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 i could save the world but lose you (alan + joanne)

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Joanne W. Bertram
Joanne W. Bertram
pensées :
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this is the story of how i died

description du personnage : ancienne artiste, aujourd'hui mariée dans la famille hawkes, et femme violentée par son mari.

liste des rps :
now, this is really seeing the future. you just leave us behind - ft alan r. debenham
kermesse du village - ft tout le monde
there's no such thing as coincidence in this world - ft alistair cheesman & ha-sun kim
but most of all i love the anonymity - ft juliet cavendish
nous étions deux - ft olivia aiinsworth
le jour d'alexandre - ft charlie fischer

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MessageSujet: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) EmptySam 25 Avr - 17:05



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@alan r. debenham


George avait passé une semaine difficile au boulot, et par conséquent, Joanne avait passé des soirées difficiles à la maison. Encore plus que d’habitude. George avait besoin de se défouler en rentrant, de laisser retomber la pression accumulée pendant la journée, et Joanne était son moyen de se détendre. D’autres maris jouaient sans doute à la console, ou regardaient le foot à la télé. George le faisait aussi, mais ça ne lui suffisait pas. Deux jours plus tôt, il avait fini par la pousser contre le bord d’un meuble, et elle s’était fait un énorme bleu sur l’omoplate. Au moins, celui-ci était plus simple à cacher que les autres. Il y a encore quelques mois, elle se serait retrouvée cloîtrée chez elle les jours suivants, paralysée par la peur, choquée des actes de son mari, à se demander ce qu’elle pouvait faire. Aujourd’hui, elle s’assurait simplement que personne ne pourrait voir la marque, et elle était soulagée quand les bleus étaient naturellement recouverts par ses vêtements. Le reste, c’était devenu la routine, aussi triste que cela puisse paraître. C’était juste… comme ça. Elle avait passé la matinée enfermée dans la maison, à tourner en rond sans savoir quoi faire parce qu’il pleuvait averses, mais le soleil avait finalement fait son apparition en début d’après-midi et elle en avait profité pour aller se balader. Elle connaissait le village par coeur à force, mais la marche permettait de l’engourdir un peu, de laisser libre court à ses pensées sans avoir l’impression de devenir folle. Elle passait parfois devant le white horse et repensait à ses jours en tant que serveuse dans un pub de Londres, ou devant le parc de la mairie, et alors elle se souvenait des balades avec sa mère, le dimanche matin dans Regent’s Park.

Elle était si prise dans ses pensées qu’elle ne vit pas l’heure passer, et qu’il était bientôt 18 heures passées quand elle vérifia finalement l’heure sur son téléphone. Elle laissa échapper un soupir en réalisant qu’elle n’allait pas devoir tarder à rentrer. Elle évitait de rentrer après George, il n’aimait pas ça, se demandait toujours ce qu’elle était allée faire, avec qui. Elle essayait d’éviter ce genre de conversations stériles et inflammatoires. George n’avait pas besoin de se genre d’excuses en ce moment. Elle se décida à faire un dernier tour rapide avant de rebrousser chemin, mais elle était si préoccupée qu’elle n’aperçut le Dr. Debenham que quand il fut déjà trop tard. En tant normal elle aurait fait demi tour, ou se serait réfugiée dans une boutique avant qu’il ne puisse la voir, mais elle avait attrapé son regard sans le vouloir, et il était trop tard pour faire comme si elle ne l’avait pas vu. Elle se sentit rougir, aussi bien en repensant au fait qu’elle était allée voir un psychologue, qu’en se rappelant qu’elle lui avait indiqué qu’elle reprendrait rendez-vous alors qu’elle n’avait aucune intention de le faire. Joanne remarqua alors que le médecin n’était pas seul, il était accompagné d’une adolescente. Sans doute la fille dont il lui avait parlé la dernière fois. Joanne aurait aimé pouvoir s’enfuir, revenir en arrière et rentrer chez elle cinq minutes plus tôt, mais il était trop tard. S’en aller sans lui dire bonjour aurait été grossier, et elle ne pouvait pas se permettre de l’être dans ce village. À Londres, elle l’aurait sans doute fait. ”Ah bonjour, Dr. Debenham.” l’appela-t-elle en s’approchant et en hochant la tête. Elle replaça son sac à main sur son épaule, espérant pouvoir s’en sortir avec une ou deux minutes de conversation polie avant de filer. Elle se tourna vers la jeune fille qui accompagnait le médecin. ”Et j’imagine que c’est votre fille ?” Elle tenta un sourire, sans doute assez peu convaincant, mais elle se rassura en se disant que de toute façon le médecin devait commencer à avoir l’habtiude.



Dernière édition par Joanne W. Bertram le Lun 11 Mai - 0:18, édité 2 fois
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Alan R. Debenham
Alan R. Debenham
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description du personnage : psychologue de 36 ans, qui a toujours vécu à donwell - divorcé depuis 4 ans, était marié à juliet, qui s'est enfuie un soir, laissant leur fille seule à la maison - il se reconstruit avec tess, sa fille - travaille énormément, adore ce qu'il fait - il a dû apprendre à lâcher le boulot pour pouvoir s'occuper de la petite


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amen, omen - juliet cavendish #2
i'd call you a genius - joanne w. bertram #6
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and he took me away... - joanne bertram #1
i could save... - joanne bertram #2
don't get clever... - joanne bertram #3
let me just... - caesar ashford
now this is really... - joanne bertram #4
genesis - aspen hwang moon
we're not dead... - juliet cavendish #1
books - joanne w. bertram #5
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sunn kropp og sinn - aleksander henriksen
high hopes - winnie doherty
the art of - lily hurst

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crédits : kath (ava, merciiii <3) / ROGERS. (sign)
occupation : psychologue dans un cabinet de donwell
statut civil : divorcé, père célibataire de la jeune Tess
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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) EmptySam 25 Avr - 18:45


i could save the world but lose you

« Papaaaaaaaaaaaa !!! »
Quand ce cri résonnait dans la maison des Debenham, Alan savait qu’il y avait deux possibilités : soit il allait en prendre pour son grade, pour une quelconque assiette laissée sur la table à traîner, soit Tess avait quelque chose à lui demander. C’était tout l’un ou tout l’autre, mais peu importait le choix, Alan savait que sa fille n’allait pas lâcher tant qu’elle n’aurait pas eu ce qu’elle désirait. Dans le cas présent, il n’y avait qu’une seule option possible, vu que Tess était dans sa chambre, sensée normalement faire ses devoirs… Il retira ses lunettes et les posa sur la table en se frottant le visage, relevant les yeux du livre qu’il était en train de lire, vautré dans le sofa. Le hurlement se répéta. C’était un long cri vindicatif. Pas effrayé, pas mielleux non plus. Il connaissait ce cri par cœur. « J’arrive, donne deux secondes à ton vieux père, Tess ! » Il leva les yeux au ciel en l’entendant râler dans sa chambre et grimpa les escaliers qui menaient à l’étage et il arriva bien vite devant la chambre de sa fille, dont il poussa doucement la porte. « Qu’est-ce qu’il y a ? Ton devoir de maths te tracasse ? » demanda-t-il d’un air rieur, bien conscient qu’il était naïf de croire qu’elle avait quelque chose à faire de son devoir de maths. « J’ai besoin de nouvelles chaussures, p’pa ! Parce que tu sais, Helen, elle s’est moquée de moi parce que les miennes sont abîmées là ! » Il soupira en se pinçant l’arête du nez. « Sérieusement ? Il n’y a pas une égratignure sur tes chaussures, Tess… » La petite fille fit la moue et il céda instantanément, même s’il ne lui montrait rien. « Mets ta veste, on va aller au magasin, mais c’est moi qui décide, compris ? » Il masqua un sourire quand il vit sa fille quasiment sauter de joie et venir lui faire un câlin et un bisou et il secoua la tête en ressortant de la chambre aussi vite qu’il était arrivé. Au moins, ils allaient s’aérer tous les deux, c’était déjà ça.

