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 let me forget about today until tomorrow - (Olivander)

Oliver Oakes
Oliver Oakes
pensées :
let me forget about today until tomorrow - (Olivander) Tbw1
Wanna see the rest of my happy place ?

description du personnage : Gosse de riche issue d'une famille influente de Donwell, il n'assume pas son attirance pour la gente masculine. Intelligent mais gros branleur, il préfère vivre des rentes familiales mais son paternel en a décidé autrement. Dragueur, rares sont les femmes avec qui il couche plusieurs fois. Condescendant, sûr de lui, il a aussi un petit côté passionné, dévoué envers ses proches et drôle.

liste des rps :
Alexander T. Hurst#2
Maxime Holmes#1
Andie Sherwood#1
Erin Hawkins#1
Cecil Oakes#1
Rose Bellingham#1

rps terminés :
Alexander T. Hurst#1

rps abandonnés :
Olivia Ainsworth#1
Abigail R. Kavanagh#1

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crédits : Kyo
occupation : Manager d'équipe à la supérette
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MessageSujet: let me forget about today until tomorrow - (Olivander)   let me forget about today until tomorrow - (Olivander) EmptyLun 29 Juin - 17:03



Oliver n'avait aucune idée de comment il avait réussi à atterrir dans ce pub. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il avait appris qu'il partageait le même sang qu'une autre personne dont il il ignorait l'existence il y avait encore quelques heures et qu'il avait pris sa moto pour se tirer loin, très loin de Donwell. Il avait roulé pendant un bon moment, sans s'arrêter et avait finit par se laisser guider vers Londres, dans un quartier où il n'avait pas l'habitude d'aller, espérant qu'il n'aurait pas à croiser des visages connus. Après avoir garé sa moto dans un lieu suffisamment clean pour ne pas avoir peur de se la faire fracasser -il ne savait jamais trop à quoi s'attendre avec les londoniens et n'avait pas envie d'avoir à tuer quelqu'un ce soir- Oliver était rentré dans le premier pub bondé et trop bruyant qui avait croisé sa route. Même si on n'était que mercredi et que la soirée était déjà bien entamée, il avait su qu'il trouverait à Londres beaucoup plus de foule où il pourrait se mélanger, plutôt qu'à Brighton. Et de toute façon, Brighton n'était pas assez loin de Donwell. Tout allait de travers dans sa vie, il avait besoin de boire, d'oublier, de laisser sa ville natale derrière lui pour un temps. Peut-être qu'il allait y passer le reste de la semaine, qu'il préviendrait son paternel, dire qu'il était malade et qu'il ne pourrait pas travailler avant lundi. Ouais, c'était une bonne idée ça. Mais il imaginait déjà sa réaction... Il imaginait déjà qu'il allait probablement le voir débarquer, parce qu'il le retrouvait toujours d'une manière ou d'une autre, et qu'il lui donnerait de meilleures raisons de manquer à ses obligations. Cette idée lui donna la nausée et il préféra mettre ça de côté, se promettant qu'il prendrait une décision quant à son éventuelle absence lorsqu'il aurait une quantité suffisante d'alcool dans le sang pour lui donner du courage.

Alors une fois à l'intérieur du pub, se frayant un chemin parmi les personnes déjà bien éméchées, Oliver s'installa sur un tabouret vide du comptoir avant d'interpeller le barman. Il commanda directement deux scotch on the rock et jeta un regard noir à l'autre gland de l'autre côté du comptoir pour le dissuader de poser la moindre question, voyant bien qu'il levait des sourcils interrogateurs. Qu'est-ce qu'il détestait quand les barmans se prenaient pour des psys, sérieux. Si il avait dû entendre un truc du genre 'on a passé une sale journée ?' Oliver aurait été capable de lui éclater la gueule. Et même si il s'était toujours promis de ne jamais user de violence, son état du jour rendait les choses plus difficiles. Content de voir que le serveur avait compris qu'il ne fallait pas le faire chier avant de s'éloigner, Oliver soupira en se massant les tempes. Il avait un mal de crâne pas possible. Il avait l'impression que son existence ne tournait qu'autour de son paternel, qu'il n'avait pas la possibilité de vivre par lui-même, de faire ses propres choix. Et ce n'était même pas une impression, en fait. Tout lui était imposé : ses études, ses choix de vie, son boulot, sa soeur. Putain. Sa. Soeur. Bordel de merde. Ravi de la rapidité du barman à lui apporter ses verres, Oliver les siffla d'une traite en pensant à ce dernier mot qu'il avait pourtant pris la peine d'éluder de son cerveau jusqu'à maintenant. Comment est-ce qu'il était sensé gérer ça ? Il interpella à nouveau l'homme-du-bar et lui fit signe de lui en remettre deux. La musique était forte mais pas suffisamment pour qu'il n'entende pas ses voisins discuter du dernier résultat de la Premier League et il leva les yeux aux ciels. Putain, est-ce qu'il était tout seul à venir un mercredi soir uniquement pour noyer ses problèmes ? Les petits groupes autour de lui semblaient euphoriques et ça le rendait malade. Il n'avait pas forcément envie qu'on se rende compte qu'il était au bout de sa vie. Non. Il aurait simplement préférer ne pas réaliser qu'il était seul avec sa réalité. Parce qu'il n'avait aucune envie de partager toutes ces informations avec qui que ce soit. Parce qu'il avait trop peur de toutes les répercutions que ça allait avoir dans sa vie. Ce soir, et peut-être pour une des premières fois de son existence, il aurait préférer ne pas s'appeler Oliver Oakes. Et lorsque, après avoir commencé à siroter son troisième verre que le barman venait tout juste de lui déposer, il entendit une voix -qu'il ne prit pas le temps d'essayer d'identifier- l'interpeller sur sa gauche, en l'appelant par son prénom, il ne prit même pas la peine de tourner la tête et répondit d'un simple Nope, pas moi. avant de boire une nouvelle longue gorgée.
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Alexander T. Hurst
Alexander T. Hurst
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description du personnage : fainéant, buveur régulier, travailleur occasionnel. il travaille dans une supérette pour se payer de quoi faire la fête.

