jeune Tess
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MessageSujet: Re: now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne)   now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne) EmptyMar 12 Mai - 21:09


now, this is really seeing the future. you just leave us behind

Alan restait debout, comme un idiot, dans l’entrée de son propre salon, encore très gêné par ce qu’il avait dit juste avant. Il souriait, mais c’était plus un masque qu’autre chose, parce qu’il était mortifié d’avoir pu dire une chose pareille. Qu’allait-elle penser ? Elle était mariée, lui divorcé, et elle le savait très bien. Ils connaissaient chacun la situation de l’autre, et il était hors de question qu’il s’attire des ennuis avec le mari de sa patiente parce qu’il avait osé dire une chose pareille. La vérité, certes, parce qu’il faudrait être aveugle pour ne pas voir que Madame Bertram était très belle, mais une vérité qu’il aurait pu garder pour lui, vu comment elle s’était sentie gênée. Il était encore parti dans ses pensées, se sentant vraiment mi-mal mi-choqué de ce qu’il avait dit quelques minutes auparavant. C’était ridicule, il ferait mieux d’oublier cela, elle ne l’avait probablement pas mal pris puisqu’elle ne s’était pas enfuie en courant et en claquant la porte. Ce fut Tess qui le ramena à la réalité, à nouveau, en lui demandant ce qu’il fichait à rester debout comme ça, le regard dans le vide. Il rougit à nouveau, et se rapprocha d’elles en déposant doucement la tasse de la jeune femme dans ses mains, tout en posant la sienne sur la table basse. Il lui fit un beau sourire quand elle l’appela Alan, alors qu’il n’était pas vraiment persuadé qu’elle y parviendrait, en réalité. C’était un début. « Tess, tu veux quelque chose ? » La petite parut réfléchir quelques secondes avant de lui demander un chocolat et il fut vraiment bien heureux de pouvoir retourner à la cuisine sans demander son reste. Il resta cependant un peu plus longtemps pour écouter leur conversation, et participer un peu, s’il avait besoin. Tess avait vraiment l’air de prendre cela très au sérieux et Alan sentit la fierté gonfler son coeur de papa poule. Il avait vraiment une fille géniale. « Oui on fait de la peinture parfois, mais j’aimerais bien faire des trucs plus jolis ! Parce que le prof d’art nous demande des trucs bizarres. Et puis, c’est pas toujours de la peinture, l’autre jour il nous a demandé de ramener du savon et on a sculpté dedans ! Ça, c’était cool aussi ! Mais moi j’aimerais pouvoir peindre des paysages ou des gens ! » Alan ne put s’empêcher de sourire devant les ambitions de sa fille, et repartit en cuisine. Elle était entre de bonnes mains pour ce qu’elle envisageait, apparemment. Il fit chauffer du lait et prépara le chocolat de Tess juste comme elle l’aimait avant de revenir de nouveau dans le salon. Il s’arrêta avant de passer la porte et tendit l’oreille. Elles riaient toutes les deux et il eut un pincement au cœur en se rendant compte que Joanne partageait plus avec Tess depuis dix minutes que ce que Juliet avait pu partager en huit ans. Il aurait tellement aimé que ce soit Juliet qui lui donne la passion du dessin, qui lui explique les choses et la pousse à créer… Non pas qu’il soit déçu que ce soit sa patiente qui prenne cela à sa charge… mais ce n’était pas son rôle… et pendant un instant il se demanda si ça ne lui ferait pas plus de mal que de bien. Se retrouver avec une adolescente, qui semblait déjà beaucoup l’adorer après l’avoir vue une seule fois dans sa vie, est-ce que ce n’était pas trop pour ce qu’elle pouvait endurer ? Elle ne pouvait pas avoir d’enfant… et il la forçait à venir chez elle pour apprendre des choses à une gamine. Ce n’était peut-être pas la meilleure solution, mais il avait pensé bien faire bien sûr. Et vu ce qu’il entendait venant du salon, il ne s’était pas forcément trompé, mais ce n’était que la première fois. Il finit par entrer pour de vrai dans le salon et s’installa de l’autre côté de Tess sur le canapé en déposant le mug de chocolat un peu plus loin sur la table. Il n’osait pas les interrompre. « Tu crois qu’un jour, on pourrait aller sur la plage et puis peindre l’océan aussi ? Ce serait trop cool ! Bon, du coup, on commence ?? Tu m’apprends comment te peindre ? Comment on fait les visages ? Et puis comment on trouve les bonnes couleurs ? » Alan récupéra sa tasse de thé et plongea son nez dedans, se sentant de nouveau gêné, sûrement à tort. Il évita soigneusement le regard de Joanne, mais sentit son regard sur sa nuque, et il releva ainsi les yeux vers elle en souriant, en espérant qu’elle comprenne qu’il était désolé d’avoir dit une chose pareille et qu’il ne voulait surtout pas qu’elle se sente mal. Alan dans toute sa splendeur, donc.
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Joanne W. Bertram
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kermesse du village - ft tout le monde
there's no such thing as coincidence in this world - ft alistair cheesman & ha-sun kim
but most of all i love the anonymity - ft juliet cavendish
nous étions deux - ft olivia aiinsworth
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MessageSujet: Re: now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne)   now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne) EmptyMer 13 Mai - 19:33