« Tu sais papa, c’est vrai qu’elles étaient chères les chaussures, mais en même temps, elles vont tenir longtemps, tu le dis tout le temps ! Donc, c’est pas si grave, pas vrai ? » Alan eut un rire amusé en entendant le baratin de sa fille, marchant à côté de lui dans la rue. Elle avait un grand sac plastique dans la main dans lequel reposait la boîte de chaussures qu’il avait finalement achetées en voyant les grands yeux du chat potté qu’était sa fille de douze ans. « Tu sais comment t’y prendre, c’est tout, tu es maline, mais j’espère que cette soit disant Helen ne va pas se remoquer de toi avant un long moment, ok ? » Tess hocha la tête, un sourire malicieux étirant ses lèvres, consciente que son père avait capté qu’elle l’avait embobinée. Il faudrait trouver une autre combine pour la prochaine fois ! Alan passa une main dans ses cheveux et la prit contre lui en continuant de marcher. Au fond, il se sentait presque chanceux que Juliet n’ait pas un tant soit peu aimé sa fille… il aurait fallu qu’il la partage, et qu’il ne la voit qu’une semaine sur deux. Autant dire que ç’aurait été mission impossible pour lui. « On commande chinois, ce soir, Tessie ? Ça fait longtemps qu’on n’a pas man.. » Alan s’interrompit alors que son regard s’était accroché à quelque chose, ou plutôt à quelqu’un, qu’il n’avait pas vu depuis un certain temps, et qu’il n’aurait jamais pensé croiser. Joanne Bertram, sa fameuse patiente qui lui avait donné tant de fil à retordre lors de son unique consultation. Il s’était attendu à la revoir rapidement, une semaine après la première, peut-être même plus tôt. Et il avait du mal à admettre qu’il s’était trompé. Cela faisait un mois que la consultation s’était déroulée, et elle n’avait pas redonné signe de vie. Non pas qu’il s’en soit inquiété, elle ne restait qu’une patiente, parmi tant d’autres, mais elle l’avait touché, profondément. Et désormais, elle arrivait droit dans sa direction. C’était l’occasion de voir comment elle se portait, en réalité il était plutôt heureux de la croiser, mais ça n’avait pas l’air d’être son cas à elle. « Bonjour Mme. Bertram, » répliqua-t-il sur un ton doux, comme à son habitude, avant de poser sa main sur l’épaule de Tess. « Ma fille, en effet, Tess. Tu dis bonjour, Tess, s’il te plait ? » La petite s’exécuta et il lui adressa un clin d’œil de papa fier, avant de se tourner vers son interlocutrice. « Comment allez vous depuis la dernière fois ? » Sa question était vraiment sincère, il espérait qu’elle aille bien. Peut-être que si elle n’était pas revenue le voir, c’était tout simplement parce qu’elle n’en avait pas eu besoin, et qu’elle avait trouvé par elle-même le moyen de ne plus souffrir… mais il en doutait. Il faillit lui dire qu’il pensait la revoir plus rapidement que cela, mais il eut soudainement peur qu’elle prenne cela comme un reproche… et peut-être que c’en était un. Il se ravisa à la dernière seconde, ouvrant et fermant la bouche en une fraction de seconde, le faisant ressembler à un poisson rouge dans son bocal… et à un abruti fini, surtout. « Je.. em… Vous vous promenez ? » Terriblement banal, comme conversation, mais lorsqu’il n’était pas au travail, il n’était plus forcément aussi confiant qu’à l’accoutumée. Et Alan faisait tout son possible pour bien dissocier le travail du personnel, il avait retenu la leçon d’être un bourreau de travail durant les jeunes années de Tess, cela lui avait coûté son mariage, et ça ne lui coûterait pas sa fille en prime !
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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) EmptySam 25 Avr - 21:16



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@alan r. debenham


Si elle avait pu choisir d’éviter une personne dans tout Donwell, à part son mari bien sur, ça aurait sans doute été le Dr. Debenham. La session qu’elle avait eu avec lui l’avait profondément touchée, au point où elle avait véritablement hésité à reprendre rendez-vous. Elle ne pensait pas forcément que le fait de parler allait pouvoir l’aider, mais elle s’était sentie… libre pendant cette heure. En tout cas, c’était aussi proche de la liberté qu’elle s’était sentie depuis qu’elle avait emménagé ici. Elle avait aimé le fait de pouvoir tout dire, même sans vraiment parler, de juste pouvoir se permettre un peu plus de liberté que d’habitude, de pouvoir s’énerver un peu, se montrer susceptible. Elle en avait perdu l’habitude, et elle avait bien dû se forcer à se cacher derrière sa façade en sortant du cabinet. Mais les mots du médecin lui étaient restés en tête. Il avait parlé de faire quelque chose de son temps, quelque chose d’utile, et elle avait commencé à se dire qu’elle aurait peut-être pu essayer de se porter volontaire à l’hôpital de Brighton… enfin, dans une autre vie. Dans celle-ci, elle savait que ce ne serait pas possible. George ne l’aurait jamais accepté. Malgré cela, elle n’avait pas réussi à se défaire des mots du médecin pendant les jours qui avaient suivi. Elle avait repensé à cette heure, à cette impression étrange de bulle, de monde à part qu’elle avait ressenti pendant la séance. Elle y avait beaucoup pensé, mais avait fini par se forcer à oublier ces histoires. De toute façon elle n’y retournerait pas, alors elle s’était dit que ça ne servait à rien de passer plus de temps à y penser. Malheureusement pour elle, Joanne n’avait pas prévu qu’elle pourrait tomber sur le médecin en plein milieu du village. Elle avait l’impression de croiser quelqu’un qui connaissait ses secrets, même si elle ne lui avait rien dit, quelqu’un qui pouvait la mettre dans l’embarras devant les membres de la communauté, et lui attirer des ennuis auprès de George. Oui, si elle avait pu l’éviter, elle l’aurait fait.

Joanne tenta un sourire en direction de la fille du Dr. Debenham, comme pour essayer de se rassurer elle-même, de calmer ses nerfs. Elle devait faire comme si tout allait bien, comme si elle croisait juste une connaissance, un membre de la communauté comme un autre. Pourvu que personne aux alentours ne la voit en train de parler à un psychologue et n’en déduise qu’elle était sa patiente. ”Oh, hé bien, je…” Joanne s’interrompit pour remettre une mèche derrière son oreille tandis que ses yeux surveillaient les passants aux alentours, s’assurant de ne reconnaître personne. ”Je vais bien, enfin vous savez.” Joanne se maudit intérieurement, se retenant à grande peine de se mordre la lèvre. Ce n’était pas comme ça qu’elle allait convaincre qui que ce soit qu’elle n’allait pas chez le psy. Elle avait l’air dérangée, elle en était certaine. Joanne hocha la tête en l’entendant demander si elle se baladait, ravalant ses sarcasmes et se rappelant que, dans le bureau du médecin, elle ne se serait sans doute pas retenue. Il y avait vraiment quelque chose chez le Dr. Debenham qui lui donnait envie de s’exprimer, de ne pas jouer le rôle qu’on lui demandait, qu’elle s’imposait. Elle allait devoir trouver une excuse pour partir, et après tout le fait que George allait bientôt rentrer du bureau était une excuse toute prête, mais quelque chose la retint. Elle observa la fille du médecin, le regard qu’elle lançait à son père, la manière dont ils échangeaient. Ils avaient l’air proche. Quelque part, ça lui faisait mal de le voir, en sachant qu’elle ne connaîtrait jamais ça. Elle montra le sac en plastique d’un geste de la tête. ”Et vous ? Vous faites des courses en famille ?” Joanne avait remarqué la manière dont la jeune fille tenait son sac, comme quelqu’un qui garderait un trésor et elle se demanda si elle avait traîné son père dehors pour aller acheter quelque chose, comme elle le faisait elle même avec sa mère quand elle était petite.



Dernière édition par Joanne W. Bertram le Dim 26 Avr - 21:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) EmptySam 25 Avr - 22:03


i could save the world but lose you

Alan se mit à rougir juste après avoir posé sa question. Il avait envie de se frapper, vraiment fort, pour être aussi handicapé en société. Quand il s’agissait de faire le malin dans son cabinet, il était surpuissant, mais dans la rue un soir, en dehors du cadre du travail, il n’y avait plus personne ! Ceci dit, ce n’était pas forcément lui qui était le plus mal-à-l’aise vu le regard fuyant que sa patiente lui accordait. Bon, ce n’était pas sa patiente dans la rue. Il continua de sourire, malgré tout, et hocha la tête lorsqu’elle lui répondit qu’elle allait bien, une triste façon de mentir qu’elle devait avoir l’habitude de pratiquer en présence de tout un chacun.  Il serra un peu plus Tess contre lui, se rendant compte qu’elle ne devait pas forcément avoir très envie de devoir faire la discussion avec deux adultes qui ne savaient pas communiquer. L’adolescente releva les yeux vers lui en souriant de la même façon que lui. Ils se ressemblaient quasiment comme deux gouttes d’eau, et Alan était tellement fier que Tess ait tout pris de lui. Il n’y avait rien d’autre qui pourrait le rendre plus fier, c’était la plus belle chose qu’il avait faite de sa vie. Certes, sa mère lui manquait, et il aurait aimé que tout soit différent, qu’elle ne soit pas aussi distante avec Tess, qu’elle puisse l’aimer comme il fallait. Tess lui avait raconté tellement de choses, après que Juliet soit partie. Ce n’était même pas de la maltraitance, non ça Alan pensait qu’il l’aurait remarqué, mais c’était du désintérêt, pur et dur… Empli d’un élan de tristesse en repensant à ce que sa fille avait pu subir, il l’embrassa dans les cheveux, sur le crâne, avant de reprendre pied dans la (non)conversation du moment, avant que miraculeusement, l’autre adulte présente reprenne les rênes de tout cela. « Oui ! Exactement… Mademoiselle avait « besoin » d’une nouvelle paire de chaussures ! » Alan était soulagé de pouvoir passer de quelque chose qu’il maîtrisait, ça lui faisait penser à autre chose. « Enfin je pense que c’était surtout un besoin d’être à la mode, hmm ? » Tess se mit à rire doucement, encore fière d’avoir embrouillé son père comme elle l’avait fait. Le psychologue secoua la tête en levant les yeux au ciel et reposa le regard sur la jeune femme. Le silence revint entre eux, un silence un peu gênant et pesant. Mais la réalité, c’était qu’Alan ne connaissait rien de cette femme, à part ce qu’elle avait bien voulu lui dévoiler. Il était intimement convaincu qu’elle savait plus de choses sur lui qu’il n’en savait sur elle. Alors, ils se dévisagèrent en chiens de faïence pendant un long moment, avant qu’Alan ne décide de reprendre la parole… tout de suite interrompu par Tess. « Bon… On peut aller boire un truc ou bien vous allez continuer à vous regarder sans rien dire ? Je rêve quoi, papa d’habitude tu t’arrêtes jamais de parler ! » Alan se surprit à rougir de nouveau, et ferma les yeux une seconde ou deux après avoir entendu les paroles de sa fille. Quelle angoisse. Il rouvrit les yeux et les plongea dans ceux de la blonde. « Excusez la, c’est l’âge, vous savez… enfin… em… » Non, en fait, elle ne savait pas, parce qu’elle n’avait peut-être pas été comme ça à douze ans, et elle n’avait pas d’adolescente à la maison. Il se frappa encore mentalement la tête. « Je ne veux pas vous déranger, vous devez sûrement avoir plein de choses à faire… » Vu qu’elle ne prenait pas la peine de revenir le voir en consultation, Alan se doutait que c’était potentiellement parce qu’elle s’était trouvé des occupations pour passer le temps, comme il lui avait dit de le faire…
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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) EmptySam 25 Avr - 23:47



