don't ask, don't tell (isaiah)

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Maxime savait en le faisant que c’était une mauvaise idée, qu’il y avait cinquante pourcent de chance que ça ne fasse qu’aggraver la situation, mais il n’avait pas pu s’en empêcher. Depuis qu’il avait mentionné Isaiah à son professeur il avait tellement peur qu’ils parlent de lui que ça l’empêchait de dormir alors à la sortie des cours un jour il avait décidé de se rendre à l’hôpital de Brighton avant de rentrer. Il avait inventé une excuse bidon pour que ses potes ne viennent pas lui poser des questions trop envahissantes et avait marché jusqu’à l’hôpital. Il avait traîné plus que d’ordinaire dans Donwell ces derniers jours, essayant de s’en remettre au destin. Il s‘était dit que s’il croisait Isaiah dans le village alors ça voulait dire qu’il devait lui parler et que sinon c’était un signe que ça ne ferait qu’empirer la situation. Il ne l’avait pas croisé mais il se rendit compte alors qu’il était en direction de l’hôpital qu’il n’avait fait que repousser l’inévitable en essayant de laisser le destin décider pour lui. Il avait prit sa décision dès l’instant où il avait fait la boulette l’autre soir et maintenant c’était le moment de tenter sa chance. Il angoissait à l’idée de revoir celui qu’il avait passé les derniers mois à éviter comme la peste à Donwell, celui qui avait sans doute contribué à la haine qu’il avait cultivé pour son professeur. Qu’est-ce qu’il allait dire ? Après la soirée où ils s’étaient rencontrés l’hiver dernier Maxime n’avait eu aucun écho de ce qui s’était passé, personne n’était venu le voir pour se moquer, personne n’avait semblé le regarder de travers alors après un moment il avait fini par en déduire qu’Isaiah avait gardé ça pour lui. Il ne s’imaginait pas qu’il ait pu le croire quand il lui avait dit qu’il s’était mépris sur ses intentions alors ne restait plus que l’hypothèse qu’il ait choisi de garder ça pour lui. Seulement maintenant que le professeur Jefferson savait qu’il connaissait Jamie il avait trop peur qu’il en parle à Isaiah et que de fil en aiguille… Il serait mort de honte si son professeur apprenait ce qui s’était passé ce fameux soir d’hiver, il se serait senti beaucoup trop exposé. L’idée lui retournait l’estomac et sans ça il n’aurait très certainement pas pris la peine de venir à l’hôpital. Il entra dans le bâtiment et se rendit directement au service de maternité, se souvenant que le jeune homme lui avait dit être sage-femme. Il ne se souvenait pas de toute la soirée mais il se souvenait de chaque détail de sa rencontre avec Isaiah comme s’il avait été totalement sobre. Malgré la gueule de bois qu’il avait eue le lendemain il regrettait encore de ne pas avoir plus bu, il aurait voulu aussi oublier cette partie là. Il sentait ses joues rosir dès qu’il y repensait et il s’en serait bien passé. Il sortit de l’ascenseur et jeta un coup d’oeil autour de lui avant de se diriger vers l’accueil. Qu’est-ce qu’il allait dire ? Il n’en savait rien. « Bonjour, je cherche… » Il s’arrêta en pleine phrase, se rendant compte qu’il ne connaissait pas son nom de famille. « Isaiah ? » Proposa-t-il tout en sachant qu’il ne devait pas paraître très crédible en débarquant ici sans connaître son nom. Il pouvait effectivement voir qu’il n’avait pas particulièrement impressionné la réceptionniste mais il s’écarta de son bureau en voyant l’homme qu’il était venu voir. Il se raidit malgré lui, des souvenirs particulièrement déplaisants remontant à la surface. Il s’efforça de ne pas se dégonfler maintenant, il était plus vieux maintenant, plus sûr de ce qu’il ressentait. Il savait qu’il se mentait à lui-même mais s’élança tout de même en direction d’Isaiah. « Je peux te parler deux minutes ? » Demanda-t-il un peu brutalement en arrivant à sa hauteur, ne cherchant pas à savoir s’il le dérangeait ou pas.