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and maybe one day you’ll magically transform into a handsome prince - oliver oakes
you're on my heart just like a tattoo - alexis winchester
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occupation : vendeur à la supérette
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MessageSujet: Re: let me forget about today until tomorrow - (Olivander)   let me forget about today until tomorrow - (Olivander) EmptyVen 3 Juil - 22:52



let me forget about today until tomorrow
@oliver oakes


Alexander avait passé une journée plutôt cool, pour une fois. Il fallait dire aussi que les longues heures passées à la supérette avaient été égayées par le fait qu’il avait à peine croisé Oliver. C’était fou comme ses journées semblaient passer plus vite en l’absence de son nouveau manager, et d’autant plus quand son absence l’autorisait à glander au lieu de travailler. Non seulement il avait passé une journée plutôt tranquille, mais en plus il avait la perspective de quelques heures sympathiques dans la capitale. Ce soir, Alexander avait retrouvé un ami à lui à Londres pour aller boire des verres, et le meilleur dans cette histoire, c’était qu’il allait pouvoir crasher chez lui cette nuit. Non, ce soir, pas besoin de reprendre le train et de s’efforcer de ne pas réveiller Freddie en rentrant. Ce soir, il n’avait pas des limites. Il avait hésité à poser la journée du lendemain pour ne pas avoir à se lever du tout, mais rien que l’idée de devoir avoir cette conversation avec Oliver lui avait fait pousser des boutons, alors il avait finalement décidé de simplement se mettre la tête à l’envers sans prévoir de se reposer le lendemain. Après tout, il arriverait dans l’état qu’il pouvait à la supérette le lendemain, et Oliver n’y pourrait pas grand chose. Au pire, il se mettrait à lui gueuler dessus, mais ça ne lui changerait pas beaucoup de d’habitude. Alexander avait retrouvé James, un ancien pote de soirée directement au pub où ils avaient prévu de démarrer la nuit. Le pub était déjà plein à craquer quand ils étaient arrivés, et Alex s’étaient directement senti dans son élément. Certes, l’ambiance soirée foot au pub ce n’était pas trop son truc, mais il avait très vite repéré quelques mecs un peu mignons, et ça lui suffisait bien. Plus que ça, les bars à Brighton avaient beau bouger, il avait commencé à s’en lasser et à en avoir fait le tour. Londres, c’était autre chose quand même. ”Oh la la, regarde moi cet arrière train.” Alexander leva les yeux au ciel mais ne put pas s’empêcher d’admirer le derrière de la blonde que James reluquait sans aucune gêne ou discrétion. Elle avait effectivement un sacré cul. ”Je sens que tu vas me lâcher, toi.” James lui lança un sourire amusé, sans aucune trace de remords. ”Désolé, bro, mais je ne peux pas résister à ça. Et puis je t’ai vu admirer quelques mecs plus loin, donc ne fais pas genre.” Alexander fit mine d’être offusqué tandis que James engloutissait le reste de sa pinte d’une traite, puis partait à la recherche de la blonde qu’il avait repéré.

