this is our last dance (( jamie ))

la dernière chance.
est-ce que c'est réellement le week-end de la dernière chance ? tu n'en sais rien, ça te bouffe de l'intérieur et tu n'as aucune idée de comment gérer la situation, de comment gérer tes propres erreurs. i n f i d é l i t é .
tu ne sais plus quoi faire, tu ne sais pas quoi faire, un soupir sur les lippes. tu te pinces les lèvres et tu termines de préparer ton sac. un week-end. deux jours pas très loin de brighton, mais qui vous feront du bien. rye harbour t'as semblé la destination parfaite. une réserve naturelle pour de longues balades en forêt, sans téléphone, sans rien d'autre que jamie et toi. tu te pinces les lèvres un bref instant, retiens un petit soupir. tu balances ton sac sur tes épaules, avant de descendre jusqu'à ta voiture. tu récupères jamie, a insisté pour le faire. tu te grattes la joue du bout des doigts et tu soupires un peu. sac presque jeté à l'arrière de ta voiture, tu te mets en route.

cette dernière n'est pas très longue, le trajet est étrange, tu as l'impression de ne pas savoir quoi dire, tu as l'impression qu'il sait tout de ce qu'il se cache dans ton esprit torturé. tu fais mine d'être concentré sur la route, alors que tu conduis bien trop souvent en écoutant de la musique trop forte. alors ce n'est qu'une fausse excuse. tu fermes les yeux un instant, te pinces les lèvres. c'est étrange, ce week-end. si rare que jamie accepte de venir avec toi. et si ... et si tu étais en train de tout foutre en l'air alors que l'espoir est toujours là ? et si tout était entièrement de ta faute ? tu observes ton regard dans le miroir, avant de rejoindre jamie dans votre petite chambre. tu viens te glisser contre lui, te redressant sur la pointe des pieds pour l'embrasser. merci d'avoir accepté de venir. tu souffles contre ses lippes, souriant doucement malgré tout.

@JAMIE JEFFERSON

Il n'avait pas pu refuser. Pas cette fois. Un peu parce qu'il n'avait aucune bonne raison de le faire, est-ce qu'il y en avait toujours une, d'ailleurs ? il n'en était pas vraiment sûr. Beaucoup parce qu'il avait ressentit comme un besoin d'essayer. Encore un peu. Sa semaine avait été plus facile que d'autres, sa soeur l'ayant quasiment forcé à prendre du temps pour penser à lui, penser à son couple aussi. Elle savait, il lui en parlait, que ça n'allait plus, qu'il fuyait encore, qu'il se cherchait des raisons pour pas faire d'efforts, qu'il avait atteint le moment fatidique. Celui où il n'était plus sûr d'avancer, par peur d'aller trop loin, de se perdre, de tomber. Puis Isaiah avait annulé un déjeuner prévu ensemble, quelques jours auparavant et au dernier moment. Il le sentait fuyant, lui aussi, moins là. Il savait que c'était en partie sa faute et pourtant Isa' lui avait proposé cette sortie, ce week-end à deux. Peut-être que ça leur ferait du bien. Il allait faire en sorte que ça leur fasse du bien. Il essaierait.

Le trajet fût rapide, presque totalement silencieux. Il ne le toucha pas bien qu'il eut envie de glisser ses doigts dans ses cheveux pendant qu'il conduisait mais Isaiah semblait si concentré, presque trop, que Jamie préféra s'abstenir. Pourquoi, parfois, il lui semblait ne plus savoir comment faire ? Qu'est-ce qui avait changé ? ... Une fois arrivés, il se chargea de porter les sacs, grimpa dans la chambre indiquée et posa leurs affaires sur le lit avant de mettre ses mains dans ses poches. C'était agréable, propre, boisé. L'odeur de la forêt lui donnait envie de se balader, d'aller courir, d'oublier son quotidien. Ses yeux se posèrent sur lui, qui s'avançait, qui se blottit, qui l'embrassa, sourire aux lèvres, le remerciant d'être venu. Sortant d'une poche, sa main vint se glisser dans la nuque d'Isaiah, pour lui rendre son baiser. Doux, tendre, nostalgique en quelque sorte. Comme si leurs étreintes n'avaient plus le même goût ces derniers temps et qu'il percevait peut-être en ce week-end une façon de retrouver leurs saveurs. Il apprécia son souffle, sourit à son tour. Je suis content d'être ici, avec toi.. C'était sincère, peut-être qu'il y avait encore quelque chose à sauver ? Peut-être qu'il devrait essayer de se faire confiance, de leur faire confiance à tous les deux ? Se baissant légèrement, collant doucement leur deux fronts, une seconde main vint entourer la nuque d'Isaiah, encadrant de ses pouces le bas de sa mâchoire, caressant sa peau du bout des doigts. Il scella à nouveau leurs lèvres, s'éloignant ensuite légèrement, ne le lâchant pas des yeux ni des mains On va faire un tour ? A moins que tu aies prévu autre chose ? Après tout, ils n'avaient pas vraiment échangé du programme de cette première journée.