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isa, y'a un gars qui te demande. tu fronces un peu les sourcils, installé dans la salle de pause avec la plupart de tes collègues. tu relèves un peu la tête vers cath, la réceptionniste et tu termines de boire une gorgée dans ton verre d'eau. "un mec" genre mon mec ? tu demandes en haussant un peu les épaules, te redressant malgré tout, un soupir sur les lippes. non, genre un gamin d'une vingtaine d'années. tu ne comprends pas tout. tu arques un sourcil et tu tournes la tête vers tes collègues qui te chambrent déjà. tu ris un peu, secoues la tête de gauche à droite et tu termines ton verre d'une gorgée, indiquant à ta collègue réceptionniste que tu arrives. tu glisses une main dans tes cheveux et tu te diriges vers l'entrée du service. tu reconnais rapidement le brun qui t'attends. enfin, dans la limite que t'imposes ton esprit plutôt alcoolisé, le soir ou tu l'as rencontré. maxime. tu te grattes la joue du bout des doigts en t'approchant. tu te souviens de lui, mais tu n'as aucune idée de pourquoi il est présent ici, aujourd'hui. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, tu ne l'as pas revu depuis plusieurs mois déjà, pas depuis cette fameuse soirée ou il a pris la fuite. tu te fiches bien de son comportement, ce n'est pas ton problème, s'il ne s'assume pas. mais tu ne comprends pas. tu ne l'as pas revu depuis. enfin, si, tu l'as croisé dans donwell, mais sans forcément lui parler. la ville est petite, et c'est possible que tu l'aies croisé en compagnie de jamie, à quelques reprises. tu retiens un faible soupir.
je peux te parler deux minutes ? tu te pinces les lèvres un bref instant. tu es intrigué par la présence de l'étudiant. tu ne pensais pas le voir ici un jour, tu ne pensais même pas au fait qu'il ait pu retenir ton métier. salut, maxime. tu  réponds en premier lieu. tu retiens un léger soupir et tu observes le halle du service. oui, si tu veux. viens. tu souffles en t'éloignant un peu, te dirigeant vers un petit espace d'attente qui - bien heureusement - est vide. tu t'installes sur une des chaises et tu relèves la tête vers l'étudiant. tu n'as pas spécialement envie de ramener certains pans de ta vie privée dans ton travail, alors tu préfères t'éloigner un peu du service. et puis, ça empêchera tes collègues d'essayer d'en savoir plus. elles ne sont pas méchantes, et tu les adores. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, te redressant un peu sur ta chaise. qu'est-ce que je peux faire pour toi ? tu questionnes, un fin soupir sur les lèvres, ne pouvant pas réellement t'empêcher d'être un petit peu agacé par le comportement de l'étudiant. oh, pas celui d'aujourd'hui. mais celui de l'autre nuit, juste après que tu lui as dit que tu avais quelqu'un dans ta vie. tu as bien compris, sur le moment, qu'il n'assumait pas grand chose de sa sexualité. tu glisses tes mains dans les poches de ta blouse, attendant un peu de voir ce que maxime te veut, aujourd'hui.