Alexander n’était pas particulièrement triste ou déçu de ne pas passer la soirée avec James. Après tout, il le verrait bien assez une fois rentré chez lui, et il se réjouissait effectivement d’avoir l’occasion de pouvoir aller s’amuser un peu aussi, même s’il avait fait semblant du contraire pour amuser son ami. Il attrapa le regard d’un supporter de Liverpool assis avec son groupe de potes et lui lança un clin d’oeil. Le brun se figea un instant avant de rougir légèrement et de lui lancer un petit sourire en coin. Prometteur. Alex vida son verre et partit en direction du bar. Avant d’aller attaquer, il avait besoin de reprendre des forces. Et puis, il savait qu’il avait des chances d’être mieux accueilli s’il apportait à boire. Les footeux n’étaient pas compliqués, il suffisait de les nourrir et de leur apporter de la bière pour en faire ce qu’on voulait, et l’imagination d’Alex lui dictait déjà pas mal de choses qu’il aimerait bien lui faire. Il venait de tendre la main pour faire signe au bartender quand il aperçut une touffe blonde à côté de lui, une touffe blonde qu’il ne connaissait que trop bien. S’il n’avait pas déjà bu plusieurs verres, Alexander aurait sans doute eu le réflexe de faire demi tour et de faire comme s’il n’avait pas vu son boss dans un pub de Londres, mais il prononça son prénom sous le coup de la surprise. Le jeune Oakes ne releva même pas les yeux, mais si Alexander avait eu le moindre doute sur son identité, tous ses doutes s’envolèrent en entendant le timbre de sa voix. Il l’avait suffisamment entendu ces dernières semaines pour le reconnaître sans mal. Alexander se força à retenir un grognement d’exaspération, désespéré de voir que même 85km n’étaient pas suffisants pour s’éloigner de son boulot de merde et des crétins qui habitaient Donwell. Lui qui avait espéré s’éloigner, se changer les idées et voir un peu quelque chose de différent, c’était raté. Il était en train de se demander s’il pouvait commander son verre et faire demi tour sans ajouter un mot quand il se rendit compte que l’attitude du jeune Oakes était étrange. Il avait la tête plongée dans ses verres — oui, ses verres — et avait l’air plus abattu que quand il s’était rendu compte qu’Alex avait rangé un total de deux cartons en une après-midi entière. Et pourtant, ce jour là, Alexander avait espéré l’avoir poussé à bout. À priori, il pouvait encore creuser. ”J’aurais bien aimé, mais j’ai bien peur de ne pas m’être trompé.” Il lança un regard mi-amusé, mi-curieux au blond, puis aux différents verres éparpillés sur le comptoir devant lui. Et dire qu’Oliver lui reprochait de sortir trop et de ne pas pouvoir assumer le boulot le lendemain, il était gonflé. Quelque part, il remontait presque dans son estime. ”Dure journée ? Ou tu as déjà tout raconté au bartender comme un bon cliché de mec qui boit seul dans un pub ?”

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MessageSujet: Re: let me forget about today until tomorrow - (Olivander)   let me forget about today until tomorrow - (Olivander) EmptySam 4 Juil - 21:30


