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 i could save the world but lose you (alan + joanne)

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Alan R. Debenham
Alan R. Debenham
pensées :
i could save the world but lose you (alan + joanne) - Page 2 3AS4
rude and not ginger

description du personnage : psychologue de 36 ans, qui a toujours vécu à donwell - divorcé depuis 4 ans, était marié à juliet, qui s'est enfuie un soir, laissant leur fille seule à la maison - il se reconstruit avec tess, sa fille - travaille énormément, adore ce qu'il fait - il a dû apprendre à lâcher le boulot pour pouvoir s'occuper de la petite


liste des rps :
amen, omen - juliet cavendish #2
i'd call you a genius - joanne w. bertram #6
titre - prénom nom


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and he took me away... - joanne bertram #1
i could save... - joanne bertram #2
don't get clever... - joanne bertram #3
let me just... - caesar ashford
now this is really... - joanne bertram #4
genesis - aspen hwang moon
we're not dead... - juliet cavendish #1
books - joanne w. bertram #5
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sunn kropp og sinn - aleksander henriksen
high hopes - winnie doherty
the art of - lily hurst

messages : 1285
avatar : david tennant
crédits : kath (ava, merciiii <3) / ROGERS. (sign)
occupation : psychologue dans un cabinet de donwell
statut civil : divorcé, père célibataire de la jeune Tess
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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) - Page 2 EmptyVen 1 Mai - 11:04


i could save the world but lose you

Alan haussa un sourcil, surpris par la réponse que la jeune femme. Ce n’était pas parce que son mari n’aimait pas la capitale qu’elle ne pouvait pas y aller seule. Bon certes, c’était un peu triste, mais si elle y avait habité, elle devait encore avoir des contacts là-bas, ou de la famille, et elle pourrait avoir un pied-à-terre pour y rester deux ou trois jours. Il comprenait facilement que c’était probablement pour ne pas laisser son mari seul ici qu’elle n’y allait pas, mais c’était dommage, tout de même, surtout si elle disait que tout cela lui manquait. Elle avait sûrement l’illusion que ça lui manquait parce qu’elle n’y retournait jamais. Peut-être qu’en prenant le temps de s’y rendre une fois de temps en temps, elle verrait que sa vie à Donwell n’était pas si détestable, et qu’elle était heureuse ici… mais Alan se trompait vraisemblablement sur toute la ligne, parce qu’il ne touchait que très peu le centre de la cible, avec elle. La seule fois où il avait eu juste, il l’avait amèrement regretté, après coup. Il se fit alors la réflexion qu’il ne connaissait pas son mari. Du moins, il devait le connaître, vu qu’a priori il avait toujours vécu ici, dans ce village, mais il ne connaissait personne d’autre au nom de Bertram… elle avait dû garder son nom de jeune fille. Etrange, mais pas idiot. En gardant son nom, il y a moins de procédures à réaliser lors du divorce, et ça Alan le savait bien puisqu’il avait vu Juliet se démener pour récupérer son nom de jeune fille sur tous ses papiers d’identité. Encore une fois, quelque chose clochait dans l’histoire, mais Alan ne pouvait pas se permettre de creuser aussi profond qu’il ne le voudrait, il n’était pas au cabinet, ce n’était pas une consultation et s’il souhaitait rester en bons termes avec elle, il ne fallait pas qu’il la psychanalyse toutes les deux minutes. C’était une conversation amicale ! Aussi, il reprit pied dans la conversation, chassant ses pensées jusqu’au prochain rendez-vous médical officiel. « Tess est née à Brighton, et on n’a pas bougé d’ici depuis… » Peut-être qu’ils auraient dû, ça aurait probablement été plus facile d’oublier certaines choses, mais il y avait la maison, il y avait les copines de Tess, il y avait toute la vie qu’ils avaient construites. Alan ne voulait pas partir d’ici, c’était chez lui. C’était Juliet qui avait fui… pour mieux revenir des années plus tard. A cette idée, il releva la tête de sa tasse et regarda autour d’eux, comme si Juliet ferait l’erreur de se montrer près de lui. Elle n’était pas là, bien entendu, mais il savait qu’elle était revenue en ville. Le plus souvent, il oubliait, parce que c’était douloureux, mais parfois l’idée qu’elle puisse l’espionner, le suivre, revenait le hanter un peu, quand bien même c’était ridicule qu’il puisse penser une chose pareille. Alan secoua la tête, avant de sourire d’un air malicieux à la question de la blonde. « Ce n’est pas parce que vous vous ennuyez que c’est le cas de tout le monde… » Il lui fit un clin d’œil, il avait bien compris que Donwell n’était pas la ville de prédilection de la jeune femme, et qu’elle n’aurait jamais habité ici si elle avait eu le choix. Mais d’ailleurs, pourquoi n’avait-elle pas le choix ? Non ! Alan, tu n’es pas en séance ! Il se mit une claque mentale et reprit la parole, toujours sur le même ton. « Elle adore être ici, on a la mer vraiment pas loin, elle a toutes ses amies… et je crois que l’important c’est qu’on soit ensemble tous les deux. Elle a douze ans, elle n’est pas encore dans le moment de sa vie où elle va me détester juste parce que j’existe, donc on en profite ! » Au fond, Alan espérait que sa fille chérie ne passe jamais par ce point de l’adolescence, parce qu’il n’avait qu’elle - outre ses parents - et elle n’avait que lui également. Il fallait qu’ils se serrent les coudes tous les deux. Il jeta un regard par-dessus son épaule, pour voir si Tess était encore enfermée. Pas de trace de sa fille près du comptoir, ni nulle part ailleurs. Elle devait encore pleurer toutes les larmes de son corps et il soupira tristement. « Vous croyez que je devrais aller la chercher ? » Il doutait encore, Alan, parce que ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas fait de « crise » du genre. Peut-être qu’elle avait besoin d’un gros câlin, de réassurance, et que quelqu’un lui dise que ce n’était rien, que ça allait passer et qu’il fallait qu’elle reprenne son calme… Au lieu de cela, il demandait à quelqu’un qui n’avait pas d’enfants et qui ne pouvait pas en avoir ce qu’il devait faire. C’était ridiculement gênant.
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Joanne W. Bertram
Joanne W. Bertram
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description du personnage : ancienne artiste, aujourd'hui mariée dans la famille hawkes, et femme violentée par son mari.

