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 you can take whatever's left (jamie)

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Maxime Holmes
Maxime Holmes
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description du personnage : étudiant en droit à l'université de brighton, homosexuel refoulé, grand frère protecteur, il se demande quand il aura le courage et la force de vraiment tenir tête à son père, espérant que ce soit avant qu'il ne lève aussi la main sur son petit frère.

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occupation : étudiant en droit à l'université de brighton
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MessageSujet: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) EmptyMar 30 Juin - 17:31

@jamie jefferson
you can take whatever's left




Maxime ne savait pas pourquoi mais il était stressé. C’était totalement débile mais depuis samedi dernier il n’avait pas recroisé son professeur de droit pénal, il l’avait juste entraperçu dans les couloirs de la fac et il avait mis un point d’honneur à l’ignorer. Il avait eu peur qu’il ne décide d’arrêter leurs sessions privées de cours après ce qu’il avait dit la semaine dernière et il avait dû partir tellement précipitamment de sa voiture qu’il avait l’impression de ne pas avoir véritablement crevé l’abcès. Il aurait dû être content, après tout il avait passé la majorité du semestre à être tendu dès qu’il était dans l’un de ses cours, à sentir ses muscles se crisper dès qu’il entendait le son de sa voix et à serrer les dents quand il s’adressait à lui pour lui reprocher son comportement « de gamin ». Il avait du mal à comprendre le soulagement qu’il avait ressenti en recevant le sms de Jamie qui lui demandait s’il était disponible samedi soir pour continuer le rattrapage de son année. Il avait souri en lisant ses réflexions et n’avait retrouvé un visage de marbre que quand l’un de ses amis avait tenté de lire par-dessus son épaule pour voir à qui il parlait. Il détestait tellement quand les gens faisaient ça, au point qu’il avait eu envie de le frapper. Mais ça avait surtout été un bon rappel du fait qu’il n’aurait pas dû être content, il aurait dû y aller la mort dans l’âme et en traînant des pieds au lieu de refuser d’aller boire des bières avec ses potes pour se donner le temps de préparer un peu le prochain chapitre qu’ils allaient aborder. Il voulait se rattraper, il voulait qu’il recommence à lui dire qu’il voyait qu’il faisait des efforts. Il ne voulait pas le décevoir ? La réalisation perturba Maxime alors qu’il refermait son bouquin de droit pénal et le glissait dans son sac le vendredi soir. Il n’avait pas oublié l’incident de la semaine passée et il était déterminé à ne pas débarquer les mains vides cette fois-ci. Il se tourna et se retourna dans son lit pendant une bonne partie de la nuit, essayant à la fois de comprendre ce qui se passait dans sa tête et d’enfouir tout ça le plus loin possible pour ne plus avoir à y penser. Au final il ne s’endormit que vers les coups de cinq heures du matin et il ne se leva que vers treize heures. Il passa l’après-midi avec son petit frère à jouer et à regarder la télé, essayant d’ignorer le nœud qui se formait dans son estomac au fur et à mesure que l’heure de partir approchait. Il releva les yeux de la télé en entendant un bol ou un verre tomber dans la cuisine et se fracasser contre le carrelage. Il nota tout de suite que son petit frère n’était plus à côté de lui et il bondit du canapé pour le rejoindre dans la cuisine. Son petit frère était en train de se défendre en disant à leur père que c’était lui qui l’avait bousculé et qui l’avait fait lâcher son verre et Maxime pouvait voir à sa démarche qu’il avait probablement passé son après-midi à boire. Son premier réflexe fut de s’interposer et il prit le coup à la place de son petit frère, sentant l’air quitter brièvement son corps alors qu’une douleur dont il n’avait que trop l’habitude venait s’installer dans ses côtes. C’était à croire qu’il faisait exprès de le frapper toujours au même endroit, comme pour lui rappeler les mauvais traitements précédents. Il serra les dents et repoussa gentiment son petit frère, caché derrière lui, lui demandant d’aller dans sa chambre et de ne pas discuter. Il ne se fit pas prier et sortit de la pièce en courant, laissant à Maxime le soin d’affronter leur père. Il ne l’avait jamais autant détesté de sa vie, comment osait-il lever la main sur son petit frère ? Lui encore il avait fini par avoir l’habitude mais il avait voulu croire que la limite se situait ici. Il se sentait bêtement trahi et stupide et les mots sortirent de sa bouche avant qu’il ait eu le temps de réfléchir : « Je te hais. » Il avait envie de le frapper mais l’idée de s’abaisser à son niveau lui donnait la nausée. Il avait envie de le menacer mais il savait qu’il n’avait aucun levier. Il en était réduit à lui faire comprendre à quel point il le trouvait répugnant, et même en sachant très bien qu’il allait tout faire pour lui faire payer ses insultes Maxime n’arrivait pas à les regretter.

Une demi-heure avant l’heure proposée par Jamie l’étudiant était assis sur le trottoir, son sac sur le dos. Il n’avait pas pris la peine d’attraper une veste avant de claquer la porte et maintenant non seulement il avait un peu froid mais en plus de ça il savait qu’une partie de ses bleus pouvaient devenir visibles s’il ne faisait pas attention. Il n’avait pas la force mentale de retourner dans la maison alors il attendait patiemment que Jamie passe le chercher, essayant de se forcer à se calmer avant qu’il arrive. Il avait vraiment cru qu’il allait lui casser le bras cette fois-ci mais il avait semblé s’arrêter juste à temps et Maxime s’était enfui avant de lui laisser le temps de changer d’avis. Il se releva finalement en voyant arriver la voiture de son professeur, la reconnaissant immédiatement. Il fit un geste dramatique pour désigner sa propre personne, comme pour se féliciter d’être là à l’heure, feignant une nonchalance qu’il était très loin de ressentir après son énième confrontation avec son père, avant de s’avancer vers la voiture et d’aller s’asseoir sur le siège passager. « Vous êtes impressionné ? » Demanda-t-il d’un ton moqueur, essayant de détendre l’atmosphère tout de suite, ignorant la douleur lancinante au niveau de ses côtes qui n'avait pas encore disparue.
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Jamie Jefferson
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) EmptyMer 1 Juil - 14:35


Dire qu'il ne s'en voulait pas aurait été mentir. Parce qu'il était là, à peine monté dans sa voiture pour aller chercher son étudiant afin de l'emmener à la fac pour leur prochain cours particulier, alors que la veille il s'était encore pris la tête par sms avec Isaiah sur le fait qu'il ne serait pas disponible un samedi soir. Son mensonge n'en était que la moitié d'un, car il avait dit qu'il travaillait et c'était vrai, dans un sens, vu qu'il donnait un cours de rattrapage en droit pénal. Mais il s'était bien gardé de lui dire que c'était avec un étudiant qui lui avait mené la vie dure pendant plusieurs mois, un étudiant qui avait attisé sa curiosité dès l'instant où il avait commencé à lui parler avec insolence, un étudiant qui le surprenait un peu plus à chaque fois qu'ils étaient seuls tous les deux. Alors même si, au début, Jamie n'avait simplement pas dit à Isaiah qu'il s'agissait de cours particuliers uniquement par vengeance-puérile suite à leur altercation post-week-end-à-rye-harbour, il avait depuis eu un nombre incalculable de fois de lui dire. Mais non, il ne l'avait pas fait. Alors en roulant dans sa petite Ford pour aller chercher son élève, le professeur se sentait un peu coupable. Pourtant, il eut la nette impression que ses remords s'effacèrent très vite pour laisser la place à une satisfaction étrange lorsqu'il aperçu Maxime en train de l'attendre devant chez lui. Il ne put s'empêcher d’afficher un large sourire amusé en le voyant faire un geste exagérément grand avec ses bras. Sourire qui ne le quitta pas en le voyant rentrer dans sa voiture avec nonchalance. Vraiment très impressionné, oui. Je ne m'attendais pas à tant de ponctualité. lui répondit-il sur un ton léger avant de démarrer pour prendre la direction de Brighton. Si vous me dites que vous avez vos livres, je pense que j'en serai presque ému. L'atmosphère semblait détendue même s'il eut l'impression de voir, du coin de l'oeil, Maxime se crisper à plusieurs reprises, sans trop comprendre pourquoi. Est-ce que ça va ? lui demanda-t-il, tant pour essayer de comprendre sa crispation que pour simplement entamer la conversation. Pour une raison qui lui échappait, il avait envie de parler. Il avait envie que Maxime parle. Parce que la dernière fois qu'ils s'étaient vus, une semaine plus tôt, il n'était même pas certain de pouvoir bénéficier d'un autre moment comme celui-ci. Et que malgré le fait qu'il avait longuement hésité à continuer leurs sessions, le professeur s'était vite senti mal lorsqu'il avait remarqué l'absence de son élève à ses cours collectifs. Il avait mit ça sur le fait qu'il se sentait coupable, parce qu'il pensait que Maxime n'avait plus envie de 'voir sa tronche' et qu'il allait rater son année de droit en partie par sa faute. Parce que c'était la raison la plus plausible, la plus sensée, qui l'aurait poussé à lui envoyer ce sms à la fin du second cours où il ne s'était pas présenté, pour lui demander si il abandonnait le droit. Et si il avait sourit un peu trop souvent en lisant ses réponses, c'était probablement parce qu'il était soulagé de voir qu'il allait pouvoir continuer à l'aider, comme il l'avait promis. Rien d'autre. Il sentit son ventre gargouiller légèrement, le tirant de ses pensées. Il n'avait pas avalé un morceau de la journée à cause de sa culpabilité, la faim ne l'ayant même pas tenaillée. Mais là, son estomac semblait beaucoup moins noué et il lui criait famine. Il hésita un instant, se pinçant les lèvres, puis osa. Vous avez faim ? On peut s'arrêter prendre quelque chose à emporter avant d'aller à l'université. il regardait la route, espérant que l'ancien Maxime capable de lui envoyer une réplique homophobe et méprisante dès que l'occasion se présentait n'allait pas faire son grand retour à coup de 'j'ai pas envie d'être vu avec vous en train de commander un Mcdo'. Étrangement, il avait l'impression qu'il aurait du mal à la supporter. Beaucoup plus de mal qu'avant. Parce qu'il avait eu la sensation que ce stade était dépassé, entre eux, et il n'avait pas envie de se tromper.
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Maxime Holmes
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) EmptyMer 1 Juil - 16:03

@jamie jefferson
you can take whatever's left




Maxime ne put réprimer un sourire amusé en l’entendant répliquer, content et soulagé de voir que l’atmosphère entre eux n’était plus aussi tendue que l’autre fois. Il n’était pas sûr que c’était ce qu’il aurait dû ressentir, il aurait dû détester l’espèce de familiarité qui semblait s’être installée entre eux mais c’était difficile de rester braqué alors que Jamie faisait visiblement beaucoup d’efforts pour le supporter et pour l’aider. Il avait même réussi à le faire sourire, et après la fin d’après-midi que Maxime venait de vivre c’était loin d’être anodin. S’il était honnête avec lui-même – ce qui arrivait assez rarement en réalité – il aurait réalisé qu’il s’était détendu dès l’instant où il était venu s’asseoir dans la voiture et où Jamie s’était tourné vers lui en lui souriant. « Je vais rien dire alors, j’ai pas envie de vous faire plaisir. » Répondit-il d’un ton moqueur, préférant dire ça parce que c’était plus simple que d’avouer qu’il était assez fier de ne pas l’avoir déçu pour une fois, même s’il n’avait rien fait de plus que de penser à prendre des bouquins, ce qui n’avait vraiment rien d’exceptionnel. Il se réajusta sur son siège et grimaça en sentant la douleur le reprendre légèrement, espérant que son professeur serait trop concentré sur la route pour remarquer quoique ce soit. Il se mordilla la lèvre en l’entendant demander si ça allait. Est-ce qu’il lui demandait ça parce qu’il l’avait vu grimacer sous la douleur ou est-ce que ce n’était qu’une question lancée comme ça, juste pour être poli et pour combler le silence ? Il haussa les épaules, même s’il avait remarqué quelque chose Maxime avait tout intérêt à faire comme si de rien n’était. « Comme un samedi soir passé à travailler. » Lâcha-t-il sans enthousiasme. Il avait failli dire « passé avec vous » mais il s’était ravisé au dernier moment, n’ayant pas envie de plomber l’ambiance comme d’habitude. Il avait en plus bien senti que ça n’aurait pas été très honnête de sa part, au bout de la troisième semaine il avait fini par s’habituer à leurs séances particulières, et ce n’était pas comme s’il n’avait pas l’occasion de sortir avec ses potes tous les autres soirs de la semaine… « Et vous ? » Demanda-t-il, sans savoir si lui aussi lui retournait la question par pure politesse ou parce qu’il avait vraiment envie de savoir comment il allait. Il avait encore en tête la conversation qu’il avait eue avec Isaiah et celle de la semaine dernière et il avait l’air d’avoir de quoi avoir passé une mauvaise semaine. Entendre le ventre de Jamie gargouiller le fit sourire et il tourna la tête vers lui, son premier réflexe étant d’accepter. S’il avait faim ils pouvaient bien faire un détour, ils n’étaient pas à dix minutes près après tout. Mais il referma la bouche avant de s’être laissé le temps de répondre en voyant les lèvres pincées de son professeur, ce ne fut qu’en voyant ça qu’il réalisa que ce n’était pas si anodin que ça. Lui n’avait même pas réfléchi et il se sentait con de ne pas avoir été un peu plus sur ses gardes. C’était Jamie qui avait semblé hésiter à lui proposer, comme s’il s’était attendu à ce que ça le gêne, et la vérité c’était que ça aurait dû le gêner. Maintenant qu’il y pensait ça le gênait d’ailleurs ! Parce que les probabilités qu’ils croisent quelqu’un de la fac dans Brighton un samedi soir à cette heure n’étaient pas en sa faveur et ils ne tenaient pas à ce qu’on les voit ensemble. Il avait envie de lui dire qu’il n’aurait qu’à prendre un truc au distributeur automatique une fois sagement camouflé à l’intérieur de l’université, mais il savait que ça aurait été déraisonnable. « Heureusement que je suis pas votre type sinon qu’est-ce que vous m’auriez fait comme proposition... » Commenta-t-il d’un ton blasé, se rendant bien compte qu’il essayait de salir quelque chose de parfaitement innocent. Il lui avait proposé de s’arrêter pour prendre à manger, ce n’était pas comme s’il l’avait invité à un dîner romantique. Sans compter qu’il avait bien entendu qu’il avait faim, Maxime se sentait con de réagir comme ça mais ça avait été plus fort que lui. Prendre la voiture avec lui, ça allait encore, parce qu’il avait pris l’habitude et que ça l’avait bien arrangé la semaine passée, que ça l'arrangeait encore bien aujourd'hui. Mais l’idée qu’on puisse les croiser alors qu’ils étaient ensemble lui retournait l’estomac. « On peut s’arrêter si vous voulez prendre un truc à manger. » Concéda-t-il plus doucement, jetant même un coup d’oeil à Jamie avant de hausser les épaules. « Je resterai dans la voiture, j’ai pas très faim personnellement. » Mentit-il, alors que son estomac choisissait justement ce moment pour gargouiller à son tour. Il laissa échapper un petit rire nerveux avant de poser sa main sur son ventre, comme pour le forcer à se taire et à arrêter de le trahir. « Ok, peut-être un peu. » Avoua-t-il inutilement avant de poser sa tête contre le dossier de son siège et de la tourner vers Jamie, se demandant pourquoi il n’arrêtait pas de tout faire pour lui faire perdre son sourire. Alors qu’à chaque fois qu’il y parvenait il se sentait coupable. Alors que c’était tellement plus agréable de le voir détendu, comme s’il n’avait pas été contraint et forcé de se trouver en sa présence. « Il y a un food truck qui fait des burgers sympas le samedi soir pas trop loin de la fac, et généralement y a pas trop de monde. » Indiqua-t-il, se demandant si Jamie allait comprendre ce qu’il voulait vraiment dire pas « y a pas trop de monde », autrement dit « on risque moins de nous voir ensemble ». Il se demanda si la même idée avait ne serait-ce que traversé l’esprit de son professeur. Est-ce qu’il ne risquait pas de s’attirer des regards en coin de la part de certains étudiants voire de certains collègues si on l’apercevait seul avec un étudiant un samedi soir dans Brighton ?
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) EmptyJeu 2 Juil - 11:34