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Maxime comprit instantanément en sentant la honte l’envahir que venir ici avait été une mauvaise idée et ce ne fut que sa fierté qui l’empêcha de s’enfuir à nouveau, parce que fuir devant Isaiah lui aurait rappelé des souvenirs beaucoup trop douloureux, des souvenirs qu’il avait désespérément envie d’oublier. Il sentit sa mâchoire se serrer en l’entendant prononcer son prénom, quelque part il avait espéré qu’il l’ait oublié, ça l’aurait rassuré sur le fait qu’il ne risquait pas de partager quoique ce soit avec Jamie. Il préféra ne pas réagir sur le reproche implicite qu’il lui faisait à ne même pas l’avoir salué, il n’était pas là pour échanger des politesses et très franchement plus vite il en viendrait au but et pourrait partir de là et mieux il se porterait. Il le suivit jusqu’à un espace qui semblait fait pour les patients qui attendaient de pouvoir être traités et s’arrêta quelques mètres avant lui, histoire de garder une distance qu’il jugeait raisonnable entre eux. Il choisit également de rester debout et de croiser les bras sur sa poitrine, se sentant un peu plus rassuré de pouvoir le toiser, comme si ça lui donnait l’impression d’avoir l’avantage dans la discussion qu’ils allaient avoir. Il savait à quel point c’était faux, à quel point Isaiah pouvait lui rendre la vie difficile s’il choisissait de le faire mais il comptait sur le fait qu’il n’ait rien dit jusqu’à présent. Ou peut-être qu’il en avait déjà parlé à Jamie, peut-être qu’il était déjà au courant et que c’était pour ça qu’il avait accepté de l’aider. L’idée lui donnait la nausée et il s’efforça de la chasser de ses pensées. « Est-ce que t’as déjà parlé de… » Il ferma les yeux, cherchant les bons mots. Il aurait probablement dû avouer qu’il s’était effectivement passé quelque chose dans sa tête ce soir là et il aurait dû accepter le fait que ça ne servait à rien de tenter de le nier devant Isaiah. Mais il n’y arrivait pas. « De la soirée où tu as cru que je te draguais à quelqu’un ? » Poursuivit-il après avoir jeté des coups d’oeil méfiants autour d’eux, comme s’il était terrifié à l’idée que quelqu’un puisse espionner leur conversation. Il comprit en le disant qu’il avait eu tort de venir lui en parler, il était en train de lui donner toutes les cartes dont il avait besoin pour détruire sa vie s’il en avait envie et sa méfiance naturelle envers les autres ne lui laissait rien présager de bon. Ce n’était pas parce qu’il pensait qu’il n’avait jamais raconté à personne les évènements de la soirée que c’était le cas. Peut-être qu’il avait attendu pour lui faire encore plus mal ? Peut-être que c’était juste une sorte de jeu sadique auquel il aimait s’adonner ? Peut-être que ça faisait des mois qu'ils en rigolaient entre eux ? Maxime était tellement mal à l’aise et stressé qu’il était en train de se faire des films, tout pour justifier la paranoïa qui l’avait envahi alors qu’il avait laissé échapper le prénom d’Isaiah dans la voiture de Jam… De son professeur de droit pénal. « A qui que ce soit ? » Ajouta-t-il comme pour essayer de lui faire comprendre à quel point c’était important pour lui que ça reste entre eux.

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tu es étonné de voir maxime débarquer comme ça, à ton boulot. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant et tu observes le jeune homme. tu termines par t'éloigner un peu du service, t'affaler sur une chaise dans le hall, à quelques mètres de la maternité. tu te grattes la joue du bout des doigts, réfléchissant, essayant de savoir ce qu'il fait ici. pourquoi est-ce qu'il est venu te trouver ? votre ... histoire remonte à quelques mois déjà. et puis, il ne s'agit que d'une rencontre, alors bon. tu soupires un peu, ne peut pas vraiment t'en empêcher. est-ce que t’as déjà parlé de… de la soirée où tu as cru que je te draguais à quelqu’un ? tu arques un sourcil à ses mots, te redressant un peu, pas vraiment impressionné par le fait qu'il soit resté debout, les bras croisés sur son torse. tu l'observes de longues secondes. tu m'as tenu la main, maxime. tu siffles. t'es gay depuis assez longtemps pour remarquer qu'un gamin de vingt ans te drague explicitement. arrête de nier que si j'avais rien dit, t'aurais pas essayé de m'embrasser. tu marmonnes plus bas, légèrement agacé, essayant de te calmer. ce n'est pas simple pour tout le monde, de se faire à l'idée. d'accepter. tu prends une légère inspiration et tu te grattes la joue du bout des doigts. à qui que ce soit ? tu te relèves finalement, pour pouvoir faire face à maxime, les mains dans les poches de ta tenue de boulot. tu hausses un peu les épaules. non, maxime, je n'en ai parlé à personne. tu soupires un peu. j'ai autre chose à faire que de dire à chaque personne que je croise que j'ai croisé un mec, brun, qui s'appelle maxime, au bar. tu penches un peu la tête sur le côté. tu secoues cette dernière de gauche à droite, et un léger soupir s'échappe de tes lèvres. tu ne comprends pas pourquoi il vient soudainement te demander ça, plusieurs mois après la soirée en question. tu observes le jeune homme. il s'est passé quelque chose, pour que tu viennes me trouver ? tu questionnes, la voix un peu plus douce, plus calme. un ton que tu veux apaisant. tu soupires faiblement. je n'ai rien dit à personne, je te l'assure. tu ajoutes en l'observant un instant, glissant une main dans ta nuque pour gratter un peu cette dernière. tu ne sais pas trop quoi lui dire, à maxime.