Il n'avait pas envie de parler, il avait envie de boire. De boire jusqu'à oublier comment il s'appelait, qui il était, où il vivait. Il irait dormir dans le premier hôtel qui lui ferait de l'œil ou bien il ne dormirait pas du tout. Oliver avait décidé de se laisser porter par la soirée, de voir où ça le mènerait, quand il entendit qu'on l'appelait. Il préféra ignorer et répondre que ce n'était pas lui, se disant que c'était quand même du foutage de gueule d'être allé jusqu'à Londres dans un pub ringard pour quand même qu'il croise quelqu'un qui le connaissait. Enfin, dans un sens ça ne l'étonnait qu'à moitié, il était un Oakes après tout. Tout le monde avait toujours envie de parler aux Oakes, de se faire bien voir des Oakes, de profiter de l'argent des Oakes, d'avoir un Oakes dans son cercle, de ne pas se mettre un Oakes à dos. Pourtant, il cru comprendre que la personne qui l'avait interpellé aurait bien aimé se tromper en le reconnaissant, comme si cette personne n'était pas ravie de le voir. Comment ça pas ravie ? Il fronça les sourcils parce qu'il venait aussi de reconnaître la voix qui lui parlait. Mais là ce n'était même plus du foutage de gueule c'était carrément une putain de mauvaise blague. Il tourna la tête vers le visage d'Alexander, confirmant ses soupçons. Le voir ici, ce soir, c'était vraiment la pire choses qui aurait pu arriver, c'était du moins ce qu'il se mit d'abord à penser en le voyant avec ses cheveux bruns et sa gueule enfarinée de gros branleur. Déjà qu'Oliver devait le supporter chaque jour -ou presque- à la supérette et qu'il avait bien du mal à le se comporter convenablement là bas, il risquait d'avoir encore plus de difficultés à garder patience ce soir. Bordel, il n'était pas venu jusqu'à Londres pour croiser la personne qui le mettait le plus en rogne ces derniers temps... Il plissa les yeux en captant son regard et fût exaspéré de le voir amusé. Ouais ouais c'était super marrant de voir son 'boss' se bourrer la gueule tout seul dans un bar un mercredi soir, ouais. Il était conscient d'avoir l'air au fond du trou et il n'avait même pas la force de le cacher. Pour autant, il n'avait pas envie que lui le voit comme ça. De toutes les putain de personnes qui peuplent l'Angleterre, il fallait évidemment que ce soit toi. Lui dit-il avant de se tourner à nouveau vers ses verres avant de finir d'une traite le troisième pour entamer le quatrième. Il sourit en le portant à ses lèvres lorsqu'il l'entendit lui parler de sa journée en imaginant qu'il avait déjà tout balancer au barman. Comme si tu pouvais en avoir quelque chose à foutre. Lui lança-t-il en tournant son visage vers lui avec un regard blasé. En fait, à bien y réfléchir, il s'était peut-être totalement planté. Peut-être que c'était la meilleure personne de son quotidien à croiser finalement. Avec Alexander il savait qu'il pouvait être désagréable, de mauvaise humeur, l'envoyer chier et ne jamais risquer de le froisser. Après plusieurs semaines passer à travailler à ses côtés, Oliver n'avait jamais été aussi odieux avec quelqu'un et pourtant Alexander ne cillait jamais, ou très peu. Il lui tenait tête, il répliquait, toujours en effleurant cette limite qu'ils avaient tous les deux appris à ne plus dépasser depuis le premier jour où ils s'étaient rencontrés. Comme si ils avaient réussi à coexister dans la violence verbale. Alors, finalement, Oliver décida qu'Alexander était peut-être la seule personne de Donwell qu'il avait envie de voir, ce soir. Parce qu'il savait qu'avec lui, il ne s'était jamais senti vraiment Oakes, parce qu'il avait toujours l'impression d'être juste un type qui emmerde un autre type et qu'étrangement, il avait appris à faire avec. Et si il était un peu plus saoul -beaucoup plus saoule- il arriverait même à s'admettre qu'il aimait ça, n'être qu'un type. Il soupira, bien conscient que le brun avait probablement d'autres choses à faire et qu'il n'était venu l'aborder que pour se foutre ouvertement de sa gueule. Il se rendit compte qu'il était en train de le fixer, comme happé dans sa réflexion et noyé dans ses yeux bleus. Alors il se détourné pour boire une nouvelle longue gorgée. Allez, bouge. J'ai pas envie de te raconter ma journée à toi, ni à lui là. dit-il en désignant d'un coup de menton le barman qui préparait quelques cocktails un peu plus loin. Ni à qui que ce soit d'ailleurs. C'était un peu faux, finalement il aurait aimé pouvoir vider son sac à quelqu'un, ça lui aurait évité de tout garder. C'est ce qu'il avait toujours fait, cacher la vérité. Mais là, c'était trop, il n'arrivait plus. Seulement, et même si il avait beaucoup de mal à ravaler sa fierté en se l'admettant, il avait beaucoup de trop peur des répercutions que ça pouvait avoir sur sa vie. Il ne contrôlait déjà plus grand chose alors si il devait balancer une bombe ce n'était certainement pas à un type qui bossait justement pour le destinataire de celle-ci. Et puis t'as pas des mecs à aller racoler là ? C'est pour ça que t'étais là nan, dans un bar de footballeurs ? il finit son verre avant de se tourner vers lui d'un quart de tour, un bras sur le comptoir, reposant sa tête sur son poing. Il sentait déjà l'alcool qui brûlait à l'intérieur de ses veines, qui lui chauffait la peau doucement. C'était une sensation agréable qui commençait insidieusement à avoir les effets escomptés. Plus les minutes passaient, moins il avait envie d'être lui, plus il avait envie qu'Alexander reste. Mais c'était plus simple de lui dire de s'en aller. Parce que lui dire de rester serait à demi-avouer qu'il avait besoin de parler et il n'était pas encore suffisamment saoul pour ça.
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Alexander T. Hurst
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MessageSujet: Re: let me forget about today until tomorrow - (Olivander)   let me forget about today until tomorrow - (Olivander) EmptySam 11 Juil - 20:23