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@alan r. debenham


Le médecin avait l’air si soulagé de la voir prendre la parole que Joanne se demanda un instant lequel des deux était le plus mal à l’aise. Elle n’aurait pas dû se sentir heureuse de voir quelqu’un dans une situation gênante, mais elle était au moins soulagée de ne pas y être toute seule. Son regard oscilla entre le visage du médecin, le sac de sa fille, et le sourire fier sur le visage de la jeune adolescente. Elle avait l’air si fière d’avoir réussi à rouler son père pour qu’il lui achète ses chaussures que Joanne avait envie de rire. Elle se contenta d’un petit sourire au coin des lèvres pour que le médecin ne pense pas qu’elle se moquait de lui. Joanne les observa à nouveau, leur regard complice, cette ressemblance physique même. Elle n’aurait pas imaginé pourtant que le médecin qu’elle avait rencontré serait proche de sa fille. Elle avait plutôt imaginé un père distant, accro à son boulot, sec et souvent absent. Cette nouvelle image du Dr. Debenham la perturbait, elle n’avait pas pour habitude de se tromper sur les gens. Son mariage lui avait au moins appris à lire les autres assez facilement. Cette fois ci, elle s’était trompée sur ce point. Un silence gêné suivit les rires, et Joanne se creusa la cervelle pour trouver une manière de s’en aller sans les vexer, sans donner l’impression de s’enfuir, même si c’était ce qu’elle devait faire. George n’allait pas tarder et elle savait qu’il valait mieux rentrer avant lui. Elle était en train de se dire que le fait de simplement faire demi tour sans ajouter un mot était une option quand la fille du médecin prit la parole, lui clouant le bec. Elle leva les yeux vers le visage du psychologue, s’attendant à y voir de la colère ou de la frustration, mais il avait fermé les yeux, de toute évidence gêné par ce que sa fille venait de dire, et surtout la manière dont elle l’avait dit. Joanne aperçut les joues du Dr. Debenham gagner en couleur et elle rougit à son tour, comme par ricochet. Elle secoua la tête en l’entendant s’excuser, comme pour lui signifier que ce n’était pas un problème. Non, elle ne pouvait pas savoir ce que c’était, car elle n’avait pas d’enfants, et il le savait très bien. À en croire l’expression sur son visage, il venait de s’en rappeler, non pas que Joanne puisse vraiment le blâmer. C’était étrange de voir le médecin en dehors de son élément, si… gauche. ”Oh, en fait…” Joanne sentit son portable vibrer dans son sac et le sortit, supposant que c’était un message de George pour lui indiquer qu’il partait du bureau. Pourtant lorsqu’elle lut l’aperçu du sms, elle se rendit vite compte que c’était tout l’inverse. George devait rester au bureau tard ce soir et lui demandait de manger sans lui. Joanne sentit ses épaules retomber, comme si une pression physique était partie et qu’elle n’avait plus besoin de la soutenir. Elle savait qu’elle aurait dû inventer une excuse, n’importe quoi pour pouvoir rebrousser chemin et rentrer chez elle, passer une soirée tranquille. Seule. Mais seule, elle l’était déjà trop souvent, et le comportement du médecin avec sa fille l’intriguait, lui donnait envie d’en savoir plus. Ils avaient au moins ça en commun : une envie de réussir à comprendre les gens, et une frustration quand ils n’y parvenaient pas. ”Hé bien, en fait, je ne dirais pas non à un café.” Elle se tourna tour à tour vers la jeune adolescente, puis vers son père, comme pour essayer de lire leur expression, pour s’assurer qu’elle n’avait pas dit de bêtise. Encore un réflexe qu’elle avait pris ces dernières années. Elle regarda rapidement autour d’elle, le white horse ne laisserait peut-être pas entrer la jeune fille, même si elle était accompagnée, et puis le médecin n’allait sans doute pas vouloir l’amener dans un pub. Elle aperçut le salon de thé un peu plus loin. Ils avaient une petite terrasse et servaient toutes sortes de boissons. Avec le temps qu’il faisait, Joanne avait bien envie de rester un peu dehors, le temps qu’elle pouvait. ”Enfin, si cela ne vous dérange pas, bien sur. Vous aviez peut-être quelque chose de prévu ?” Joanne se tourna principalement vers le médecin cette fois-ci, essayant d’attraper son regard. Après tout, la mère de la petite les attendait sans doute chez eux, ils devaient peut-être prendre à manger au passage. Tess avait peut-être profité du moment pour essayer de se faire autoriser un soda alors qu’elle n’avait pas le droit en temps normal. ”Non, on se demandait justement ce qu’on allait pouvoir manger, hein papa ?” Joanne chercha une confirmation sur le visage, se faisant la remarque qu’il devait sans doute céder à la majorité des caprices de sa fille. Non pas qu’elle puisse le blâmer, elle s’était toujours imaginé comme ça aussi. S’il avait eu des enfants, elle aurait été incapable de leur résister, elle en était certaine.



Dernière édition par Joanne W. Bertram le Dim 26 Avr - 21:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) EmptyDim 26 Avr - 11:40


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Encore une fois, Alan soupira intérieurement. Tess et caractère bien trop extraverti avaient encore frappé. Mais que pouvait-il lui dire ? lui reprocher ? Elle était contente d’être dehors, d’avoir des interactions, et il savait bien qu’elle adorait passer du temps avec lui, alors elle en profitait. Il ne pouvait pas la blâmer pour cela. De toute façon, il était persuadé que la blonde allait décliner, elle n’avait sûrement pas envie de se retrouver avec elle après la ridicule séance qu’ils avaient passé tous les deux. Et Alan n’avait pas forcément envie de se retrouvé attablé autour d’un verre avec l’une de ses patientes. C’était gênant, et il avait l’impression d’outrepasser ses droits. Pourtant, après un rapide coup d’œil à son téléphone, elle accepta… et lança même la proposition d’aller boire un café. Alan ne répondit pas, interdit devant cette réaction pour le moins surprenante, mais Tess à côté de lui semblait bondir de joie. Et il ferait tout pour que sa fille soit heureuse. Celle-ci d’ailleurs, confirma qu’ils n’avaient rien de prévu et qu’ils se demandaient ce qu’ils allaient pouvoir manger le soir-même. Alan sourit en regardant sa Tess. Elle était incroyable, et surtout il était vraiment reconnaissant qu’elle soit si gentille et douce, et qu’elle comble à ce point le vide que sa mère avait laissé. Il posa sa main sur son épaule et replongea son regard dans celui de sa patiente. « Allons prendre un café, alors ! » Ils prirent donc la direction du salon de thé qui se trouvait non loin, et Tess se précipita sur une table à l’extérieur en choisissant la place du fond et en déposant précieusement son sac sur la quatrième chaise vide. Avec un sourire amusé en la regardant faire, Alan s’installa sur une chaise, face à Joanne, et s’empara de l’une des cartes qui traînaient sur la table pour savoir ce qu’il allait prendre exactement. A cette heure avancée de la fin de journée, il n’aurait rien contre une bière, mais il allait se rabattre sur un cappuccino pour ne pas se faire trop mal voir. « Tess, qu’est-ce que tu veux boire ? » Il la voyait se dandiner sur sa chaise en regardant le choix qui s’offrait à elle, et sa réaction ne se fit pas attendre. « J’peux avoir un Coca ? S’il te plaiiiit ! » Alan laissa échapper un rire. Il se doutait bien qu’elle n’allait boire du thé et qu’elle allait en profiter pour boire quelque chose qu’il n’y avait quasiment jamais à la maison. Il hocha la tête pour lui dire que c’était bon pour cette fois et attendit que la petite blonde fasse son choix pour aller passer leurs commandes.