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@alan r. debenham


Les joues encore un peu rouges, Joanne tenta de se concentrer sur Tess, même si elle sentait bien la présence du médecin à côté d’elle. Elle se faisait peut-être des idées, mais elle avait l’impression qu’il avait au moins autant envie qu’elle de s’éloigner un peu pour faire passer ce moment un peu gênant. Peut-être qu’elle projetait simplement son malaise à elle, mais elle avait tout de même l’impression qu’il regrettait un peu sa familiarité de tout à l’heure. De son côté, elle avait été plus surprise qu’autre chose. Elle était en tout cas loin d’être vexée, même si elle aurait préféré démarrer le cours sur une note moins embarrassante, aussi bien pour lui que pour elle. Joanne se força à concentrer son attention sur Tess pendant qu’elle lui racontait ses cours de peinture, mais elle était très consciente du fait que le médecin était resté à côté pour écouter. Elle ne pouvait pas lui reprocher de vouloir s’assurer que tout se passait bien, elle l’aurait même souhaité il y a encore 20 minutes, mais sa présence lui rappelait sa remarque et elle devait faire un effort supplémentaire pour ne pas se laisser déconcentrer. Joanne hocha la tête, un petit sourire aux lèvres, en entendant la réponse de Tess. Oui, c’était normal à l’école de ne pas faire que de la peinture, ou que des dessins, il fallait faire un peu de tout. Joanne n’avait jamais accroché qu’avec la peinture, mais tous les enfants étaient surement différents. Elle aperçut Alan repartir dans la cuisine du coin de l’oeil, et elle ne put pas s’empêcher de se détendre un peu. Comparé au regard du médecin, l’enthousiasme de sa fille lui paraissait bien moins intimidant. ”On peut apprendre à peindre des paysages ou des gens si tu veux, mais il faut d’abord connaître les bases. Sinon on n’arrive à rien. Ce serait comme essayer de faire un château de carte sans le poser sur une table, ça ne tiendrait pas.” Tess était en train de hocher la tête, comme si elle buvait ses paroles et Joanne se sentit à la fois fière et anxieuse. Elle n’avait pas envie de dire de bêtise, même si elle doutait de pouvoir dire ou faire quoi que ce soit qui puisse plus traumatiser Tess que sa remarque de la dernière fois. C’était l’avantage de faire une bourde monumentale dès la première rencontre, on ne pouvait que remonter. ”Par exemple, tu sais comment mélanger les couleurs pour en créer des nouvelles ?” Tess leva les yeux au ciel et Joanne ne put pas retenir un petit rire surpris. ”Bah oui, c’est trop facile ça.” Elle hocha la tête, un petit sourire aux lèvres. ”D’accord, je vois que tu es déjà forte alors, on va pouvoir faire des choses plus compliquées.” Le médecin sortit de la cuisine à ce moment là pour ramener la tasse de chocolat de Tess, et Joanne ne se souvint qu’à ce moment là qu’il lui avait aussi apporté un thé. Elle attrapa son mug et but une première gorgée. Le thé était parfait, corsé juste comme il fallait. Elle lança un regard au médecin par dessus sa tasse. ”Merci d’ailleurs, il est très bon.” Joanne ne s’attarda pas sur son visage de peur de se mettre encore à rougir, mais elle espérait que ce simple geste suffirait à apaiser un peu de la tension qu’elle avait l’impression de ressentir dans la pièce. Tess, complètement innocente de son côté, commença à enchaîner les questions, proposant même d’aller peindre l’océan. Joanne ne put pas retenir un petit sourire amusé. ”Je suis contente que tu parles de l’océan, j’avais prévu d’y aller la prochaine fois.” Dans les faits, Joanne n’avait pas prévu officiellement, mais elle avait eu cette idée, elle attendait simplement de voir si le père de Tess serait d’accord. ”Tu sais, on m’a toujours dit que le meilleur moyen d’apprendre, c’était d’imiter d’abord. Alors je t’ai amené une photo d’un tableau que j’aime beaucoup. C’est un tableau qui a été peint il y a quelques kilomètres à peine, et je le trouve très beau.” Tess hochait la tête, la bouche grande ouverte, et Joanne sentit son coeur se serrer à cette image. Elle n’avait pas pensé pouvoir partager quelque chose d’aussi important pour elle que la peinture avec quelqu’un d’autre, encore moins depuis qu’elle avait appris qu’elle ne pourrait pas avoir d’enfants. Tess n’était pas son enfant, mais Joanne était déjà contente de pouvoir partager cette expérience avec quelqu’un, qui que ce soit. ”Aujourd’hui, on va essayer de le refaire du mieux qu’on peut. Alors du coup, par quoi tu commencerais ?” Tess posa un doigt sur ses lèvres, en pleine réflexion et Joanne profita du moment pour relever les yeux et s’assurer que le médecin était satisfait de la manière dont elles avançaient. Son regard n’était définitivement pas le même que pendant leurs sessions, et même si Joanne n’arrivait pas bien à définir l’expression qu’elle y lisait, son regard lui coupa le souffle l’espace d’une seconde. Elle sentit son coeur se serrer avant de repartir et elle se sentit tout à coup obligée de dire quelque chose, pour éviter qu’il ne pense qu’elle était en train de l’observer. ”Vous voulez essayer aussi ?”

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MessageSujet: Re: now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne)   now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne) EmptyMer 13 Mai - 22:33


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Alan continuait d’observer Joanne, toujours à mi-chemin entre la gêne et désormais la fierté d’avoir réussi à la faire sortir de sa zone de confort. Même si, en réalité, c’était évident qu’elle allait réussir d’une façon brillante à captiver sa fille. Pourquoi n’aurait-elle pas réussi, après tout ? Il suffisait d’être passionné pour capter l’attention du monde autour de soi. D’ailleurs, il n’était pas sûr et certain que Tess ait compris ou même senti qu’il s’était installé à côté d’elle. Elle écoutait Joanne avec attention à chaque explication qu’elle lui donnait, s’appliquait à ne pas faire de faux pas dans ses réponses. Elle était concentrée, et il l’avait rarement vue dans cet état là. Le psychologue trouvait cela à la fois adorable, et effrayant. Dans quel état Joanne allait-elle lui rendre sa fille ? Il pressentait déjà le fait qu’elle n’allait plus parler d’autre chose que de peinture durant les prochains jours, et elle demanderait sans cesse quand reviendrait Joanne. Mais c’était de sa faute, il n’avait qu’à pas accepter la proposition de la jeune femme, mais ils avaient tous deux si bien fait de suivre leur instinct. La blonde avait sorti la photographie du tableau dont elle avait commencé à parler à Tess et le tenait devant elle, pendant que la petite réfléchissait en essayant de toutes ses forces de ne pas se tromper. Elle restait silencieuse, probablement un peu perdue parce que la question était un peu trop ouverte, et qu’elle ne voulait pas décevoir Joanne. Pendant qu’elle faisait travailler ses méninges, Alan faillit s’étouffer en buvant une gorgée de thé lorsque son invitée lui demanda s’il voulait essayer également. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui propose de les rejoindre dans leur activité. « Heu… eh bien, je ne suis pas super doué pour ça, mais… enfin… » Il hésita longuement, parce qu’il n’avait pas pensé qu’il puisse les « aider » d’une quelconque façon, mais il ne rechignait jamais bien longtemps lorsqu’il s’agissait de passer du temps avec sa fille. « Je veux bien, si vous m’expliquer tout comme à Tess ! » Il tenta un sourire accompagné d’un regard chaleureux et bien loin de toute la gêne qui l’avait pris de longues minutes auparavant, avant de se redresser dans le canapé et de regarder à son tour la photographie pour essayer d’analyser ce qui était analysable et pour tenter d’aider Tess qui semblait en proie aux doutes. Elle fut tout de même plus rapide que lui pour répondre. Il faut dire qu’il était complètement largué, pour une fois. « Est-ce qu’il faudrait pas commencer à tout dessiner au crayon à papier ? les formes et tout ça ? » lança Tess d’un air soucieux, après avoir mûrement réfléchi, autant que si elle passait un examen important pour la suite de son apprentissage, ce qui fit sourire Alan. « Ou alors, peut-être qu’il faut penser aux perspectives ? » ajouta-t-il en haussant les épaules, se disant que Tess avait probablement raison pour commencer, mais qu’il ne fallait rien négliger. Il allait finir par se prendre au jeu, mais il devait bien avouer que ça lui faisait penser à autre jour que ses éternelles questions sans réponse, à propos de Juliet, à propos de Tess, à propos de l’absence de mère de cette dernière et du fait qu’il avait même une espèce de frayeur qu’elle ne projette son besoin d’amour maternel sur Joanne, qui n’était probablement pas du tout prête pour tout cela, et qui en plus, n’était pas du tout la bonne personne pour subir ce genre de choses. Non décidément, il ne fallait pas qu’il pense à tout cela maintenant, pas dans un moment qui était si mignon et si léger. Il allait gâcher l’ambiance. Et puis, il pouvait aussi décrocher de ses psychanalyses de temps en temps. « Mais non papa, parce que ça, ce que tu dis, c’est avec les couleurs qu’on fait ça, hein Joanne j’ai raison ? » Tess releva la tête vers la blonde avec un regard empli d’espoir, espérant au fond d’elle-même qu’elle avait tout bon et qu’elle pouvait humilier son père en bonne et due forme, et Alan pouffa dans son coin en fixant sa nouvelle prof à lui aussi, pour observer sa réaction. En un instant, ses pensées étaient reparties, et il était de nouveau dans le feu de l’action, pour le plus grand bonheur de son cerveau qui décrochait enfin.
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Joanne W. Bertram
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MessageSujet: Re: now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne)   now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne) EmptyJeu 14 Mai - 14:23