La réflexion de Maxime concernant le fait de ne pas vouloir lui faire plaisir le fit sourire, parce que ça voulait dire qu'il les avait pris, ses livres, bien que le professeur n'en ait pas douté une seule seconde. Cette ambiance plutôt détendue tranchait singulièrement avec la fois où ils s'étaient quittés et Jamie fut assez satisfait de voir qu'il semblait que cette tension était derrière eux. Donc, lorsque l'élève lui répondit qu'il allait 'comme un samedi à travailler', Jamie resta sur ce même était d'esprit un peu moqueur, un sourire aux lèvres, quand il lui demanda à son tour comment il allait, ayant bien conscience qu'il lui retournait la question probablement par pure politesse -et c'était déjà assez étonnant pour le souligner-. Comme un samedi soir où je vous oblige à travailler. C'était vrai qu'au début, il lui avait proposé ce créneau horaire pour tester sa motivation, peut-être un peu pour lui faire les pieds et lui montrer que le professeur était près à l'aider uniquement si l'élève était capable de faire quelques sacrifices. Pour autant, c'était à présent leur troisième session du 'samedi-20h' -enfin, 19h pour cette fois-ci- et il aurait pu lui proposer un autre créneau, mais non, ils avaient gardé celui-ci. Peut-être parce que ça avait contribué à instauré un certaine routine, peut-être aussi parce qu'il n'avait pas envie que Maxime pense qu'il avait balayé d'un revers de la main ces quelques mois d'insolence et qu'il se montrait conciliant. Même si, au fond, il savait pertinemment qu'il n’était pas quelqu'un de rancunier, alors qu'il aurait dû, que ça aurait été beaucoup plus simple. Et il regrettait un peu de ne pas l'être, parce qu'il se rendit vite compte que ses craintes de retrouver cet élève désobligeant aux réflexions déplacées étaient probablement fondées lorsqu'il lui proposa de s'arrêter prendre à manger et que l'élève lui fit sous-entendre que ça aurait pu être mal interprété. Le professeur ne savait pas si il plaisantait, mais quand bien même. Il n'avait pas envie de s'offusquer pour si peu, mais il était quand même déçu de se rendre compte que, finalement, ils étaient très loin d'avoir atteint une certaine zone neutre. Très amusant... fût tout ce qu'il répondit après avoir poussé un profond soupir d'exaspération. Il se souvenait très bien d'avoir dit à Maxime, la semaine précédente, qu'il n'était pas du tout son genre lorsqu'il avait quitté la salle après que l'élève ait sursauté et réagit excessivement quand leurs jambes s'étaient à peine touchées. Il avait dit ça surtout pour qu'il arrête de s'imaginer des choses insensées, comme si sous prétexte qu'il aimait les hommes, ça aurait pu vouloir dire qu'il était attiré par lui. Comme si il pouvait être attiré par un élève, non mais vraiment. Non mais vraiment, ouais. Il chassa toute cette histoire de sa tête, se rappelant que par la suite, Maxime lui avait avoué ne pas aimer qu'on le touche et à ce souvenir, il crispa légèrement sa mâchoire, se rappelant que c'était lui-même qui avait provoqué cette situation de malaise, bien que ce soit totalement involontaire. Son élève finit par lui dire qu'il n'avait qu'à s'arrêter seul pour chercher à manger avant préciser qu'il n'avait pas faim mais son estomac le trahit immédiatement. Pas faim, hein ? lui dit-il en arquant un sourcil, les yeux sur la route. Il secoua la tête l'entendant se reprendre et admettre la vérité. Vous préférez avoir des crampes d'estomac plutôt que d'accepter simplement qu'on aille récupérer un truc à manger ? il n'avait pas dit ça sur le ton de la méchanceté, plutôt sur un ton las et fataliste. Car bien qu'il ait pu comprendre l'attitude de Maxime lorsqu'il avait été un peu trop proche samedi dernier, il ne comprenait pas qu'il puisse continuer à faire des insinuations, à avoir honte, pour quelque chose qui semblait aussi anodin. Et Jamie n'avait pas envie de savoir si c'était la honte d'être vu en compagnie de son professeur ou plus précisément parce que ce professeur était ouvertement homosexuel. Parce que dans tous les cas, il trouvait les deux raisons idiotes. Alors lorsque Maxime lui évoqua la présence du foodtruck peu fréquenté, le professeur avait perdu son sourire. Il n'était pas énervé, juste blasé. Parce qu'il se rendait compte que malgré ses efforts pour ne pas le gêner, le braquer, il semblait évident que ça ne servait pas à grand chose. Et c'était peut-être mieux comme ça, finalement. Très bien, on prendra quelque chose là bas. il crispa légèrement ses mains sur le volant. Et ne vous inquiétez pas, vous n'aurez qu'à me dire ce que vous voulez manger et rester dans la voiture, j'irai commandé sans vous. il avait envie de rajouter quelque chose comme 'ça vous évitera d'être vu avec moi' mais préféra se taire, ne voulant pas remettre de l'huile sur le feu. Quelques minutes passèrent dans le silence et Jamie réalisa que son humeur avait changé, ainsi que l'ambiance. De voir à quel point leurs échanges pouvaient passer de cordiaux, à blagueurs, pour finir tendus l'atterrait et le décevait.  Et ça l'énervait d'être déçu de l'attitude d'un simple étudiant, comme si il attendait quelque chose de sa part. Alors qu'il n'avait rien à attendre. Mais il n'avait pas envie de passer une nouvelle session avec des montagnes russes d'émotions comme la dernière fois. Il décida donc de mettre un peu de musique. Arrivé à un croisement où il dû s'arrêter, il tendit son bras vers l'auto-radio avant de s'interrompre dans son geste et de baisser sa main vers son téléphone. Il le déverrouilla de sa main droite, lança une application musicale et tendit son téléphone vers Maxime, sans le regarder. Tenez, mettez un peu de musique. Vous pouvez choisir dans ma playlist. il haussa les épaules. Vous pouvez aussi mettre quelque chose qui vous plaît. il marqua une courte pause J'ai des goûts qui ne plaisent pas à tout le monde. il avait dit ça d'un ton nonchalant mais  savait très bien que sa phrase avait un double sens que Maxime comprendrait immédiatement.
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) EmptyJeu 2 Juil - 13:16

@jamie jefferson
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Maxime recommença à se mordre nerveusement la lèvre en entendant le ton rempli de lassitude de Jamie, comme si le simple fait qu’il soit présent dans la même voiture que lui le fatiguait au point qu’il n’avait même plus la force de lui faire le moindre reproche. Maxime aurait largement préféré qu’il recommence à l’engueuler, qu’il lui dise qu’il exagérait et qu’il faisait des montagnes de quelque chose de parfaitement innocent. Il se souvenait encore des mots qu’il avait prononcés la semaine passée et de la culpabilité qu’il avait ressentie en réalisant que ses insinuations et ses commentaires sur sa sexualité semblaient plus l’atteindre qu’il ne l’avait initialement cru. Et pourtant il recommençait aujourd’hui, comme s’il était incapable de tenir sa langue et de ne pas lui faire ressentir à quel point il détestait ce côté là chez lui. Il détourna les yeux, préférant ne rien répondre, parce qu’il savait qu’il était con et qu’il créait des problèmes là où n’aurait pas dû y en avoir. Est-ce qu’il était vraiment parano ou est-ce qu’il avait des raisons de se méfier ? De tenter de garder ses distances ? Il n’en était plus sûr vu la réaction de Jamie, il avait l’impression de l’avoir physiquement repoussé avec sa seule remarque et il détestait ça. Mais ce qu’il détestait encore plus c’était d’en ressentir de la culpabilité. S’il était honnête, il aurait presque aimé retourner à l’époque où il ne ressentait que de la satisfaction – de courte durée, certes – après lui avoir lancé une pique en plein milieu d’un cours. Mais s’il était encore plus honnête, il préférait largement la relation qu’ils avaient maintenant. Il vit ses mains se crisper sur le volant au fur et à mesure qu’il faisait des concessions, Maxime étant persuadé qu’il le disait surtout pour lui faire comprendre au ton de sa voix qu’il le trouvait ridicule à réagir comme ça. Maxime aussi se trouvait ridicule quand il y réfléchissait, mais il sentait son estomac se nouer dès qu’il s’imaginait que ses potes pourraient les voir ensemble. Il n’avait dit à personne ce qu’il faisait le samedi soir et il commençait à comprendre qu’il avait merdé là-dessus, s’il avait été honnête dès le début il se serait fait chambrer, mais au moins il n’aurait pas eu à se cacher et à vexer inutilement Jamie. Là, s’il les croisait réellement ça allait paraître d’autant plus suspect, tout ce qu’il aurait voulu éviter en somme. Il haussa un sourcil en le voyant lui tendre son téléphone, se demandant ce qu’il attendait de lui l’espace d’une seconde. Il finit par l’attraper, essayant d’ignorer le petit frisson qui le parcourut quand ses doigts effleurèrent les siens alors qu’il récupérait le téléphone de Jamie. Il se demandait si ça allait lui faire la même chose à chaque fois qu’ils allaient avoir le moindre contact physique. Mais surtout il se demandait s’il ne commençait pas à le faire exprès, comme pour tester et voir s’il commençait à mieux supporter le contact. C’était stupide, ça le mettait mal à l’aise, et pourtant il savait qu’il aurait pu prendre le téléphone sans approcher sa main de la sienne. Il laissa échapper un petit soupir amusé en l’entendant sous-entendre qu’ils ne pourraient pas avoir les mêmes goûts musicaux, perdant son sourire aussi sec quand il poursuivit et lui rappela qu’il avait définitivement pris sa remarque de tout à l’heure avec amertume. « Personne n’est parfait. » Lâcha-t-il aussitôt d’un ton sarcastique, légèrement agacé qu’il semble ne pas vouloir s’en remettre. Il attendait quoi ? Des excuses en bonne et due forme ? Il ne l’avait même pas dit méchamment en plus… Maxime savait qu’il était en tort et il n’arrivait malheureusement pas à se convaincre du contraire aujourd’hui. Il baissa les yeux sur le téléphone de Jamie et commença à scroller, en quête de la chanson parfaite. Il résista à l’envie d’aller fouiner et détourna même volontairement les yeux en voyant une notification arriver lui indiquant qu’il avait reçu un nouveau message, comme s’il tenait absolument à respecter sa vie privée. Il lança « sorry seems to be the hardest word » avant de se tourner à nouveau vers Jamie, un sourire amusé sur les lèvres, se demandant s’il allait comprendre son choix de chanson. Il commença même à en fredonner les paroles avant de lui indiquer d’un geste du bras le parking où le fameux food truck se trouvait. Il se crispa légèrement dans son siège en entendant Elton John commencer à chanter « what have I got to do to make you want me » et essaya de se concentrer sur la playlist qu’il avait sous les yeux. « Je confirme que vous avez pas très bons goûts. En terme de musique, j’entends. » Précisa-t-il, comme s’il avait peur que Jamie ne l’interprète encore mal, il l’avait vraiment juste dit pour plaisanter cette fois-ci. Il finit par lancer la première chanson de R.E.M. qui lui passa sous la main, avant de reposer le téléphone à l’endroit où Jamie l’avait trouvé tout à l’heure et décidant de laisser la playlist de son professeur tourner de manière aléatoire. Il se détacha une fois la voiture garée et tenta de prendre un ton nonchalant en demandant : « Vous voulez manger à la fac ou ici ? » Le propriétaire avait installé quelques tables et chaises sur le parking mais Maxime avait trop peur d'énerver à nouveau Jamie en lui demandant de ne pas trop s'éterniser ici. En public. Il ouvrit la portière et sortit sur le parking, comme pour lui prouver qu’il était prêt à faire des efforts aussi et qu’il regrettait sa réflexion de tout à l’heure. Il essaya de se détendre et de ne pas paraître trop crispé mais il jeta quand même des coups d’oeil autour de lui pour vérifier qu’aucun de ses amis n’était là.
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) EmptyVen 3 Juil - 0:31


