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 Say it first, do your worst (maxime)

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Jamie Jefferson
Jamie Jefferson
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To feel nothing so as not to feel anything, what a waste

description du personnage : dévoué, pédagogue, éloquent, joueur, passionné, patient, curieux, tolérant, consciencieux, calme, terre à terre, fataliste, fier, solitaire, secret

liste des rps :
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crédits : fayrell
occupation : Professeur junior de droit pénal à l'université de Brighton
statut civil : Célibataire, récemment séparé.
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MessageSujet: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) EmptyDim 26 Juil - 21:37


Trois jours. C’était le temps qu’il restait avant la fin des cours, avant que les examens ne commencent et avant que Jamie puisse arrêter de se demander comment il allait faire pour tenir en croisant Maxime dans les couloirs de l’université sans avoir le droit de lui sourire tendrement, de lui toucher la main, de lui demander de venir le voir dans son bureau pour lui faire l’amour, de lui proposer de déjeuner ensemble. Il savait pertinemment que le jeune homme n’était pas encore prêt à s’assumer, que ces choses en public allaient devoir attendre encore un peu. Mais le fait de le voir tous les jours rendait la tâche difficile. Une dizaine de jours s’étaient écoulés depuis le week-end où Maxime était venu dormir chez lui et il s’était passé un nombre incalculable de choses, depuis. Isaiah avait finit par lui ramener ses affaires, ne prenant même pas la peine de sonner pour rentrer et les avait déposé sur le pas de sa porte. Il avait appris par une connaissance commune qu’il était parti de Donwell et Jamie n’avait pas pu s’empêcher de trouver ça profondément triste de savoir que leur relation n’aurait même pas pu devenir quelque chose d’autre, qu’Isaiah était définitivement sorti de sa vie. Maxime était venu plusieurs fois chez lui et Jamie n’arrivait toujours pas à réaliser à quel point le temps passé ensemble lui semblait totalement naturel, comme si ils se connaissaient déjà depuis longtemps, comme si ils s’étaient attendus. Et chaque secondes passées avec lui, à le découvrir, à l’entendre rire, à le voir progresser au piano, à le regarder lire et étudier, à apprendre ses secrets, Jamie acceptait toujours plus à quel point il tenait à lui et à quel point il savait qu’il n’arriverait plus à se passer de sa présence. Maxime l’avait prévenu que son père devenait de plus en plus méfiant depuis qu’il était arrivé de justesse avant d’aller à l’église et tous les deux avaient convenus qu’ils attendraient la fin du semestre pour s’autoriser à passer une nouvelle nuit ensemble. Jamie avait beaucoup plus insisté que Maxime, parce qu’il refusait obstinément d’être la cause de ses problèmes, d’être la raison pour laquelle son père risquait de lever la main sur lui. Pour ne rien arranger à ses craintes, un jeune était arrivé à l’association le lundi suivant leur week-end, car il subissait de lourdes violences familiales, des menaces de mort de la part de sa propre famille, de ses proches et il cherchait un refuge. Jamie avait passé de nombreuses heures là bas, entre ses cours et les soirs où il n’avait pas prévu de voir Maxime et s’était attaché au jeune homme. Quelques jours avaient suffit à ce que Jamie fasse un transfert entre lui et Maxime, qu’il ait beaucoup de difficulté à faire la différence entre leur deux situations et il s’était senti concerné, beaucoup trop selon son meilleur ami. Il avait tout fait pour essayé de le sortir des difficultés, lui avait conseillé des avocats, des assistantes sociales, un suivi psychologique, mais le jeune homme était très fermé et refusait tout ce qui sortait du cadre de l’asso. Et hier soir, il s’était suicidé. Jamie l’avait appris par son meilleur ami qui lui-même l’avait découvert via une tierce personne. Il était parti, emportant avec lui l’espoir de connaître autre chose que la peur et la honte. Secoué par la nouvelle, Jamie n’en avait même pas parlé à Maxime, d’ailleurs il ne lui avait pas évoqué l’existence de ce jeune homme, parce que si lui faisait un transfert, alors il était persuadé que Maxime ferait pareil, voire pire.