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@alan r. debenham


Joanne observa le visage du médecin et sursauta presque en le voyant manquer de s’étouffer dans son thé. Elle détourna immédiatement le regard, gênée d’avoir provoqué cette réaction. Elle qui avait espéré détendre un peu l’ambiance. Joanne reprit une gorgée de thé pour s’occuper et essayer de se calmer, mais le résultat n’était pas probant. Elle était peut-être allée trop loin en lui proposant de participer, il avait sans doute d’autres choses à faire en plus. Mais, il était trop tard pour retirer sa proposition, ça le gênerait sans doute encore plus. Elle releva les yeux vers lui en l’écoutant essayer de trouver une raison d’expliquer pourquoi il ne pensait pas participer, en essayant de dire qu’il n’était pas très doué. Joanne était sur le point de lui répondre qu’il n’était pas obligé s’il n’en avait pas envie mais le médecin l’interrompit juste à temps. Elle ne put pas s’empêcher de sourire à son tour, finalement assez soulagée de voir qu’il était prêt à jouer le jeu, et qu’il n’était à priori pas trop gêné par sa proposition. Après tout, si elle devait sortir de sa zone de confort, elle aimait autant ne pas être la seule. Ils étaient tous les deux dans le même bateau maintenant, et quelque part, cette idée la réconfortait même si elle préférait ne pas trop se demander pourquoi. Elle reporta son attention sur Tess pour écouter sa réponse, hochant la tête pour l’encourager, pour essayer de lui faire comprendre qu’elle n’allait pas se faire gronder, même si elle disait une bêtise. En l’occurrence, elle avait en plus donné une réponse tout à fait valable. Le médecin répondit après elle, et Joanne ne put pas s’empêcher de sourire en voyant sa fille se tourner vers lui pour lui dire qu’il avait tort. Elle se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas rigoler, tout en essayant de garder un air impassible. Elle avait l’impression que Tess pouvait tout se permettre avec son père, qu’il la traitait comme sa petite princesse. Elle qui l’avait connu si différent, beaucoup plus brute pendant leurs sessions, elle trouvait l’image très drôle. Drôle et touchante aussi. Il y avait quelque chose d’adorable dans leur comportement, et Joanne avait l’impression qu’elle aurait pu les regarder interagir pendant des heures, les observer, s’amuser de leurs conversations. Mais il valait mieux ne pas trop s’attarder sur cette pensée. Elle s’éclaircit la gorge avant de relever les yeux vers le visage du médecin, se forçant à prendre un air un peu trop sérieux. ”Je suis navrée de vous apprendre que Tess a raison.” L’adolescente lui lança un sourire triomphant et cette fois, Joanne n’arriva pas à retenir un petit rire amusé. Elle secoua la tête avec bienveillance avant de se concentrer à nouveau sur Tess. ”Certains peintres arrivent à produire de très belles oeuvres sans tracer les contours d’abord, mais c’est très dur. Alors nous, on va d’abord essayer de dessiner l’image, juste pour se faire un guide pour peindre plus tard.” Tess hocha la tête, de nouveau toute concentrée. Joanne se pencha vers son sac pour en sortir une trousse toute neuve qu’elle avait achetée la semaine dernière, après sa session avec le Dr. Debenham. Elle l’ouvrit avant de la tendre vers Tess. ”Prends un crayon, celui que tu veux.” Tess se pencha au dessus de la trousse, les sourcils froncés comme si le choix de son crayon allait avoir un impact majeur sur la réussite du tableau. À nouveau, Joanne se retrouva presque émue de la voir si concentrée. Elle avait été comme Tess à son âge, et le fait de se voir en elle provoquait une émotion étrange qu’elle ne préférait pas essayer d’analyser. Pas maintenant en tout cas. Tess finit par choisir un crayon et Joanne se pencha un peu plus pour tendre la trousse au médecin. Elle lui lança un petit sourire timide, comme pour s’assurer que tout allait bien. ”Même chose pour vous.” Tess s’était déjà penchée sur la table pour attraper deux feuilles. Elle en garda une avant de tendre la seconde à son père. Joanne haussa les sourcils en direction du médecin, comme pour montrer qu’elle était impressionnée par son sérieux. ”On commence par quoi du coup ? les vagues ?” Joanne réprima un sourire avant de reprendre la trousse pour la poser sur la table basse. Elle attrapa son carnet à dessin, celui qu’elle utilisait pour faire quelques croquis rapides, pour s’échauffer parfois aussi, avant de se tourner vers Tess. ”D’abord, on commence par les lignes principales, un peu comme un schéma. Alors là tu peux faire un trait pour l’horizon…” Joanne traça une ligne sur son carnet tout en expliquant à Tess, ses yeux passant de sa feuille à la photo régulièrement pour être certaine de ne pas se tromper. ”Une fois que tu as l’horizon, tu peux commencer à tracer rapidement quelques vagues, les nuages. Et ensuite les plus petits détails.” Tess hocha la tête et Joanne lui lança un petit sourire avant de se redresser et de tourner une page dans son carnet. Elle avait une idée en tête, et elle voulait commencer son dessin avant de perdre l’image qui s’était fixée dans son imagination. Elle jeta un rapide coup d’oeil en direction du Dr. Debenham pour vérifier qu’il était en train d’essayer de dessiner avant de fixer son regard sur Tess. Elle avait les sourcils froncés sous le coup de la concentration et Joanne se força à commencer son dessin pour ne pas se concentrer sur le fait que son coeur se serrait en la regardant travailler. Il y avait quelque chose, un détail qui la marquait chez Tess, mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. La peinture, c’était le seul moyen qu’elle avait d’exprimer ses sentiments, parfois de les comprendre. Elle commença par essayer de reproduire ses yeux, ses sourcils, ses fossettes… Joanne était si concentrée qu’elle sursauta presque en entendant la voix de Tess. ”On fait quoi après ? Tu dessines quoi ?” Joanne reposa son carnet sur ses genoux, faisant bien attention de laisser la couverture retomber sur son esquisse pour que la fille et son père ne puissent pas la voir. ”Je te montrerai tout à l’heure si on avance assez sur ton dessin.” Elle lui lança un clin d’oeil avant de se tourner vers le médecin. Si elle arrivait à faire quelque chose de son croquis, elle le lui donnerait, mais elle ne pensait pas réussir à exprimer ce qu’elle voulait avec si peu d’entrainement. Elle s’arrêta alors qu’elle était sur le point de parler. Maintenant qu’elle le regardait lui aussi, elle se rendit compte qu’il avait quelque chose. Dans le regard peut-être. Elle passa une main dans ses cheveux avant de se tourner vers Tess, les joues légèrement roses. Il valait mieux ne pas commencer à prêter trop d’attention au visage du médecin. Elle n’était pas aveugle, elle avait bien vu qu’il avait des traits fins, des yeux profonds. Il avait sans doute beaucoup de succès auprès des femmes, mais il valait mieux pour elle qu’elle n’y pense pas trop. ”Après on peut commencer à mélanger les couleurs pour essayer de retrouver les mêmes tons que sur le tableau. Tu veux commencer par lesquelles ?”