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now, this is really seeing the future. you just leave us behind - ft alan r. debenham
kermesse du village - ft tout le monde
there's no such thing as coincidence in this world - ft alistair cheesman & ha-sun kim
but most of all i love the anonymity - ft juliet cavendish
nous étions deux - ft olivia aiinsworth
le jour d'alexandre - ft charlie fischer

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statut civil : mariée
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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) - Page 2 EmptyVen 1 Mai - 17:44



i could save the world but lose you
@alan r. debenham


Joanne l’écouta expliquer qu’ils n’avaient pas bougé de la région depuis la naissance de Tess. Elle se demanda ce que c’était vraiment que de grandir à la campagne, si elle aurait été heureuse de grandir ici. Malgré le peu d’amour qu’elle portait au village, elle devait admettre qu’elle aurait sans doute apprécié grandir ici, tant que sa mère était encore en vie. Après tout, c’était ça l’essentiel. Londres avait moins ressemblé à une maison après sa mort. Elle s’amusa à observer le comportement du médecin, comme pour jauger ses réactions, pour pouvoir adapter les siennes. Elle avait besoin de comprendre à qui elle avait affaire, ça lui était même devenu vital ces derniers mois. Elle avait dû apprendre à lire les humeurs, les envies des autres pour pouvoir se protéger. Mais aujourd’hui, avec le Dr. Debenham, ça ressemblait moins à un instinct de survie qu’à de la vraie curiosité. Elle s’était trompée sur lui, tout comme il se trompait sans doute sur elle, et ça lui donnait envie de creuser, de gratter la surface jusqu’à toucher la vraie personne en dessous. Son regard se concentra quelques instants sur les passants derrière elle, comme s’il cherchait quelqu’un des yeux, et Joanne se demanda s’il attendait quelqu’un, ou s’il avait reconnu quelqu’un. Mais le médecin ne fit aucun geste qui puisse laisser penser qu’une connaissance était à proximité. Un mystère de plus à résoudre. Joanne ne put pas s’empêcher de se mordre la lèvre pour masquer un sourire amusé. S’il lui avait fait ce genre de remarque pendant leur session, elle se serait offusquée, lui aurait reproché de se mêler de ce qui ne le regardait pas, tout simplement parce qu’il avait touché dans le mille. Mais aujourd’hui ce n’était plus tout à fait pareil. Ils n’étaient plus dans son cabinet, et elle avait plus ou moins admit elle-même qu’elle s’ennuyait à mourir à Donwell. En faisant un minimum attention, ce n’était pas très dur à discerner. Elle hocha la tête en l’écoutant parler de sa fille, la confortant dans son impression que Tess allait pouvoir faire ce qu’elle voulait de son père. Il avait tout l’air d’un papa trop gentil, incapable de résister aux caprices de sa fille, mais c’était dur de le lui reprocher. Tess avait l’air d’être une fille adorable, et il voulait sans doute la protéger après le départ de sa mère. Qui sait, peut-être même qu’il essayait de se faire pardonner. ”Oui, j’ai peur que vous n’ayez plus beaucoup de temps devant vous.” Joanne se souvenait très bien de son adolescence, de sa phase rebelle. Des soirs où elle était sortie dans des pubs sans que sa mère ne sache où la trouver. Elle l’avait retrouvée une fois. Et après ce jour Joanne n’avait plus osé sortir de peur que sa mère ne vienne encore lui mettre la honte devant tous ses copains. Elle lui en avait voulu pendant des mois. Ça lui paraissait tellement stupide maintenant.