c'est étrange comme ambiance. mais pas un bien. un étrange ... malaisant. tu te pinces les lèvres, le trajet en voiture est presque tendu. tu regrettes presque de ne pas sentir la main de jamie se glisser contre ta cuisse pendant que tu conduis. tu te pinces les lèvres un bref instant et tu te grattes la joue, faisant rapidement le tour de la chambre, observant la salle de bain, et observant ton reflet dans le miroir. tu as l'impression que ça se lit sur ton visage, tout ce que tu as fait. tu te pinces les lèvres, glisses tes doigts contre ta face pour essayer de te détendre un peu, de remettre ce masque heureux, ce masque ou tout va bien alors qu'en réalité : rien ne va. rien du tout.
tu rejoins jamie dans la chambre, souris un peu en venant te glisser contre son torse, te redressant pour l'embrasser, habitué à te retrouver hissé sur la pointe des pieds pour essayer de compenser ton manque de centimètres, et pour lui éviter de se plier en deux et de se faire mal au dos. parce que c'est un désavantage pour vous deux, cette différence de taille. tu fermes les yeux en l'embrassant, remontant une main dans sa nuque, jusqu'à ses cheveux. je suis content d'être ici, avec toi. tu hoches doucement la tête, et tu gardes les yeux fermés quand jamie se baisse un peu plus en ta direction. ses doigts glissent contre ta peau toujours rasée de prêt, redessinent l'angle de ta mâchoire. tu soupires lentement d'aise, t'appuies contre son torse en relevant la tête en sa direction, répondant à son baiser lentement, une moue sur les lèvres quand le châtain s'éloigne un peu de toi. on va faire un tour ? à moins que tu aies prévu autre chose ? tu ris un peu, te redressant totalement pour lui voler un baiser. non non, j'avais rien de prévu. tu pouffes un peu, glissant tes mains dans tes cheveux, esquissant un sourire. y'a une réserve naturelle pas loin, par contre si on terminer dans la forêt, j'vais p'être me changer ... c'est pas comme si mon pantalon était neuf. tu laisses une moue se dessiner sur tes lèvres, t'es bien trop accro à tes fringues. tu ris un peu, fouilles dans ton sac pour trouver un jean délavé et troué aux genoux. tu te changes sans te soucier que jamie est à quelques pas de toi.

@JAMIE JEFFERSON

Cette façon qu'il avait de rire lui chatouillait l'estomac, lui rappelant les raisons pour lesquelles il avait tant craqué pour lui lorsqu'ils s'étaient rencontrés. Isaiah avait cette énergie positive, cette douceur, ce malice dans les yeux, ce truc en plus qui lui avait donné envie de s'abandonner dans quelque chose d'un peu plus vrai que d'habitude, de beaucoup plus agréable que l'avait été son quotidien avant qu'ils ne se croisent. Il était arrivé dans sa vie, le percutant de ses rêveries et de sa fougue, au moment où Jamie reprenait espoir en la santé de sa mère en la vie peut-être. Au bon moment, en somme. Et prendre le temps de le regarder aujourd'hui, amusé, presque taquin dans son attitude, lui donnait envie de le toucher, de le retrouver. L'observant se changer, il sourit. Cette façon qu'il avait de vouloir préserver ses vêtements, à en acheter beaucoup trop, ça avait tendance à le dépasser, mais ça l'amusait.

Trop tenté par les souvenirs agréables qui l'envahissaient et la vue du corps d'Isaiah penché en avant, retirant son pantalon tout neuf, Jamie se rapproche. Se colle à celui qu'il appelle encore petit-ami, presse ses hanches contre les siennes et baisse la tête pour respirer ses cheveux. Il le désirait, subitement, intensément, comme si beaucoup trop de temps s'était passé depuis la dernière fois qu'il l'avait possédé. Simple impression ou triste réalité ? Il passe une main sur le haut de sa cuisse dénudée, l'effleure des doigts, puis remonte pour caresser la peau de son ventre sous son t-shirt avant de l'enlacer complètement de ses grands bras, inspirant profondément On est peut-être pas obligés de sortir maintenant, finalement... Toujours derrière lui, il s'incline sur le côté pour atteindre son cou, il y dépose ses lèvres, mordille la peau d'Isaiah, se délecte de ce goût qui lui appartient encore, malgré tout, soupire de satisfaction, grogne presque en pressant son bassin contre lui. Il le voulait. A lui. Pour lui. Comme un besoin impérieux d'appartenance, comme si ça allait résoudre tous leurs problèmes accumulés. Peut-être pas, mais là tout de suite, il s'en foutait. Il sourit, les lèvres contre sa peau, J'ai pas très envie que tu te rhabilles... Il desserre son étreinte, reste proche de lui, caresse son bras du bout des doigts, remontant vers son épaule, sa nuque, avant de redescendre le long de son échine à travers le tissu qui le recouvrait encore, gêne à son plaisir. Je préfèrerais plutôt que t'enlèves tout. il lui murmure dans un souffle.