Il revint quelques minutes plus tard avec un plateau et leurs boissons à chacun dessus. Tess regardait Joanne en riant un peu, et il se demandait bien ce qui avait pu se passer pendant son absence. Connaissant bien sa fille, il s’effraya tout seul, parce qu’elle était capable de dire n’importe quoi pour faire son intéressante. « Elle ne vous ennuie pas trop ? Elle a tendance à trop parler, parfois ! » demanda Alan en se rasseyant et en déposant chaque boisson devant sa propriétaire, avant de jeter un coup d’oeil appuyé à Tess, l’air de dire laisse ma patiente tranquille, merci. « Et votre mari, au fait ? Il travaille ? » s’enquit-il poliment, plus pour faire la conversation sur des sujets banals plutôt qu’autre chose. Il fallait qu’il agisse normalement, comme il le ferait avec une vraie connaissance, ou avec une amie. Il rajouta un peu de sucre à son cappuccino et le laissa refroidir après avoir remué le tout avec une petite cuillère et adressa un joli sourire à son interlocutrice, qui elle, semblait s’être un peu refermée, sans qu’il ne comprenne pourquoi.
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Joanne W. Bertram
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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) EmptyDim 26 Avr - 14:51



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Si elle était honnête, Joanne ne savait pas bien ce qui lui avait pris d’accepter la proposition de Tess. Elle prenait un risque en allant boire un café avant de rentrer, surtout avec un homme, même si sa fille était là aussi. S’ils croisaient un ami de George, elle pourrait s’attirer des ennuis, mais elle préférait ne pas y penser pour l’instant. Elle était curieuse, et la seule idée de rentrer chez elle suffisait à lui donner envie de pleurer. Alors elle avait dit oui, et elle se retrouva presque soulagée de voir le médecin accepter à son tour. Joanne regarda la jeune adolescente se jeter sur une chaise et réserver une seconde pour son sac avant de s’asseoir à son tour. Elle se retrouvait face au Dr. Debenham, et elle attrapa une carte pour éviter de rester à le fixer bêtement. Elle avait du mal à regarder les gens trop longtemps dans les yeux depuis plusieurs années, elle avait toujours peur qu’on puisse tout lire dans son regard, tout deviner. À une époque, ça avait été le cas, mais aujourd’hui, elle avait appris à mieux dissimuler ses émotions. Joanne observa à nouveau la jeune fille et son père, devinant aisément qu’elle profitait de l’occasion pour commander un soda qu’elle n’aurait normalement pas le droit de boire à la maison. Une fois de plus, elle fut surprise de voir le médecin céder aussi rapidement. Il donnait l’impression de céder à tout lorsqu’on parlait de sa fille, et c’était bien l’inverse de l’image qu’elle s’était fait de lui après leur session. Non pas qu’elle y ait énormément pensé. Joanne lui répondit qu’elle prendrait un latte et le regarda partir pour passer leur commande. ”Alors, vous êtes une patiente de mon père, c’est ça ?” L’adolescente avait à peine attendu que son père ne soit à l’intérieur pour poser sa question, la surprenant un peu. Et dire qu’elle avait eu peur de devoir attendre dans un silence gênant. Elle réajusta sa position sur la chaise pour se redresser légèrement. ”Hé bien, hm, pas tout à fait. Enfin, je n’ai vu ton père qu’une seule fois. En session, je veux dire.” Si la jeune adolescente se rendit compte que Joanne était gênée, elle ne le montra pas. ”Ah d’accord.” Joanne se sentit assez soulagée que la jeune fille n’insiste pas, elle avait l’air aussi curieuse que son père. Elle montra le sac d’un geste de la tête, un petit sourire au coin des lèvres. ”Où est-ce que vous êtes allés pour les chaussures ?” Joanne avait fait assez de shopping dans sa vie pour connaître par coeur tous les magasins de la ville, et une bonne partie de ceux de Brighton. Pendant ses premières années de mariage, elle n’avait eu que ça à faire. Depuis, elle s’était simplement lassée, alors elle ne faisait plus rien. Tess lui indiqua le nom de la boutique, un petit endroit tout simple un peu plus loin dans la rue et Joanne hocha la tête en l’écoutant raconter la boutique, le vendeur, la tête de son père en la voyant essayer les chaussures. L’image du médecin en train d’accompagner sa fille acheter des chaussures amusait assez Joanne. ”Tu devrais lui demander de t’emmener chez Harris & Jones à Brighton. Ils ont pas mal de choses intéressantes.” Tess se redressa sur sa chaise tout en hochant la tête d’un air sérieux et Joanne sentit son coeur se serrer un peu. Elle s’était toujours imaginé avoir ce genre de discussion, un jour, avec sa fille. Même si elle savait que ça n’arriverait pas, elle était heureuse de pouvoir partager ce genre de moment tout court.

Le médecin revint à leur table avec leurs commandes et Joanne leva les yeux vers son visage pour le remercier. Elle secoua la tête en souriant légèrement, amusée de voir Tess lancer un regard offusqué à son père. Ils avaient l’air si à l’aise l’un avec l’autre. Joanne ne put pas s’empêcher de se demander s’ils passaient beaucoup de temps ensemble, ils en avaient l’air en tout cas. ”Pas du tout, au contraire.” répondit-elle en lançant un regard amusée à la jeune adolescente. Elle commença à boire son café mais se raidit en entendant le Dr. Debenham parler de George. Lorsqu’elle reposa finalement sa tasse, son sourire était parti. ”Oh, oui, il travaille avec son père. On peut dire qu’ils gèrent une entreprise familiale.” Oui, c’était une manière de le dire. Le père avait acheté la moitié des commerces de la ville, et George faisait en sorte de faire couler les autres pour pouvoir ensuite les racheter pour rien. Une belle affaire de famille. Joanne avait d’ailleurs choisi un des seuls commerces de la rue dans lequel les Hawkes ne trempait pas, pour être certaine d’être tranquille. ”Il doit travailler tard ce soir.” expliqua-t-elle en haussant les épaules, comme si elle se sentait obligée de se justifier, d’expliquer pourquoi elle était là avec eux au lieu d’attendre bien sagement son mari à la maison. Pour être honnête, elle essayait plus de justifier son comportement à elle-même qu’à qui que ce soit d’autre. ”Et vous, vous ne travaillez pas du coup ?” Joanne s’éclaircit la gorge avant de passer une main dans ses cheveux. Elle avait soudain l’impression qu’un poids était retombé sur ses épaules, mais elle se força à sourire. Après tout, la petite n’y pouvait rien. Elle n’avait jamais cherché à trouver de boulot à Donwell parce qu’ils s’étaient toujours dit qu’elle resterait à la maison pour s’occuper des enfants. Et puis, il aurait eu du mal à supporter qu’elle voit des collègues, surtout des hommes. Qu’elle passe sa journée avec eux. Elle avait accepté pour ne pas le vexer, pour le préserver. ”Non, ce n’était pas... prévu. Mais je suis en train de regarder pour me trouver une occupation.” Joanne leva les yeux vers le médecin, curieuse de savoir s’il allait être gêné de la voir mentionner leur session, sa maladresse, ou s’il allait être content de voir qu’elle avait suivi son conseil. Joanne y avait pensé, souvent, mais elle n’avait pas vraiment entamé de recherches. Quoi qu’elle suggère à George, elle savait que ça allait mal se terminer, alors elle n’avait fait qu’y penser, sans savoir si elle allait vraiment essayé de trouver quelque chose.