Joanne était en train de jouer avec sa tasse quand le médecin lui demanda s’il devait aller chercher Tess. Elle ne put pas s’empêcher de relever les yeux vers lui, surprise malgré elle. Il avait l’air inquiet, et puis elle se sentait coupable. C’était de sa faute après tout. Elle n’avait aucune idée de comment le médecin devait agir, après tout elle n’avait jamais eu d’enfants, mais elle se souvenait encore des disputes avec sa propre mère. Des crises en public quand elle refusait de lui parler de son père, refusait même de mentionner son nom. Elle se souvenait d’être partie comme une furie, en claquant la porte. Mais surtout, elle se souvenait que sa mère ne lui avait jamais crié dessus, n’avait jamais demandé d’explications, avait fait tout son possible pour la mettre à l’aise, car elle savait que sa fille regrettait de s’être emportée. Tess n’avait sûrement aucune envie que les adultes en rajoutent qu’ils pointent sa réaction du doigt. Adolescente, elle avait été soulagée que sa mère n’essaie pas de lui parler trop tôt, qu’elle attende un peu. Un mouvement à l’intérieur du salon de thé attrapa son regard et Joanne s’éclaircit la gorge. ”Je pense que vous n’aurez pas besoin.” Elle fit un signe de tête discret en direction de Tess qui venait juste de sortir des toilettes. Elle lui lança un sourire timide en la voyant approcher la table avant de se lever. ”Tu tombes rien, je voulais aller me prendre un café, mais je ne voulais pas laisser ton pauvre père tout seul. Vous voulez quelque chose ?” Elle écouta leur réponse avant de partir en direction du comptoir pour passer leurs commandes. Elle demanda à la serveuse de prendre son temps, sachant que le père et la fille avaient sans doute besoin d’un peu de temps seuls avant qu’elle ne revienne. Après plusieurs minutes, elle paya finalement pour leurs boissons avant de les poser sur un plateau pour les amener à leur table dehors. Elle savait que Tess n’aurait pas envie de parler de sa mère, ou de ce qui s’était passé, alors elle s’efforça de sourire, faisant de son mieux pour paraître naturelle. Elle s’assit avant de se tourner vers l’adolescente. ”Alors, je peux les voir ces chaussures ?”

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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) - Page 2 EmptyVen 1 Mai - 20:22


i could save the world but lose you

Alan espérait juste que Tess ne soit pas l’adolescente affreuse qui allait renier toute forme d’autorité et ne pas l’écouter. Mais honnêtement, il ne pensait pas que sa fille serait comme ça, quelques années plus tard. Elle avait son caractère, et elle n’était pas parfaite, mais il se doutait qu’avec ce qu’ils avaient vécu, ils garderaient ce lien si fort qui les unissait. Il était optimiste, même s’il était aussi terrifié qu’elle puisse grandir et ne plus être sa princesse. Malheureusement, il n’avait pas vraiment le choix. C’était la raison de son questionnement, à savoir s’il devait aller la chercher à l’intérieur du salon de thé ou non. Il ne voulait pas qu’elle lui en veuille de ne pas être venu, et il voulait lui montrer qu’il était toujours son papa chéri, qui serait pour toujours à son écoute, quoi qu’il arrive. Néanmoins, Joanne lui confirma qu’il n’aurait pas besoin de se déplacer et d’un seul mouvement, il regarda par dessus son épaule pour voir que sa progéniture sortait des toilettes en s’essuyant les joues et en frottant ses yeux. Elle était rouge, à force d’avoir pleuré et d’avoir laissé évacuer sa colère. La jeune adolescente releva les yeux, d’abord vers Joanne, puis vers lui et il lui lança un sourire avenant, compatissant et lui tendit la main pour qu’elle vienne se réfugier près de lui dès que c’était possible. La jeune fille ne se fit pas prier et se blottit contre son père dès qu’elle se fut rassise à table. Il caressa doucement ses cheveux avant de tourner de nouveau tête vers Joanne, qui proposait à aller chercher une nouvelle fois à boire. Alan regarda l’heure juste pour calculer si un nouveau café était une bonne idée. « Un autre cappuccino, ce sera parfait, merci… et… » Il jeta un regard à Tess qui reniflait sans prêter attention à ce qu’il se passait autour d’elle. « Un jus de fruit, je pense que ça lui ira, aussi… Merci beaucoup. » Il était infiniment reconnaissant à la jeune femme de les laisser seuls un instant, parce qu’il se doutait qu’ils avaient besoin de parler. Alors qu’elle s’éclipsait pour aller passer leur commande, Alan se détacha doucement de Tess après l’avoir embrassée sur le front. « Ça va, chérie ? Je suis désolé qu’on ait eu à parler de maman… » Il la fixa d’un air inquiet, alors que Tess se redressait doucement sur sa chaise en reniflant à nouveau. « Je suis désolée papa… » Son cœur se serra en voyant les yeux de sa fille se remplir à nouveau de larmes, qui menaçaient de déborder. « Ne t’excuse pas, ce n’est rien… Joanne s’excuse aussi, elle ne voulait pas te faire pleurer, ok ? » Il se disait que c’était sûrement plus facile si c’était lui qui parlait pour la blonde, parce qu’elle ne voudrait sûrement pas remettre les deux pieds dans le plat. Tess hocha la tête, essayant de se calmer, et Alan la reprit dans ses bras pour la bercer un peu. « Elle est gentille, non ? Joanne ? » demanda-t-il en souriant, « tu ne vas pas lui en vouloir, hein ? Elle ne pouvait pas savoir… » Tess secoua la tête cette fois, sans rien ajouter. Elle savait bien qu’elle ne les connaissait pas, qu’elle ne savait pas ce qu’il leur était arrivé. Non, vraiment, Joanne n’avait rien fait de mal, mais c’était seulement difficile pour l’adolescente de « faire avec ». Tess finit par se calmer et se détacha de son père après lui avoir fait un bisou sur la joue, et joua avec le lien de son sweat-shirt. C’est à cet instant que Joanne revint avec les commandes, qu’elle déposa devant chacun d’eux avant de se rasseoir. Alan la remercia d’un regard chaleureux, et Tess fut à nouveau le centre de la conversation. Elle releva la tête d’un air surpris quand la blonde lui demanda à voir les chaussures que son père lui avait gracieusement offertes. Soudain beaucoup plus gaie, elle se redressa complètement et attrapa son sac en plastique d’un geste, sortant la boîte à chaussures afin de pouvoir les exhiber en souriant. « Elles sont trop trop bien, et en plus, je sais que personne les a de cette couleur là à l’école ! » Elle déballa la paire et les tendit à Joanne pour qu’elle puisse les voir. Alan leva les yeux au ciel en riant un peu, bien conscient désormais de la superficialité de cet achat. « Elles sont blanches surtout, alors tu me feras le plaisir d’être précautionneuse avec, ok ? Tu en prendras soin ! » Tess tourna la tête vers lui avec un sourire jusqu’aux oreilles, lui assénant un « oui papa » qui sonnait très malicieusement aux oreilles des deux adultes présents. Mais soudain très consciente du fait qu’elle avait une alliée dans le camp de la mode et des chaussures, Tess reporta toute son attention sur Joanne. « Tu les trouves comment alors ? T’en as des comme ça, toi ? » Et Alan, pendant ce temps-là, fit une moue surprise avant de siroter son cappu comme s’il n’était plus dans la même dimension que les deux femmes à sa table. Pour une fois que Tess avait des interactions avec une autre femme que ses professeures, il n’allait sûrement pas la couper dans son élan.  
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Joanne W. Bertram
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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) - Page 2 EmptyVen 1 Mai - 21:42