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@oliver oakes


Alexander ne s’était pas attendu à un accueil chaleureux en tombant sur Oliver, mais lui-même fut un peu surpris par la réponse acerbe du blond. Hé bah, si ça commençait comme ça, c’était prometteur. Non pas qu’Alex ait prévu de passer plus qu’une ou deux minutes avec Oliver. Il était encore en train de considérer ses options, mais après tout James l'avait lâchement abandonné pour aller draguer, et même si Alex avait bien envie d’aller s’amuser, il avait l’impression d’être tombé sur son patron dans un moment de faiblesse. Partagé entre l’envie de l’aider et l’idée de potentiellement récupérer des photos ou des histoires compromettantes, il se demandait quand même s’il ne valait pas mieux rester. Au moins un peu. Il haussa les épaules, un petit sourire amusé aux lèvres en entendant Oliver lui dire qu’il n’en avait sans doute rien à foutre. Ça, c’était sur, mais Alexander se retint de le confirmer à haute voix. Son attitude le disait bien assez fort de toute façon. Son regard attiré par les verres sur le comptoir, Alex se demanda ce qui avait pu assez froissé Oliver pour qu’il vienne se mettre une race dans un pub de la capitale, tout seul, et avec le nez presque enfoncé dans ses verres. Il ne le saurait sans doute jamais, mais il était curieux quand même. D’autant plus en voyant à quel point Oliver n’avait pas envie d’en parler. Il avait sans doute développé un réflexe un peu malsain qui l’obligeait presque à contredire ce que son patron lui disait, en toutes circonstances. En l’occurrence, le fait qu’Oliver n’avait visiblement aucune envie de parler donnait envie à Alexander de rester, et de l’embêter un peu. Et puis, l’idée du matériel de chantage potentiel n’était pas complètement partie non plus. Il se pencha sur le comptoir en se tournant vers Oliver, souriant un peu en l’écoutant expliquer qu’il n’avait pas envie de parler. Franchement, c’était assez évident, mais ça ne suffisait pas à l’arrêter. Alexander avait chopé des mecs bien plus farouches que ça, même si ce n’était pas le but ici. Rien que l’idée aurait suffit à le faire ricaner avec un ou deux verres de plus. ”Je ne sais pas si c’est assez clair. Je peux tenter de te faire une petite pancarte si tu veux.” Alexander se tourna vers le bartender pour tenter d’attirer son attention, mais il était encore occupé avec un groupe de l’autre côté du comptoir. Et pourtant Alexander allait avoir besoin d’alcool, il le sentait. Sans doute moins qu’Oliver, à en croire les apparences, mais quand même. Alex se retint de lui rétorquer que c’était peut-être pour racoler comme il disait qu’il était venu le voir, mais il avait la sensation que ce trait d’humour ne serait pas très bien passé. Peut-être dans deux ou trois verres, donc une dizaine de minutes au rythme où Oliver allait. Au lieu de ça, Alex posa une main contre son coeur, d’une manière si dramatique qu’il attira le regard d’un jeune couple posé à quelques mètres. ”Et qu’est-ce qui te fait dire que je n’aime pas le foot ? Je pourrais être un grand fan de...” Alex se tourna vers une des télés, mais sans réussir à se souvenir du match qui passait, ni du nom d’une des deux équipes. ”... de l’équipe en rouge là.” Il termina sa phrase en ricanant avant de se pencher un peu plus sur le comptoir pour faire un signe de la main au bartender. Il attrapa son regard et lui lança un petit sourire en le voyant approcher. Parfait. ”Je vais te prendre un mojito, et deux verres de ce que lui boit.” Vu le rythme auquel Oliver allait, il valait mieux prendre un peu d’avance. Alex regarda le bartender partir pour préparer leurs verres avant de concentrer son attention sur le blond. Il l’avait déjà vu en colère (souvent), en gueule de bois (souvent bien caché) et parfois épuisé (rarement) mais jamais dans un état proche de celui-ci. Quelque part, il était excité à l’idée de découvrir une nouvelle facette de la personnalité de son patron. Avec un peu de chance, il allait enfin découvrir un Oliver qu’il allait pouvoir supporter. Et sinon, le chantage. ”Si tu ne bois pas assez vite, on partagera le deuxième.” Alex tendit sa carte au bartender, se retenant de grimacer en entendant le prix de la tournée. Vraiment, il ne pourrait pas se permettre de venir boire des verres dans la capitale trop souvent. ”Bon alors...” commença-t-il en attrapant la paille de son mojito entre ses dents puis en avalant une longue gorgée. En général il aimait bien profiter de ses verres (encore plus quand ils coûtaient autant) mais il n’avait pas envie de laisser Oliver le distancer, et il avait du retard à rattraper à priori. ”Tu as mis une nana enceinte c’est ça ?” Alexander se doutait que ce n’était pas ça, à vrai dire il l’espérait presque parce que le but était surtout de briser la glace, de forcer le blond à se détendre un peu. Même avec plusieurs verres derrière la cravate, il restait raide et Alexander avait presque envie de le secouer physiquement. Peut-être pour plus tard, quand il pourrait être certain qu’Oliver ne se souviendrait pas de sa soirée.