Donc en ce mercredi matin, Jamie était d’humeur maussade. Il n’avait pas beaucoup dormi, n’avait pas beaucoup mangé et savait qu’il ne pourrait pas voir Maxime autre part qu’à l’université aujourd’hui alors qu’il avait envie d’oublier toutes les images qui lui venaient en tête à chaque fois qu’il était seul et qu’il savait que Maxime savait faire ça pour lui. Et comme pour le priver de toute source de bien-être, Maxime n’avait pas cours de droit pénal aujourd’hui, il n’allait pas avoir le plaisir de lui jeter des coups d’œil entendus qu’il était persuadé qu’eux seuls pouvaient comprendre ni pouvoir le contempler discrètement quand il sortait de son amphithéâtre. Par contre, il le croisa sur le campus pendant  la pause déjeuné, entouré de ses amis. Lui ne l’avait sûrement pas vu mais Jamie s’autorisa à s’arrêter quelques secondes pour l’observer, pour étudier ce Maxime entouré d’autres personnes, ce Maxime qu’il n’avait toujours pas le droit de connaître. Il le voyait sourire et ce n’est qu’en suivant son regard que Jamie aperçu la personne qui avait le droit à sa bonne humeur. Sa petite amie. Son ex petite-amie si il croyait les mots de Maxime qui lui avait dit avoir rompu dès le lundi suivant leur nuit ensemble. Alors pourquoi est-ce qu’elle était avec lui, pourquoi est-ce qu’ils riaient ensemble ? Et pourquoi est-ce que Jamie ne supportait pas cette image qu’il avait devant  les yeux ? Est-ce qu’il était jaloux ? Jaloux de voir qu’il passait du temps avec quelqu’un qui avait pu l’avoir aussi ou jaloux parce que Maxime n’était pas avec lui pour le faire rire, lui, alors qu’il en avait terriblement besoin ? Il crispa sa mâchoire. S’il ne restait plus que trois jours de cours, ça faisait également trois jours qu’ils ne l’avaient pas senti contre lui, trois jours où ils n’avaient pu s’échanger que des messages parce que leur emploi du temps respectif ne permettait pas mieux. Et alors que lui était au fond du trou, Maxime semblait parfaitement serein. Il aurait dû en être satisfait, mais aujourd’hui, il lui en voulait. Jamie s’éloigna, bien décidé à lui parler plus tard et se dirigea vers la salle commune des professeurs où on pouvait trouver l’ensemble des planning de chaque promo. Il allait avoir une fenêtre de tir, après le cours de droit international de Maxime et la fin de son propre cours. Les deux amphi étaient à proximité et Jamie pourrait le faire rentrer dans une salle de TD. Il passa son cours à se demander si c’était une bonne idée, si c’était intelligent de prendre ce risque. Mais Jamie avait besoin de lui parler, de sentir ses lèvres sur les siennes parce qu’il savait que c’était la seule chose qui ferait taire ses doutes et qui lui ferait penser à autre chose. Il n’avait pas envie d’attendre une minute supplémentaire à le savoir ailleurs qu’avec lui et en même temps il était persuadé que leur échange n’allait peut-être pas être bénéfique, parce qu’il était de mauvaise humeur et plein de ressentiment, il avait besoin de s’exprimer, de parler, de vider sa colère et d’être apaisé tout en sachant qu’il ne ferait certainement qu’attiser le feu qui brûlait en lui. Sa capacité à faire preuve de sagesse l’avait quitté et en sortant de cours il se dirigea d’un pas pressé dans le couloir. Un flot d’élèves passa devant lui, il fut interpelé par un collègue et se sentit rougir de honte d’être là, à attendre son étudiant pour le prendre à part avec des intentions peu professionnelles. Il écoutait à moitié ce qu’il lui disait et jetait des regards alentours pour essayer d’apercevoir Maxime, se demandant comment il allait faire pour passer inaperçu en l’embarquant dans une autre pièce. Il aurait dû lui envoyer un sms mais il n’avait pas eu envie qu’il se défile. Par chance, son collègue prit congé, le couloir s’était bien vidé et il vit Maxime sur son téléphone qui  marchait en retrait de son groupe d’amis.  Jamie jeta quelques coups d’œil avant d’avancer vers lui, s’assurant au mieux que personne ne les verrait rentrer, puis il lui attrapa le bras tout en ouvrant la porte de la salle de TD la plus proche afin de l’embarquer dedans avec lui, faisant preuve de peu de délicatesse. Sentir sa peau sous ses doigts l’électrisa et c’est à cet instant qu’il se rendit compte qu’il n’était pas dans son état normal, qu’il était à fleur de peau, qu’il s’apprêtait probablement à faire n’importe quoi. Il claqua la porte derrière eux et son animosité se transforma en passion dévorante. J’avais besoin de te voir… murmura-t-il avec un voix presque rauque, ses yeux rivés vers sa bouche avant de s’en emparer avidement en le poussant contre le mur à côté de la porte de la salle vide aux stores tirés. Il alla immédiatement chercher sa langue, pressa sa nuque entre ses doigts et se colla à lui, l’empêchant de s’enfuir, de le repousser. Ça ne lui ressemblait pas d’agir aussi imprudemment mais il s’en foutait, Maxime était là et c’était tout ce qui importait. Sauf que, comme il craignait, ce baiser ne l’apaisa pas et ne fit qu’augmenter sa colère sourde. Il sentit son estomac se nouer et recula ses lèvres, à moitié essoufflé. Pourquoi tu étais avec Mila ? demanda-t-il avant de s’éloigner de quelques pas en fronçant les sourcils, ne cherchant même pas à caché sa jalousie, ressentant juste le besoin de faire sortir tout ce qu’il avait en lui et de le diriger injustement vers la seule personne qui ne méritait pas ça. Il était énervé. Énervé de ressentir tout ça, énervé de ne pas avoir été capable d’attendre pour lui en parler, énervé parce que la vie est une saloperie qui reprend tout en un claquement de doigts, énervé parce qu’il en avait assez d’être son prof, énervé parce qu’il aurait voulu lui parler de ce jeune de l’asso mais qu’il avait été trop lâche pour le faire, énervé contre lui-même parce qu’il venait de l’embrasser comme un sauvage et que maintenant il agissait comme un rustre, énervé parce que Maxime allait lui en vouloir d’agir de cette façon et qu’il n’avait pas envie qu’il lui en veuille, parce qu’il faisait tout pour lui et qu’il n’avait pas le droit d’être en colère.
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Maxime Holmes
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I was as pure as a river but now I think I'm possessed