i could save the world but lose you
@alan r. debenham


L’air de rien, Joanne tenta d’observer la réaction de Tess et son père quand elle revint s’asseoir avec eux, histoire d’être certaine qu’ils n’étaient pas encore en plein milieu de leur discussion. Elle jeta un regard particulièrement appuyé à la jeune fille, pour s’assurer qu’elle ne lui en voulait pas aussi bien que pour s’excuser une nouvelle fois. Elle ne pouvait pas savoir que parler de sa mère allait mener à cette situation, mais les jeunes n’étaient pas toujours raisonnables. Les adultes non plus d’ailleurs, et elle n’en aurait pas voulu à l’adolescente de se montrer un peu froide à son égard. Elle se tendit légèrement en lui demandant si elle pouvait voir ses chaussures, craignant qu’elle ne l’envoie balader, mais son stress ne dura que quelques secondes. La jeune femme bondit presque de sa chaise tellement elle avait l’air excitée de pouvoir présenter son achat de l’après midi. Joanne se laissa respirer, se tournant rapidement vers le médecin pour s’assurer que tout allait bien tandis que Tess déballait ses chaussures. Joanne lui lança un sourire un peu timide avant de se tourner vers sa fille pour attraper les chaussures qu’elle lui tendait. Joanne portait assez peu de baskets, son mari n’avait pas envie qu’elle passe pour une femme trop active ou pour quelqu’un sans goût. Elle portait plutôt des chaussures de ville, souvent avec des talons même si elle n’aimait pas ça. elle s’y était habituée. Les baskets que Tess avait choisi étaient très belles, et Joanne avait déjà vu plusieurs adolescents en porter dans la ville, mais jamais de cette couleur, elle avait raison. Tess avait envie de se démarquer à priori, de ne pas rentrer dans le moule. Joanne pouvait comprendre ça, même si ça faisait bien longtemps qu’elle s’efforçait au contraire de passer inaperçue. Elle se mordit la lèvre en regardant le médecin dire à sa fille de bien faire attention aux chaussures. Il était évident qu’il s’était fait avoir et que sa fille lui avait survendu la nécessité d’acheter ces nouvelles chaussures. Non pas qu’elle puisse la blâmer, elle avait fait la même chose (et pire) à sa mère à son âge. Elle l’avait traînée dans tous les magasins de Camden pour acheter des bottes, tout ça pour ne jamais les mettre. Sa mère lui avait passé un savon en l’apprenant. ”Je portais des baskets similaires quand j’avais ton âge, mais bien sur la mode n’était pas tout à fait la même à l’époque.” Elle se tourna vers le Dr. Debenham, comme pour chercher son soutien. ”Mais elles sont très jolies. Et le magasin dont je te parlais, tu devrais y aller. Ils vendent des chaussures neuves pour la moitié du prix, il faut juste avoir la patience de chercher dans leur stock.” Joanne se redressa dans sa chaise avant de se rendre compte que sa phrase pouvait être mal interprétée. Elle n’avait pas voulu sous entendre qu’ils avaient besoin de faire les soldes pour s’habiller. Quand on faisait partie de la famille la plus riche de Donwell, les gens avaient tendance à supposer que vous les preniez de haut. Parfois, c’était le cas, mais pas aujourd’hui. Elle hésita à s’expliquer mais se ravisa finalement, par peur d’en rajouter. La vérité c’était qu’elle avait découvert l’existence de cette boutique car elle voulait acheter des chaussures que George n’aimait pas, et pour lesquelles il refusait de payer. Depuis qu’elle avait découvert le magasin, elle achetait toutes ses chaussures elle-même, avec l’argent qu’elle économisait. Elle attrapa son latté pour boire une nouvelle gorgée et essayer de cacher son malaise. Elle ne buvait normalement pas de café l’après midi pour ne pas rester éveillée toute la nuit. Elle avait suffisamment de mal à s’endormir sans caféine, mais elle pouvait bien faire une exception, pour une fois. Et puis foutu pour foutu. ”Oh oui, ce serait parfait. Tu penses que tu pourrais m’y emmener ? J’ai toujours besoin de nouvelles chaussures.” Joanne se raidit légèrement et sentit la couleur quitter son visage. Elle aurait aimé aller à Brighton avec Tess, aussi surprenant que cela puisse paraître. L’adolescente avait l’air vive, drôle, pleine de vie, et si Joanne ne devait jamais avoir l’occasion d’avoir des enfants, ça ne l’empêchait pas de passer du temps avec les enfants des autres, mais elle savait que ce n’était pas possible. Elle ne pourrait pas expliquer à Tess ou à son père pourquoi elle ne pouvait pas aller à Brighton n’importe quel jour, pourquoi elle devait attendre les jours où elle savait que son mari serait occupé, ou même pourquoi elle essayait de faire attention à ce qu’on ne puisse pas la reconnaître. Non, c’était impossible. Sans parler du fait que le médecin refuserait sans doute de laisser sa fille avec une inconnue, et c’était bien normal. Mais elle ne voulait pas prendre le risque de vexer Tess, pas après ce qui s’était passé tout à l’heure. Elle prit une inspiration silencieuse avant de se concentrer pour forcer un sourire. ”Ce serait avec plaisir, mais je pense que tu devrais emmener ton père plutôt.” Elle se pencha vers la jeune fille, avec l’air de quelqu’un qui voulait partager un secret, mais sans parler assez bas pour que le médecin n’entende pas. ”Je pense que ça ne lui ferait pas de mal de s’acheter de nouvelles chaussures.”