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MessageSujet: Re: now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne)   now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne) EmptySam 16 Mai - 0:25


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Alan s’amusait de voir que tout se passait actuellement très bien. Il n’en avait jamais douté, comme il l’avait dit à Joanne, mais il était content d’avoir eu raison dès le début. Tess avait l'air aux anges, comme il l'avait prédit, et Joanne semblait vraiment s'amuser aussi, tout du moins, oublier ses soucis, son malaise permanent, et elle lui paraissait être plus naturelle, beaucoup plus naturelle. Plus il la regardait faire et plus il se rendait compte que c’était potentiellement la réelle solution, la seule et unique solution qu’elle pouvait avoir : s’occuper l’esprit, passer du temps à faire ce qu’elle aimait faire dans la vie, et éventuellement partager cette passion avec des enfants ou des adolescents dans les âges de Tess pour leur apprendre des choses. En tout cas, elle y arrivait très bien pour le moment, et la jeune fille était captivée. Il fit un sourire qu’il voulut triste lorsque la blonde lui expliqua qu’il avait tort, et tira la langue à Tess dans son dos lorsqu’il sentit celle-ci se grandir un peu en bombant le torse, fière comme tout. Il entendit alors le rire de Joanne. Un rire cristallin, naturel, et doux à la fois. Elle était à l’aise, elle riait comme si tout était normal, comme s’ils se connaissaient depuis des années, elle faisait tomber ce masque qu’elle portait constamment et qui lui servait de carapace. Elle riait et Alan la regardait d’un air ébahi, l’espace de deux secondes, à peine le temps pour elle de se rendre compte de quoi que ce soit, ce qui ne fut pas le cas puisqu’elle était complètement absorbée par ce qu’elle contait à Tess. Et Alan, lui, sentait son coeur battre à tout rompre dans sa poitrine, sans trop savoir pourquoi. Il mit cela sur le compte de la fierté d’avoir réussi à la détendre et à la rendre un peu plus heureuse, mais il ne préféra pas penser aux autres raisons qui pouvaient le pousser à se sentir ainsi, et il claqua le tiroir mental dans lequel il rangea cette hypothèse. Il revint à la réalité en voyant une trousse apparaître devant ses yeux baissés. Joanne lui tendait l’objet rempli de crayons et il reprit ses esprits en un instant et attrapa un crayon à papier au hasard pendant que Tess lui fournissait la feuille. Il n’avait rien écouté du coup, mais comme Tess posait beaucoup de questions, il se remettrait en selle facilement. La jeune femme commença à leur montrer ce qu’ils devaient faire en premier et Alan laissa commencer Tess avant de s’y mettre aussi. Le silence se fit dans la grande pièce, alors que chacun griffonnait tout doucement sur le papier, en s’appliquant bien. Alan cependant, n’était toujours pas très concentré et s’autorisa un regard vers leur professeure d’un jour. Elle était en train de dessiner également, mais ne regardait pas une seule seconde la photographie qu’elle utilisait comme modèle. Elle avait l’air partie dans son monde, dans sa bulle, et son air concentré fit sourire le psychologue, qui repensa au fait qu’elle était vraiment passionnée. Il détailla son visage un instant, quelque chose qu’il ne s’était pas permis de faire aussi intimement depuis leur rencontre, sans qu’elle ne le voit faire, et détourna le regard vers sa feuille lorsqu’il sentit ses joues et ses oreilles rougir. Il essaya de rattraper son retard sur Tess, qui avait déjà commencé les petits détails dont Joanne parlait juste avant et il tenta de faire quelque chose de pas trop immonde, mais il n’était vraiment pas doué… et pas concentré. Contrairement à Tess qui réussissait déjà des merveilles - mais peut-être avait-il un œil un peu biaisé là-dessus, puisque tout ce que faisait sa fille était parfait, non ? Il continua de griffonner à sa propre vitesse sur sa feuille, sans faire attention à Tess ni à Joanne, mais en les écoutant parler. « On peut commencer par du bleu, du coup ? mais il faut peut-être pas utiliser le même bleu pour l’eau et pour le ciel ? » Tess se posait mille et une questions et elle allait à la vitesse de la lumière, faisant parfois les questions et les réponses. Nul doute que ce défaut, elle le tenait de son père. « Est-ce qu’on peut faire un mélange avec du bleu et un peu de vert pour faire l’eau ? Parce que de toute façon, elle est jamais bleue comme dans les films ici ! » Il sourit en entendant cela, Tess avait de la suite dans les idées et toujours une bonne phrase pleine de bon sens. Quand il l’entendait parler, il se disait qu’il n’avait tout de même pas loupé son éducation et qu’elle allait être une personne curieuse de tout et inventive. « Et pour le ciel, on peut prendre un bleu plus clair ? » Pendant qu’elles débattaient des couleurs à utiliser, Alan continuait son petit dessin de son côté et peinait à tracer un pauvre nuage. Non décidément, il valait mieux qu’il aille travailler sur quelque chose qu’il maîtrisait, parce qu’il allait se ridiculiser devant sa fille, mais il en avait l’habitude, mais surtout devant Joanne, et ce n’était pas du tout son intention, bien au contraire. Il ne voulait pas être vu comme un nul en dessin, parce que c’était quelque chose qu’elle aimait… et il avait envie de s’y intéresser pour se rapprocher de son but : la faire aller bien, mentalement.
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Joanne W. Bertram
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but most of all i love the anonymity - ft juliet cavendish
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MessageSujet: Re: now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne)   now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne) EmptySam 16 Mai - 17:34