Le silence qui s'était installé entre eux, après que Jamie ait abdiqué quant au fait que Maxime ne se détendrait jamais complètement en sa présence, était pesant. Pour autant, il était aussi révélateur. Parce que même si le professeur ne pouvait pas voir son élève, pour observer ses réactions et son attitude, il estimait que si ce dernier n'avait pas répondu d'une réplique cinglante afin d'avoir le dernier mot signifiait peut-être parce qu'au fond il prenait conscience. Conscience que son comportement devenait ridicule à mesure qu'ils passaient du temps ensemble. Haïr quelqu'un simplement parce qu'il avait une sexualité différente n'avait aucun sens pour Jamie et faire des insinuations à chaque fois qu'il proposait quelque chose tenait de l'absurdité. Surtout quand, à plusieurs reprises, le professeur avait bien vu que lorsque son élève laissait de côté ses préjugés, l'ambiance était beaucoup plus agréable, beaucoup plus vraie. Comme si le reste sonnait faux. Il ne prit pas le temps de s'attarder sur cette pensée qui venait de germer dans son esprit et tendit son téléphone à Maxime pour qu'il mette de la musique, toujours agacé. Lorsque Holmes lui répliqua que personne n'était parfait sur ce ton sarcastique bien caractéristique, Jamie leva les yeux aux ciels et secoua la tête. Je vous le fais pas dire. répondit-il sur un ton plus ou moins similaire. Mais quand quelques secondes plus tard, alors qu'il allait lui dire de ne pas exagéré et que sa playlist n'était pas si merdique que ça, Maxime lança cette fameuse chanson de Elton John, Jamie était scié. Il écarquilla les yeux d'étonnement et un sourire vint de greffer sur son visage, incapable de ne pas trouver ça drôle. Reprenant contenance, ne voulant pas que son élève pense qu'il pardonnait trop facilement -même si il se rendait compte que c'était probablement un de ses plus gros problèmes et que personne n'était dupe- il se pinça les lèvres et se tourna rapidement vers son passager, les yeux plissés. Vous choisissez Elton John, vraiment ? Elton John ? lui dit-il avant de se retourner vers la route. Il ne pouvait pas s'empêcher de trouver ce choix très amusant. Non seulement parce qu'il avait parfaitement compris le message, le contraire ayant été difficile, mais surtout parce qu'il existait un nombre incalculable et explicite de chanson d'excuses et qu'il avait sélectionné celle d'un des plus grands représentant de la communauté gay. Mais malgré son ton moqueur, le professeur mentirait si il disait que ça n'avait pas eu le mérite de le détendre quasi-instantanément. Ce Holmes avait un don tout particulier pour le faire passer de l'agacement à la décontraction et ça avait tendance à le déstabiliser. Est-ce qu'il aimait être déstabiliser ? Pas vraiment, non. Pour autant, il se laissait balader comme un bleu. Il tourna quand Maxime lui indiqua le parking du foodtruck, un léger sourire au visage qui ne était arrivé à partir du moment où il l'avait entendu fredonner et qui le quitta lorsque l'étudiant changea de chanson subitement en précisant qu'il avait mauvais goût, musicaux. J'ai d'excellents goûts, croyez-moi. Il n'y a rien de mieux que le jazz pour passer un bon moment. et comme pour lui faire comprendre que ce n'était pas son genre, son élève lança un autre morceau en dehors de sa playlist. Jamie claqua sa langue sur son palais, faussement agacé. Au retour, je ne vous laisserai pas le choix. Vous serez surpris, vous verrez ! assura-t-il en se garant peu de temps après. Il ne répondit pas immédiatement à la question de Maxime parce qu'elle le surprit et il le laissa sortir de la voiture, le surprenant encore plus. Il n'avait pas imaginé manger un seul instant manger sur place. Non seulement parce qu'il n'avait pas eu envie de provoquer une nouvelle agression verbale pleine d'insinuations désagréables mais surtout parce que lui-même trouvait l'idée étrange. Prendre quelque chose à emporter pour aller travailler, ça n'avait rien de particulier. Mais s'installer à une table, c'était différent. Il se saisit de son téléphone afin de le prendre avec lui et vit une notification de message qui lui noua l'estomac. Isaiah. Son petit ami à qui il avait encore caché les tenant et aboutissant de sa soirée "boulot" du jour. Son petit ami qui, il avait l'impression d'avoir éludé ça de son cerveau mais ça lui revenait en pleine tête, avait croisé Maxime dans un bar et pourrait encore le croiser. Son petit ami qui, en ouvrant le message, lui envoyait une photo plus qu'aguichante en lui demandant si il était sûr de vouloir travailler ce soir. Isaiah avait cette faculté incroyable à faire d'une dispute un motif de réconciliation sur l'oreiller. Il culpabilisait tellement, en cet instant. Si il lui avait fait la gueule pendant plusieurs jours, tout aurait été beaucoup plus simple. Mais rien n'était jamais simple. Surtout avec lui, avec eux. Se mordant la lèvre, il se baissa pour apercevoir Maxime qui l'attendait dehors en jetant des coups d’œils alentours. Il lui répondit, la boule au ventre. Pourquoi est-ce qu'il ne lui disait pas simplement de l'attendre ? De l'attendre une heure ou deux, il pourrait écourter sa session avec Maxime et rejoindre Isaiah. Mais non, il lui avait simplement dit que ce n'était pas possible. L'incompréhension et la colère de son petit ami lui revint rapidement et il n'avait rien à dire pour sa défense. Est-ce qu'inconsciemment il faisait tout pour qu'il le quitte ? Mais pourquoi, putain, pourquoi ? Leur relation était bancale depuis un moment maintenant mais ce qu'il faisait n'avait aucun sens... Mais ce qu'il répondit était vrai. C'était important. Il n'arrivait pas à comprendre comment ce cours particulier pouvait être plus important que la tentative de sauvetage de son couple fragilisé. Et il n'admettait pas qu'insidieusement, il retournait sur une pente glissante, dangereuse, incapable de se raisonner. Il ne prit pas son téléphone avec lui et sortit de sa voiture pour rejoindre Maxime. En arrivant à sa hauteur il faillit poser une main sur son épaule par familiarité avant de se raviser de justesse. Il prenait beaucoup trop ses aises, il fallait arrêter ça. Car bien qu'il ait encore choisit Maxime au détriment de quelque chose d'autre, il était encore conscient que tout ça n'était pas admissible, que ce n'était pas normal et que ça ruinerait tous les efforts qu'ils avaient fait jusqu'à maintenant pour essayer de se comprendre si jamais Maxime l'apprenait. On va plutôt manger à la fac, ok ? dit-il avec un ton engageant, voulant lui faire comprendre que ça ne le dérangeait pas de partir, au contraire. Manger sur un parking, ça me tente pas tellement. Pas vous ? il s'avança d'un pas. Vous prenez quoi ? lui demanda-t-il avant de s'éloigner lorsque Maxime lui ait dit ce qu'il voulait manger. Il commanda et fit un signe de main, accompagné d'un sourire, à son élève pour qu'il retourne dans la voiture au lieu de l'attendre plus loin. Il passa une dizaine de minutes à attendre et remonta à l'intérieur du véhicule après avoir déposé les sacs de nourriture à l'arrière. Il s'installa et fouilla dans ses poches afin de mettre la main sur les clefs de la fac pour ne pas avoir à les chercher une fois devant. Putain d'merde... souffla-t-il avant de se tourner vers son élève. Vous allez certainement croire que je l'ai fait exprès mais... il passa sa main dans sa nuque, détournant son regard, se sentait absolument ridicule. J'ai oublié les clefs du bâtiment... c'était absolument involontaire et il s'en voulait terriblement mais il sentait déjà la remarque arrivée.
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) EmptyVen 3 Juil - 8:38

@jamie jefferson
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Malgré son petit moment de gêne en se souvenant un peu tardivement des paroles de la chanson qu’il avait choisie, Maxime était content. Parce qu’il pouvait bien voir que Jamie s’était détendu et que sa tentative d’excuses avait marché. Parce que si Jamie était détendu alors soudainement lui aussi pouvait se permettre de l’être et il n’avait pas envie de se demander depuis quand c’était le cas, depuis quand il était capable de ressentir autre chose que de la crispation quand il était à côté de lui. Il savait juste que c’était plus agréable comme ça et il avait fini par accepter le fait que quitte à passer ses samedis soirs avec quelqu’un autant ne pas être constamment en train de se sauter à la gorge. Il fronça légèrement les sourcils en l’entendant lui faire remarquer son choix d’artiste, mettant quelques secondes à réaliser pourquoi ça semblait autant l’amuser. « Quoi ? C’est pas votre genre ? » Lança-t-il sur le ton de la plaisanterie, sans en penser un mot, à vrai dire il avait fait ce choix de manière totalement inconsciente. Il sortit de la voiture, tentant de lui prouver qu’il était capable de faire des efforts, se baissant pour voir ce que son professeur était en train de faire. Fronçant à nouveau les sourcils, il l’observa pendant quelques secondes, les yeux rivés sur son téléphone, son expression passant du choc à la résignation puis à la gêne. Il s’écarta de la voiture en le voyant reposer son téléphone, comme s’il avait peur de se faire surprendre en train de l’espionner, une fois de plus. Il fit semblant de n’avoir rien vu, se demandant quand même ce qui avait pu provoquer une réaction pareille chez Jamie. Il n’avait rien vu du contenu du message qu’il avait reçu tout à l’heure mais il avait tout de même eu le temps de reconnaître le prénom d’Isaiah et ses pensées refusaient de penser à autre chose qu’à ce qu’il avait bien pu envoyer à Jamie pour provoquer ce genre de réaction. Est-ce qu’ils venaient de rompre ? Maxime se souvenait encore des mots qu’Isaiah avait prononcés quand il était passé le voir à l’hôpital cette semaine, il n’avait pas eu l’air très optimiste pour leur couple. Il sentit son estomac se nouer, se demandant s’il lui avait menti et ne venait pas de lui expliquer exactement comment il connaissait Maxime. Peut-être que Jamie avait fini par lui avouer qu’il lui donnait des cours particuliers les samedis soirs, peut-être que ça ne lui avait pas plu et peut-être que c’était sa façon de se venger de Maxime. Il se força à revenir à la réalité en entendant les questions de Jamie et il acquiesça d’un air légèrement absent, lui disant qu’il prendrait la même chose que lui et le regardant s’éloigner et lui indiquer de retourner s’asseoir dans la voiture, un petit sourire au coin des lèvres. Il avait fait un effort et désormais c’était au tour de Jamie d’en faire un. Ça lui paraissait tellement simple et naturel des fois qu’il avait du mal à croire qu’il n’en soit pas capable plus souvent. Il profita quelques secondes de l’air frais et de l’occasion de se dégourdir les jambes avant de retourner s’asseoir. Son regard fut aussitôt attiré par le téléphone de Jamie qui venait de se rallumer, indiquant une nouvelle notification. Cette fois-ci Maxime ne put s’empêcher de lire la prévisualisation du texto et il en lu assez pour comprendre qu’Isaiah n’était pas content mais aussi que Jamie ne lui avait toujours pas dit avec qui il était. Il ressentit un soulagement instantané et se détendit sur son siège, jetant de temps en temps des coups d’oeil à travers la vitre de la voiture pour vérifier où en était Jamie. Il venait d’envoyer un message à son petit frère pour savoir si tout allait bien quand son professeur revint s’asseoir à ses côtés. Maxime passa alors rapidement du soulagement à la déception en l’entendant dire qu’il n’avait pas les clés de la fac. Son estomac se noua aussitôt à l’idée qu’ils soient obligés d’annuler leur session de la soirée. « Vous êtes pas sérieux ? » Demanda-t-il, son ton légèrement réprobateur alors qu’il refusait d’y croire entièrement. Il n’était pas venu jusqu’ici pour rien quand même, si ? Et Maxime fit un effort considérable pour tenter de se convaincre que sa déception était uniquement due au fait d’avoir perdu du temps pour venir jusqu’à Brighton. « Je sais que c’est pas votre fort mais si c’est une blague sachez qu’elle est pas drôle du tout. » Il sentait tous les muscles de son corps se tendre rien qu’à l’idée de devoir rentrer chez lui et pour une raison qui lui échappait il n’était pas d’humeur à rejoindre ses potes au bar. Après l’altercation avec son père il avait vraiment été impatient de passer une soirée au calme avec Jamie. Enfin avec son professeur. Il posa inconsciemment sa main sur la côte qui lui faisait encore mal, abandonnant aussitôt l’idée de sauter par dessus la grille. De toute façon Jamie n’avait pas non plus la clé du bâtiment de cours donc ça n’aurait servi à rien. « Ou alors c’est votre version du coup de la panne ? » Demanda-t-il sans la moindre méchanceté, presque comme s’il espérait sincèrement que c’était ça. Il commença à réfléchir aux options qui s’offraient à eux mais il n’en voyait pas des masses, soient ils trouvaient un endroit où travailler soit il devait rentrer chez lui. Posé comme ça, le choix lui paraissait évident, il fallait trouver un endroit où ils pourraient bosser, comme prévu. Le problème c’était qu’à Brighton Maxime connaissait surtout des bars et même à Donwell, des endroits publics, accessibles à cette heure et calmes, ça ne couraient pas les rues. « Vous voyez pas où on pourrait aller à la place ? J’en sais rien, un bar un peu calme, une bibliothèque ouverte de nuit ? Peu importe. » Il était à ça de lui proposer de travailler dans la voiture ou de se poser sur l’une des tables du food truck, et tant pis si ça voulait dire qu’il finirait par avoir froid, ça lui apprendrait à prendre une veste la prochaine fois. Il avait gardé les yeux fixés sur Jamie, essayant de chasser complètement de son esprit l’idée qu’il soit en train de lui mentir pour pouvoir rentrer et se rabibocher avec Isaiah. Il voulait croire que si c’était ce qu’il avait décidé de faire il aurait été plus honnête envers lui, mais il n’arrivait pas à faire complètement disparaître de la désagréable impression que Jamie essayait de se débarrasser de lui. Il pouvait presque déjà l'entendre lui dire qu'il ne voyait pas de bonne solution et qu'ils allaient devoir annuler le cours d'aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) EmptyVen 3 Juil - 23:05