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Maxime se crispa automatiquement en entendant Isaiah raconter ce qu’il avait tenté de faire pendant la soirée d’il y a quelques mois et il regarda une nouvelle fois autour d’eux pour s’assurer que personne n’avait pu l’entendre. Il l’énervait à être aussi détendu, à ne pas comprendre que ce n’était pas anodin de répandre ce genre de rumeur sur quelqu’un d’autre. Maxime n’avait pas cessé de regretter leur rencontre depuis qu’elle s’était déroulée et il avait l’impression que ce sentiment n’allait pas faire que s’accentuer tout au long de leur conversation. Il serra les dents et s’efforça de ne rien répliquer, réussissant presque à se convaincre que s’il ne disait rien c’était parce que les provocations d’Isaiah ne valaient pas le coup qu’il gaspille sa salive et non parce qu’il ne trouvait rien de crédible à dire pour se défendre. De toute façon ce n’était pas pour ça qu’il était là, il ne voulait pas convaincre le jeune homme qu’il s’était fait des idées, il savait que c’était impossible, il voulait juste l’entendre dire qu’il avait gardé ses fantasmes pour lui. Il ressentit une vague de soulagement l’envahir quand Isaiah lui confirma qu’il avait franchement autre chose à foutre que d’aller raconter ça à tout le monde. Maxime savait qu’il aurait dû se sentir un peu vexé de le voir en parler comme ça mais il était bien trop soulagé pour ça. Ça voulait dire que le professeur Jefferson n’était probablement pas au courant et il s’efforça de ne pas aller jusqu’au bout de sa pensée, parce que ça aurait voulu dire réfléchir aux raisons qui le poussaient à se sentir aussi soulagé. Il préféra se contenter de ce simple fait : Isaiah n’en avait parlé à personne. Il avait été sur le point de faire demi-tour et de rentrer chez lui quand il s’arrêta en plein mouvement. Il ne lui devait rien, il aurait très bien pu partir, mais il ne réussissait pas à s’enlever l’idée de la tête que son professeur pourrait venir en parler à Isaiah. Et s’il se montrait trop brusque ou trop malpoli alors peut-être qu’il aurait moins envie de tenir sa langue. Il devait bien avoir compris à quel point c’était important pour lui que personne ne le sache alors il avait déjà perdu une monnaie d’échange. Il savait qu’Isaiah avait les cartes en main pour l’embêter s’il le souhaitait vraiment. « Il s’avère que ton mec est mon prof de droit pénal. » Avoua-t-il, se demandant si le jeune homme n’avait pas déjà effectué la connexion avant ça. Il n’était pas sûr qu’il se souvienne de grand-chose de cette soirée alors peut-être qu’il avait oublié qu’il faisait un cursus de droit à la fac de Brighton. « Et que j’ai involontairement laissé échapper ton prénom pendant une discussion. » Il n’avait définitivement pas envie de rentrer dans les détails, mais il se disait que si Isaiah savait à quoi s’attendre comme potentielle question de la part de son mec alors il pourrait mieux mentir. Maintenant qu’il y pensait il se demandait ce qui pourrait le pousser à mentir à Jamie pour lui… Rien, probablement. Mais il était allé trop loin pour s’arrêter maintenant. « Il avait l’air curieux de savoir d’où je te connaissais et… J’ai eu peur qu’il vienne te demander. » Il n’avait pas admis qu’il avait peur qu’il lui raconte la vérité, il n’y arriverait jamais, mais il n’avait pas non plus sous-entendu qu’il avait peur qu’il lui raconte des mensonges, quelque part il y avait du progrès.