description du personnage : étudiant en droit à l'université de brighton, homosexuel refoulé, grand frère protecteur, il se demande quand il aura le courage et la force de vraiment tenir tête à son père, espérant que ce soit avant qu'il ne lève aussi la main sur son petit frère.

liste des rps :
never gonna happen - alexander t. hurst
I know this game - oliver oakes
missed what you were sayin', i was miles away, i was busy thinkin' 'bout boys - jethro o'connell
so you're deep like the ocean, pull me underwater - jamie jefferson

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kindness is weakness - jamie jefferson
I won't smile but I'll show you my teeth - jamie jefferson
you can take whatever's left - jamie jefferson
still learning - jamie jefferson
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say if first, do you worst - jamie jefferson
think I took it way too far - isaiah davies
don't ask, don't tell - isaiah davies

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occupation : étudiant en droit à l'université de brighton
statut civil : célibataire.
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) EmptyDim 26 Juil - 21:46

@jamie jefferson
say it first, do your worst




Trois jours. Trois jours que Maxime n'avait pas pu voir Jamie, pas comme il aurait voulu le voir en tout cas. Il avait eu raison de supposer que le croiser dans les couloirs de l'université ne ferait qu'empirer encore plus les choses et il avait beau tout faire pour s'empêcher de remarquer sa présence quand ils se croisaient, il n'y arrivait pas. Son regard était sans arrêt attiré par sa carrure, par son odeur, par le son de sa voix alors qu'elle arrivait malencontreusement jusqu'à lui quand il discutait avec un collègue ou un autre élève. Ses amis le trouvaient distrait et il ne savait pas comment leur expliquer qu'il avait l'impression de ne plus être le même, de ne plus être Maxime. Il n'avait pas encore décidé si c'était une bonne ou une mauvaise chose, à vrai dire il était encore trop occupé à essayer d'assimiler tout ce qui se passait dans sa vie. Dès qu'il se promettait qu'il allait se donner un peu d'air, de temps pour prendre du recul, qu'il allait s'éloigner de Jamie il n'y arrivait pas. Ses résolutions ne duraient pas plus de quelques heures et il ne résistait jamais à l'envie de le retrouver quand il le pouvait. Il avait l'impression d'avoir totalement perdu le contrôle de sa vie et il en avait été reconnaissant à Jamie de le pousser à arrêter de passer la nuit chez lui. Parce que Maxime avait beau s'être fait réellement peur ce fameux dimanche où il s'était faufilé chez lui de justesse, il se connaissait assez pour savoir qu'il n'aurait pas su résister à l'envie de dormir chez Jamie si ce dernier le lui avait demandé. Il arrivait chez lui plein d'impatience et en repartait avec un mélange de doute et de honte dont il n'arrivait jamais à se défaire, quand bien même il essayait de croire Jamie quand il lui disait qu'il n'y avait pas de raison d'avoir honte, que tout ce qu'il faisait était parfaitement normal. Est-ce qu'il serait un jour capable d'assumer pleinement tout ce qu'il le laissait lui faire ? Tout ce qu'il lui suppliait parfois de lui faire ? Il n'en savait rien et il avait peur d'en discuter ouvertement avec Jamie de peur de le vexer, tout en sachant pertinemment qu'il ne devait pas être complètement dupe. De la même façon il refusait d'être totalement honnête avec lui sur les suspicions que son père semblait avoir. Il lui en avait parlé, restant volontairement vague et minimisant l'effet que les regards inquisiteurs de son père commençaient à avoir sur lui, la peur que ses sous-entendus lui procuraient, parce que là-dessus aussi il savait pertinemment que Jamie ne pourrait rien faire. Pire, il avait peur qu'il ne le pousse à arrêter de venir complètement et Maxime n'était pas sûr d'en être réellement capable, pas alors que leurs après-midi et leurs soirées lui faisaient autant de bien, pas alors que c'étaient devenus les moments de sa semaine qu'il chérissait le plus.