Vraiment, il se sentait complètement idiot. Il n'était pas du genre tête en l'air habituellement mais probablement que ces dernières semaines le troublaient bien plus qu'il ne l'avait pensé. Heureusement, Maxime réagit plutôt bien à la nouvelle, bien qu'il avait l'air un peu déçu. Le professeur estima qu'il s'agissait d'une déception liée au fait que si ils devaient rentrer respectivement chez eux, ils avaient simplement perdus du temps et que son élève avait dû s'infliger sa présence pour rien. Lorsqu'il lui demanda si il était sérieux, il répondit simplement Malheureusement, si... en continuant de tapoter vainement dans ses poches puis de soupirer, regardant face à lui et passant une main dans ses cheveux. Il n'avait pas envie de lui faire faux bon mais il avait l'impression que ce foutu destin lui disait de faire un meilleur choix que celui d'envoyer balader Isaiah pour rester ici. Est-ce qu'il faisait une connerie monumentale ? Maxime le tira de ses pensées en lui faisant une remarque sur son manque d'humour, insinuant ensuite qu'il les aurait peut-être volontairement oubliées, ses clefs. J'aurais préféré que ce soit le coup de la panne, croyez-moi, même si c'est pas trop mon genre. lâcha-t-il en souriant doucement d'amusement. Maxime avait raison de se moquer de lui, c'était vraiment très con de sa part. Oublier ses clefs voulait dire annuler la session d'aujourd'hui à moins de trouver un autre endroit. Pour autant, Jamie avait beau avoir ressenti de la déception chez son élève toute à l'heure, quand il regardait Maxime maintenant il y voyait aussi une certaine tension. Était-il énervé ? Il était encore tôt, si il pensait qu'à cause de cet oubli il n'allait pas pouvoir sortir pour rejoindre des amis, il se trompait. Mais finalement, c'est le professeur qui se trompait. Parce qu'alors que Jamie allait ouvrir la bouche pour lui dire qu'il pouvait le déposer quelque part à Brighton, Maxime lui demanda si il n'avait pas une autre idée de lieu d'études en tête. Il ne pût s'empêcher de sourire, un sentiment de satisfaction l'emplissant entièrement. Maxime n'avait pas envie de partir. Et cette idée, juste cette petite idée, lui suffisait pour laisser tomber le destin et ses grands signes lui indiquant que ce n'était peut-être pas une très bonne idée d'aller dans cette direction. Il avait envie de lui dire qu'il était agréablement surpris de ne pas avoir profité de cet oubli pour s'en aller avec la bouffe sans un merci mais Jamie n'avait absolument pas envie de gâcher le moment. On va trouver quelque chose. lui répondit-il simplement. Il n'avait aucune idée d'où ils pourraient aller pour être au calme et avait l'impression que chaque potentielle option qu'il avait en tête n'était pas bonne. Aller dans un bar ? Impossible de s'entendre et un samedi soir, à Brighton, tous les bars étaient régulièrement bondés. Tout ceux qu'il connaissait du moins. Une bibliothèque ouverte la nuit, il en connaissait une à Londres mais pas ici. Il pensa peut-être à rester sur le parking du foodtruck mais étudier sur des petites tables en ferrailles en plein vent, moyen. Et il n'avait pas très envie de devoir prêter sa veste à Maxime à cause du froid, ça risquerait de mal se passer. Une idée vint percuter son esprit. Adossé à son siège, il tourna la tête vers son élève avec un sourire aux lèvres. J'ai trouvé. puis il alluma sa voiture avant de prendre la direction souhaitée. Ne vous inquiétez pas, je ne vous emmène pas chez moi. dit-il en se moquant un peu, vu qu'il ne lui avait toujours pas dit où ils allaient. Enfin, ce n'était pas chez lui mais c'était presque comme une seconde maison, ou une troisième si on comptait celle de sa mère. C'était un endroit qu'il affectionnait tout particulièrement et qui, pour lui, était un lieu d'échange, de partage et de respect. Parfait pour un cours particulier. Ils n'étaient qu'à quelques minutes de route et ils arrivèrent rapidement sur les lieux. Promettez-moi de vous comporter convenablement si on croise quelqu'un. lui demanda-t-il en mettant le frein à main et en fronçant les sourcils. Au dernière nouvelle, personne ne restait en soirée le week-end même si il pouvait arriver que certains jeunes demandaient un double des clefs pour y passer la nuit, ou manger, dans des moments de nécessités. Et comme il n'avait pas été appelé, par des jeunes ou par un foyer ayant besoin d'un logement d'urgence, il était serein quant au fait qu'ils seraient seuls. Et même si lui pouvait supporter les remarques acerbes que Maxime pouvait lancer, ce n'était pas le cas de tout le monde et c'était surtout totalement malvenu là où ils allaient. Vous prenez les sacs ? lui dit-il en pointant la banquette arrière avant de s'avancer vers la porte du petit immeuble en briques. Il tapa le code, pénétra à l'intérieur et tint la porte à son élève. Il l'observa, supposant qu'il devait être un peu perplexe de tout ce manège. Faites-moi confiance. le rassura-t-il. Dans un coin de son estomac, Jamie avait l'impression d'être à moitié stressé. Comme si il s'apprêtait à montrer au jeune homme une partie tellement importante de sa vie qu'il avait peur de vraiment mal prendre la moindre réflexion. C'était d'ailleurs pour ça qu'il n'avait pas souhaité lui dire exactement où ils allaient, attendant le dernier moment, se disant que lorsque Maxime verrait qu'ils allaient pouvoir travailler tranquillement, il ne prêterait pas attention à la presque-absurdité de la situation. Ils montèrent un étage avant d'arriver sur le pallier de la porte où on pouvait lire, sur un petit écriteau noir et blanc "Pride and No Prejudice". Il tourna la clef et entra la premier dans la petite entrée. Sur la droite, une première salle ouverte servait de bureau d'accueil. A gauche, un canapé et quelques livres. En face, un petit couloir donnait sur 4 autres pièces : un petite cuisine, une salle de repos et deux pièces réservées aux entretiens, aux confidences, aux besoins d'accompagnement et d'aides. Les couleurs étaient chaleureuses, beaucoup de cadres ornaient les murs et on pouvait voir un grand panneau d'affichage avec des mots écrits à la volée. On est à l'association que je co-préside depuis peu mais dont je fais partie depuis des années. Je pense qu'il n'y a personne, on va pouvoir s'installer dans un des bureaux, si ça vous va. ajouta-t-il en se tournant enfin vers Maxime, guettant sa réaction. Il pensa qu'il valait mieux faire comme si de rien était. Faire comme si il n'était pas dans les locaux de l'association LGBT dont il faisait partie et que ce n'était pas un comble quand on savait tous les propos homophobes et les insinuations que Maxime avait pu lui lancer jusqu'à présent. Mais Jamie espérait sincèrement qu'il ne se trompait pas en l'emmenant ici, qu'il comprendrait à quel point ce lieu pouvait être sacré et qu'il n'avait pas intérêt à blasphémer l'endroit.


Dernière édition par Jamie Jefferson le Dim 5 Juil - 16:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) EmptySam 4 Juil - 0:54

@jamie jefferson
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Le soulagement que Maxime ressentit en entendant Jamie lui assurer qu’ils allaient trouver un endroit fut si immense qu’il dut détourner le regard pour s’empêcher de sourire bêtement. L’idée de ne pas être obligé de rentrer chez lui le poussa à se détendre quasiment instantanément et il se mordit l’intérieur de la joue pour s’empêcher d’être trop démonstratif dans sa joie. Il ne fallait quand même pas que Jamie se doute qu’il avait fini par apprécier leurs sessions de cours privées, il aurait été capable de mal l’interpréter. Et surtout ça lui aurait fait trop plaisir, c’était mieux pour l’orgueil de Maxime s’il faisait semblant d’être contraint et forcé d’être là quand il le pouvait. Il se tourna à nouveau vers le professeur quand il lui indiqua avoir trouvé une idée d’un endroit calme où ils pourraient se poser, fronçant les sourcils quand il lui expliqua qu’il ne comptait pas l’amener chez lui. Très franchement, l’idée ne lui avait même pas traversé l’esprit et il trouvait ça perturbant d’y penser. Mais il trouvait encore plus perturbant le fait que l’idée de Jamie semble le faire sourire. « J’étais pas inquiet avant, mais maintenant je le suis… » Répliqua-t-il d’un ton plus moqueur que véritablement stressé. Il était en train de se rendre compte - et il en était le premier surpris - qu’il lui faisait confiance. Il avait la certitude que Jamie avait pris en compte tous les facteurs pour trouver la meilleure solution possible et, très franchement, vu que sa meilleure idée pour l’instant consistait à aller se poser dans un bar, il ne pouvait pas se plaindre que Jamie semble avoir pensé à une meilleure alternative. Il jeta des coups d’oeils par la fenêtre de temps en temps sur le chemin, essayant de deviner où il était en train de les amener, mais il n’était jamais allé dans cette partie là de Brighton alors il abandonna bien vite l’idée de comprendre avant l’heure. Il leva les yeux au ciel, un petit sourire en coin venant étirer ses lèvres. « Je me comporte toujours bien. » Répondit-il avec une sacrée dose d’auto-dérision, parce qu’il savait pertinemment qu’il pouvait avoir un comportement de merde, et notamment quand ça touchait à Jamie. Il hocha tout de même la tête après, son air plus sérieux, parce qu’il avait l’air vraiment inquiet et qu'il voulait le rassurer. Où est-ce qu’il l’avait ramené sérieusement ? Il sortit de la voiture et attrapa les sacs avec les burgers sur la banquette arrière, s’exécutant en silence et essayant de deviner à l’architecture du bâtiment où ils se trouvaient. Il suivit Jamie et le regarda taper le code de l’entrée, sa curiosité et son appréhension grandissant un peu plus à chaque seconde où Jamie refusait de lui dire où ils étaient, comme s’il le faisait parce qu’il savait très bien que la localisation n’allait pas plaire à Maxime. Il réajusta son sac à dos sur son épaule et s’arrêta sur le pas de la porte, comme si maintenant qu’ils étaient là il hésitait à le suivre. Est-ce qu’il avait raison de lui faire confiance ? « Vous m’en demandez beaucoup là. » Avoua-t-il, ne plaisantant qu’à moitié cette fois-ci. Il avait déjà beaucoup pris sur lui ces derniers temps et Jamie ne l’aidait vraiment pas quand il se montrait aussi suspect. Il finit pourtant par le suivre, ne se figeant qu’en arrivant à l’étage et en lisant l’inscription sur la porte que Jamie était en train d’ouvrir. “Pride and no prejudice”. Maxime sentit tous les muscles de son corps se tendre, parce qu’il avait beau ne jamais avoir entendu parler de cet endroit, le nom ne laissait pas énormément de place à différentes interprétations. Il laissa Jamie entrer, restant dans le couloir, comme s’il avait peur de voir des flammes l’avaler s’il osait franchir le pas de la porte. Il se força à soutenir le regard de Jamie, affichant une mine perplexe. Il ne savait pas comment réagir, à vrai dire il n’était même pas sûr de savoir quoi ressentir. « Ça devient difficile de croire que vous avez pas fait exprès de les oublier les clés. » Commenta-t-il, la gorge légèrement sèche malgré lui. Il resserra sa prise sur les sacs de burgers, se demandant s’il y croyait vraiment, s’il pensait sincèrement Jamie capable d’être calculateur à ce point là. Il n’avait pas envie de le croire mais ça ne voulait pas dire que c’était nécessairement faux. Il y avait beaucoup de choses dans sa vie qu’il n’avait pas eu envie de croire et pourtant il avait toujours fallu qu’il se rende à l’évidence et trouve le moyen de les accepter. Il prit une légère inspiration avant de s’élancer, faisant quelques pas en avant jusqu’à être à son tour entré dans les locaux de l’association. Il regarda aussitôt autour de lui, comme s’il avait peur que d’autres membres aient été tapis dans l’ombre, attendant qu’il ose rentrer pour se jeter sur lui et tenter de le faire rejoindre leur mouvement. Visiblement il n’y avait personne et Maxime se força à se dire que c’était plutôt encourageant comme signe. Il se tourna vers Jamie, comme s’il attendait qu’il lui indique quelle pièce était un bureau et lesquelles n’en étaient pas. Une fois qu’il eut sa réponse il s’élança à nouveau d’un pas rapide, les yeux obstinément rivés au sol, faisant tout pour ne pas voir tous les signes qui auraient pu lui rappeler où il était. Il posa les burgers sur le bureau dès qu’il fut dans entré dans la pièce et posa son propre sac à dos sur l’une des chaises, prenant quelques secondes pour évaluer l’environnement dans lequel il se trouvait. Dire qu’il ne se sentait pas à l’aise aurait été l’euphémisme du siècle et si tout à l’heure il avait eu peur qu’on le surprenne en compagnie de Jamie, le sentiment était à présent décuplé. Qu’est-ce qu’il aurait pu dire si quelqu’un qu’il connaissait débarquait ici ? Voire même quelqu’un qu’il ne connaissait pas. Il n’avait pas envie que les gens pensent qu’il était là spécifiquement parce que c’étaient les locaux d’une association LGBT. « Pourquoi vous m'avez amené ici ? C’est votre façon subtile d’essayer de me faire voir à quel point j’ai tort ? » Lança-t-il, sa voix étonnamment calme, se demandant sincèrement si ça avait été le but de Jamie depuis le début. Est-ce que c’était pour ça qu’il avait accepté de l’aider ? Est-ce qu’il avait secrètement espéré pouvoir le faire changer d’avis ? Le forcer à voir la lumière et à accepter son mode de vie ? Maxime détourna les yeux et commença à lire les quelques affiches placardées aux murs du bureau, toutes prônant la tolérance, l’acceptation de soi, mettant en avant des numéros verts à appeler en cas de problème. Il avait envie de ressentir de la colère, de l’indignation même, parce que ça aurait été beaucoup plus facile à gérer que ce qu’il ressentait réellement : une profonde tristesse. Il fit le tour de la pièce en silence jusqu’à avoir lu toutes les affiches et tous les posters aux murs, s’arrêtant quelques secondes supplémentaires devant la dernière. Elle offrait des conseils aux adolescents dont les parents ne réagissaient pas bien au coming out de leurs enfants, et la pensée traversa l’esprit de Maxime avant qu’il ait eu le temps de réfléchir : ils l’avaient probablement mérité. Il s’écarta du mur et revint vers le bureau, se sentant aussitôt coupable d’avoir pu penser ça. C’était pourtant ce qu’on lui avait toujours répété, mais la pensée lui paraissait ridicule alors qu’il se tenait dans ces locaux. Comme si l’atmosphère l’avait forcé à réfléchir malgré lui. « Vous venez souvent ici ? » La question avait traversé ses lèvres avant qu’il ait eu le temps de réaliser qu’il allait la poser. Mais alors qu’il relevait les yeux vers Jamie il comprit que sa curiosité avait été sincère. Il s’était efforcé de garder un ton nonchalant, comme s’il demandait juste pour détendre l’atmosphère et que ça ne l’intéressait pas vraiment. Il avait la sensation de comprendre seulement maintenant une partie de la personnalité de Jamie et il se sentait encore plus bête de ne pas avoir compris plus tôt que ses remarques l’avaient probablement plus touché qu’il ne l’avait initialement cru.
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Jamie Jefferson
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) EmptySam 4 Juil - 2:46