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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) - Page 2 EmptySam 2 Mai - 14:28


i could save the world but lose you

Tess et Joanne semblaient se découvrir une relation amicale en parlant de chaussures, un point qu’Alan, de son esprit très masculin, avait bien entendu du mal à comprendre. Il regardait la scène qui se déroulait juste devant lui en souriant, plutôt amusé qu’agacé d’être évincé de la conversation. C’était mignon de voir Tess agir comme la gamine qu’elle devait être, et non pas comme l’adolescente déjà trop mature pour son âge qu’elle était d’ordinaire. Il était fier de voir qu’elle voulait se comporter « normalement », même s’il n’aimait pas ce nom. Mais à l’accoutumée, Tess était beaucoup réfléchie, elle ne faisait pas tant confiance que cela, et il se demandait bien pourquoi elle baissait sa garde aussi facilement avec la blonde. Peut-être que c’était parce qu’elle savait qu’il s’agissait de l’une de ses patientes, en premier lieu et qu’elle se disait qu’il la connaissait et devait l’apprécier s’il ne l’avait pas gentiment renvoyée paître après lui avoir dit bonjour. Alan ne fraternisait pas avec les patients, d’habitude, alors Tess avait dû y voir un signal de « bonne personne ».  Il s’en voulait pas mal, Alan, parce que parfois il se disait qu’il n’avait pas fait assez d’efforts, en voyant l’état de Tess. Il aurait peut-être pu se bouger, et faire des rencontres, trouver une femme qui l’aurait aimé autant que Juliet l’avait fait, et qui aurait été une deuxième maman pour Tess, une vraie maman. Mais la vérité, c’était qu’il n’avait pas eu le courage, parce qu’il aimait Juliet, il l’aimait vraiment, et même bien après qu’elle soit partie. Il l’avait haïe certes, et il la détestait encore certains jours, mais il ne pouvait pas oublier une décennie d’amour comme ça, en un claquement de doigts. Maintenant, elle le laissait indifférent, il avait réussi à surmonter ses sentiments.. et Tess était peut-être un peu grande pour avoir réellement besoin d’une deuxième maman.. du moins, c’était ce qu’il imaginait.