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@alan r. debenham


Le regard de Joanne oscillait entre Tess et son père pour s’assurer que les deux avançaient,  mais aussi que tout se passait bien. Tess avait l’air enthousiaste, mais le médecin un peu moins. C’était toujours très dur pour les adultes de dessiner, d'exercer une activité créative. Adulte, on avait tout de suite plus peur du jugement, alors que les enfants ne se posaient pas toutes ces questions. Non, les enfants faisaient ce qui leur plaisait, quoi que les autres en disent, les adultes n’avaient pas ce luxe. Son regard s’attarda un peu sur le médecin, sur l’expression sur son visage. Elle n’avait pas besoin de voir sa feuille pour comprendre qu’il avait du mal, ça se lisait sur son visage. Elle trouvait ça presque aussi attendrissant que l’engouement de Tess, pour une raison qu’elle préférait ne pas analyser. Joanne se concentra de nouveau sur l’adolescente, un nouveau sourire aux lèvres. Elle hocha la tête en l’écoutant parler, beaucoup trop vite pour lui permettre de répondre. L’adolescente débordait d’énergie, et Joanne avait presque l’impression que l’énergie que la petite dépensait, elle arrivait à la récupérer. C’était contagieux. ”Comme les deux sont bleus, on va partir de la même couleur de base, mais on va les mélanger avec d’autres couleurs pour pouvoir les différencier. Je pense que tu as raison pour l’océan, il est un peu vert.” Elle se pencha vers la photo pour attirer l’attention de Tess, et ses yeux se dirigèrent également vers le médecin pour s’assurer qu’il suivait également, mais il était encore concentré sur sa feuille. Elle se mordit la lèvre avant de se tourner vers l’adolescente. ”Tiens regarde l’océan d’un peu plus près encore, tu vas voir que certains endroits sont plus ou moins bleus, et certains sont aussi plus sombre que d’autres. Il y a beaucoup de nuances de bleu sur cette photo. Alors pour reproduire tout ça, on commence par faire le bleu de fond.” Elle mima des guillemets autour du mot “fond” avant de réajuster sa position. Elle commençait à avoir des fourmis dans les jambes. ”Du coup, il faut choisir le bleu le plus présent, et on va peindre tout l’océan avec. Et ensuite, on ajoutera d’autres couches de bleus un peu différent pour reproduire le même effet que sur le tableau.” Tess hocha la tête avant de lever les yeux vers Joanne. ”Aaah d’accord. Je peux commencer à mélanger des couleurs pour faire le bleu de l’océan alors ?” Cette fois, ce fut au tour de Joanne de hocher la tête. Elle se pencha vers son sac pour en sortir les pots de peinture qu’elle avait amenés juste pour ce cours. Elle n’avait volontairement pris que les couleurs dont ils auraient besoin : du bleu, du vert, du noir et du blanc. Elle sortit également des assiettes en papier qu’elle avait  achetées pour pouvoir mélanger les couleurs tranquillement. ”Je vais commencer par du bleu, avec un peu de blanc et un peu de vert. Tu penses que c’est bien ?” Joanne lui lança un sourire rassurant. ”C’est parfait” Elle observa la jeune fille commencer à verser du bleu dans l’assiette qu’elle lui avait donnée, et une fois qu’elle sentit que l’adolescente était lancée, elle se leva doucement pour s’étirer. Elle lança un regard en direction du médecin, essayant de vérifier s’il allait bien. Elle n’avait pas le sentiment qu’il s’amusait beaucoup à peindre ou dessiner, et elle regrettait un peu de lui avoir proposé de participer. Elle n’avait pas voulu le mettre mal à l’aise, au contraire. Elle tenta d’attraper son regard pour lui lancer un sourire rassurant avant de faire le tour de la table basse pour s’approcher de lui. Elle hésita à s’asseoir devant le canapé pour ne pas donner l’impression de le regarder de haut, mais elle avait encore un peu mal aux genoux, alors elle choisit une autre option. ”Vous vous en sortez ?” demanda-t-elle à voix basse pour ne pas déconcentrer Tess à côté avant de s’asseoir sur l’accoudoir du canapé. Le Dr. Debenham n’y  était pas collé, ça laissait quelques centimètres entre eux, mais Joanne se retrouva tout de même un peu gênée par leur proximité. Peut-être qu’elle aurait mieux fait de rester debout finalement, mais c’était trop tard. Elle n’allait faire qu’en rajouter si elle se relevait maintenant. Joanne baissa légèrement le regard de manière à ce que ses cheveux cachent un peu son visage, au moins la teinte un peu rose de ses joues. ”Vous savez, vous n’êtes pas obligé de peindre avec nous si ça ne vous dit pas. Mais si vous voulez, on peut le faire ensemble. Enfin, je peux vous montrer…”

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MessageSujet: Re: now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne)   now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne) EmptySam 16 Mai - 18:19


now, this is really seeing the future. you just leave us behind

Il fallait le dire, c’était la vérité, Alan était complètement largué, mais il n’allait sûrement pas l’avouer. Il avait sa fierté, et même s’il prenait l’après-midi entière pour finir cette peinture, il allait la faire maintenant qu’il avait commencé. Certes, juste avant il se disait qu’il ferait mieux d’aller travailler et de ne pas perdre de temps avec cela, mais il voulait également passer du temps avec sa fille, et avec Joanne, il pouvait bien le penser. Il continuait d’écouter les deux femmes se répondre avec un engouement adorable, et si leur enthousiasme était communicatif, il essayait néanmoins de ne pas sortir de sa concentration actuelle. Il commençait finalement à réussir à avoir la main pour dessiner tout ce qu’elle avait demandé de faire, et il entamait désormais les petits détails, avec du retard bien entendu. Mais mieux valait tard que jamais. Du coin de l’œil dans sa vision périphérique, Alan capta du mouvement et entendit la blonde fouiller dans son sac pour en sortir des tubes de peinture. Il n’était pas sûr d’être prêt à manier ce genre de choses, mais il n’aurait bientôt pas le choix. Tess était déjà partie dans ses mélanges de couleurs, et il lui jetait des petits coups d’œil pour la regarder faire, en même temps qu’il continuait de noircir sa page, toujours sans piper mot. Il devait avoir l’air d’un sacré asocial en ne parlant plus de cette manière, mais c’était sa façon à lui de les laisser avoir leur moment… et de pouvoir rattraper son retard vis-à-vis de sa propre fille. Il était en train d’essayer de dessiner des vagues et soupirait doucement dans sa barbe en se rendant compte que c’était probablement le mouvement qu’il avait du mal à retranscrire, quand il vit Joanne contourner la table pour s’approcher de lui. Il sentit son cœur louper un battement et ses mains devenir moites. C’en était fini de lui, elle allait lui dire qu’il valait mieux qu’il arrête, parce qu’il était trop nul et qu’il n’était pas capable de suivre. Alan était déjà parti dans un scénario catastrophe dans lequel il se faisait victimiser en bonne et due forme par les deux jeunes femmes présentes dans la pièce… tout ça parce qu’il n’était pas doué en peinture. Ridicule. Au lieu de quoi, Joanne lui demanda s’il s’en sortait et il ne tourna pas tout de suite la tête pour la regarder. Il préféra terminer sa vague avant, en vain probablement. « Je crois que je ne suis vraiment pas très doué… » Il finit par soupirer de nouveau avant de lâcher son crayon en marmonnant un juron, assez mécontent de lui. Il entendit Tess ricaner à côté de lui et secoua la tête en levant les yeux au ciel, avant de poser ces derniers dans ceux de Joanne. Alan ne voulait pas qu’elle croit qu’il n’aimait pas ce qu’ils étaient en train de faire, de partager, au contraire, il trouvait ça super, mais il n’était pas très expressif quant au fait qu’il était surtout heureux de la voir aussi contente de partager sa passion et de la vivre enfin après toutes ces années à s’en priver pour une raison inconnue. Il lui lança enfin un sourire rassurant, avant de désigner son dessin d’un geste du pouce. « Je suis désolé, je ne suis vraiment pas à la hauteur de vos attentes, je crois. Tess sera bien plus douée que moi, c’est sûr ! » Il se mit à rire doucement, un peu honteux, avant de se passer une main dans les cheveux d’un air gêné. « Enfin, je veux bien que vous me montriez, bien sûr ! » Il était ravi qu’elle ne soit plus gênée par ce qu’il avait osé dire avant qu’ils ne commencent et qu’elle ne lui en veuille pas, surtout. Elle aurait pu être en colère, après tout, elle était mariée et elle aurait pu croire n’importe quoi. Mais Alan n’essayait même pas de la draguer, ou de faire quoi que ce soit, il n’essayait rien du tout. Alors il était vraiment soulagé de comprendre qu’elle avait déjà oublié cela. En réalité, ce n’était qu’un faux-pas de plus de sa part, elle commençait à en avoir l’habitude, et lui aussi. « Clairement, je ne sais pas dessiner, mais peut-être que je serai plus doué avec un pinceau, non ? Si vous me montrez, je suis sûr que je peux y arriver. » Il détourna son regard du sien et observa Tess qui continuait de mélanger les différentes couleurs pour arriver au bleu qu’elle désirait. « En tout cas, vous faites une prof parfaite ! » Et elle avait surtout eu une excellente idée pour se sortir elle-même de sa condition à la limite dépressive qu’il avait décelé chez elle. C’était cela, la meilleure thérapie qu’elle pouvait avoir, et venir le voir au cabinet n’était vraiment pas nécessaire. Pourtant, il ne pouvait se résoudre à lui dire une chose pareille. Pour une raison inconnue, il voulait qu’elle continue de venir. Alan avait la sensation de ne pas en avoir terminé avec elle, et d’avoir encore des secrets bien enfouis à chercher. Il voulait encore farfouiller dans son cerveau, dans son âme et il voulait aussi encore faire des bourdes pour qu’elle s’énerve sur lui et qu’il puisse comprendre les choses…
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Joanne W. Bertram
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MessageSujet: Re: now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne)   now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne) EmptySam 16 Mai - 19:52