Il était en terrain connu, dans un endroit qui lui tenait lourdement à coeur et qu'il chérissait énormément. Il était persuadé d'avoir fait le bon choix pour remplacer l'université. C'était calme, on pouvait s'installer pour manger, mettre un fond musical au besoin et personne ne viendrait les déranger. Si toutefois quelqu'un venait à entrer, il ne se sentirait pas mal d'être vu en compagnie d'un élève parce qu'ici aucun jugement n'était fait. Avait-il peur d'être jugé si ils avaient été reconnus dans un bar ? Cette réflexion le fit tiquer. Non. Pas pour lui, peut-être plus pour Maxime. Mais à bien y réfléchir, un professeur et un élève n'étaient pas sensés trainer ensemble dans des bars un samedi soir... Est-ce que c'était mal, ce qu'il faisait ? Mais il ne faisait rien de mal, il donnait juste des cours particuliers. Oui. Sauf qu'il déclinait les propositions de son petit ami pour rester ici, sauf qu'il avait eu des idées un peu trop éloignées d'une relation élève-prof, la semaine précédente. Et il se rendait compte qu'il avait tout fait pour éviter de penser à ce genre de choses, aujourd'hui. Il fût tirer de ses pensées par l'étudiant qui insinuait presque qu'il avait fait exprès d'oublier ses clefs pour le faire venir ici. Il s'était attendu à ce qu'il ne soit pas très à l'aise, d'ailleurs c'était assez facile de s'en rendre compte quand on l'observait bouger doucement à l'intérieur de la pièce comme si il n'était pas très rassuré. Mais il fût reconnaissant et optimiste quant au reste de la soirée, du cours, voyant qu'il ne faisait aucune remarque déplacée malgré son apparent malaise. J'aurais presque aimé y avoir pensé à l'avance... commença-t-il en souriant, préférant jouer la carte de la dérision plutôt que de faire comme si il ne voyait rien, mais mon esprit n'est pas aussi calculateur. il haussa les épaules. Faut croire qu'il est juste ailleurs. il avait dit ces derniers mots un peu comme un aveu et il espérait sincèrement que Maxime ne le croyait pas capable d'avoir organisé un tel coup. Dans quel but l'aurait-il fait ? C'était incroyable de penser qu'il pouvait faire une chose pareille et l'idée que son élève puisse ne serait-ce qu'y songer le rendait un peu triste. Avait-il une si petite estime de lui ? Il essaya de se convaincre qu'il avait dit ça uniquement pour plaisanter, même si une partie de lui-même en doutait. Il suivit Maxime dans le bureau qui s'y rendait d'un pas pressé. Jamie ne put s'empêcher de secouer la tête en levant les sourcils devant cette attitude et il se demandait si il pensait que les couloirs allaient l'avaler tout entier pour le coincer dans l'antre de l'homosexualité pour toujours. Encore une fois, il se demanda comment on pouvait être aussi jeune et aussi fermé d'esprit. Le respect et l'acceptation des autres, peu importe leur genre et leur sexualité, devraient faire partie des valeurs de chaque individu et, en ces lieux, Jamie savait pourtant qu'il y avait encore un long chemin à parcourir. S'appuyant contre le cadre de la porte du bureau, il écouta Maxime lui demander pourquoi il l'avait emmené ici avant de croiser les bras et de froncer les sourcils. Je vous ai amené ici parce que j'ai pensé qu'on serait au calme, que j'avais les clefs et que c'était à côté. c'était vrai, à aucun moment il n'avait eu envie de lui faire des leçons de morales sur la cause LGBT ce soir, mais il ne fallait pas trop le pousser parce que dans son élément il était capable de partir dans de long débat. Il haussa ensuite les épaules. Pour le reste, j'espère qu'un jour vous comprendrez par vous-même que oui, vous avez tort. il avait dit ça sérieusement mais sans colère. Il l'observa ensuite, silencieusement, poser ses affaires puis regarder autour de lui. Cette image du jeune homme au milieu de cet endroit où il avait vécu des heures sombres, des heures beaucoup plus belles, des heures de conseils, d'échanges, d'entraides, le touchait. Il venait de lui dire qu'il avait tort de juger la communauté gay et maintenant il le voyait regarder les posters du bureau avec attention. Il n'avait pas le sourire aux lèvres, il ne disait rien de moqueur, il était juste là, presque curieux. Et Jamie se rendit compte que si l'intérieur de son véhicule était un espace privé, l'intérieur de l'association était un espace encore plus intime. Parce qu'il était encore plus lui-même, ici, parce qu'il voulait que chacun se sente accepté, aimé, aidé et entouré. Il avait subitement la sensation d'avoir ouvert une porte béante sur son intimité à Maxime, sur ses engagements et sur une facette de sa personnalité qu'il n'avait pas pour habitude de montrer à l'université. Et il l'avait fait avec plaisir, quand l'idée lui était parvenue, comme si il avait presque été impatient de lui montrer un peu plus qui il était, sans trop comprendre pourquoi. Et le voir au milieu de cette pièce lui donnait envie d'en savoir plus sur lui, de comprendre pourquoi il était aussi rebuté par les choix de vies des autres, de le comprendre lui. Lui qui attirait son regard en cet instant, lui qui le faisait faire lui-même des choix déroutants. De longues secondes passèrent pendant lesquelles Jamie observait Maxime, essayant de le sonder tout entier, profitant du fait qu'il s'intéresse aux murs plutôt qu'au repas et au cours. Puis l'élève se tourna vers lui avec une question qui le surprit par son intérêt, le faisant hausser les sourcils. Il décroisa les bras et s'avança vers la table. Je viens ici dès que j'ai le temps. Parfois après certains cours, parfois le week-end, pendant mes vacances.il déposa son sac à côté d'une chaise et commença à vider les sacs de nourriture pour les disposer sur la table. J'ai été membre très tôt, je devais avoir à peine 19 ans. Mes parents m'ont toujours encouragé à être qui j'étais et c'était impensable pour moi de ne pas être présent pour ceux qui n'ont pas eu la même chance. il soupira légèrement avant de s'asseoir et de regarder Maxime avec un mélange de tristesse et de fatalité dans les yeux. Vous ne devez pas vous rendre compte à quel point certaines personnes souffres, tous les jours, parce que les gens qu'ils aiment les rejettent, les mettent à la rue. Ou parce qu'ils n'ont pas pu avoir le boulot qu'ils voulaient. Ou parce qu'ils se sont fait tabasser dans la rue simplement pour qui ils sont. Pas pour qui ils ont choisit d'être. Mais qui ils sont. il baissa le visage en souriant et secouant la tête. Ah, désolé, j'avais dit que je vous laisserai vous rendre compte par vous-même et voilà que je suis déjà en train de vous faire un exposé. il se passa la main dans la nuque. On devrait manger, ça va être froid. il tendit la main pour se saisir d'un sandwich et commença son repas, jetant quelques coups d’œils à Maxime. C'était une sensation vraiment étrange d'être là, avec lui, en train de dîner. Il ne savait pas si il appréciait ou pas. Non, en fait, il appréciait cette proximité et il aurait préféré que le jeune homme ne soit pas aussi fermé d'esprit, la situation aurait été plus agréable. Sauf qu'au final, c'était peut-être plus simple comme ça, c'était ce qu'il n'arrêtait pas de se répéter. Parce qu'il avait conscience d'être suffisamment proche de lui pour le toucher si il avait voulu. Il aurait pu lui demander de lui passer ses frites qui étaient un peu loin sur la table, hors de sa portée. Et pour l'interpeller, il aurait pu simplement poser une main sur son bras, juste comme ça, pour savoir ce que ça ferait de sentir sa peau sous ses doigts. Ça aurait été un geste anodin, en apparence, 'vous me passez mes frites ?' main sur le bras, puis doigt pointé vers la demande. Mais c'était absolument impensable. Parce que déjà, il saurait qu'il ne l'aurait pas fait de manière totalement anodine et rien que ça n'était pas admissible. Et ensuite, il savait que Maxime n'aimait pas qu'on le touche alors il n'aurait jamais osé. Et enfin, il aurait probablement écopé des insultes les plus recherchées, peut-être même d'une fuite en bonne et due forme avec des accusations d'agressions. Il se rendit compte qu'il était en train de fixer son bras alors il essaya de trouver quelque chose à dire. Qu'est-ce qui fait que vous êtes si fermé, à ce sujet ? fut tout ce qu'il avait en tête. Après tout, c'était peut-être le meilleur moment pour en parler, l'occasion ne se représenterait sûrement pas et Jamie avait sincèrement envie de comprendre ce qui pouvait le pousser à être aussi violent envers la communauté LGBT.
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Maxime Holmes
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) EmptySam 4 Juil - 15:56