Il reprit ses esprits et un pied dans la conversation quand Tess demanda à la jeune femme si elle voulait bien l’emmener il-ne-savait-où, puisqu’il était perdu dans ses pensées juste avant. Sa fille avait peut-être un peu trop pris la confiance, quand même et il se redressa en voyant le visage crispé de sa patiente. Elle ne savait probablement pas comment dire non à Tess sans la froisser et Alan lui envoya un regard encourageant, signe qu’il était là pour calmer le jeu si cela se passait mal. Elle eut l’air plus assuré quand elle se pencha vers la petite en lui disant qu’elle ferait mieux d’emmener son père, parce qu’il aurait bien besoin de s’acheter de nouvelles chaussures. « Hé ! » Tess se mit à rire, d’un rire joyeux qui ne pouvait plus s’arrêter et Alan la regarda en feignant d’être vexé qu’elle rit ainsi avant de secouer la tête et de regarder Joanne. « Merci beaucoup ! » Son air faussement vexé ne tint que quelques instants de plus avant qu’il n’éclate de rire à son tour, emporté par la joie communicative de sa fille. « Eh bien je crois que je n’ai plus le choix, alors… Vous me donnerez l’adresse ? Parce que je pense qu’elle ne va pas oublier cette idée de si-tôt ! » Un éternel sourire aux lèvres, Alan regarda Tess se calmer, et se dit que c’était bien mieux de l’avoir dans cet état là, et qu’il pouvait bien se faire moquer gentiment si c’était pour qu’elle rit comme ça, comme l’enfant qu’elle devrait être. Il était reconnaissant envers la jeune femme, et était tristement persuadé qu’elle aurait fait une mère incroyable, si seulement elle avait pu l’être. Il se retint bien de lui donner le fond de sa pensée. Loin de lui l’envie de la vexer et de surtout la blesser. Mais la réalité était là : c’était toujours sur les bonnes personnes que le sort s’acharnait. Il avait l’impression d’en savoir quelque chose, en tout cas. « Tu ranges tes chaussures Tessie, s’il te plait ? » Une fois de plus, il caressa doucement ses cheveux avant de prendre une longue gorgée de sa boisson caféinée en réfléchissant à la suite des évènements. Il n’était pas sûr d’avoir réussi à convaincre la blonde de revenir le voir au cabinet, et il se doutait qu’il ne lui restait que peu de temps, éventuellement parce que le temps justement ne s’était pas arrêté, et qu’il faudrait que chacun rentre chez soi. Une idée lui traversa l’esprit. « Vous aimez la nourriture chinoise ? Si vous êtes dispo, je vous invite, je pense que ça ferait plaisir à Tess ! » Elle semblait perturbée qu’il lui demande une chose pareille, mais Alan ne lui laissa pas le temps de parler. « Et puis ça permettrait d’en savoir encore un peu plus l’un sur l’autre ! » Il lui adressa un clin d’œil, persuadé qu’il allait réussir à attiser sa curiosité autant que la sienne. Surtout, il avait un peu peur de devoir passer la soirée seul une fois que Tess serait couchée, après avoir parlé de Juliet et d’avoir expliqué à une quasi-inconnue ce qu’il s’était passé dans sa vie d’avant…
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Joanne W. Bertram
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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) - Page 2 EmptySam 2 Mai - 17:25



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Joanne se tourna vers le médecin, préférant s’assurer malgré tout qu’elle n’était pas allée trop loin, qu’elle ne l’avait pas vexé. Elle entendit Tess rigoler et même si elle ne connaissait quasiment pas la jeune fille, Joanne ne put pas s’empêcher de se sentir heureuse à ce son. Elle avait toujours rêvé d’une fille, quelqu’un avec qui elle aurait pu partager ses secrets, dont elle aurait pu être proche. Elle s’était souvent imaginé aller faire les boutiques avec sa fille, parler des garçons, rigoler pour des bêtises. Oui, elle l’avait souvent imaginé. C’étaient de ces souvenirs qu’elle avait dû faire le deuil en apprenant qu’elle ne pourrait pas avoir d’enfants. Le rire de Tess faisait remonter ces souvenirs, mais pour une fois, les souvenirs ne la blessèrent pas. Elle se mordit la lèvre en entendant le médecin faire semblant de s’offusquer, prétendre qu’il était vexé. Tess éclata de rire et fut bientôt suivi par son père. De son côté, Joanne s’empêcha à grande peine de sourire tout en les observant rigoler. Ils avaient l’air si complices, si proches. Elle les enviait quelque part. Son regard se trouva attiré par le visage du médecin et elle se prit à remarquer que les traits de son visage étaient nettement plus doux quand il riait, ça lui allait bien. Joanne sentit ses joues chauffer légèrement en se surprenant à penser cela, et elle détourna le regard pour se concentrer sur sa tasse de café. Elle hocha la tête, toujours sans regarder le médecin quand il lui demanda de lui donner l’adresse du magasin. Elle s’était déjà noté de donner l’adresse à Tess pour plus tard. Quelque part, elle aurait bien aimé pouvoir les accompagner, même si elle savait que ce n’était pas possible. De toute façon, il valait sans doute mieux pour elle qu’elle ne commence pas à s’attacher aux enfants des autres. Voilà qu’elle allait devenir la femme sans enfant du village, celle qui faisait peur aux enfants et aux parents, celle qui essayait de leur parler, qui leur racontait sa vie. L’image n’était pas flatteuse, et le médecin la tira de cette image mentale pour lui demander si elle aimait manger chinois. Elle allait répondre que oui quand il lui proposa de l’inviter à manger avec eux et Joanne s’arrêta net. Si elle avait été en train de boire, elle se serait sans doute étouffée sur son café. Elle ouvrit la bouche pour répondre avant de se rendre compte qu’elle ne savait pas quoi dire, puis de refermer la bouche. La vérité c’était qu’elle était disponible, George avait l’air parti pour rester au bureau tard, et qu’elle avait presque envie de dire oui. Aussi improbable que ça lui aurait paru si on lui avait annoncé il y a encore quelques heures, elle avait passé un bon moment en compagnie du Dr. Debenham et de sa fille, et elle aurait bien aimé pouvoir rester. Mais en même temps, elle savait qu’elle prenait déjà un gros risque en allant boire un café avec eux comme ça. Elle prenait le risque de tomber sur quelqu’un qu’elle connaissait et qui pourrait aller en parler à George, elle prenait le risque de s’attacher à la petite, de se faire encore plus de mal à force de passer du temps en compagnie d’un père et de sa fille alors qu’elle savait qu’elle ne pourrait jamais avoir le même genre de relation elle-même. Et pourtant. ”Hé bien...” Joanne avait commencé à répondre qu’elle aimait beaucoup manger chinois quand des cris un peu plus loin dans la rue attirèrent son attention. Un groupe d’hommes ivres venait d’arriver au white horse et criaient entre eux, riaient à pleins poumons, s’attirant les regards noirs des passants. Joanne se tendit instinctivement avant même de le voir, comme si elle savait qu’il faisait partie des hommes qui avaient l’air d’avoir déjà quelques verres de trop derrière la cravate. Lorsqu’elle aperçut George dans la foule, cela ne fit que confirmer sa suspicion. Elle se raidit quasi-immédiatement avant de se tourner vers le Dr. Debenham. ”En fait, euh… Je… Comment dire ? Je ne peux pas. Enfin pas ce soir.” Elle se força à prendre une inspiration pour se calmer, espérant que la panique qu’elle sentait dans tous ses membres ne se lisait pas trop facilement sur son visage. Mais vu sa réaction, elle avait du mal à croire qu’un psychologue ne la remarque pas. ”Je suis désolée…” Joanne se tourna de nouveau vers les hommes qui fumaient désormais devant le white horse, son mari le premier. Elle attrapa finalement son téléphone pour faire mine de vérifier l’heure avant d’attraper sa tasse pour finir son latté d’une traite. ”Je n’avais pas réalisé l’heure qu’il était. Mon mari va m’attendre.” Elle attrapa le regard du médecin, espérant qu’il n’allait pas la prendre pour une folle ou lui en vouloir. Elle ne savait pas bien pourquoi ça devrait la toucher, pourquoi elle voulait s’assurer qu’il n’allait pas penser du mal d’elle, après tout elle n’en avait pas eu grand chose à faire lors de leur session, mais c’était bien le cas aujourd’hui. Au minimum, elle ne voulait pas paraître impolie alors qu’ils avaient passé un moment plutôt sympathique. Elle l’avait pensé en tout cas.