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@alan r. debenham


Joanne essaya de ne pas se pencher vers le dessin du médecin, même si elle était très curieuse de voir ce qu’il avait pu faire. Elle voulait éviter de se rapprocher encore plus d’Alan, car même si la gêne était passée, elle ne pouvait pas s’empêcher de penser à sa remarque de tout à l’heure, et elle ne voulait pas le mettre dans l’embarras. Il n’aurait plus manqué qu’il pense qu’elle essaie de le draguer. Son coeur fit un salto à cette idée, sans qu’elle comprenne pourquoi. Il avait l’air un peu tendu, mais elle ne s’attendait pas à l’entendre soupirer puis lâcher son crayon, comme s’il abandonnait, comme s’il avait honte qu’elle ne voit ce qu’il avait fait. Elle qui avait justement voulu essayer de le mettre à l’aise. Elle supposait que ça ne  devait pas être évident de mettre quelqu’un à l’aise quand on était soi même si maladroite, et si facilement gênée. Elle entendit Tess ricaner et lui lança un sourire indulgent tout en secouant la tête, même si l’adolescente ne pouvait pas le voir. Elle était encore concentrée sur ses couleurs, essayant de les mélanger jusqu’à obtenir le bleu parfait. Elle n’était pas loin, avec une touche de vert en plus, elle arriverait à une couleur presque parfaite, mais Joanne ne le lui dirait pas. C’était important qu’elle expérimente, qu’elle apprenne en essayant. Au lieu de ça, elle concentra son attention sur son père. La frustration qu’elle avait cru lire dans son regard quelques secondes plus tôt était partie, même s’il avait l’air gêné par son travail. Elle avait envie de lui dire qu’elle était certaine qu’il s’en était bien sorti, mais il parla avant elle, lui expliquant que Tess serait surement plus douée que lui. L’adolescente avait peut-être une aptitude, un intérêt plus naturel, mais ça ne voulait pas dire que le médecin était mauvais pour autant. La peinture, c’était l’art d’observer, et la capacité de comprendre, de retranscrire des émotions. Ça se rapprochait énormément de ce qu’il faisait tous les jours, il fallait juste utiliser des outils différents. Au final, ils avaient chacun leur carnet pour prendre des notes, pour essayer de comprendre les autres. Elle l’observa tout en secouant la tête gentiment, un petit sourire aux lèvres. Elle était certaine qu’il se sous-estimait, qu’il allait très bien s’en sortir. Il avait l’air appliqué et si concentré tout à l’heure. Il avait des mains fines, des doigts longs. Elle l’avait déjà un peu observé dans son cabinet, elle l’avait vu prendre des notes, elle était certaine qu’il était plus doué avec ses mains qu’il ne le pensait. Elle rougit en pensant qu’elle avait bien fait de garder cette pensée pour elle, elle n’osait pas imaginer la gêne qui aurait suivi si elle avait dit ça à voix haute étant donné le double sens qu’on aurait pu trouver dans cette phrase. Elle s’éclaircit la gorge avant d’attraper le dessin d’Alan, doucement, tout en cherchant son accord sur son visage. Quand il ne broncha pas, elle le prit sur ses genoux pour observer les traits qu’il avait tracés. Il avait effectivement un peu moins bien réussi que Tess, mais il ne s’en était pas du tout mal sorti. Elle sourit en observant sa feuille, essayant de chercher un moyen de l’aider, mais elle se retrouva à rougir de nouveau en l’entendant dire qu’elle était parfaite en tant que prof. Elle s’éclaircit la gorge avant de se tourner vers lui. ”Oui, on peut passer directement au pinceau, votre base est déjà très bonne de toute manière.” Certes, ses traits n’étaient pas parfaits, mais c’était largement suffisant pour démarrer les couleurs. De toute façon le but n’était pas de créer un chef d’oeuvre dès le premier cours. Dans sa tête, elle imaginait d’autres cours dans le futur, l’idée lui plaisait. Elle fronça les sourcils un instant avant de se tourner de nouveau vers le médecin, se penchant vers lui pour détailler un point de son dessin. ”Vous voyez, ici, vous hésitez juste un peu trop, je pense que vous essayez d’avoir un résultat trop parfait pour l’instant. N’hésitez pas à faire des traits…” Joanne releva le regard vers le visage du médecin et s’interrompit en se rendant compte à quel point leurs deux visages étaient proches. En se penchant à peine, leurs nez auraient pu se toucher. Elle se sentit rougir de plus belle et déglutit difficilement. ”... plus secs.” Pour une raison qu’elle n’arrivait pas à expliquer, Joanne se retrouva comme paralysée, incapable de bouger. Comme si le moindre mouvement risquait d’empirer les choses. ”Là, le bleu ça va comme ça ?” La voix de Tess la sortit de sa transe et elle recula son visage plus brutalement que nécessaire avant de se tourner vers l’adolescente. Ses joues étaient en feu, mais elle essaya de se concentrer sur l’assiette que Tess lui tendait. Elle s’éclaircit la gorge. ”Oui, oui… c’est parfait. C’est très bien.” Elle lança un sourire à l’adolescente avant de lui tendre son assiette et de se lever. Elle prit soin de tourner le dos au médecin en partant de nouveau chercher ses affaires pour sortir plusieurs pinceaux. Elle avait peur de l’expression qu’elle lirait sur son visage. Joanne en posa plusieurs sur la table basse avant d’en tendre un au médecin, sans oser lever les yeux sur son visage. ”Vous allez pouvoir utiliser bleu que tu viens de faire. Il faut toujours démarrer par un pinceau assez large, et on en prend un plus petit pour les détails ensuite.” Tess hocha furieusement la tête avant de se tourner vers Joanne pour lui demander de l’aider à choisir le bon pinceau. La jeune femme concentra toute son attention sur l’adolescente, très soulagée d’avoir une excuse pour ne pas regarder son père, et pour penser à autre chose qu’à l’effet que ses yeux avaient eu sur elle quand elle les avait vus de près.