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Si Maxime avait gardé le moindre doute sur le fait que l’oubli des clés soit un geste calculé à la perfection il n’en avait plus aucun en entendant Jamie répondre. Bien sûr qu’il avait la tête ailleurs, Maxime se sentait d’autant plus con de ne pas l’avoir réalisé plus tôt qu’il le savait. Sans s’en rendre et presque sans le vouloir il avait eu un aperçu de la complexité de la vie privée de Jamie et le fait qu’il puisse être distrait et avoir d’autres préoccupations que ses cours avec lui n’aurait pas dû l’étonner. Alors il choisit de ne rien répondre, hochant la tête en l’entendant dire qu’il l’avait juste amené ici parce qu’ils pourraient être au calme et qu’ils n’avaient pas été si loin que ça. Il fronça néanmoins les sourcils, ayant toujours un peu de mal à croire qu’il n’ait pas eu de motivation cachées derrière son choix. Il ne pouvait pas se plaindre, les locaux répondaient au cahier des charges, mais même si Jamie semblait vouloir le rassurer sur le fait qu’il n’essaierait pas de le convaincre qu’il avait tort, Maxime avait du mal à croire qu’il pourrait vraiment se retenir. Maintenant qu’il savait qu’il faisait partie de cette association il avait même du mal à croire que lui faire la leçon ne l’ait pas démangé depuis le début du semestre. Il serra d’ailleurs la mâchoire en l’entendant dire explicitement qu’il avait tort, encore une fois ce n’était pas une surprise, il savait depuis le début qu’ils étaient en désaccord sur le sujet, mais il n’aimait pas la condescendance avec laquelle il avait dit ça. Comme s’il n’y avait pas la moindre chance pour qu’il ait au moins en partie raison, seulement c’était difficile de se convaincre qu’il n’avait pas effectivement tort vu l’atmosphère des lieux. C’était ça le problème, les locaux. Il se contenta donc de grogner, pas capable d’émettre un meilleur argument que ça, et n’en ayant pas franchement envie. Ils avaient réussi à mettre tout ça de côté jusqu’à présent, non ? C’était mieux que ça continue comme ça et à la fin de l’année, quand il aurait réussi à valider son semestre de droit pénal, ils pourraient partir chacun de leurs côtés et oublier qu’ils avaient été forcés de se côtoyer et de se supporter. Il avait beau essayer de se dire que c’était vrai, qu’il avait hâte d’être débarrassé de son professeur, il n’avait pas pu s’empêcher de lui poser une question qui paraissait très personnelle maintenant qu’il savait qu’il co-présidait l’association. Il posa ses mains sur le dossier de la chaise où il avait choisi de s’asseoir, les sentant s’y resserrer légèrement en entendant la réponse de Jamie. Si ça n’avait pas été évident que cette association lui tenait à coeur avant, c’était impossible de ne pas s’en rendre compte maintenant et il sentit son estomac se nouer en entendant ses explications. Il l’imaginait bien venir ici à dix-neuf ans, encouragé par des parents tolérants et qui voulaient qu’il assume qui il était. Les mots lui faisaient mal parce qu’il savait à quel point ils ne s’appliquaient pas à sa situation, et d’ordinaire il s’en satisfaisait, il trouvait d’autres moyens d’être content sinon heureux, mais c’était difficile d’ignorer la vague de tristesse qui avait commencé à l’envahir petit à petit au fur et à mesure que Jamie lui expliquait comment lui en était arrivé là. Il n’aurait jamais cru un jour dire ça dans sa vie mais il l’enviait. Il releva les yeux pour affronter son regard, n’étant qu’à moitié surpris qu’il commence bel et bien à lui faire la leçon. Il savait que l’amertume qu’il ressentait à entendre ça devait se lire sur son visage de manière évidente, parce que oui, bien sûr qu’il réalisait. Bien sûr qu’il savait ce que c’était que de se faire rejeter par son père simplement parce qu’il existait, et ce n’était pas comme s’il ne l’avait jamais menacé de le foutre à la porte. Quant au reste… Il sentit ses côtes recommencer à lui faire mal, comme pour l’empêcher d’oublier à quel point il se reconnaissait dans le discours de Jamie. « Non, je ne me rends pas compte du tout. » Ne put-il s’empêcher de répondre, son ton on ne peut plus sarcastique et rempli d’amertume, parce qu’il aurait aimé pouvoir lui dire qu’il connaissait très bien tout ça et qu’il n’avait pas à lui faire la leçon. « C’est devenu une seconde nature pour vous de donner des leçons. » Ajouta-t-il avant de s’asseoir à son tour et de placer son burger devant lui. Soudainement il n’avait plus si faim que ça mais il se força à manger en voyant Jamie en faire de même. Les remarques de son professeur l’avaient rendu morose et il mangeait sans la moindre envie, priant silencieusement pour que Jamie abandonne le sujet et qu’ils puissent passer à autre chose. Il finit par sentir son regard sur lui et tout particulièrement sur son bras et il baissa les yeux dessus, comme pour vérifier qu’il ne pouvait pas voir ses bleus. Il tira sur sa manche, essayant de mieux dissimuler sa peau et de se convaincre que Jamie avait juste le regard dans le vague et ne réalisait pas vraiment ce qu’il avait sous les yeux. Pourquoi est-ce qu’il le fixait comme ça ? Il sentit ses joues rosir légèrement et détourna les yeux en entendant sa question, préférant ignorer ce qui venait de se passer. Il finit par hausser les épaules, ne sachant pas trop si les mots pour expliquer ne venaient pas parce qu’il ne savait pas quoi dire ou parce qu’il n’avait pas envie d’être honnête. « L’éducation, je suppose. » Finit-il par admettre parce que c’était plus facile de blâmer son père que de dire la vérité, qu’il leur enviait leur courage d’assumer qui ils étaient, qu’il était jaloux et qu’il se sentait coincé dans le moule que son père avait choisi pour lui. Et puis ce n’était pas comme si ce n’était pas vrai, il n’aurait pas des opinions aussi tranchées sur la question s’il n’avait pas été le fils de son père. Il se souvenait encore du dégoût qu’il avait lu dans ses yeux quand il l’avait cru trop proche d’un camarade de classe. Trop proche à son goût en tout cas. Ça faisait des années que Maxime n’avait pas repensé à cet incident, aux coups qui avaient suivi, comme s’il avait tout fait pour le refouler, pour minimiser l’impact que ça avait pu avoir sur lui. « C’est facile d’être tolérant quand on a eu des parents pour nous l’apprendre. » Il n’avait pas voulu dire ça comme un reproche mais il y avait bien de la réprobation dans sa voix. Il n’aimait pas que Jamie le juge et pourtant il savait aussi pertinemment qu’il aurait pu avoir un avis différent de celui de son paternel. Seulement ce n’était pas si simple, dès qu’il essayait de se montrer plus tolérant sur le sujet il sentait une peur panique l’envahir, comme s’il avait peur de se laisser aller complètement s’il commençait à se montrer plus tolérant. Parce qu’il avait beau passer le plus clair de son temps à essayer d’oublier et de se convaincre que ce n’était jamais arrivé, il savait, au fond de lui-même, qu’il regardait les hommes d’une façon anormale. Que quand la semaine passée il avait été absorbé par le mouvement des mains de Jamie ça n’avait rien eu d’innocent, qu’il avait eu envie de les sentir sur lui. Ces pensées étaient toujours là, elles l’accompagnaient dans chaque moment de sa vie, elles l’épuisaient, et s’il avouait qu’être gay n’avait rien de répréhensible alors il ne savait pas comment il pourrait continuer à se mentir à lui-même comme ça. Il avait besoin de ressentir cette haine pour survivre. Il laissa la moitié de son burger de côté et grignota quelques frites avant de repousser celles de Jamie dans sa direction. Il avait l’estomac noué, il avait l’impression que son professeur voyait clair dans son jeu et il ne supportait pas ce sentiment. Il se releva brutalement, ignorant à nouveau la douleur dans ses côtes. « Je ne sais pas pourquoi vous me posez cette question. Vous savez déjà ce que j’en pense et qu'on est pas d’accord. Vous savez pertinemment que ce que j’ai à dire va vous énerver et c’est pas pour ça qu’on est là, si ? » Se défendit-il parce qu’au fond il n’avait pas envie de lui dire qu’il pensait que c’était pas quelque chose de normal, parce que ça aurait été lui dire qu’il n’était pas normal. Il lui avait pourtant déjà sorti bien pire en cours mais ça lui paraissait beaucoup moins acceptable maintenant qu’il avait un peu appris à le connaître. Il sortit ses livres de cours de son sac et les posa sur la table, évitant soigneusement le regard de son professeur. « C’est si important que ça pour vous de devoir toujours tout comprendre ? Ou bien vous aimez juste vous faire du mal ? » Parce qu’il avait la sensation que s’il lui disait la vérité sur ce qu’il ressentait il lui ferait du mal et il n’en avait aucune envie. Il resta debout à côté de sa chaise en attendant de voir si Jamie était prêt à commencer à travailler, gardant ses yeux résolument tournés vers n’importe quoi dans la pièce à part le visage de son professeur, comme s’il avait peur qu'il puisse le percer à jour s'il osait croiser son regard.
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) EmptySam 4 Juil - 23:25


Après lui avoir expliqué comment il en était venu à intégrer cette association, Jamie avait remarqué l'attitude de Maxime et le sarcasme dans sa voix. Il affirmait ne pas comprendre mais son corps, son ton, montrait l'inverse. Il ne put s'empêcher d'observer ses réactions, comme si il cherchait à déceler quelque chose qui expliquerait pourquoi il agissait comme ça. En parlant des persécutions contre la communauté LGBT, il défendait une cause qui lui était intimement rattaché mais oubliait parfois que d'autres injustices pouvaient exister. Il ne réussit cependant pas à comprendre à quels types d'injustices Maxime pouvait faire face mais il savait qu'il avait perdu sa mère jeune et que ce genre de situation pouvait parfois briser une âme. Insidieusement, l'idée que quelque chose le tracassait, le tourmentait profondément, et qu'il agissait simplement en auto-défense vint caresser son esprit sans pour autant mettre un doigt précis sur une raison, une cause. Il plissa les yeux, comme si il réussirait à lire en lui si il se concentrait suffisamment. Puis il se rendit compte qu'il agissait de façon puéril et entêtée, donc il continua son repas non sans lui avoir précisé Je suis prof, c'est normal, non ? avec un petit sourire lorsque son élève lui reprocha presque d'être un donneur de leçons. Après quelques minutes, lorsque Maxime lui répondit que l'éducation l'avait rendu fermé d'esprit, Jamie ne put s'empêcher de secouer la tête. Effectivement, l'éducation avait souvent un rôle majeur dans le rejet d'autrui mais il était parfaitement clair que Maxime était le genre de personne à réfléchir par lui-même, il ne pouvait pas se cacher derrière des excuses. En tout cas, il espérait sincèrement qu'il ne croyait pas à ce qu'il disait parce que ça aurait voulu dire qu'il s'était bien plus trompé à son sujet qu'il ne l'avait imaginé. Il entendait souvent des remarques du genre 'l'église vous considère comme des erreurs de la nature' ou encore 'vous n'avez pas votre place dans la société'. La société, l'église, l'éducation. Toutes ces choses derrière lesquelles on se cache parce qu'on a trop peur d'accepter chaque personne telle qu'elle est, simplement parce que ça bouscule les codes. A ces remarques, il avait envie de hurler 'qu'est-ce que ça peut vous foutre ?' parce qu'il ne concevait pas que l'identité de genre d'une personne, que l'amour d'une personne pour une autre, pouvait avoir une quelconque incidence sur les autres. Pourtant, il fût étonné de la remarque suivante qui insinuait que les parents de Maxime n'étaient pas des gens tolérants. Il n'en avait pas vraiment douté, mais le fait qu'il lui admette de cette façon était une preuve de conscience. En disant que ses parent n'étaient pas tolérants, après avoir parlé de l'éducation qu'il avait eu, signifiait que lui-même savait qu'il ne l'était pas. Et comprendre l'intolérance, c'est faire un pas vers la compréhension. Alors même si Jamie avait senti le reproche dans sa voix, comme si Maxime lui en voulait d'avoir été élevé avec des valeurs différentes, il le regarda dans les yeux afin d'y lire quelque chose. Je suis chanceux, c'est vrai. Et peut-être un peu naïf, aussi. il haussa les épaules. Parce que je reste persuadé qu'on peut apprendre à accepter les autres, même quand on a eu une éducation qui nous fait penser le contraire. il n'avait pas envie de préciser qu'il espérait que lui, pourrait apprendre, parce qu'il savait déjà qu'en disant ça il insinuait que Maxime pouvait changer d'avis et c'était typiquement ce qui pouvait ruiner la soirée. Mais apparemment, cette simple phrase avait été suffisamment équivoque car il se levait de sa chaise subitement, faisant presque sursauter Jamie qui haussa les sourcils. Le regardant, il ne répondit pas tout de suite. Pourquoi est-ce qu'il réagissait avec autant de violence, tout d'un coup ? Qu'est-ce qui pouvait bien se passer dans sa tête, sous ses cheveux bouclés qui lui tombaient sur le front. Il aurait donné n'importe quoi pour comprendre. Et comme si Maxime avait lu dans ses pensées, voilà qu'il lui demandait pourquoi. Pourquoi voulait-il tant comprendre ? C'était une bonne question à laquelle il n'était pas sûr d'avoir envie de répondre, ni à Maxime, ni à lui-même. Pourtant, ici, dans le cocon qu'ils avaient fabriqué lui et les autres membres de l'association, il ne savait pas si il allait être capable de mentir. Mentir sur le fait que Maxime l'avait intrigué dès qu'il était rentré dans son cours, le premier jour, avec sa nonchalance et son sourire. Mentir sur le fait qu'il avait été encore plus curieux quand il avait commencé à lui envoyer des remarques en pleine tête, au bout de seulement quelques cours, comprenant qu'il ne risquait pas de le revoir sourire en sa présence. Mentir sur le fait qu'il avait tout de suite eu envie de percer les mystères de son attitude, parce qu'il n'avait pas envie qu'il le haïsse sans trop comprendre pourquoi au début. Mentir sur le fait qu'il avait essayé de savoir si il était comme ça avec tous les professeurs ou uniquement avec lui, pour finir par comprendre que le soucis venait bien de lui, de son homosexualité. Mentir sur le fait que plus les mois passaient, plus Maxime le rejetait, plus il avait envie de le découvrir, parce que quelque chose au plus profond de lui le poussait à le faire, lui donnait l'impression qu'il y avait quelque chose à gratter sous la surface et qu'il ne serait pas déçu du voyage. Et enfin, mentir sur le fait que ces deux autres soirs n'avaient fait qu'attiser ce désir enfoui en lui. Un désir de découvrir qui s'était mué en en désir de connaître, de savoir, de toucher, de caresser. Un désir qu'il avait beaucoup de mal à taire mais qu'il se devait de cacher pour toutes les raisons qui faisaient qu'un professeur, en couple, n'avait pas le droit d'être attiré par un élève. Il baissa les yeux et prit une frite avant de soupirer. En quoi c'est mal d'essayer de comprendre ? il leva la tête vers lui. De vous comprendre ? il se leva également de sa chaise, plus pour se donner du courage que pour adopter une attitude offensive, puis se pencha en avant pour poser ses deux mains sur la table, son regard toujours accroché aux yeux de Maxime. C'est mal d'essayer de comprendre ce qui vous a poussé à avoir une attitude si violente envers moi tout ce semestre ? De vouloir comprendre d'où vous vient toute cette haine, ce rejet des autres, des différences. il se baissa sa tête en soupirant doucement puis ajouta d'une voix basse, plus pour lui que pour Maxime tout en sachant qu'il l'entendait parfaitement. Qu'est-ce qui vous effraie autant ? il se redressa et mis ses mains dans ses poches. Enfin, bref. J'ai juste l'impression qu'en comprenant, j'arriverai à avancer, peu importe la direction. en disant ça, il insinuait qu'il restait bloqué sur ce besoin viscéral d'en savoir plus sur sa vie et il avait peur de le faire fuir. Alors plutôt que d'attendre une réponse, une réaction, il s'affaira à ranger la nourriture sur la table, voyant que Maxime n'avait apparemment plus très faim et lui non plus. Il se saisit du sac et passa à côté de lui pour les jeter dans la poubelle plus loin. Bon, passons au cours, je pense que ça ne sert à rien de débattre plus longtemps. lui dit-il tout en faisant demi-tour, passant de nouveau derrière lui. En même temps qu'il ajouta un D'accord ? il posa une main sur son épaule, simplement parce qu'il en avait envie et aussi parce qu'il y voyait là un signe de paix, mais la retira rapidement, se rendant compte de son immense stupidité. Déjà parce que la sensation de le toucher pleinement lui procura une sensation d'accomplissement qu'il n'avait pas envie de ressentir et également parce qu'il avait peur de se prendre une réflexion -ou une droite-. Il crispa sa mâchoire et s'installa à sa place, ses sens en ébullitions mais faisant tout son possible pour ne rien laisser transparaitre. Sortant ses bouquins pour les disposer sur la table, il évitait purement et simplement le regard de Maxime parce qu'il avait trop peur de ce qu'il allait y lire. Classification des infractions, page 394. Qu’est-ce que vous pouvez me dire de la division tripartite ? il ouvrit son livre tout en réfléchissant à ses propres infractions et les différentes peines morales qu'il encourait à continuer dans cette voie qui n'allait le mener nulle part, pas même vers Maxime, il en était presque certain.
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Maxime Holmes
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) EmptyDim 5 Juil - 0:37