Dernière édition par Joanne W. Bertram le Dim 26 Avr - 21:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) EmptyDim 26 Avr - 18:54


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Instantanément, Alan fut rassuré d’apprendre que sa fille n’avait pas ennuyé sa patiente. Tess n’avait pas forcément pris que les bons côtés et les qualités de son père et de sa mère, elle était aussi curieuse et pipelette que lui. Enfin, pipelette, il l’était en temps normal, parce que cette fois, avec cette femme-là, il était un peu en retrait. Plus parce qu’il ne savait pas exactement sur quel pied danser, en réalité. Il était gêné, mal-à-l’aise à l’idée qu’il puisse dire quelque chose de nouveau qui la rendrait triste, comme il l’avait fait dans son cabinet. Elle s’était contenue, mais il aurait préféré qu’elle le gifle, au final. La pousser dans ses retranchements n’avait pas été l’idée du siècle et il s’en voulait à mort. Aussi, il préférait se taire que parler trop vite. Et c’était un soulagement que Tess n’ait rien pu dire de compromettant ou de gênant elle non plus. Cependant, il se rendit bien vite compte qu’il avait remis les pieds dans le plat beaucoup trop rapidement et il fronça les sourcils une demi-seconde en voyant le visage tout refermé de la blonde lorsqu’il évoqua le mari de celle-ci. Il hocha la tête. « Oh… D’accord, je vois… » Que répondre d’autre ? Il avait l’impression que quelque chose clochait dans tout cela. Est-ce que c’était cette histoire d’infertilité qui faisait qu’elle tirait une tronche affreuse quand on parlait de son mari ? Ou y avait-il autre chose ? Allez Alan c’est pas le moment, tu n’es pas au cabinet, ne commence pas ! Mais tout de même, il espérait qu’elle revienne bientôt le voir, si elle se décidait un jour, parce qu’il voulait creuser cet aspect là, et il tenterait de le faire avec toute la minutie et la diplomatie dont il était capable.

Il revint dans la conversation lorsque Tess demanda à Joanne si celle-ci travaillait. Alan la regarda en faisant les gros yeux avant de tourner de nouveau la tête vers elle pour s’excuser, mais elle n’avait l’air nullement en colère ou autre. Au contraire, elle souriait - son sourire sonnait faux, mais tout de même ! - et elle fixa Alan en expliquant qu’elle essayait de trouver une occupation. Il ne put que lui rendre un beau sourire, content de voir qu’elle appliquait ses conseils, malgré tout. Mais si elle n’avait pas encore trouvé quoi faire de son temps libre, pourquoi n’était-elle tout simplement pas revenue le voir alors qu’elle avait l’air motivée à le faire ? Cette question lui brûlait les lèvres et il se retenait le plus fort possible pour ne pas lui demander. Il fallait qu’il tienne, sinon les mots franchiraient sa bouche sans qu’il le veuille et il allait encore s’en vouloir pour la fin de la soirée. « Vous faites du sport ? En règle générale, ça passe bien le temps ! Ou bien un art quelconque, du chant, de la musique, de la peinture… » Alan but une gorgée de café en continuant de la regarder, alors que ses yeux à elle ne cessaient de s’accrocher aux siens, puis de fuir, puis de s’accrocher à nouveau et fuir encore. Elle n’était pas du tout à l’aise. Alors pourquoi avait-elle accepté de prendre ce café avec eux si c’était autant le cas ? « Tess fait de la danse, c’est un cours tous niveaux et tous âges, surtout. Elle pourrait vous montrer si ça vous tente ! Pas vrai, Tess ? » La gamine hocha vivement la tête, très heureuse qu’on la lie à quelque chose qui impliquait une adulte qu’elle connaissait à peine. Il ne savait pas si c’était vraiment une bonne idée, mais Tess avait tellement un pouvoir intriguant pour faire parler les gens qu’elle serait capable d’apprendre plus de choses que lui sur cette femme si mystérieuse. « Pourquoi ne pas simplement trouver un petit travail tranquille, sinon ? » Toujours un sourire chaleureux, mais l’envie d’en savoir plus également. Alan voulait creuser, il voulait pousser, toujours plus loin. Sa curiosité était dérangeante parfois, et vraiment trop véloce. Il n’allait pas lui proposer de travailler au contact des enfants, ce serait probablement trop pour elle, mais elle pouvait tout à fait trouver un petit job sans prétention, quelque chose qui pourrait lui occuper ses longues journées. En tout cas, la première impression d’Alan resterait la même dans son esprit : elle avait beaucoup trop d’argent à dépenser et ne savait pas quoi en faire. C’en était presque triste, à ses yeux.  
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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) EmptyDim 26 Avr - 21:27



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Joanne aperçut le médecin sourire en l’écoutant parler de trouver une occupation, et pour une fois, elle se félicita de son mensonge. Enfin, de son mensonge. Elle avait vraiment envie de trouver une occupation, mais elle savait que ce serait impossible, alors il ne s’agissait que d’un demi mensonge. Et pour voir le médecin sourire au lieu de la juger, ça en avait valu la peine. Au moins un peu. Elle l’écouta lui demander si elle faisait du sport, mais sans réussir à le regarder directement dans les yeux pour plus d’une seconde. Elle avait appris à baisser le regard pour ne pas énerver son mari, pour éviter qu’il ne pense qu’elle le provoquait. Ça ne marchait pas toujours, mais parfois si, alors Joanne avait adopté ce réflexe dans la vie de tous les jours. Elle avait toujours peur qu’on puisse tout lire au fond de son regard, et ça aurait été trop dangereux. Quand elle était plus jeune, elle adorait courir, mais elle avait arrêté après la mort de sa mère, par manque de temps, et sans doute aussi par manque d’envie. Plus rien ne lui avait semblé drôle à l’époque, elle avait juste tout abandonné. Et puis, elle avait rencontré George. Depuis Donwell, elle n’avait jamais essayé de reprendre. Elle n’aimait pas courir seule, et il avait été trop compliqué de se faire de vrais amis. Maintenant, c’était un peu trop tard. Et puis il y avait la peinture, bien sur, mais il valait mieux ne pas en parler. Elle avait tout abandonné. Elle reposa son verre un peu trop rapidement en entendant le médecin suggérer la danse. Elle se tourna vers Tess, observant sa réaction. Elle ne fut pas surprise de voir son visage s’illuminer en entendant qu’on parlait d’elle. ”Oh non, je n’ai aucune coordination, vraiment. Mais s’il ne s’agit que de regarder, je ne devrais pas pouvoir être trop dangereuse.” Elle lança un sourire timide en direction de Tess, soulagée de la voir sourire à son tour. Elle avait l’impression de devoir marcher sur des oeufs, de ne pas savoir où elle allait, persuadée qu’elle allait finir par dire une bêtise. Elle prit une nouvelle gorgée de café avant de se tourner vers le médecin. Trouver un boulot ? George ne l’aurait jamais accepté, ça ferait trop de mal à sa réputation. Il était inacceptable à ses yeux que sa femme travaille, qu’elle donne l’impression qu’il n’arrivait pas à gagner assez pour eux deux. George faisait partie de ces gens conservateurs qui pensent que l’homme doit travailler, ramener l’argent, que c’est son rôle. Joanne n’avait pas été élevée comme ça, mais elle avait trouvé ça romantique au début, s’était dit qu’il voulait la protéger. Aujourd’hui, elle ne voyait plus les choses de la même manière, mais le constat était le même. Elle ne travaillerait pas, même s’il était impossible de l’expliquer sans passer soit pour une folle, soit pour une snob. Et si possible, elle préférait éviter. ”Oui, pourquoi pas.” répondit-elle tout en secouant la tête, inconsciemment. ”J’aime bien l’idée du bénévolat aussi… il faut que j’y réfléchisse.” Il y avait bien le refuge, le chat dont elle s’occupait, mais elle ne se sentait pas assez forte pour endosser une telle responsabilité à temps plein. Après tout, elle n’était pas même capable de s’occuper d’elle-même, comment aurait-elle pu prendre soin d’autre chose ? Joanne serra ses mains sur ses genoux, consciente du fait qu’elle agissait de manière étrange. Vraiment, elle se demandait bien ce qui lui avait pris d’accepter la proposition de l’adolescente. Elle se tourna vers Tess, essayant de lui lancer un sourire curieux. ”Et ta mère ? Que fait-elle ?”

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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) EmptyDim 26 Avr - 21:51