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Oliver Oakes
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MessageSujet: Re: let me forget about today until tomorrow - (Olivander)   let me forget about today until tomorrow - (Olivander) EmptyDim 26 Juil - 23:23

Oliver roula des yeux en l'entendant lui proposer de lui donner une pancarte pour que les gens comprennent qu'il n'était pas d'humeur à discuter. Toujours à essayer de trouver un mot pour l'énerver, celui-là. Il continua de boire son verre avant de se tourner vers lui, il sentait déjà les vapeurs de l'alcool atténuer ses sens, imbiber ses neurones. Il l'écouta chercher une excuse à sa venue dans ce bar miteux, prétextant qu'il était potentiellement fan de football et Oliver remarqua bien évidemment que ce n'était pas le cas. Mais oui, bien sûr, l'équipe en rouge ouais. marmonna-t-il dans sa barbe avant de boire encore un peu. Qu'est-ce qu'il était agaçant à essayer de toujours trouver quelque chose à redire, à ne jamais accepter la défaite, à ne jamais fermer sa grande gueule. Il l'observa commander plusieurs verres au barman en haussant un sourcil, réalisant qu'il avait apparemment l'intention de l'accompagner dans sa descente. Tu vas pas tenir la cadence, t'en es conscient au moins ? lui demanda-t-il en s'attardant sur son profil, cherchant à comprendre pourquoi il tenait tellement à lui tenir compagnie. La seule raison qui lui venait à l'esprit était qu'il allait pouvoir s'en servir contre lui, qu'il allait se moquer, se pavaner de l'avoir vu dans état proche de la dépression et le lui rappeler chaque jour qu'ils passeraient ensemble à la supérette. Sauf qu'Oliver était déjà bien trop attaqué par l'alcool pour en avoir quelque chose à foutre et inconsciemment, il ressentait comme une pointe de satisfaction à savoir qu'il n'allait pas passer la soirée seul, qu'Alexander allait rester là. Il le laissa payer sa tournée et ne répondit rien à sa provocation concernant le fait qu'il n'allait peut-être pas boire assez vite, se contentant de vider la fin de son quatrième verre d'une traite. Je vais plutôt garder les deux. Comme ça, toi tu bois ton cocktail de minette. répliqua-t-il, presque piqué au vif, en désignant son verre d'un coup de menton avant de se saisir de son cinquième scotch sans un remerciement. Toujours tourné vers lui, il l'observa glisser sa paille entre ses lèvres et aspirer le contenu de son verre, trouvant étrangement captivant de voir ses joues se creuser et ses lèvres se pincer. Il détourna les yeux en l'entendant parler, conscient qu'il n'avait pas été franchement discret dans sa contemplation absurde. Pas maintenant. ordonna-t-il intérieurement à ses vieux démons qui n'attendaient qu'une chose : refaire surface. La présence d'Alexander avait le don de le faire sortir de ses gonds et surtout pour faire ressurgir des pulsions qu'Oliver tentait inlassablement de refouler. Et l'alcool n'aidait pas tellement à les faire taire. Il bu une nouvelle longue gorgée en l'écoutant lui demander si il avait mis une fille enceinte et manqua presque de s'étouffer. Il était si loin de la vérité et en même temps le sujet était similaire. Laissant un silence de quelques secondes s'installer, scrutant ses yeux qui ne le quittait pas, comme pour chercher à savoir si il avait le droit de dire la vérité, si il était en face de quelqu'un qui allait ruiner sa vie ou simplement faire office d'éponge, il laissa les mots s'échapper de sa bouche sans les contrôler. C'est pas moi qui ai mis la mauvaise fille en cloque. commença-t-il en se détournant, remettant son verre entre ses lèvres, n'arrivant pas à regretter ses mots parce que les sortir lui avait fait un bien fou, l'avait délesté d'un premier poids, mais ce n'était pas suffisant. Il termina son verre, ne pouvant s'empêcher de grimacer à force de boire aussi vite. Mon paternel n'est apparemment pas celui que tout le monde s'imagine. Il ne put s'empêcher de sourire, c'était tellement vrai, il cachait tellement de choses et Oliver était persuadé que sa soeur -putain- n'était qu'un secret parmi tant d'autres. Lui qui faisait toujours bonne figure mais qui levait la main sur son fils dès qu'il en avait l'occasion, sans jamais franchir la limite qui pourrait le mener à sa perte, ayant réussi à mater Oliver comme un clébard pour le restant de ses jours. Est-ce qu'il ne ferait pas mieux, finalement, de tout balancer à ce crétin de Hurst, à cet espèce d'insolent qui, il en était certain, n'avait pas sa langue dans sa poche ? Finalement, l'empire Oakes tomberait et Oliver serait enfin libéré. Est-ce que c'était pas ça, la solution ? Son estomac se noua à l'idée que lui aussi, perdrait tout. Sa vie, sa notoriété, ses avantages. Il se retrouverait comme un con, avec un diplôme de merde en poche, sans savoir quoi faire de sa vie. Putain... jura-t-il en mettant sa tête entre ses mains. J'en ai ma claque de cette vie de merde. murmura-t-il plus pour lui que pour Alexander, ne sachant même pas si il l'avait entendu. Il tourna ensuite la tête vers lui et continua de laisser dériver ses yeux sur ses lèvres, humectant les siennes avec sa langue sans trop savoir pourquoi. Il avait envie de tout envoyer chier, d'oublier qui il était, mais c'était beaucoup trop dur et ce type n'allait rien lui apporter de bon, il en était convaincu. Il releva ses yeux vers lui. Ça t'est déjà arrivé de plus avoir envie de vivre ta vie ? D'être quelqu'un d'autre ? Ou d'être juste toi. J'sais pas. Les deux. son discours était décousu, il n'arrivait plus à bien exprimer ce qu'il pensait. Un petit rire vint lui secouer les épaules et il se détourna à nouveau de lui pour regarder son verre vide. Je vois même pas pourquoi je te demande ça à toi. Toi ta vie, elle doit être bien simple vu comment tu te la compliques tout seul, avec tes déviances.
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Alexander T. Hurst
Alexander T. Hurst
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two sides of the same coin