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Maxime ne comprenait pas. Il ne comprenait pas pourquoi son professeur semblait autant insister avec ses questions, pourquoi il pensait sincèrement avoir la moindre chance de réussir à le faire changer d'avis ni même pourquoi il pouvait encore en avoir envie. Il avait passé le semestre à l'insulter, et alors, ouais, ok, il faisait des efforts depuis quelques semaines mais c'était uniquement pour que son père ne lui retombe pas dessus après qu'il ait échoué son année. Pas de quoi en faire tout un plat non plus, ça ne voulait pas dire qu'il l'appréciait ni qu'il comptait se confier à lui, et encore moins qu'il allait se laisser convaincre de se montrer plus tolérant. Et pourtant Jamie était toujours là, comme s'il ne cesserait de l'embêter que quand il aurait eu les réponses à ses questions. Maxime était d'accord sur un point au moins, il pouvait apprendre à changer d'opinion, même s'il n'avait pas été élevé comme ça. « Même quand on en a pas envie ? » Conclut-il d'un ton défiant, parce qu'il en avait assez que Jamie paraisse aussi convaincu qu'il allait réussir à lui faire voir la lumière. Il ne serait jamais d'accord sur le fait que son style de vie était normal, jamais, et il était frustré que Jamie continue à essayer de le persuader du contraire. Il était encore plus frustré qu'il n'y arrive pas. Cette confiance en lui et cette insouciance par rapport à qui il était lui donnait envie, plus il l'entendait en parler et plus il les lui enviait. Mais plus il l'écoutait et plus il était également convaincu qu'il ne pourrait pas le faire changer d'opinion, parce que la difficulté n'était pas intellectuelle mais bien émotionnelle, et Jamie ne comprendrait jamais ses raisons, autant parce que Maxime ne les comprenait lui-même qu'à moitié que parce qu'il ne saurait jamais tout le chemin qu'il avait parcouru pour en arriver là. Alors quand Jamie lui demanda ce qu'il y avait de si répréhensible dans son envie de comprendre pourquoi il réagissait comme ça Maxime sentit tous les muscles de son corps se tendre. Il ne voulait pas qu'il comprenne, voilà ce qu'il y avait de mal, c'était son jardin secret à lui et à personne d'autre. Plus le professeur en rajoutait et plus Maxime pouvait sentir la colère monter en lui. Il n'avait pas le droit d'accepter de l'aider, de lui donner des cours, de rigoler avec lui pour ensuite venir remettre les insultes qu'il avait subies tout le long du semestre sur le tapis. Il y avait prescription maintenant, non ? Il n'avait pas accepté implicitement de passer à autre chose après avoir accepté de l'aider à valider son année ? Après que Maxime ait ravalé sa fierté et qu'il ait fait des efforts ces dernières semaines ? Il s'était rendu compte qu'il avait sans doute été trop dur avec lui, ça ne lui suffisait pas ça déjà ? Il serra la mâchoire en l'entendant murmurer, comprenant chaque mot même s'il ne les avait probablement pas prononcés pour son bénéfice. Qu'est-ce qui l'effrayait ? Tout. Absolument tout, mais il n'avait pas envie de lui dire ça, de lui montrer à quel point il se sentait vulnérable et seul. Il voulait qu'il arrête de parler de ça, qu'il arrête de vouloir absolument comprendre ce qui pouvait bien se passer dans la tête de Maxime parce que ce dernier n'avait aucune envie de partager ses pensées les plus privées. Ces pensées qu'il avait sans arrêt honte d'avoir, celles qu'il passait le plus clair de son temps à refouler, celles qui revenaient au galop dès qu'il était en présence de Jamie. Depuis la première fois qu'il était rentré dans son amphithéâtre, depuis la première fois qu'il avait perdu son sourire en croisant son regard. Il entendit à peine Jamie lui proposer de commencer le cours, serrant les poings et sentant tous les muscles de son corps se crisper quand il vint poser sa main sur son épaule. Il la repoussa brusquement par pur réflexe, déjà que d'ordinaire il n'aimait pas qu'il le touche, il avait l'impression que ce soir c'était pire que tout. Il baissa les yeux sur Jamie, qui évitait très clairement son regard, comme si maintenant qu'il avait tout fait pour l'énerver il ne supportait subitement plus de soutenir son regard. « Je veux pas que les gens me comprennent. » Lâcha-t-il subitement, clairement énervé et choisissant d'ignorer la proposition de trêve de Jamie. Il n'avait pas aimé la façon dont il avait expliqué ses motivations, il avait la sensation qu'il n'arrêterait pas de creuser tant qu'il n'aurait pas eu d'explications satisfaisantes. Maxime ne pouvait pas se le permettre. « Et je veux très certainement pas que vous me compreniez. Je veux que vous en sachiez le moins possible sur moi et ma vie privée. » C'était en partie faux et il le savait, puisqu'il avait choisi de se confier sur la mort de sa mère la semaine dernière. Mais pas sur ça, non, ça il voulait le garder pour lui et il savait en le disant qu'au moins une partie de ce qu'il avait sous-entendu était vraie : ça aurait été pire si ça avait été Jamie qui avait compris ce qu'il se passait dans sa tête. Isaiah soupçonnait probablement au moins une partie de la vérité, et si ça lui déplaisait très fortement il savait que ce n'était rien comparé à ce qu'il aurait ressenti si Jamie avait compris à son tour. « Si vous acceptez juste de m'aider parce que vous pensez que ça va vous permettre de mieux me comprendre alors je veux plus de votre aide. » Il avait dit ça d'un ton froid, les yeux rivés sur Jamie, comme s'il le mettait au défi de le regarder en face. « Si vous voulez me faire la morale parce que j'ai dépassé les bornes pendant vos cours alors faites-le. Mais c'est pas parce qu'on a réussi à se supporter pendant quelques heures ces dernières semaines que ça vous donne le droit de tout savoir de moi. » Il croisa les bras sur sa poitrine, comme pour lui faire comprendre à quel point il était sérieux en disant ça, comme pour essayer de mettre un peu de distance entre eux. « Faites vos suppositions dans votre coin si mon comportement vous intrigue tant que ça, mais je préfère encore rater mon année que de devoir en parler avec vous. » Et il savait en le disant qu'il le pensait sincèrement, rien n'aurait été pire que de devoir se montrer parfaitement honnête avec Jamie. Il avait eu la sensation qu'il pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert mais de toute évidence ce n'était pas le cas, alors s'il pouvait faire en sorte qu'il n'apprenne jamais le véritable genre de sentiment qu'il lui inspirait quand il était à côté de lui alors il allait tout faire pour. La perspective de se prendre une nouvelle correction de la part de son père n'était pas alléchante mais rien n'aurait été pire que de savoir que Jamie comprenait ce qu'il ressentait. Il laissa échapper un soupir agacé avant de passer une main dans ses cheveux, repoussant les boucles qui retombaient sur son front sans se rendre compte que la manche de son t-shirt se relevait et laissait apparaître les marques successives laissées par son père au fil des semaines. Les seules pensées qui occupaient son esprit à cet instant étaient dirigées vers Jamie.
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) EmptyDim 5 Juil - 2:06