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tu te pinces les lèvres un bref instant et tu observes maxime, ayant toujours du mal à tout comprendre. un petit soupir t'échappe et tu glisses une main dans tes cheveux, un petit soupir sur les lèvres. il s'avère que ton mec est mon prof de droit pénal. tu fronces un peu les sourcils. jamie. tu aurais dû y penser plus tôt, maxime t'avait confié être professeur de droit. tu te grattes la joue du bout des doigts. il te semblait bien avoir vu l'étudiant, à l'université, quand tu allais voir jamie de temps à autre, au début de votre relation. et que j’ai involontairement laissé échapper ton prénom pendant une discussion. tu fronces un peu les sourcils, observant maxime de haut en bas pendant quelques instants. et tu discutes souvent avec jamie entre deux cours de droits, pour venir à parler de moi ? tu demandes, septique. tu te pinces les lèvres de longues secondes, pas certain de ce que tu dois conclure de tout ça. maxime n'est qu'un gamin, après tout. un soupir s'échappe de tes lèvres.
que dois-tu penser de tout ça ?
si seulement tu savais.
il avait l’air curieux de savoir d’où je te connaissais et… j'ai eu peur qu’il vienne te demander. tu te pinces les lèvres un bref instant et un soupir s'échappe de tes lèvres aux mots du brun. tu te grattes la joue du bout des doigts et tu hausses un peu les épaules. c'est probable que ça arrive, oui. tu te contentes de souffler simplement. tu penches un peu la tête sur le côté et tu viens croiser tes bras contre ton torse. qu'est-ce que tu lui as dit, exactement ? tu questionnes, histoire de ne pas dire de conneries. tu soupires un peu et glisses une main dans tes mèches. visiblement ça te tient à cœur. qu'est-ce que tu veux que je lui dise s'il me demande ? tu demandes dans un léger souffle. t'aimerais bien le remuer un peu, mais tu ne peux pas le forcer à accepter son homosexualité. ou tout du moins son attirance évidente pour les hommes. tu te pinces les lèvres quelques instants et tu te grattes la joue du bout des doigts. tu ne sais pas pourquoi tu proposes à l'étudiant de faire ça. tu pourrais te contenter de raconter à jamie ce qu'il s'est passé, t'en fichant bien. un soupir t'échappe.