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Alan R. Debenham
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description du personnage : psychologue de 36 ans, qui a toujours vécu à donwell - divorcé depuis 4 ans, était marié à juliet, qui s'est enfuie un soir, laissant leur fille seule à la maison - il se reconstruit avec tess, sa fille - travaille énormément, adore ce qu'il fait - il a dû apprendre à lâcher le boulot pour pouvoir s'occuper de la petite


liste des rps :
amen, omen - juliet cavendish #2
i'd call you a genius - joanne w. bertram #6
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liste des rps terminés :
and he took me away... - joanne bertram #1
i could save... - joanne bertram #2
don't get clever... - joanne bertram #3
let me just... - caesar ashford
now this is really... - joanne bertram #4
genesis - aspen hwang moon
we're not dead... - juliet cavendish #1
books - joanne w. bertram #5
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sunn kropp og sinn - aleksander henriksen
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MessageSujet: Re: i could save the world but lose you (alan + joanne)   i could save the world but lose you (alan + joanne) - Page 2 EmptySam 2 Mai - 19:59


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Le sourire d’Alan n’aurait pas pu être plus grand. Ce n’était pas son genre d’inviter des gens qu’il connaissait à peine à manger avec sa fille et lui à l’improviste. Au contraire, généralement, il essayait d’être le plus organisé possible dans sa tête, puisque sa vie ne l’était pas et qu’il était incapable de ranger quoi que ce soit. Au moins, son agenda et ses pensées étaient en ordre, c’était le principal. Il s’étonnait lui-même d’avoir proposé pareille chose à cette jeune femme qui n’était autre qu’une de ses patientes, mais elle s’entendait bien avec Tess, et il n’avait pas vraiment d’autre raison, à part qu’ils avaient tous passé un bon moment et que ce serait dommage que tout s’achève aussi vite. Le regard qu’elle lui lança avait l’air plutôt positif pour l’avenir de leur soirée, mais des éclats de voix coupèrent son élan, alors qu’elle allait lui répondre. Alan se retourna, en même temps que Tess pour regarder qui étaient les nouveaux venus, de l’autre côté de la route, qui faisaient tant de bruit, jusqu’à les déranger dans leur discussion. Il plissa les yeux. C’était le genre de types qu’il détestait. Costume cravate, belles chaussures vernies, chemise blanche débraillée parce qu’ils sortaient du boulot après avoir pris l’apéro dans les bureaux… Il secoua la tête en soupirant avant de regarder de nouveau la blonde, qui semblait être prise d’une peur panique. Il s’inquiéta immédiatement, alors qu’elle lui expliquait précipitamment qu’elle n’était pas disponible ce soir là. Alan ne comprit pas vraiment, parce qu’elle était toute crispée, elle était devenue plus pâle qu’un cachet d’aspirine, elle tremblait presque. Même Tess, à côté de lui, n’osa dire un mot, de peur de faire ou dire quelque chose qui n’irait pas. Malgré ses efforts pour paraître normale et tranquille, Alan n’était pas idiot, ni dupe, et il avait bien remarqué qu’il se passait quelque chose. Il se retourna de nouveau vers les types qui étaient au White Horse, juste derrière lui, mais rien ne lui mit la puce à l’oreille. En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, Joanne avait sifflé sa tasse de café latte et s’excusait à nouveau en prétextant que son mari allait l’attendre. Alan haussa un sourcil inquisiteur. « Je… Oui, d’accord… enfin ce n’est pas grave, vous savez, vous n’étiez pas obligée d’accepter quoi qu’il en soit… » Il avait l’impression qu’elle prenait la fuite. Il ne voyait qu’une seule option : peut-être qu’elle avait peur que son mari la croit dans les bras d’un autre homme et soit en colère pour cela, ce qu’il comprendrait aisément… mais pour qu’elle panique ainsi à l’idée d’un dîner avec un divorcé et sa fille ado, c’était qu’elle devait croire qu’il lui faisait des avances. Ou alors, l’autre option c’était qu’il se passait quelque chose dans son dos, parmi les clients du White Horse, qui ne lui plaisait pas du tout. Sa curiosité était à nouveau piquée au vif alors qu’il regardait Joanne rassembler ses affaires et se préparer à quitter la tablée. « Eh bien.. alors.. on se revoit au cabinet..? » Il était tout penaud, et un peu inquiet de la voir ainsi, malgré tout. Il n’aurait pas dû lui proposer une telle chose, c’était idiot de sa part, il ne la connaissait que peu, et pour tout ce qu’il avait compris d’elle, il savait qu’elle aurait une réaction pareille. C’était vraiment un idiot fini. Il ne put que la regarder partir quasiment en courant et en jetant des regards pressants derrière elle et dans les alentours, avant de jeter un regard à Tess, en soupirant. « On va se le prendre ce chinois ? Tu décides de ce qu’on regarde à la télé… » Et la petite, malgré la scène qui venait de se passer devant ses yeux, était alors emplie de joie et avait déjà tout oublié…
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@alan r. debenham