Maintenant qu'il avait été plus ou moins honnête avec Maxime sur le fait qu'il ressentait le besoin de le comprendre, bien qu'il ait omis quelques détails bien trop inavouables au passage, Jamie n'était plus très sûr d'avoir envie de continuer sur ce terrain. Parce que même si il n'avait pas pu s'empêcher d'insister encore un peu, il avait finit par se rendre compte que ce n'était sûrement pas la meilleure des choses à faire. Il se souvint de la semaine passée, lorsqu'il avait eu envie de creuser sur des sujets intimes et familiaux après qu'ils aient parlé de leurs mères respectives. Maxime, qui s'était confié à lui, qui lui avait montré une nouvelle facette de sa personnalité, de sa vie, s'était refermé dès que Jamie avait voulu en savoir plus sur sa vie de famille. Maintenant qu'il y réfléchissait, ça avait même complètement mis un terme à leur conversation, à leur échange ainsi qu'à l'ambiance qui lui avait pourtant semblé détendue. Et là, alors Maxime avait commencé à se confier sur le fait que ce soit son éducation qui lui avait fermé l'esprit, que sa famille manquait de tolérance, Jamie avait encore insisté, voulant en savoir toujours plus. Sauf que c'était trop tard pour se rendre compte de son erreur. Non seulement il l'avait repoussé violemment lorsqu'il lui avait -stupidement- touché l'épaule mais maintenant qu'il essayait de changer de sujet, Maxime n'était pas prêt à passer à autre chose et lui en voulait très clairement pour sa curiosité. Il l'écoutait lui dire qu'il n'avait pas envie d'être compris et fût soulagé d'avoir fait le choix d'éviter son regard lorsqu'il précisa qu'il n'avait surtout pas envie que lui le comprenne ni ne sache quoi que ce soit de sa vie. Il était accablé, peiné par ses mots, bien plus qu'il ne l'aurait voulu et il était certain que ça pouvait se lire sur ses traits, qu'il était même carrément en train de s'enfoncer dans sa chaise tant il était atterré. Au moins, ça avait le mérite d'être très clair. Jamie essaya de se convaincre qu'il avait vu juste, un peu plus tôt, en pensant que cette attitude n'était simplement que de l'auto-défense et qu'il y avait une infime chance pour qu'il ne pense pas vraiment ce qu'il disait. Après tout, il n'avait rien demandé quand il lui avait parlé de la mort de sa mère et pourtant, il s'était ouvert à lui. Mais qui était-il pour lire entre ses lignes ? Si Maxime lui disait d'arrêter de s'intéresser à sa vie, alors il le ferait, même si ça lui coûtait et qu'il avait envie de lui dire à quel point il avait besoin d'être plus proche de lui, parce qu'il en mourrait d'envie. Mais encore une fois, l'attitude du jeune homme était peut-être difficile à accepter mais elle était la barrière qui l'aidait à ne pas franchir de ligne défendue et même si il était attristé, il était dorénavant résigné à taire sa curiosité. D'autant plus que Maxime lui fit un genre d'ultimatum qui ne lui plu pas du tout, mais qui le fit réagir. Il redressa la tête en fronçant les sourcils pour croiser le regard du jeune homme. Il  ouvrit la bouche et faillit rétorquer qu'il avait encore une attitude puérile et qu'il croyait qu'il était prêt à tout pour réussir son année mais fût couper dans son élan parce que Maxime continuait ses assauts verbaux. Refermant la bouche, le laissant parler sans le quitter des yeux, il essaya tant bien que mal de contenir sa déception. C'était à son tour d'avoir envie de lui dire 'c'est bon, j'ai compris' parce qu'il lui dit de plusieurs manières différentes, toutes aussi blessantes les unes que les autres, qu'il n'avait en aucun cas l'intention de se confier à lui et que son professeur n'avait pas à savoir sa vie privée. Et il avait raison, il avait tellement raison que ça lui faisait mal. Comment pouvait-il être aussi curieux, être aussi entêté, être aussi insistant ? C'était son élève, il était sensé être une figure de droiture et d'intégrité. Mais non, il n'avait pas arrêté de lui poser des questions, d'essayer de tisser des liens plus intimes avec lui, de lire en lui. A quel moment est-ce qu'il était devenu aussi peu respectueux de la vie privée des autres ? Il se sentait subitement extrêmement mal parce qu'il avait l'impression d'avoir transgressé tous les codes de bonne conduite. Peut-être que finalement, continuer de l'aider n'était pas la solution et Maxime lui offrait une porte de sortie, à son tour. Il aurait dû la saisir, il aurait dû écouter son cerveau plutôt que ses entrailles, il aurait dû. Mais il ne le fit pas. Parce qu'au fond, il savait qu'il n'en était pas capable. Parce qu'en le repoussant comme ça, Maxime ne faisait que lui faire comprendre que quelque chose n'allait pas. Toute cette violence, toute cette haine, tout cette volonté de ne pas avoir envie qu'on le connaisse, qu'on le comprenne, qu'on en sache plus sur sa vie et sa famille. Il avait l'intime conviction, comme il avait commencé à le penser toute à l'heure et comme il avait eu un pressentiment très tôt, que quelque chose d'autre était là. Alors si il devait simplement attendre que Maxime vienne à lui, il attendrait. Si il devait finalement ne jamais lui parler de quoi que ce soit, il accepterait. Mais si il y avait cette possibilité qu'il ne se trompe pas et qu'il se passait quelque chose, jamais il ne se pardonnerait de n'avoir rien vu, rien compris, rien fait. Alors au lieu de s'emporter, de lui dire qu'il n'avait pas à lui apprendre comment faire son travail, de  lui indiquer la porte pour qu'il prenne actes de ses mots, de lui dire que c'était la dernière fois qu'il lui parlait de cette manière où il n'avait plus jamais intérêt à mettre les pieds dans son amphi, Jamie inspira puis expira, ne le lâchant pas des yeux. Restez avec vos préjugés, dans ce cas. il baissa son regard sur la table où se trouvait son livre, ne voulant pas affronter le regard du jeune homme, lâchement. Et vous avez raison, comprendre d'où ils viennent ne changera rien au fait que votre cas semble désespéré. il avait dit ça sur un ton d'une profonde lassitude et ça rendait ses propos profondément méchant, il en était conscient et ça ne lui ressemblait pas. Mais c'était la seule chose qu'il avait trouvé pour cesser cette discussion sans pour autant laisser penser qu'il pardonnait ses paroles. Ce n'était même pas une question de pardon, finalement. Il voulait simplement qu'il sache qu'il n'allait plus lui parler de ça mais refusait de lui admettre que c'était en partie parce que ses propos l'avaient touchés et parce qu'il espérait secrètement qu'un jour viendrait où ils auraient une discussion moins houleuse parce que lui l'aurait décidé. On peut commencer, maintenant ? demanda-t-il en lui faisant un signe de main vers sa chaise pour qu'il s'y installe. Le cours commença dans un silence pesant, comme si le moindre faux pas pouvait relancer la machine jusqu'à l'explosion. Jamie était à une distance raisonnable et fit tout son possible pour ne pas attarder son regard sur les mains de Maxime qui écrivait ses paroles dans des mouvements fluides mais ne pût s'empêcher de penser qu'il avait des mains de musiciens et il se demandait si des touches de piano ou des cordes de guitare venaient se glisser sous ses doigts de temps à autres. Il cligna des yeux, se rendant compte qu'il divaguait, avant de reprendre son cours. Pourquoi était-ce si compliqué ? Finalement, pendant qu'il parlait de la délinquance politique, il s'efforça de quitter ses mains des yeux pour les laisser parcourir son bras, pensant peut-être que ça serait moins risqué. Mais quelque chose l'intrigua alors qu'il était en train de dire La contrainte par corps, pour paiement de... il s'interrompit en fixant ce qui lui semblait être un amoncellement de bleus, plus ou moins passés par le temps, nuançant la peau clair de Maxime par des traces parfois marrons, d'autres jaunâtre ou même violacées. Se demandant comment il avait fait pour ne pas s'en apercevoir plus tôt, imaginant même instinctivement que Maxime avait dû volontairement les dissimuler, il glissa silencieusement sa main vers son bras mais s'arrêta en pleine course, levant des yeux inquiets et surtout inconsciemment furieux, sans qu'il n'ait trop envie de comprendre pourquoi. C'est quoi ça, Maxime ? l'interpellant du regard avant de baisser les yeux vers son bras tuméfié, pointant également l'index de sa main posée à mi-chemin entre eux sur la table, afin qu'il comprenne de quoi il parlait. Il y avait un nombre infini de possibilités qui se succédaient dans sa tête mais qui ne trouvaient pas grâce à ses yeux parce qu'à chaque fois il s'agissait de causes ponctuelles : chutes à la nature diverses et variées ou encore altercation musclée à la sortie d'un bar. Mais ces bleus là semblaient datés de plusieurs fois, comme répétés. Il crispa sa mâchoire parce que non seulement il savait qu'il avait encore une fois posé une question sur sa vie privée et que Maxime allait lui faire comprendre qu'il aurait mieux faire de garder ça pour lui -bien qu'il en aurait été incapable- mais aussi parce que l'idée qui germait doucement dans sa tête quant à la provenance de ces bleus devenaient évidentes à mesures que les secondes passaient. Il espérant seulement se tromper, une fois de plus, même si il était quasiment persuadé que Maxime n'apporterait aucune réponse à sa question, le laissant dans le flou le plus complet et les pire suppositions.
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) EmptyDim 5 Juil - 12:18

@jamie jefferson
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Maxime savait qu'il avait été plus méchant que nécessaire, parce qu'il avait eu besoin qu'il comprenne qu'il ne fallait pas qu'il creuse davantage. S'il continuait à insister et à essayer de comprendre ce qui pouvait bien se passer dans sa tête alors il allait finir par y arriver et l'idée paraissait tout simplement inacceptable à Maxime. Il avait beau avoir été sincère dans ce qu'il avait dit, notamment sur le fait qu'il préférerait rater son année que de se confier à lui sur ce qu'il ressentait vraiment, il redoutait quand même un peu sa réaction. Et s'il jugeait enfin que ça ne valait pas le coup qu'il se donne autant de mal pour lui sachant que dès qu'il essayait de l'aider ou d'être gentil - bien qu'un peu envahissant - il se faisait méchamment rembarrer ? Ce n'était pas ce que Maxime voulait, non il voulait continuer à le voir pendant leurs séances du samedi soir mais sans qu'il le bombarde de questions et le mette mal à l'aise. Mais il ne voulait pas qu'ils arrêtent tout simplement, il se connaissait juste assez pour savoir que s'il refusait de respecter sa vie privée alors il le ferait. Sous le coup de l'énervement il s'en irait, il en était persuadé, et il viendrait à regretter sa décision plus tard, peut-être. Alors quand Jamie lui répondit qu'il n'avait qu'à rester dans ses préjugés Maxime fut à la fois blessé et soulagé. Soulagé parce qu'il avait l'impression d'avoir réussi à lui faire comprendre qu'il était sérieux mais blessé parce qu'il n'aimait pas l'idée que Jamie ait une piètre opinion de lui à cause de ça. C'était stupide, il avait passé les derniers mois à s'assurer qu'il le détestait, qu'ils se détestaient mutuellement, et aujourd'hui tout à coup il aurait voulu qu'il ait une bonne opinion de lui ? Même lui avait du mal à comprendre comment il en était arrivé là, tout ce qu'il savait c'était qu'il n'aimait pas la façon dont il lui avait répondu. Un cas désespéré, sa remarque fit grincer Maxime des dents, en partie parce qu'au fond il pensait sincèrement qu'il avait raison. Il était un cas désespéré, il ne trouverait jamais le moyen de se montrer gentil avec lui parce que c'était trop risqué, tout comme il ne trouverait jamais le moyen de se montrer plus tolérant, tout comme il ne trouverait jamais le moyen d'être vraiment heureux parce que ça signifierait décevoir toutes les attentes possibles et imaginables de son père et s'exposer à encore plus de représailles. Il avait envie de se défendre, de lui faire comprendre qu'il l'avait blessé à son tour, mais il savait que ça n'aurait servi à rien. De toute façon c'était ce qu'il avait voulu, non ? Le repousser ? Il était repoussé, tout allait bien alors il n'avait plus qu'à la fermer. Il se contenta de hocher la tête et de venir se rasseoir, sortant ses livres et son bloc-notes de son sac sans un mot. Il commença à prendre des notes en écoutant Jamie mais son esprit était à des kilomètres d'ici et il était obligé de se forcer à garder le nez dans ses notes pour ne pas relever les yeux vers son professeur. Il avait autant peur de ce qu'il pourrait lire dans son regard que de ce qu'il ne pourrait plus y lire. Et surtout il avait peur que ses yeux ne recommencent à s'attarder sur ses mains ou ses lèvres. Le fait de devoir se forcer à baisser les yeux pour résister à la tentation ne l'aidait pas le moins du monde à rester concentré et quand Jamie perdit parfois le fil dans ses explications ce fut à peine si Maxime le remarqua. Il écrivait ce qu'il entendait d'un geste purement mécanique, comprenant à peine les mots qu'il couchait sur la page. Il ne releva les yeux qu'en entendant Jamie s'arrêter plus longuement en plein milieu de phrase, les sourcils froncés il le regarda pointer son bras du doigt, sans comprendre ce qu'il se passait dans un premier temps. Il sentit ses épaules s'affaisser en voyant l'expression sur son visage, il avait presque l'air en colère et pourtant Maxime n'avait rien dit pour une fois. Il resserra sa prise sur son stylo en entendant la question de Jamie, comprenant enfin de quoi il voulait parler. Il ne prit même pas la peine de baisser les yeux sur son bras, il savait très bien ce qu'il s'y trouvait et son premier réflexe fut de tirer sur sa manche pour l'abaisser et cacher à nouveau les marques laissées par son père. Ce n'était pas la première fois que quelqu'un lui posait ce genre de questions, mais généralement c'était parce que son père avait eu la main un peu plus lourde que d'habitude ou n'avait pas fait attention aux endroits où il pouvait laisser des bleus ou des marques. Dans ce genre de cas Maxime arrivait toujours avec une excuse toute prête, avec une histoire plausible pour expliquer qu'il ait l'air en si piteux état. Généralement il racontait qu'il s'était battu en étant bourré à la sortie d'un bar, parce que la plupart des gens trouvaient ça crédible alors que c'était pourtant quelque chose qu'il n'avait jamais fait de sa vie. Mais là, il était complètement pris de court. Il avait eu le temps de penser à quelque chose alors qu'il attendait Jamie tout à l'heure assis sur le trottoir, il avait su qu'il n'avait pas de veste avec lui et que ses bleus pourraient subitement devenir apparents, mais il n'avait pas fait l'effort de trouver une histoire qui tienne debout. Est-ce qu'il l'avait fait exprès ? Est-ce qu'il avait secrètement espéré que Jamie les remarque et lui pose cette exacte question ? Il avait du mal à le croire alors qu'il se figeait sur son siège, ne trouvant absolument rien à répondre, sentant juste ses joues rougir au fil des secondes qui s'écoulaient sans la moindre réponse. Et pourtant ça ne lui ressemblait pas de ne pas mieux prévoir. Il baissa à nouveau les yeux et fit semblant de continuer à écrire sur sa feuille, n'osant pas affronter le regard de Jamie alors qu'il s'apprêtait à répondre. « Rien, je me suis battu. » Il avait prononcé ces mots si doucement et avec un tel manque d'assurance qu'il n'espérait pas un seul instant que Jamie puisse le croire. Il n'avait juste rien trouvé de mieux à répondre, de toute façon à la façon dont il avait lui-même réagi Maxime avait compris qu'il aurait du mal à trouver une explication crédible. Peut-être qu'au moins ça le forcerait à comprendre qu'il n'avait pas non plus envie de parler de ça. Il s'affaissa légèrement sur sa chaise, n'osant toujours pas relever les yeux vers son professeur et commençant à jouer nerveusement avec son stylo. « On vient pas de parler du fait que j'aime pas que vous vous mêliez de ma vie privée ? » Tenta-t-il de lui rappeler, mais sa voix manquait encore une fois cruellement d'assurance et de la méchanceté qu'il avait réussi à y mettre tout à l'heure. Il se donnait plus l'impression de lui demander gentiment que d'essayer de le repousser à nouveau. Il se mordilla la lèvre avant de finalement oser, doucement, relever les yeux vers Jamie, incertain de ce qu'il allait pouvoir lire dans son regard. De la colère à nouveau ? De la pitié ? Il n'aimait aucune des deux options, mais avant qu'il ait compris pourquoi, les mots sortaient de sa bouche, comme s'il était incapable de lui mentir maintenant qu'il avait croisé son regard. « On est souvent en désaccord avec mon père, et il est moins patient que vous quand je suis insolent, c'est tout. » Lança-t-il en guise d'explication, reprenant un peu de contenance après avoir dit ça. Il se pencha à nouveau sur ses notes, essayant d'ignorer son cœur qui tambourinait dans sa poitrine, son stylo toujours à la main. « J'en étais resté à la contrainte par corps. » Expliqua-t-il en relisant ses notes, dans l'espoir quasiment vain que Jamie accepte ce qu'il lui avait dit sans broncher et reprenne le cours là où il avait choisi de l'arrêter. Il avait l'impression que son cerveau tournait à mille à l'heure après ce qu'il venait de dire et il imaginait déjà la réaction de son père quand il pourrait, sans aucun doute, lire l'aveu sur son visage.
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