lèvres pincées, tu ne comptes pas aller vagabonder dans une réserve naturelle ou une forêt avec des fringues neuves. t'es comme ça, tu te préoccupes un peu trop de tes habits, de tes tenues. c'est comme ça, et tu es bien heureux que jamie se soit rapidement habitué à ce genre de caprices de ta part : ta penderie est trop petite pour le nombre de vêtements que tu possèdes. tu te confonds dans le cliché, tu le sais bien. tu retires ton pantalon, le plies rapidement pour le déposer sur le dossier de la chaise, installée face à un petit bureau. tu vas pour fouiller ton sac et trouver une tenue plus adaptée, mais tu es rapidement stoppé dans tes mouvements par la chaleur du corps de jamie se glissant dans ton dos. tu fermes les yeux et te laisses aller contre son torse. tu peux sentir son souffle se mêler à tes mèches brunes et tu te laisses aller dans ses bras.
quand les doigts de ton petit-ami glissent contre tes cuisses, tu frissonnes un peu, ne pouvant t'empêcher de te pincer les lèvres, de respirer un peu plus fort, d'ouvrir à peine plus tes jambes. on est peut-être pas obligés de sortir maintenant, finalement ... tu laisses ta tête tomber légèrement en arrière en sentant les lèvres de jamie dans ton cou. tu lui laisses tout l'accès qu'il veut. tu viens glisser tes mains contre celles du châtain, sur ton corps. tu recules ton bassin en arrière, tu vas à la rencontre des hanches de jamie et ta respiration se fait un peu plus profonde encore. j'ai pas très envie que tu te rhabilles ... tu ris un peu. je pense avoir remarqué ... tu souffles, amusé. tu frissonnes en sentant ses doigts remonter le long de tes doigts, contre tes épaules et ta nuque puis dans ton dos. tu profites de cet instant pour te retourner et faire face à jamie. je préférerais plutôt que t'enlèves tout. tu laisses un sourire se dessiner sur tes lèvres. il te faut une autorisation ? tu demandes, amusé, te pressant un peu plus contre le châtain, roulant des hanches contre son bassin. tes doigts remontent dans la nuque de jamie, tu viens l'embrasser, jouant avec ses mèches courtes, caressant sa nuque avant d'attraper son t-shirt pour le lui retirer. je demande pas l'autorisation moi. tu souffles avec un sourire sur les lèvres, tes doigts glissant contre son torse, ton corps se pressant contre le sien, tes lippes venant embrasser son cou, ses épaules et le haut de son torse.