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Maxime était parti du principe qu’il n’avait plus grand-chose à perdre. Il n’arrivait pas à se convaincre qu’il n’allait pas y avoir un moment où Jamie n’allait pas discuter avec Isaiah du fait qu’il connaissait son étudiant. Il n’arrivait juste pas à s’en convaincre, alors même s’il avait aussi la sensation de prendre un risque quasiment insensé à venir dévoiler tout ça au jeune homme il pensait encore sincèrement que c’était sa meilleure option. Ce n’était pas pour autant qu’il aimait être là, qu’il aimait reparler de la soirée de l’année dernière, qu’il aimait parler de Jamie avec lui. « Non. » La réponse était claire, nette et précise et Maxime l’avait formulée avec une froideur qui, il le savait, ne risquait pas de jouer en sa faveur. Mais il n’avait pas envie de s’attarder sur cette partie là de son histoire, parce que le fait qu’il passe ses samedis soirs avec Jamie en ce moment était une information qu’il tenait à garder pour lui, pour plein de raisons, mais la dernière en date étant que de toute évidence Isaiah n’était pas au courant. Sinon il n’aurait pas posé la question. Il se sentit un peu coupable de lui avoir répondu de la sorte quand il sembla aller dans son sens, il avait même l’air prêt à taire une partie des évènements de la fameuse soirée si Maxime voulait bien lui expliquer un peu plus clairement ce qu’il était censé lui raconter. Il sentit son animosité envers Isaiah quitter son corps et il se détendit aussitôt, légèrement penaud. Il ne s’était pas attendu à ce qu’il accepte aussi facilement, il avait déjà anticipé des moqueries voire du chantage. Mais il était prêt à l’aider juste comme ça ? Pourquoi ? Ça n’avait aucun sens aux yeux de Maxime mais il n’était pas du genre à cracher dans la soupe. Il haussa les épaules. « Rien de spécial, qu’on s’était croisé dans un bar un jour. » Autrement dit il était resté on ne peut plus vague, il s’était dit que ça pourrait s’avérer utile par la suite et vu ce qu’il était en train de faire il ne pouvait que se féliciter d’avoir eu cette présence d’esprit. « Je sais pas, dis-lui ce que tu veux. » Nouveau haussement d’épaule, ce n’était pas comme s’il avait une idée bien précise de ce qu’il voulait qu’il lui dise, du moment qu’il ne sous-entendait pas des choses fausses sur lui il s’en fichait. Bon il n’aurait pas non plus apprécié qu’il invente d’autres histoires humiliantes pour se venger mais il ne pensait pas que c’était le genre d’Isaiah. Il venait de proposer de l’aider là, non ? « Enfin, juste pas… » Balbutia-t-il en faisant des gestes un peu vagues de la main, ne sachant pas trop comment expliquer sa pensée et sachant très bien qu’Isaiah voyait clairement de quoi il voulait parler. « Tu sais très bien ce que je veux pas que tu lui dises. » Termina-t-il avant de détourner le regard, abandonnant l’idée de dire à haute voix ce qu’il s’était passé ce soir là. C’était pourtant tellement anodin, il se trouvait ridicule de baliser pour quelque chose comme ça mais la vérité c’était qu’il ne le percevait pas comme quelque chose d’anodin, c’était même tout l’inverse, c’était la bombe nucléaire capable de détruire sa vie.

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non. tu te pinces brièvement les lèvres et tu ne poses pas plus de questions à l'étudiant, même si tu trouves la situation un peu étrange et que tu ne sais pas quoi en penser. tu te grattes la joue du bout des doigts et tu l'observes silencieusement. tu as du mal à faire directement le lien entre jamie, maxime, et cette soirée au bar - parfois, tu te dis que tu aurais juste dû te laisser aller et en finir une bonne fois pour toute avec ... ce couple. un soupir t'échappe à cette pensée. quoi penser d'autre, en ce moment ? tout est bien plus compliqué que ça ne devrait l'être. rien de spécial, qu’on s’était croisé dans un bar un jour. tu hoches doucement la tête. je sais pas, dis-lui ce que tu veux. tu lèves les yeux au ciel face au brun, et un soupir s'échappe de tes lèvres. tu te grattes la joue du bout des doigts et tu l'observes longuement. il