Ce mercredi matin Maxime n'avait pas cours de droit pénal et il ne savait pas s'il en était plus déçu ou soulagé, parce que si Jamie semblait toujours content de le croiser lors de ces moments là, Maxime n'était pas sûr que ça ne lui fasse pas plus de mal que de bien. L'entendre expliquer les derniers chapitres du programme en s'adressant à toute la classe, devoir faire semblant de toujours le mépriser, le voir répondre avec intérêt aux questions d'autres élèves… Maxime avait du mal à le supporter, et ce n'étaient pas les quelques regards appuyés qu'il lui lançait de temps en temps qui réussissaient à faire disparaître l'amertume que ces moments lui faisaient ressentir. Il n'aurait jamais pensé que ça pourrait devenir le cas mais il était content de pouvoir compter Mila parmi ses amis. Quand ils avaient rompu il s'était demandé si elle continuerait à traîner avec eux et il avait été nerveux en voyant que oui, mais ils avaient fini par réussir à s'entendre. D'ordinaire quand ils rompaient ils ne se parlaient plus du tout pendant des mois, mais cette fois-ci c'était différent, comme si eux deux avaient compris que cette fois-ci c'était pour de bon. Mila l'avait même taquiné sur les yeux doux que l'une des filles de sa promo lui faisaient depuis quelques semaines et Maxime avait explosé de rire en l'entendant lui demander pourquoi il ne tentait pas le coup. Il avait fini par hausser les épaules et par lui rappeler qu'il voulait rester célibataire pendant quelques temps, soulagé quand elle avait laissé tomber le sujet et totalement inconscient du fait que Jamie avait été en train de les observer à ce moment là. Il avait été en train d'envoyer un message à son petit frère pour lui demander des nouvelles quand il avait senti quelqu'un l'attraper par le bras et le traîner à l'intérieur d'une salle de classe. Son cœur s'emballa aussitôt sous le coup de la surprise et ce ne fut qu'une fois la porte refermée qu'il comprit que c'était Jamie qui l'avait interrompu. Choqué, il lui fallut quelques secondes pour comprendre ce qui était en train de se passer et pour répondre au baiser de Jamie. Il avait très bien conscience que c'était une mauvaise idée, qu'il aurait dû le repousser et retrouver ses amis avant qu'ils ne remarquent son absence, mais sentir ses mains sur sa nuque et son corps contre le sien l'empêchait de réfléchir de manière totalement cohérente et sensée. Il cligna des yeux rapidement en le sentant s'écarter de lui et il essuya ses lèvres du revers de la main avant de jeter un coup d'œil autour d'eux, vérifiant probablement un peu trop tard que personne n'avait pu les voir. Il fronça les sourcils à son tour en entendant sa question et surtout son ton accusateur, ayant franchement du mal à suivre le raisonnement de Jamie. A quoi est-ce qu'il jouait ? « Comment ça ? » Légèrement sur la défensive malgré lui, parce qu'il était encore sous le choc et qu'il n'aimait pas ce qu'il pouvait lire dans les yeux de Jamie. « Parce qu'on est amis ? » Proposa-t-il d'un ton agacé, comme si ça l'énervait de devoir expliquer quelque chose d'aussi évident à Jamie. Il était intelligent, non ? Il aurait pu s'en douter. Il soupira longuement avant de secouer la tête, restant adossé au mur pour garder une certaine distance entre eux. Il avait beau être un peu agacé il ne se faisait pas assez confiance pour se rapprocher de Jamie. Le sentir contre lui avait éveillé son désir à une vitesse qui ne cessait de le surprendre et il savait que les choses risquaient de dégénérer très vite s'il s'autorisait à se rapprocher à nouveau. Il sentit d'ailleurs son regard dériver sur les lèvres de Jamie et il se força à se calmer un peu. Il fit un petit pas en avant, restant à une distance qu'il jugeait respectable. « On s'entend juste bien, il se passe plus rien entre nous, tu le sais ça. » Se sentit-il obligé de justifier parce qu'il voyait bien que Jamie était énervé et qu'il avait beau l'être aussi, il voulait l'apaiser. Il n'avait pas envie de se disputer pour quelque chose d'aussi stupide. « Je pensais pas que tu serais encore jaloux. » Commenta-t-il en essayant de camoufler le petit sourire malicieux qui était venu étirer ses lèvres, parce qu'il aimait aussi un peu le savoir aussi possessif. Il jeta un coup d'œil par-dessus son épaule. « Par contre je croyais qu'on avait dit qu'on se verrait plus à la fac ? » Lui répéta-t-il avant de se mordiller la lèvre, laissant ses yeux parcourir lentement le corps de Jamie et devant se faire violence pour ne pas revenir s'accaparer ses lèvres. Il avait un mauvais pressentiment et il savait qu'il aurait mieux fait de s'en aller avant de faire une vraie connerie, mais il n'en avait plus vraiment envie. Il voyait bien que Jamie était énervé, qu'il n'était pas en état de prendre des décisions rationnelles - sinon il ne l'aurait pas entraîné dans la salle de TD - mais son corps lui avait manqué ces derniers jours et il avait senti l'excitation monter en lui dès l'instant où Jamie avait posé ses lèvres sur lui.
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) EmptyDim 26 Juil - 22:30