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Alan R. Debenham
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MessageSujet: Re: now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne)   now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne) EmptySam 16 Mai - 22:38


now, this is really seeing the future. you just leave us behind

Comme un enfant qui cherchait l’approbation de la maîtresse, Alan attendait le verdict de la jeune femme avec une impatience insoutenable. C’était comme si elle avait de la peine à trouver les mots justes, elle prenait tout son temps pour lui dire ce qui allait ou n’allait pas dans son dessin, et il trouvait ça interminable, même si, au final dans la réalité, dix secondes étaient passées. Pour son cerveau, c’était une éternité. Elle avait attrapé sa feuille et il avait acquiescé en un regard et elle le détaillait des yeux sans rien dire. Et c’était quoi ce sourire ? Elle allait se moquer de lui, c’était sûr, il aurait mieux fait de les laisser seules, Tess et elle. Il avait perdu une occasion de ne pas se faire remarquer. Pourtant, le soulagement put se peindre sur son visage dès que Joanne reprit la parole. Il ne s’imaginait pas une seule seconde qu’elle allait lui faire des compliments là-dessus, mais il se sentait plutôt fier de lui, alors. Il se rendait compte qu’il pouvait peut-être faire aussi bien que sa fille, alors que ce n’était pas gagné de base. Il espérait vraiment ne pas se ridiculiser devant Joanne, sans trop savoir pourquoi. C’était comme s’il voulait absolument l’impressionner, et qu’elle continue de lui offrir de beaux compliments. Il avait bien aimé en entendre une fois, ce n’était pas pour s’en contenter. Il buvait carrément ses paroles, et alors qu’elle essayait de lui montrer un endroit sur le papier où il n’avait pas fait ce qu’il aurait dû faire pour que ce soit plus fluide, joli, et naturel, elle se pencha vers lui, et il ne put rien faire d’autre qu’observer son visage, détailler les traits fins, les petites rides au coin de ses yeux quand elle souriait, la fossette qui s’offrait à lui alors qu’elle parlait, ses longs cils et ses cheveux qui venaient quasiment lui chatouiller le visage. Il pouvait tout à fait réitérer ses paroles du début de cours… elle était vraiment jolie. Il se figea lorsqu’elle releva les yeux vers lui en parlant et qu’elle fut aussi surprise que lui de se retrouver à une distance aussi peu conventionnelle. Il pouvait sentir son souffle sur le bas de son visage et son bras tressaillit en frôlant le sien. Il se sentit rougir, et bien entendu, elle devint pivoine de façon tout à fait miroir. Ses yeux fixaient les siens, l’un puis l’autre alternativement et Alan sentit qu’il devait faire quelque chose parce qu’elle avait l’air d’être partie très loin. Par chance, ce fut Tess qui les coupa tous les deux dans leur contemplation. Joanne se recula rapidement et Alan détourna la tête d’elle en se reculant dans le canapé et en raclant la gorge, gêné. Que venait-il de se passer ? Même s’il savait très bien ce que c’était, il cherchait une explication plus complexe, plus justifiable, que celle qui lui venait en tête naturellement. Il était perdu, il ne voulait pas penser à ce qu’il se serait passé si Tess n’avait pas parlé. Son ventre se tordit douloureusement et il essaya de chasser ses pensées. C’était hors de question qu’il fasse une chose pareille. Ce n’était pas parce qu’il était seul, et depuis longtemps, qu’il devait craquer aussi facilement et faire une chose aussi abjecte que de briser un mariage. Sauf que là, ça avait bien failli. Il n’avait pas écouté un traitre mot de ce qu’elle avait pu dire de son dessin, il n’avait fait que la regarder et… tomber sous son charme. Il se frappa mentalement. C’était sa patiente. Ce n’était vraiment pas une bonne idée qu’elle soit là. Il ne faisait pas cela, Alan, jamais. Parce que pourquoi cela se passerait bien ? Il n’aurait jamais dû accepter, mais désormais c’était trop tard… et il aurait vraiment regretté de ne jamais sentir ce qu’il venait de ressentir. Il en tremblait presque. Quand il reprit ses esprits et qu’il regarda autour de lui, Joanne avait récupérer des pinceaux et lui en tendait un qu’il attrapa en la regardant d’un air perdu, tout penaud. Elle évita son regard et il haussa les épaules en se disant que c’était probablement pour le mieux ainsi. La blonde s’intéressa de nouveau à Tess, qui était de toute façon le sujet principal de cet après-midi-là et Alan eut tout le loisir de réfléchir, tout en suivant le mouvement et en essayant de reproduire ce que les filles faisaient avec la feuille de Tess. Il se mit à tremper son pinceau dans la peinture mélangée de Tess pour peindre l’océan du mieux qu’il le pouvait. C’était déjà un peu plus facile que de dessiner - ou que de se retrouver face à Joanne - et il se concentra là-dessus pour ne pas trop réfléchir au reste. « Eh mais papa tu y arrives bien ! Regarde Joanne, il est trop doué ! » Alan sourit en jetant un regard à sa fille qui était toute fière de son père et l’embrassa sur la tempe, sans rien rajouter. Il était encore tout bouleversé de ce qu’il venait de vivre, et il n’avait vraiment pas de mots justes pour pouvoir parler. Il sentait le regard brûlant de Joanne sur sa feuille, puis sur lui-même, mais il n’osait vraiment pas la regarder et encore moins lui dire quoi que ce soit. Il fixait sa feuille et son pinceau faisait des allers et retours sur la page, comme les vagues se jetaient sur le sable avant de se retirer vers le large. Il avait du mal à se retirer cette image de la tête, l’image du visage de la blonde à quelques centimètres du sien. C’était ridicule, parce qu’elle n’aurait probablement rien tenté de son côté, elle aimait son mari, vu comment elle prenait sa défense à chaque fois qu’Alan attentait à son intégrité. Mais pourtant, elle avait eu l’air aussi perdue que lui, quelques minutes auparavant. « Après, pour le bleu du ciel, du coup, on peut prendre du bleu, et du blanc non ? Comme ça, on fait un bleu plutôt clair ? Et comme on rajoutera du blanc pour les nuages, ça fera joli je pense ! » A côté de lui, Tess continuait de faire vivre la pièce en posant des questions, et il préférait cette ambiance là. Tant que sa fille parlait, alors il n’avait pas besoin de le faire, et il repoussait le moment où il allait devoir reprendre la parole et interagir avec l’une ou l’autre. Parce qu’il ne fallait pas croire : Tess était intelligente, et si elle n’avait rien vu cette fois, elle allait sentir la tension entre eux, et les questions d’une gamine n’étaient pas innocentes du tout. Il n’avait pas envie d’avoir à y répondre, encore moins devant Joanne.
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Joanne W. Bertram
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MessageSujet: Re: now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne)   now, this is really seeing the future. you just leave us behind (alan + joanne) EmptyDim 17 Mai - 0:06