vient jusqu'à l'hôpital pour te demander de ne rien dire, puis de dire ce que tu veux ? tu as un peu de mal à le suivre. sans compter le fait qu'il a déjà raconté certains choses à jamie à propos de votre rencontre. tu fronces un peu les sourcils. enfin, juste pas ... tu sais très bien ce que je veux pas que tu lui dises. un soupir t'échappe. oui, ça, tu as bien compris. tu sais que même s'il l'apprend, il en aura littéralement rien à foutre ? tu demandes d'une voix douce. ce n'est pas comme si jamie était gay, après tout. tu soupires un peu et tu hausses les épaules, tu as déjà assuré à maxime que tu ne lui en parleras pas. alors, à quoi bon continuer cette discussion ? de toute manière, ce n'est pas comme si jamie et moi avions de longues discussion en ce moment. tu marmonnes sarcastiquement. tu n'as rien à craindre. tu hausses les épaules, tu glisses tes doigts dans tes cheveux et un long soupir s'échappe de tes lèvres, tandis que tes épaules s'affaissent un peu à cette pensée. tu ne sais même pas pourquoi. tu n'as aucune idée de pourquoi tu parles, soudainement, pourquoi tu ne laisses pas l'étudiant s'éloigner et quitter l'hôpital. toi reprendre le cours de ta journée. il s'intéresse plus à son boulot qu'à son mec, et y passe trop de temps à mon goût, surtout les weks-ends. tu souffles en penchant un peu la tête sur le côté, haussant un peu les épaules, un sourire triste sur les lèvres. tu ne comptes plus le nombre de refus que tu as essuyé à cause de son boulot. même si .... même asi tu as de plus en plus de mal à croire qu'il ne s'agisse que de copies à corriger pour le lundi matin. sérieusement, qui passe ses samedis soir au boulot ? tu soupires un peu, et te rapproches du brun, venant glisser ta main contre l'une de ses épaules brièvement. enfin bon, je sais même pas pourquoi je te dis ça. tu n'as pas à t'en faire pour ... ce qu'il s'est passé au bar. tu hausses un peu les épaules. tu aurais mieux fais d'emporter ta tasse de café avec toi. t'en as soudainement besoin.

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Maxime sentit tous les muscles de son corps se tendre à la mention de Jamie et du fait qu’il n’en aurait apparemment rien à foutre d’apprendre l’histoire que l’étudiant s’évertuait à oublier. Il avait du mal à croire que ça le laisserait totalement indifférent, il risquait de s’énerver et de le traiter d’hypocrite et pour une fois Maxime n’aurait rien pu lui répondre. « Moi j’en ai pas rien à foutre. » Répondit-il plus sèchement qu’il n’en avait eu l’intention. Isaiah se montrait patient et gentil et lui ne cessait de répondre d’un ton agressif, mais c’était plus fort que lui. Il s’était mis dans une situation inconfortable tout seul et maintenant il passait ses nerfs sur l’une des seules personnes qui essayait de l’aider. L’autre étant Jamie. Il sentit son estomac se nouer brièvement quand il réalisa qu’ils s’étaient sans doute bien trouvés. Il détourna les yeux en l’entendant déclarer amèrement qu’ils ne se parlaient plus tant que ça ces derniers temps, se demandant s’il n’aurait pas mieux valu pour lui qu’il s’éloigne. Moins il en savait sur la vie privée de son professeur et mieux il se portait, et pourtant il restait planté là. Peut-être par politesse, peut-être parce qu’il se mentait à lui-même et ne pouvait pas résister à l’opportunité d’apercevoir un bout de la vie de Jamie qu’il ne connaissait pas, qu’il ne comprenait pas. Il serra pourtant les dents en l’entendant continuer et garda les yeux résolument posés sur un poster prônant le dépistage des MST, faisant semblant d’être soudainement passionné par sa lecture. Il fit glisser sa langue sur ses dents, pas franchement surpris qu’Isaiah l’ait un peu en travers de la gorge, après tout le week-end dernier il avait fait le même genre de réflexion à Jamie, surpris qu’il ne préfère pas passer sa soirée avec lui plutôt qu’à la fac à s’énerver sur son étudiant. Il sursauta presque en sentant la main d’Isaiah venir se poser rapidement sur son épaule et il fit un pas en arrière, même si ça ne servait plus à rien vu que le maïeuticien avait ramené