En le sentant onduler doucement contre lui, Jamie soupira d'envie, ses pupilles dilatées par le désir, plongeant son regard dans celui d'Isaiah avant de fermer les yeux, de pencher doucement la tête sur le côté en appréciant ses doigts dans ses cheveux, et d'accueillir ses lèvres contre les siennes avec délice, grognant un peu quand il s'éloigna bien trop vite à son goût pour lui retirer son t-shirt, n'attendant effectivement aucune autorisation. Je vois ça... Il voulait encore goûter sa bouche, lécher ses lèvres. Ces dernières vinrent embrasser son cou pendant que ses mains caressaient sont torse nu et il mit sa propre main dans le dos d'Isaiah pour le serrer plus fort contre lui, se mordant la lèvre, la respiration plus lourde. Il voulait sentir leur peau l'une contre l'autre, il voulait sentir sa chaleur, son désir. Alors il lui retira son haut rapidement et le jeta sur le lit avant de l'attraper par la nuque pour sceller leurs lèvres dans un baiser plus intense, les mordillant, glissant sa langue dans sa bouche, mêlant leur souffle bruyants, rapides. Se collant à lui autant qu'il le pouvait, posant une autre main sur le galbe d'une de ses fesses dont ses doigts n'étaient séparés que par un mince morceau de tissu, l'empoignant fermement, frottant sa rigidité déjà bien présente contre lui, il savait pertinemment qu'Isaiah sentirait son désir même à travers son pantalon. Il ouvrit à demi les yeux dans leur baiser, observant d'un oeil avide le feu qui montait entre eux avant de rompre ce moment, haletant, puis de mettre sa deuxième main sur les fesses de son brun pour le soulever de terre, l'embrasser encore avec un sourire aux lèvres et se diriger vers le petit bureau présent dans la pièce pour l'y déposer. Sans attendre, il se pencha vers lui, embrassait son épaule, y apposait morsures et baisers, glissait une main sur son genou, vers le haut de sa cuisse, pendant que l'autre restait sur le bois du bureau. Il aurait pu le posséder, immédiatement, il le voulait tant. Mais pour une raison qui lui échappait, il avait une irrépressible envie de le laisser décider. Dis-moi ce que tu veux, Isa'. il murmurait dans son cou, entre ses lèvres humides, Dis-moi tout c'que tu veux que je te fasse. il laissait glisser sa langue jusqu'à ses clavicules ou montre moi tout c'que tu veux me faire. puis jusqu'à son téton qu'il se mit à aspirer doucement, le faisant rouler sous sa langue, espérant provoquer gémissements et vertiges. Aujourd'hui, il était décidé à ne pas laisser passer ce moment, cette occasion de lui rappeler qu'il n'était pas uniquement le petit-ami monotone qu'il était conscient d'être devenu ces derniers mois, mais qu'il était aussi ce petit-ami hasardeux des premiers jours.

je vois ça... tu ne peux t'empêcher de rire un peu, venant caresser son torse et embrasser son cou, mordillant et léchant sa peau. tu n'as pas le temps de venir y laisser une marque que tu peux sentir les mains de jamie glisser dans ton dos, retirer ton t-shirt. tu soupires d'aise, colle ton corps contre le sien. tu grondes un peu plus fort, l'embrassant durement, longuement, avec envie. tu remontes tes mains dans son dos, jusqu'à ses épaules, et tu le presses contre toi. tu gémis contre ses lippes, soupires, grondes lentement de plaisir et d'aise, tandis que tu peux sentir contre toi son envie. ça te fait sourire un peu plus. ses doigts contre ses fesses te donnent envie de te frotter un peu plus fort encore à lui. tu aimes bien trop qu'on les touche. tu couines un peu en sentant jamie te soulever du sol, ses deux mains sur tes fesses pour ce faire. tu agrippes sa nuque, y entourant tes bras, tandis que tu viens serrer sa taille entre tes cuisses pour ne pas glisser. tu profites de l'instant pour embrasser et mordiller son cou. ton corps rencontre bientôt le petit bureau de la pièce, et tu ne peux t'empêcher de rire. il te plaît pas, le lit ? tu demandes, amusé. ou alors tu veux que j'me fasse mal au dos juste pour que je te réclame des massages. tu murmures, amusé, soupirant d'aise contre les lippes de jamie, le sentant embrasser et mordre ton épaule. tu grondes un peu, le serres contre toi, tes cuisses enserrant toujours ses hanches. dis-moi ce que tu veux, isa. tu fermes les yeux et tu viens serrer ses mèches entre tes doigts, frissonnant en sentant son souffle contre ton épiderme. dis-moi tout c'qu tu veux que je te fasse. ton corps tremble à ses mots, fermant les yeux, gémissant en sentant sa langue contre ta clavicule. ou montre moi tout c'que tu veux me faire. tes doigts se crispent dans ses mèches quand sa langue mutine arrive jusqu'à un téton. tu grondes et tu gémis un peu plus fort encore, ton bassin roulant en avant sans même que tu puisses te contenir. tu le serres contre toi, appuies son visage contre ton torse, respirant plus fort encore, fermant les yeux et laissant ta tête retomber en arrière, te cambrant contre le bureau en bois.
je veux ... tu essayes de réfléchir, mais ça devient compliqué avec les lippes de jamie contre ton torse, et son corps contre le tiens. tu serres ses mèches entre tes doigts, éraflant son crâne de tes ongles. tu grondes un peu. gosh, fais-moi oublier mon prénom. tu marmonnes en serrant un peu plus fort ses mèches. prends moi fort. tu grondes, la voix rauque. fais-moi tout oublier. tu murmures. tout. fais moi oublier ses mains à lui, remplace les par les tiennes. tu te pinces les lèvres un instant, te redressant à peine, pour attirer jamie à toi et l'embrasser durement, ta langue glissant contre la sienne, tandis que tu bouges un peu plus fort encore ton bassin contre le sien.

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