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Alan riait doucement. Tess ne rêvait que de se faire une copine de danse, mais ça n’avait pas l’air d’être au goût de la jeune femme, qui répondit précipitamment qu’elle n’était pas très adroite avec ses jambes, a priori. Il tourna la tête vers sa progéniture et lui fit un clin d’œil. « Tu n’auras qu’à lui montrer un jour ! Peut-être qu’elle changera d’avis ! » Il frotta les cheveux de Tess avant de la laisser tranquille, alors qu’elle grommelait dans sa barbe, peu désireuse que son père lui touche les cheveux comme si elle avait cinq ans. Il ne savait pas vraiment pourquoi il avait proposé une chose pareille, parce qu’en réalité, il ne connaissait pas cette femme, il ne connaissait rien de sa vie, ni son entourage, et laisser sa fille, la prunelle de ses yeux, sa vie entière, entre les mains d’une inconnue n’était pas forcément quelque chose qui le rassurait, à première vue. Pourtant, il avait le sentiment qu’il pouvait lui faire confiance, qu’elle n’allait jamais rien faire de mal. Etrange, comme l’instinct se manifeste toujours de façon incongrue. La conversation passa sur le travail, et la blonde semblait repartie dans ses pensées, elle devait réfléchir à l’éventail de possibilités qu’elle avait, toutes les occupations qu’elle pouvait trouver. Pourtant, à chaque fois qu’Alan lui proposait quelque chose, elle semblait trouver une excuse pour ne pas avoir à essayer d’avancer. Comme si elle s’empêchait elle-même d’avancer et de s’en sortir… ou que quelqu’un l’en empêchait ! Mais il valait mieux ne pas être soupçonneux et plutôt l’encourager dans ses efforts. Mais encore une fois, Alan n’était pas au cabinet, et elle n’était pas là en tant que patiente. « Je suis content que mes conseils portent leurs fruits, en tout cas ! » Il l’était vraiment, si jamais elle se décidait enfin à l’écouter. Pour l’instant, ce n’était pas le cas. Il y avait décidément vraiment quelque chose qui clochait, s’il devait s’écouter. Mais il n’eut pas le temps de s’écouter, parce que la tournure des choses s’envenima lorsque Mme Bertram se décida à évoquer la mère de Tess… qui releva la tête au ralenti, devint blanche en un quart de seconde et jeta un coup d’oeil à son père, qui s’était figé, mortifié. « Ma mère est morte… ! » En une fraction de secondes, l’adolescente se leva en essuyant sa joue où une larme avait glissé, et bousculait son père pour pouvoir quitter la tablée et courir se réfugier dans le bâtiment. « Tessie… Tess ! » l’appela Alan en sachant parfaitement qu’elle n’allait pas l’écouter. C’était toujours la même chose, mais il n’avait pas forcément toujours les plus belles réactions non plus quand on évoquait son ex-femme. Il observa sa fille partir en direction des toilettes et préféra la laisser aller pleurer un peu et revenir une fois qu’elle serait calmée. Il soupira longuement en fermant les yeux et en passant une main dans ses cheveux en bataille. Puis, il se souvint qu’il n’était pas tout seul et reposa les yeux sur la blonde… qui paraissait vraiment choquée de ce qui venait de se jouer sous ses yeux. « Excusez la, elle.. » commença-t-il avant de voir le regard apeuré de Joanne. « Vous n’avez rien dit de mal, vraiment… ! Sa mère n’est pas morte, on est divorcé… » Alan se frotta les yeux en soupirant à nouveau, conscient que Tess allait être d’une humeur de chien pour la soirée entière. « Ça ne s’est pas très bien passé… c’était il y a quatre ans et… sa mère est partie comme ça, sans prévenir, elle nous a laissés tous les deux, et on ne savait pas vraiment où elle était. Tess a eu beaucoup de mal à s’en remettre, et je n’ai pas vraiment l’habitude de psychanalyser ma propre fille, vous comprenez ? » Plus pour se donner une contenance qu’autre chose, Alan but une nouvelle gorgée de café en regardant de l’autre côté de la rue. Puis, il fit une grimace et s’excusa à nouveau. « Désolé qu’elle vous ait parlé aussi sèchement, elle n’a pas vraiment l’habitude qu’on lui parle de sa maman… » Il n’avait pas vraiment voulu rentrer dans les détails, parce que cette histoire ne regardait que lui, et Tess, mais elle avait l’air de tellement s’en vouloir d’avoir osé parler de cela sans connaître leur passé qu’il n’avait pas pu s’empêcher de la rassurer. « .. Ce n’était pas la meilleure des mères avec Tess… elle en a beaucoup souffert, et.. et j’ai rien vu avant qu’elle ne s’en aille. Mais ne vous inquiétez pas, elle va se calmer et revenir. » Il lui adressa un sourire triste, un de ces sourires qu’il ne faisait que rarement, quand ça n’allait vraiment pas mais qu’il ne voulait rien laisser paraître. Au fond de lui, il avait encore senti son cœur se briser une énième fois, comme toujours lorsqu’il pensait à Juliet.  
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Les joues de Joanne avaient pris une teinte un peu rose en voyant la réaction du Dr. Debenham à son mensonge. Elle avait écouté ses conseils, certes, mais elle ne les appliquerait pas. Même si elle ne pouvait pas lui dire pourquoi. Elle avait pensé détendre l’atmosphère en demandant à Tess ce que sa mère faisait dans la vie, après tout elle semblait avoir moins de difficultés à parler à l’adolescente qu’à son père, mais elle se rendit vite compte qu’elle s’était trompée. La jeune fille perdit toute couleur en l’espace d’une seconde, et annonça brutalement que sa mère était morte. Joanne se retrouva bloquée, incapable de bouger contre le dossier de sa chaise. Il lui fallut quelques secondes pour se remettre, mais lorsqu’elle essaya de se pencher vers Tess pour prendre sa main, la jeune fille s’était déjà levée pour s’échapper. Mortifiée, elle observa la jeune fille courir à l’intérieur du salon de thé tandis que son père l’appelait pour la retenir. Lorsque le médecin se tourna finalement vers elle, ses joues avaient pris une couleur tomate. Ses cheveux étaient plus ébouriffés que d’habitude maintenant qu’il avait passé sa main dedans, et le regard de Joanne se retrouva absorbée dans leur contemplation. C’était plus simple que d’affronter son regard, et ses cheveux avaient quelque chose de… fascinant. Elle n’aurait pas su l’expliquer. Elle était sur le point de lui dire de ne pas s’excuser, que c’était à elle de s’excuser, mais elle s’arrêta quand il lui expliqua que la mère de Tess n’était pas morte, qu’ils étaient simplement divorcés. Elle se douta rapidement qu’il s’agissait d’une histoire douloureuse, mais elle ne l’interrompit pas, le laissant parler. Elle avait déjà dit suffisamment de bêtises pour la journée, elle n’allait pas en plus se montrer malpolie en l’empêchant de donner sa version des faits. Elle hocha la tête quand il lui expliqua qu’il essayait de ne pas analyser sa fille comme il le ferait pour un patient, mais ne prononça pas le moindre mot. Elle avait le sentiment que le médecin avait commencé à parler et qu’il tenait à aller jusqu’au bout. Elle ne voulait pas l’interrompre, et puis, elle était curieuse. Cette histoire, c’était encore à l’opposée de ce qu’elle avait imaginé, et ça l’intriguait. Elle avait envie d’en savoir plus. ”Vous n’avez aucune raison de vous excuser, c’est moi.” Joanne imita le médecin et but une longue gorgée de son café pour s’occuper, pour masquer son trouble. Elle sentit son coeur se serrer en l’entendant expliquer que la mère de Tess ne s’était pas très bien occupée d’elle, et elle détourna le regard pour ne pas trahir ses émotions. Elle avait toujours eu du mal à comprendre les parents qui ne s’occupaient pas de leurs enfants, surtout elle, qui aurait tout donné pour en avoir. Sa mère avait toujours trouvé du temps pour elle, elle l’avait aimée plus que tout le reste, si bien que Joanne en avait presque oublié qu’elle avait également un père, un père qu’elle n’avait jamais connu. Quelque part, elle comprenait Tess, plus qu’elle ne comprenait sa mère en tout cas. Elle croisa le regard du Dr. Debenham et se força à s’empêcher de poser sa main sur la sienne pour essayer de le rassurer. Un réflexe improbable, surtout pour elle qui faisait tout son possible pour éviter le contact des autres. Elle ne savait pas d’où cette envie lui était venue, mais elle était soulagée d’avoir réussi à la retenir. Ça n’aurait rien fait pour rendre la situation moins gênante, bien au contraire. ”Je suis désolée d’avoir abordé le sujet, je ne savais pas…” Elle s’éclaircit la gorge avant de passer une main dans ses cheveux, les emmêlant encore un peu plus. ”J’imagine que ça n’a pas dû être facile tous les jours.” Joanne garda cette remarque pour elle, mais elle comprenait maintenant mieux pourquoi le père et la fille avaient l’air aussi proches. Elle n’avait que lui. Cette pensée fit remonter le médecin dans son estime. Elle commença à jouer avec sa tasse alors qu’une pensée stupide lui arrivait. Elle se mordit la lèvre pour s’empêcher de rire, d’un rire nerveux, un peu triste. ”J’ai l’impression qu’on ne peut pas s’empêcher d’aborder des sujets sensibles sans le vouloir. Au moins vous pouvez arrêter de vous en vouloir pour la consultation de l’autre jour.” Elle lui lança un sourire timide, à moitié moqueur, à moitié compatissant. C’était un équilibre dont elle commençait à avoir l’habitude avec le médecin.