son bras le long de son corps. « Je sais pas pourquoi tu me dis ça non plus. » Répondit-il, sans chercher à faire preuve du moindre tact. Finalement il aurait sans doute mieux fait de partir avant ça et de couper court à la discussion. L’idée qu’Isaiah puisse se confier à lui sur sa relation avec Jamie le mettait extrêmement mal à l’aise et il avait l’impression de ne pas se comporter de manière correcte. L’idée de le pousser à la confidence et d’essayer de lui soutirer des informations potentiellement compromettantes pour ensuite aller les répéter à Jamie lui avait traversé l’esprit et en était ressortie aussitôt. A une époque, peut-être qu’il en aurait été capable, quand la seule chose qu’il avait ressentie à l’égard de son professeur avait été de la haine, quand il aurait tout donné pour rendre sa vie la plus misérable possible, pour accaparer un peu de son attention. Mais là il avait juste envie d’aller se terrer dans un coin et de les laisser se démerder entre eux. « T’as pas choisi la bonne personne à qui parler de ça. » Expliqua-t-il froidement, comme pour le décourager tout de suite de continuer à lui parler de sa vie. Il ne voulait plus en entendre un mot. « C’est gentil de me rendre service mais ça veut pas dire que je vais rester ici à écouter tes problèmes de "couple". » Il avait prononcé les derniers mots avec tellement de dédain qu’il n’aurait pas été surpris qu’Isaiah s’énerve, il avait même mimé les guillemets autour du mot « couple », comme si il avait envie qu’Isaiah s’énerve. Le pire c’était qu’il ne savait même pas pourquoi il le faisait, c’était comme s'il avait touché un point sensible dont Maxime ignorait totalement l’existence et il avait beau creuser il ne comprenait pas pourquoi il s’énervait tout seul. Il savait juste qu’il n’avait pas apprécié sa remarque, ni sa gentillesse, ni sa main sur son épaule.

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je sais pas pourquoi tu me dis ça non plus. un petit soupir t'échappe, tu te grattes distraitement la joue, du bout des doigts. tu n'as aucune idée de ce qu'il te prend, du comment et du pourquoi de la situation. qu'est-ce qu'il peut bien en avoir à faire, maxime, de tes emmerdes ? il s'en fiche, évidemment qu'il s'en fiche. c'est dans le personnage, dans le caractère, dans la façon de parler. tu fermes les yeux un instant et tu retiens un petit soupir. t'as pas choisi la bonne personne à qui parler de ça. tu hausses un peu les épaules et tu glisses tes deux mains dans ta nuque, y joignant tes doigts et soupirant une nouvelle fois. tu te mords l'intérieur de la joue brièvement. mmm. tu souffles en secouant un peu la tête de gauche à droite. c'est gentil de me rendre service, mais ça veut pas dire que j'vais rester ici à écouter tes problèmes de "couple". tu lèves les yeux au ciel face au ton employé par le jeune homme et à sa révulsion pour tout ce qui semble concerner l'attirance envers un autre garçon. tu l'observes de longues secondes et tu hausses vaguement les épaules. c'est bon, destress, j'te demande pas d'être mon conseiller conjugal. tu marmonnes, las. ça m'est venu, c'est tout. toi aussi tu dois bien dire des trucs sans savoir pourquoi. tu remarques simplement, penchant la tête sur le côté. un souffle t'échappe, tu n'arrives pas à comprendre pourquoi le brun semble tellement sur la défensive, par moment. et à d'autres, totalement démuni par l'idée que tu dises à jamie qu'il ait essayé de te draguer. tu fronces un peu les sourcils. et si ... tu secoues la tête de gauche à droite. c'est idiot, totalement idiot. tu observes l'étudiant quelques instants. non. impossible. il n'assume même pas avoir tenu ta main dans un bar, bourré. tu te grattes la joue du bout des doigts. je dois retourner bosser. tu annonces simplement en sortant ton téléphone de ta poche pour regarder l'heure. bonne fin d'après-midi, maxime. tu souffles simplement face à l'étudiant. peut-être qu'avec quelqu'un d'autre, tu te serais avancé pour déposer un baiser sur sa joue. mais pas avec lui. clairement pas. tu lui fais un petit signe de la main, t'éloignant ensuite.