description du personnage : fainéant, buveur régulier, travailleur occasionnel. il travaille dans une supérette pour se payer de quoi faire la fête.

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you're on my heart just like a tattoo - alexis winchester
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MessageSujet: Re: let me forget about today until tomorrow - (Olivander)   let me forget about today until tomorrow - (Olivander) EmptyLun 3 Aoû - 21:40



let me forget about today until tomorrow
@oliver oakes


Oliver était déjà bien ivre, Alex pouvait le voir facilement sans avoir besoin de compter le nombre de cadavres qu’il laissait déjà derrière lui. Même s’il n’était pas affalé contre la table comme la majorité des gens qui étaient déjà raides alors que la soirée ne venait que de commencer, Oliver n’était pourtant pas aussi propre sur lui que d’habitude. Pas aussi parfait, pas un cheveu de travers. Non, son expression était fermée mais Alex avait l’impression de voir de la douleur plus que du mépris cette fois, et ça le changeait. Le fils Oakes attrapa ses verres sans un merci et Alex ne put pas s’empêcher de lever les yeux au ciel. Classique. Oliver ne se rendait sans doute pas compte que ces deux verres coutaient cher et qu’Alexander ne pouvait pas se permettre de lâcher de la thune comme ça en temps normal. Certes, la majorité de ses salaires passaient en clopes et en alcool, mais pour lui, pas pour les autres. Il ne s’était pas attendu au tapis rouge, mais un simple geste de la tête pour le remercier, ça lui aurait arraché la gueule ? Alex secoua doucement la tête en prenant une nouvelle gorgée de son mojito, son cocktail de “minette”. Décidément, Oliver vivait sur une autre planète, c’était certain, mais Alexander préféra ne pas rebondir sur sa remarque. Il n’avait aucune honte à boire des cocktails, même si les bonhommes au pub préféraient en général boire des pintes. Les bonhommes, il les emmerdait, et Oliver avec, mais ça n’empêchait pas le jeune brun d’être curieux, d’avoir envie de creuser la question. Il prit un malin plaisir à surprendre assez le blond avec sa question pour qu’il manque de s’étouffer avec son verre. Peut-être qu’en y allant plus fort la prochaine fois, ou en choisissant mieux son moment, il arriverait à le faire recracher entièrement. Ce serait drôle à filmer en tout cas. Alexander fixa Oliver, comme pour tenter de deviner la suite, comme s’il pouvait la lire sur son visage. Une partie de lui était persuadée d’avoir visé juste, même s’il avait avancé cette suggestion sur le ton de la plaisanterie, mais quelque part, ça le décevrait presque. Il n’était pas certain de savoir pourquoi, mais il aimerait que l’explication ne soit pas si… banale, qu’Oliver arrive à le surprendre un peu. Heureusement pour lui, Alex n’était pas en train de boire quand Oliver lui répondit, ou c’est sans doute lui qui aurait recraché son mojito. Il avait presque visé juste dans ce cas, mais il attendait surtout qu’Oliver lui en dise plus, qu’il crache le morceau. Avec n’importe qui d’autre, il l’aurait secoué par les épaules pour le faire accélérer, mais il préféra se retenir cette fois. Oliver n’aurait sans doute pas apprécié, et Alex voulait aussi éviter de prendre le risque de se faire vomir dessus. Il avait eu le temps de se préparer à plusieurs éventualités dans le laps de temps qui avait séparé les deux phrases d’Oliver, mais la suite le prit tout de même par surprise. Son père ? Le vieux Oakes avait mis une fille enceinte ? Alexander était partagé entre la surprise, le dégoût et l’admiration. Il avait beau détester le père d’Oliver et tout ce qu’il représentait, il devait bien admettre qu’il gagnait presque du respect pour lui. Au moins il était un peu moins coincé que ce qu’il avait pensé, même si ce n’était sans doute pas la chose à dire à Oliver à cet instant. Faute de trouver une réponse adaptée, Alexander se contenta de hausser les sourcils en signe de surprise avant de se concentrer sur son verre. Oliver s’attendait peut-être à une réaction plus violente, mais