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Alan R. Debenham
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description du personnage : psychologue de 36 ans, qui a toujours vécu à donwell - divorcé depuis 4 ans, était marié à juliet, qui s'est enfuie un soir, laissant leur fille seule à la maison - il se reconstruit avec tess, sa fille - travaille énormément, adore ce qu'il fait - il a dû apprendre à lâcher le boulot pour pouvoir s'occuper de la petite


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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) EmptyMer 29 Avr - 17:39


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Alan se demandait s’il était judicieux de laisser Tess se calmer seule, ou bien s’il valait mieux qu’il la suive. Le problème, c’était qu’elle était grande maintenant et que même si son père restait encore son héros de toujours, elle rentrait dans l’adolescence, tout doucement, et acceptait moins facilement qu’il la voit pleurer ou qu’il puisse la rassurer. Le seul endroit où sa pudeur semblait se dissoudre, c’était à la maison. Mieux valait donc la laisser tranquille, probablement. Et puis, il se sentirait très gêné de faire faux bond à la blonde, qui aurait dû alors rester seule à table. Il balaya ses excuses d’un geste de la main, en souriant, toujours tristement. « Ne vous excusez pas, justement, vous le dites vous-même, vous ne saviez pas… Comment auriez-vous pu le savoir ? On ne se connait pas. » Et Alan n’était pas du genre à s’apitoyer sur son sort, à le crier sur tous les toits. Il était un pilier pour sa fille, il faisait en sorte que tout aille bien dans leur vie à tous les deux, il travaillait dur pour cela, dans sa vie professionnelle comme dans sa vie personnelle. Et jamais, ô grand jamais il ne parlait de Juliet. A personne. En effet, sa patiente avait raison, rien n’avait été facile. Certains jours avaient été terribles, des jours où Tess menaçait de quitter la maison si sa mère ne revenait pas, des jours où elle avait refusé de manger tant qu’elle n’aurait pas compris pourquoi seul restait son père, ce qu’Alan ne savait pas lui expliquer plus qu’à lui-même, des jours où il avait dû appeler ses parents à la rescousse, pour pouvoir grappiller un peu de sommeil pendant qu’ils surveillaient Tess. Et il n’était pas forcément en reste. Il avait eu quelques moments plutôt sombres auxquels il évitait de repenser. Et depuis quelques temps, ils n’en parlaient juste plus tous les deux, Tess et lui. Il évitait le sujet le plus possible pour ne pas mécontenter sa fille, et elle se fermait à chaque fois que quelqu’un lui parlait de sa mère. C’était même étrange qu’elle ait autant sur-réagi, cette fois-ci. Peut-être qu’elle avait trop gardé d’émotions en elle, et il fallait bien qu’elles finissent par sortir. Malheureusement, il avait fallu que cela tombe sur Joanne. Il releva la tête vers elle quand elle lui annonça qu’il pouvait arrêter de s’en vouloir d’avoir été rude lors de leur consultation, et en voyant son sourire, il ne put s’empêcher de sourire à son tour, un peu plus joyeusement cette fois. « A croire qu’on est fait pour s’entendre vous et moi… » ajouta-t-il d’un air espiègle. Au moins, ils étaient quittes, tous les deux, et il n’y aurait plus de malaise. De toute façon, il n’y aurait pas de malaise du tout si elle ne revenait pas au cabinet pour le consulter. « Je pensais vous revoir plus rapidement au cabinet quand même… tout va bien, pour vous ? » Il voulait changer de sujet, et elle lui avait donné l’occasion rêvée, sans le vouloir sûrement. Ce n’était pas qu’il avait envie de la confronter, mais il ne comprenait pas ce qui avait causé ce revirement de situation, et avait surtout peur que ce soit de sa faute, à lui. « Ça me ferait plaisir de vous revoir en consultation. » Ce n’était pas un mensonge, Alan avait envie de creuser son histoire, son parcours, de lui trouver une façon de passer au-dessus de sa tristesse, et de la réalité que la vie lui avait imposée. « Et puis, les rôles ont été inversés, là tout de suite, je vous ai raconté une partie de ma vie, alors j’espère bien que vous allez vous confier sur la vôtre ! » Il lui adressa un petit clin d’œil. Ce n’était bien entendu pas une obligation, il ne voulait pas qu’elle s’offusque ou quoi que ce soit, mais leur façon de se parler pour le moment avait été plutôt ambiguë et il fallait bien qu’il donne le change et se moque gentiment. 
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there's no such thing as coincidence in this world - ft alistair cheesman & ha-sun kim
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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) EmptyMer 29 Avr - 23:38



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Joanne avait vu le regard du médecin, avait réussi à lire la tristesse qu’il essayait de masquer, sans doute depuis plusieurs années. Elle pouvait aisément l’imaginer prendre sur lui, ne rien montrer, rester de marbre pour protéger sa fille. De toute évidence le départ de sa mère l’avait affectée, mais Joanne se doutait bien que le Dr. Debenham en avait souffert aussi, quelles que soient les circonstances de la séparation. Elle découvrait une nouvelle facette du médecin, un nouveau trait de personnalité, une nouvelle manière de le voir presque. Pendant la consultation, elle en avait presque oublié qu’elle parlait à un être humain, avec sa propre vie, ses propres chagrins. Aujourd’hui, elle s’en rendait bien compte, même si le médecin essayait de ne rien montrer. Elle se trouva toute soulagée de le voir lui sourire, même légèrement. Elle se sentait très mal d’avoir abordé un sujet épineux sans le savoir, et elle n’avait pas envie de devoir finir son café en vitesse pour éviter une scène gênante. Aussi surprenant que cela puisse lui paraître, elle avait bien envie de rester, encore quelques minutes au moins. Juste le temps de gratter un peu plus, de découvrir encore un peu qui était vraiment le médecin qu’elle avait vu, ce qui le rendait humain. Elle lui rendit son sourire, même si le sien était un peu crispé. Oui, ils ne se connaissaient pas, mais avec un peu de recul elle aurait peut-être dû éviter d’aborder un sujet à l’aveuglette. On ne l’y prendrait plus en tout cas.

Joanne retint un soupir de soulagement en voyant le médecin sourire à sa remarque. Il aurait pu mal le prendre, mal réagir, et Joanne se trouva étonnée de voir à quel point elle était soulagée que ce ne soit pas le cas. À quel point elle était soulagée de le voir sourire un peu. Ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait plus fait rire personne. Elle était toujours si sérieuse, si propre sur elle. Il faut dire qu’elle n’avait pas le choix, et la question du médecin la força à retrouver son sérieux une fois de plus. Elle se redressa légèrement sur sa chaise, esquissant un sourire qui devait avoir l’air assez maladroit. Joanne détourna le regard pour observer les passants. Elle était tout à coup très consciente du fait qu’ils étaient sur le trottoir, à la vue de tous, bien loin du petit cocon, du bureau du médecin dans lequel elle s’était sentie à l’écart, comme protégée du reste de la ville. Ici, elle se sentait horriblement exposée. Elle baissa les yeux en l’entendant dire qu’il aimerait la revoir en consultation, et elle se retint de hocher la tête. Elle commençait à se rendre compte qu’elle aussi, elle aimerait bien le revoir en consultation. Elle avait passé les dernières semaines à repenser à leur session, à ses mots, à ses réactions. Elle s’était demandé s’il pouvait l’aider, si, par un miracle quelconque, elle n’était pas encore tout à fait condamnée. Peut-être qu’il y avait encore quelque chose à faire. Peut-être. Elle avait fait de son mieux pour se convaincre que non, qu’elle pouvait tout gérer toute seule, mais ce soir elle commençait à se dire que ce n’était pas le cas. Elle ne gérait rien du tout, et elle commençait à s’en apercevoir. Joanne laissa échapper un rire nerveux en l’entendant dire que les rôles avaient été inversés et elle releva la tête, comme par réflexe. Ses yeux devaient être légèrement humides. Elle avait à la fois envie de rire et de pleurer. Pour une fois, elle choisit de se concentrer sur le rire plutôt que sur les larmes. ”Peut-être que vous n’êtes juste pas un très bon psy.” Joanne passa une main dans ses cheveux avant d’attraper le regard du médecin pour lui faire comprendre qu’elle plaisantait. Elle ne savait pas comment le médecin y arrivait, mais ça faisait des années qu’elle n’avait pas parlé comme ça, à personne. Dans le cabinet du médecin elle s’était dit que c’était le secret de la profession, le fait de savoir qu’il ne pourrait rien dire, mais ça ne pouvait pas être que ça. Sinon elle ne lui parlerait pas comme ça en dehors de son bureau. Non, il y avait quelque chose qu’elle n’arrivait pas à expliquer, et ça lui donnait envie de creuser. ”Ça veut dire que vous devrez me raconter votre vie dès que je vous parle de la mienne ?” Joanne savait que ça sous-entendait qu’elle reviendrait le voir en consultation, mais elle s’en fichait. Elle n’était pas encore certaine d’avoir le courage de revenir, ni de pouvoir se le permettre, mais elle préférait ne pas y penser pour l’instant. Non, pour l’instant elle avait l’impression de réussir à tenir une conversation, une vraie conversation, pour la première fois depuis plusieurs mois. Ces échanges lui rappelaient Londres, ses amies, ses amants. Les soirées au pub, à boire des verres, à rigoler, à se moquer, à se provoquer. Toutes ces choses qu’elle avait abandonné au fur et à mesure que ses années de mariage passaient, ces choses qui avaient un jour fait sa personnalité. Elle s’éclaircit la gorge avant de concéder un peu de terrain. ”Avant Donwell… J’habitais à Londres. Et parfois, ça me manque.” Elle haussa les épaules, l’air de dire que ce n’était pas grand chose comme confession, mais que ça servirait à équilibrer un peu les scores. Bien sur, ce n’était qu’une partie de la vérité, mais c’était la vérité quand même. Peut-être une des premières vérités qu’elle se permettait de dire à voix haute depuis des années, et même si le médecin ne le verrait pas forcément, c’était un effort de sa part. Une manière de s’excuser de sa bourde.