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@alan r. debenham


Joanne n’arrivait pas à savoir ce qui lui avait pris. Elle qui d’habitude faisait tout son possible pour éviter le contact des autres, au point qu’elle avait du mal à laisser Charlie l’ausculter, au point où une simple poignée de main provoquait un petit salto au fond de son estomac. Elle qui faisait toujours si attention, qui était si réservée, si maîtrisée. Non vraiment, elle ne savait pas comment elle avait pu se laisser déconcentrer au point de se retrouver nez à nez avec son psychologue, chez lui qui plus est. Maintenant qu’elle y pensait, elle se rendait compte qu’elle n’aurait jamais dû accepter de donner des cours à sa fille, c’était beaucoup trop dangereux, et beaucoup trop perturbant. Personne n’était ami avec son psychologue après tout, personne ne voyait son psy en dehors de leurs sessions. Mais elle avait été si touchée par Tess, si heureuse à l’idée de pouvoir partager sa passion qu’elle en avait oublié le reste. Qu’elle en avait oublié que le Dr. Debenham était son psychologue. Que c’était un homme célibataire et, oui il fallait bien l’admettre, un bel homme. Que George l’aurait surement tuée s’il avait appris qu’elle passait du temps chez un homme pendant qu’il était au travail, quelle qu’en soit la raison. S’il avait vu la scène qui venait de se jouer, il les aurait même tués tous les deux. Joanne essuya un frisson à cette idée et se força à se concentrer sur Tess même si son cerveau refusait de penser à autre chose qu’à Alan. Qu’au Dr. Debenham. Voilà encore quelque chose sur lequel elle avait été stupide, elle n’aurait jamais dû commencer à  l’appeler par son prénom, c’était trop intime. Elle secoua la tête discrètement, comme pour essayer de physiquement chasser ces idées avant de se pencher sur le dessin de Tess. Au moins avec elle, elle ne risquait rien. Malheureusement pour elle, Tess n’avait pas l’air décidée à l’aider. Elle tenta d’attirer son attention sur le travail de son père et Joanne, pour ne pas la vexer, se força à lever les yeux vers le dessin du Dr. Debenham. Elle devait bien admettre que le début était réussi, et malgré toute la gêne présente, elle ne put pas s’empêcher de se sentir fière de lui. Fière de voir qu’il se prenait plus au jeu qu’elle ne l’avait cru au premier abord. Elle leva les yeux vers son visage et le regretta presque instantanément. Le simple fait de voir ses yeux, ses cheveux, ses lèvres… Non, mieux valait ne pas y penser. Elle hocha la tête en regardant le canapé. ”Oui, c’est un très bon début, mais le tien est aussi très bon.” Elle se tourna vers Tess pour lui lancer un sourire, espérant réussir à se remettre de ses émotions assez vite pour que l’adolescente ne se rende compte de rien. Elle n’osait même pas imaginer l’atmosphère si c’était le cas, elle était bien assez chargée comme ça. Elle hocha la tête de manière un peu distraite, sans trop écouter ce que Tess avait dit. Son cerveau était déjà trop occupé à se battre entre la partie raisonnable qui hurlait d’oublier ce qu’il venait de passer, et l’autre partie, que Joanne préférait ne pas nommer, et qui ne pouvait pas s’empêcher de repasser la bande en boucle. Elle attrapa sa tasse de thé désormais froid et en but une longue gorgée pour essayer de se remettre et de se changer les idées. En vain. ”Pour le ciel, le blanc c’est une très bonne idée. N’hésite pas non plus à rajouter un peu de bleu pour qu’on voit moins le vert de l’océan.” Tess hocha la tête avant de commencer à se mettre au travail et Joanne laissa échapper un soupir silencieux. Elle attrapa son carnet pour reprendre son croquis où elle l’avait laissé et se remit en position. Elle sentait le regard du médecin alterner entre elle et sa fille, et ça ne l’aidait pas à se calmer, bien au contraire. Il devait être en train de la surveiller pour s’assurer qu’elle n’allait pas encore venir le coller. Mon dieu, pour quelle andouille elle devait passer. Les joues encore bien rouges, Joanne essaya de se concentrer sur son dessin de Tess. Après quelques minutes, elle se rendit compte que son coeur battait un peu moins fort, de manière moins douloureuse en tout cas. Ses joues avaient l’air encore un peu chaudes, mais ce n’était rien comparé à quelques minutes plus tôt. Décidément, elle avait bien fait de commencer son croquis. Elle était en train de démarrer les sourcils de l’adolescente quand celle-ci se tourna vers elle, attirant son attention. ”Là  comme ça c’est bien la couleur ?” lui demanda-t-elle en tendant son dessin. Joanne se pencha légèrement vers elle et ne put pas s’empêcher de sourire. Le bleu n’était pas tout à fait exact, mais il était très proche. Le dessin de Tess était propre, soigné, et Joanne était persuadée qu’elles pourraient finir avec un tableau se rapprochant très fort de la photo si elles y passaient assez de temps. Elle sentit son coeur se serrer malgré elle alors qu’elle hochait la tête. ”Oh oui, c’est magnifique.” Elle était en train de se demander si elle devait lui proposer de le montrer à son père quand Tess l’interrompit. ”Tu dessines mon père ? Je peux voir ?” Si Joanne avait été en train de boire son thé, elle se serait probablement étouffée avec. Malheureusement pour elle, ce n’était pas le cas, et elle se sentit rougir de nouveau. Ça devenait une habitude avec le médecin. Elle ouvrit la bouche pour répondre, serrant son carnet contre sa poitrine sans s’en rendre compte. Joanne se tourna vers le médecin par réflexe, mais elle détourna bien vite le regard. Elle préférait ne pas voir les traits de son visage, ne pas se dire une nouvelle fois qu’il aurait fait un très bon modèle, qu’il aurait été intéressant à dessiner. Étant donné la situation, il valait mieux éviter d’y penser. ”Hé bien…”  bégaya-t-elle avant de fermer les yeux pour essayer de retrouver un semblant de calme. Étant donné la manière dont son coeur cognait, ça paraissait difficile, mais elle devait au moins essayer. ”Non… c’est toi que je dessine.” Elle tenta un sourire timide en direction de la jeune fille, sans oser se tourner vers le médecin. Elle aurait voulu que le sol l’aspire.

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