Alexander n’avait pas non plus envie de se forcer. Il pouvait comprendre qu’Oliver soit choqué, déboussolé même, mais Alexander avait du mal à voir pourquoi le blond le vivait si mal. Il était lui même très proche de sa famille, hormis son père, et il aurait adoré se découvrir une soeur ou un frère. Alexander concentra son regard sur Oliver tout en sirotant son mojito. Ses épaules étaient tendues, tout son dos contracté, et son visage semblait s’effondrer un peu plus avec chaque seconde qui passait. Il était presque mignon comme ça, quand il n’était pas en train de lui hurler dessus ou de lui demander de se bouger le cul pour ranger les rayons. Alex se força à chasser rapidement cette pensée de son esprit, elle ne lui servirait à rien, mais il devait admettre que le fait de voir Oliver dans cet état le touchait un peu plus qu’il n’aurait pensé. Il pouvait comprendre le choc, mais il avait la sensation que c’était plus que ça, qu’Oliver avait encore des choses à cacher, et ça l’intriguait contre son gré. Il était en train de grommeler dans son verre, et avec le bruit du pub autour, Alex ne distingua pas tous ses mots. Il crut comprendre le sens global de sa phrase ceci dit, et ne put pas s’empêcher de lever les yeux au ciel. Il en avait marre de sa vie ? Alex était prêt à échanger avec lui, ce soir même s’il voulait. ”Être moi-même et quelqu’un d’autre à la fois ? Non, ça ne m’a jamais traversé l’esprit.” Alex se força à ne pas lever les yeux au ciel, pas face à Oliver en tout cas. L’alcool commençait clairement à faire son effet, et Alexander se demanda s’il avait bien fait de lui reprendre des verres. Il se tourna vers le blond pour lui proposer de prendre un verre d’eau quand Oliver reprit la parole, le faisant éclater de rire et attirant les regards de plusieurs groupes autour d’eux. ”Oui, ta vie doit être si compliquée comparée à la mienne. C’est quoi le problème ? Trop d’espace chez toi ? Trop d’argent ? Trop d’employés ? Trop de filles à baiser tous les soirs ?” Alexander secoua la tête en rigolant avant de prendre une longue gorgée de son cocktail. Il se tourna ensuite vers Oliver. Il l’avait trouvé abattu tout à l’heure, et il lui avait presque fait de la peine. Maintenant il avait l’impression d’avoir retrouvé l’enfant gâté qu’il connaissait, et il ne pouvait pas s’empêcher d’être déçu. ”Niveau filles, je m’en sors plutôt pas mal, mais si tu veux je t’échange le canapé chez mon frère contre ton palace. Aucun problème.” Alex s’interrompit alors qu’il était en train de siroter son mojito. Il sentait l’alcool commencer à lui réchauffer les muscles, à affecter ses réflexes, ses pensées. ”Et pour ta gouverne, les mecs sont souvent moins chiants que les filles, donc je ne me complique pas la vie. Enfin à part avec toi.” Il ne se rendit pas compte du double sens que sa phrase pouvait avoir et attrapa de nouveau sa paille entre ses lèvres. Alex préféra ne pas relever son commentaire sur ses déviances, ça n’en valait pas la peine. Des remarques comme ça, il en prenait quatre par semaine, et il avait appris à vivre avec l’homophobie latente de son patron. C’était un peu comme un bruit de fond, on apprenait à l’ignorer. Par contre, il ne pouvait pas ignorer sa remarque sur le fait d’être lui même, ou plutôt quelqu’un d’autre. Quelque chose du genre. Il avait du mal à imaginer ce dont Oliver pouvait manquer dans sa vie. Le jeune Oakes n’avait sans doute jamais eu à lutter pour quoi que ce soit, n’avait jamais eu besoin de s’affirmer, de gagner quoi que ce soit. Tout ce qu’il voulait, il pouvait l’avoir, contrairement à la majorité dans ce pays. ”Et qu’est-ce que tu choisirais comme autre vie ? Hein ? Tu veux pas de la mienne, crois moi, mon boss est un vrai con.” Alex se força à mettre sa rancoeur de côté pour sourire autour de sa paille tout en attrapant le regard d’Oliver. Il n’était peut-être pas assez ivre pour laisser passer ce genre de remarque, mais Alexander n’avait pas pu se retenir. Et puis dans le fond, il ne faisait que dire la vérité.

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