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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) EmptyJeu 30 Avr - 12:11


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Plus le temps passait, plus Alan commençait à trouver des qualités à la jeune femme. Il l’avait probablement trop vite jugée quand elle était dans son bureau et qu’elle semblait n’avoir rien à faire là. Même s’il savait depuis cette consultation que c’était faux et qu’elle avait besoin de conseils, d’être aidée, il avait toujours eu cette idée derrière la tête, ce sentiment qu’elle n’était pas franchement à plaindre et qu’elle venait le voir par caprice. Mais finalement, même s’il avait fallu prendre un café de la façon la plus fortuite qu’il soit donné de voir, il comprenait qu’elle n’était pas ce qu’elle prétendait être, qu’il y avait quelque chose de plus profond que la Madame qu’elle montrait. Il y avait toute une partie qui n’était pas visible, qu’elle cachait trop bien, c’était son travail à lui de la découvrir, de la creuser, et de savoir qui était vraiment Joanne Bertram. Pourquoi elle avait l’air si triste alors qu’elle avait, tout de même, une belle vie ? Alan y avait réfléchi, il comprenait qu’elle soit malheureuse parce qu’elle était stérile, c’était une chose. Mais elle était jeune, et elle ne pouvait pas avoir épuisé toutes les ressources possibles. Elle pouvait adopter, elle pouvait trouver une solution. Il n’allait pas lui dire comme ça, de but en blanc, parce qu’il commençait à connaître le personnage et il avait peur qu’elle ne rejette l’idée sans réfléchir, et qu’elle se mette en colère, à nouveau. « Ma vie doit être moins palpitante que la vôtre, je pense… mais si c’est le prix à payer pour que vous me parliez, alors d’accord. » Ainsi, il gagnerait sa confiance plus facilement probablement, même si son instinct lui disait qu’avec ce qui venait de se passer, ils allaient se faire confiance mutuellement. Et puis, elle connaissait désormais la plus grosse partie de sa vie, le plus gros drame qu’il avait vécu, puisqu’il avait la chance de ne pas avoir trop souffert dans son enfance ou sa vie de jeune adulte. Il but une nouvelle gorgée de café alors que la blonde reprenait la parole, expliquant qu’elle vivait à Londres avant de déménager ici. La mélancolie dans sa voix ne trahissait aucun mensonge. Cette vie, qu’elle avait avant, lui manquait vraiment. « Pourquoi ne pas y retourner de temps en temps ? » Elle devait avoir vécu longtemps là-bas pour que tout lui manque, peut-être qu’elle y avait de la famille, probablement des amis. « Londres n’est pas loin ! » Il lui adressa un clin d’œil pour l’encourager. Pour lui, c’était comme si elle s’interdisait beaucoup de choses. Il n’avait pas l’habitude que les gens soient si « coincés » dans leur vie. Coincé, dans le sens où elle semblait bloquée dans un espace, dans cette ville, sans pouvoir en sortir… « Vous êtes arrivée à Donwell après votre mariage, c’est ça ? » Le psychologue imaginait aisément que le choc des cultures entre une capitale comme Londres, où tout le monde était mélangé, les différentes ethnies, les différentes religions, les différentes origines, et la campagne de Brighton, ce petit village qu’était Donwell, où tout le monde se connaissait à peu près, savait qui était qui… ce devait être terrifiant au premier abord… et terriblement ennuyeux. « J’ai toujours vécu ici, du moins dans le coin… j’imagine que ça doit être compliqué comme situation, en effet. » Il lui accorda un sourire compatissant, espérant qu’elle n’allait pas être encore plus déprimée de parler de tout cela. Il ne réussissait toujours pas à trouver le maillon manquant, le chainon qui allait faire qu’il comprenait ce qu’il se passait dans sa tête, pourquoi elle allait plus mal qu’elle ne le prétendait. Il manquait des bouts d’histoire, mais au fur et à mesure, ils allaient arriver, se placer correctement, et Alan comprendrait tout, de A à Z. Seulement, sa patience avait des limites et il voulait toujours tout savoir tout de suite… 
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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) EmptyJeu 30 Avr - 22:23



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Joanne baissa les yeux en entendant la réponse du médecin, plus pour masquer un petit sourire que par honte ou pour éviter le regard du Dr. Debenham. À une époque, elle avait aimer provoquer les gens avec qui elle parlait, surtout les hommes qu’elle draguait. Non pas qu’elle essayait de draguer le médecin, mais elle avait le sentiment que ça faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie assez à l’aise pour retrouver un peu d’aisance dans une conversation, assez de courage pour parler. Pour vraiment parler, ne pas se contenter de platitudes, ou de mensonges. À la terrasse du salon de thé, elle avait l’impression de retrouver la Joanne de Londres, enfin ce dont elle se souvenait de cette fille là. Elle ne l’avait plus vu depuis trop longtemps pour pouvoir être sûre, mais elle pensait que la Joanne du passé avait été drôle, un peu provocatrice, souvent sarcastique. L’inverse de cette femme mariée chez les Hawkes, la plate, l’insipide Mme Hawkes. Elle n’avait peut-être pas pris le nom de son mari, mais elle avait pris tout le reste, elle avait tout changé. Aujourd’hui, elle avait la sensation de retrouver un souvenir enfoui. Comme si quelqu’un lui rappelait quelque chose qui s’était passé il y a des années, si bien qu’elle n’était même plus sûre de si elle l’avait vraiment vécu. La Joanne de Londres lui paraissait lointaine, et elle s’éloignait chaque jour, mais elle avait l’impression de la retrouver, et c’était sans doute pour ça qu’elle avait envie de rester ici, de reprendre un café. De passer plus de temps avec le médecin, mais surtout avec elle-même. Joanne essaya de garder une expression neutre quand le médecin lui demanda pourquoi elle n’y retournerait pas régulièrement. Il avait raison après tout, Londres n’était pas si loin. On était à 1h30 en train, en passant par Brighton. Presque rien. Et pourtant elle savait que la capitale était une ville qui lui était interdite. George pourrait accepter qu’elle aille à Brighton de temps en temps, mais Londres, jamais. Il le verrait comme un affront, une manière de l’insulter presque, de lui montrer qu’elle préférait sa vie d’avant. Sa vie avant lui. Retourner  à Londres, ça aurait été comme se l’admettre à elle même. Et si elle y retournait un jour, elle n’était plus sûre de pouvoir en repartir. Non, aller à Londres c’était trop, beaucoup trop dangereux. Mais bien sûr, elle ne pouvait pas l’expliquer au médecin. Quoi qu’il puisse dire, quand bien même il lui raconterait tous ses secrets, toute sa vie, il y avait certaines choses dont Joanne ne pourraient jamais parler. Il le savait sans doute, tout comme elle savait qu’il ne lui dirait pas tout non plus. C’était bien normal. Alors Joanne fit la seule chose qu’elle pouvait faire, elle mentit. Comme d’habitude. ”Mon mari n’aime pas Londres, et ce serait dommage d’y aller seule.” Elle attrapa sa tasse pour cacher une partie de son visage, espérant que ça suffirait à masquer son expression, à éviter que le médecin n’arrive à la lire trop facilement. Elle termina son latte avant de reposer sa tasse sur la table. ”Je suis arrivée ici juste avant mon mariage. Mon mari a grandi ici, et il tenait à ce que la cérémonie se fasse à Donwell.” Joanne détourna le regard pour masquer son amertume à ces souvenirs. C’était surtout Martin qui avait insisté, qui avait utilisé tous les moyens possibles jusqu’à ce qu’elle craque. Chantage affectif, pots-de-vin, supplications, tout y était passé. Elle avait fini par céder, et elle le regrettait encore aujourd’hui. Joanne se redressa sur sa chaise, essayant de changer de sujet. ”Vous habitez ici depuis… enfin, Tess a toujours habité à Donwell ?” Le médecin lui avait lui-même dit qu’il était divorcé, mais c’était sans doute un sujet délicat. À en croire la réaction de Tess, la séparation avait été douloureuse, et même si Joanne n’avait pas envie de le froisser lui aussi, elle ne pouvait pas s’empêcher d’être curieuse. Joanne se tourna vers l’intérieur du salon de thé pour vérifier que Tess n’était pas sortie des toilettes. Elle avait envie d’en savoir plus, de demander ce qui était arrivé à sa mère, mais elle savait qu’elle n’en avait aucun droit. Elle se força à sourire, même si elle savait que ses traits devaient être un peu crispés. ”Elle ne s’ennuie pas trop ici ?”

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