Joanne sentit des gouttes de sueur commencer à se former entre ses omoplates, ses mains devenir moites tandis qu’elle terminait son latté. Elle n’arrivait pas à croire qu’elle avait été sur le point d’accepter l’invitation du médecin, qu’elle avait été si prise qu’elle en avait oublié que George allait rentrer, qu’il était là, et qu’elle pouvait avoir de sérieux ennuis si quelqu’un la voyait avec son médecin. Quelqu’un pourrait s’imaginer qu’elle parlait à son médecin, ou à son amant, et n’importe laquelle de ces deux situations lui rapporterait des ennuis. L’arrivée brutale de George lui avait rappelé tout cela si brusquement qu’elle avait toutes les peines du monde à contrôler ses mouvements, à paraître calme tandis qu’une tempête faisait rage à l’intérieur de son cerveau. Elle savait que le médecin allait la prendre pour une folle… une nouvelle fois. Avant aujourd’hui, elle n’en aurait rien eu à faire, mais ce soir cette idée la dérangeait. Elle aurait voulu éviter de faire mauvaise impression, surtout devant sa fille. Mais ce soir, elle n’avait pas le choix. Elle continua à jeter des coups d’oeil en direction du white horse, pour s’assurer que George ne regardait pas dans sa direction. Heureusement pour elle, il avait l’air trop occupé à rire avec ses collègues pour prêter la moindre attention aux passants ou aux clients des autres établissements dans la rue. Joanne n’osait même pas imaginer sa réaction s’il la trouvait en train de boire un café à cette heure avec un homme et sa fille, et elle ferait de son mieux pour ne pas avoir à le découvrir. Joanne ouvrit la bouche pour répondre au médecin, sans bien savoir ce qu’elle pouvait dire pour expliquer son comportement, rien de bien convaincant sans doute. Mais ça ne l’empêcha pas de tenter. ”Non ça aurait été avec plaisir mais je dois vraiment rentrer. Je suis désolée.” Elle attrapa ses dernières affaires avant de se lever, faisant attention à ne pas bousculer la table pour éviter d’attirer l’attention des hommes qui se tenaient toujours devant le pub. La question du médecin la força à s’arrêter, l’espace d’une minute. Elle prit une inspiration avant d’attraper son regard, cette fois sans mentir. ”J'appellerai le cabinet pour prendre rendez-vous.” Elle soutint son regard plus longtemps que nécessaire pour essayer de lui faire comprendre que cette fois, elle était sincère, que cette fois elle prendrait bien rendez-vous. Elle ne pouvait pas être certaine que le message était passé mais elle ne pouvait pas se permettre de rester assez longtemps pour le vérifier. Elle se tourna vers Tess, surprise de voir à quel point le sourire lui vint facilement. ”Ça a été un plaisir de te rencontrer. Fais bien attention à tes chaussures.” Dans un dernier sourire pour la fille, et une grimace d’excuse pour le père, Joanne attrapa son sac et partit pour s’éloigner du white horse. Elle aurait normalement dû passer devant pour rentrer chez elle plus vite, mais ce soir elle devrait faire un détour. Elle se tourna une dernière fois après avoir fait quelques mètres, aussi bien pour vérifier que George ne l’avait pas vue que pour jeter un dernier regard au médecin et à sa fille. Elle se tourna finalement et pressa le pas. Elle savait qu’elle devait rentrer, même si George n’avait pas l’air de vouloir rentrer de si tôt. Elle parcourut le chemin qui la séparait de chez elle avec une boule au ventre, comme un mauvais pressentiment.

Quand George rentra finalement chez eux, à minuit passé, ivre, il lui prouva rapidement qu’elle avait eu raison d’être inquiète. Comme à chaque fois qu’il revenait de soirée ivre, il l’insulta, hurla des obscénités en attendant qu’elle réagisse, la provoqua, mais il ne la frappa pas. Pas ce soir là. Joanne se concentra sur l’après midi qu’elle avait passé pour essayer de ne pas craquer. Quand elle partit finalement se coucher vers 2h, une fois qu’elle était certaine de ne pas réveiller George en venant s’allonger, elle rêva de chaussures blanches et de rires adolescents.

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