Il avait croisé les bras sur son torse, comme pour s'empêcher d'utiliser ses mains, d'aller chercher le contact avec Maxime, d'aller le serrer contre lui. Pourquoi est-ce qu'il faisait ça, au juste ? Pourquoi est-ce qu'il ne se contentait pas de l'embrasser, maintenant qu'ils étaient là, et de tout faire pour oublier sa rancœur, ses questions et toutes les peurs qui l'envahissait à chaque fois qu'il fermait les yeux en pensant au jeune de l'association, au fait que ça aurait très bien pu être Maxime, que ça pourrait le devenir si il n'était pas à la hauteur, si il n'arrivait pas à le protéger. Alors justement : pourquoi est-ce qu'il n'arrivait pas à se calmer et à agir dignement ? Pourquoi est-ce qu'il prenait le risque de s'exposer, de l'exposer ? Et pourquoi est-ce qu'il ressentait toujours autant d'animosité ? Jamie ne connaissait pas les réponses, parce qu'il n'arrivait plus à réfléchir. L'entendre lui dire que lui et Mila étaient amis continua de l'agacer et il n'arrivait pas à retenir ses mots, à s'empêcher de rétorquer.  Je continue pas de traîner avec mes ex, moi. Est-ce que tu m'as vu avec Isaiah dernièrement ? lui demanda-t-il sur un ton sec, sachant qu'il avait un certain avantage parce que Maxime n'était certainement pas au courant qu'Isaiah avait quitté Donwell, ce n'était pas un sujet qu'ils abordaient tous les deux depuis la dernière fois. Il recula d'un pas quand Maxime avança, ayant la présence d'esprit de rester loin de lui, ne se sachant pas capable de résister et ne voulant pas mélanger tout ce qu'il se passait dans sa tête et son corps. L'un lui disait d'arrêter de parler et de profiter de ce moment d'intimité pour laisser courir ses doigts dans ses boucles, sa langue dans son cou. L'autre lui disait qu'il avait le droit d'être énervé et de vouloir des explications, même si c'était irrationnel. Maxime ajouta qu'il ne se passait plus rien avec cette fille et qu'il devait bien le savoir. Non je sais pas non. On ne se voit que chez moi, seuls tous les deux. Donc je fais comment pour savoir que c'est vraiment fini avec elle, ailleurs ? il commençait à regretter ses mots, parce qu'il était clairement en train de sous-entendre qu'il n'avait pas tenu sa promesse de la quitter, qu'il lui mentait. Et il était clairement en train de lui reprocher de se cacher, de les obliger à se voir de cette façon. Et à ce moment là, Jamie lui en voulait pour ça. Parce qu'il ne voyait rien d'autre que ce Maxime qui se cachait, qu'il ne pouvait connaître que celui-ci et que ça lui faisait mal, bien plus de mal que d'habitude. Il crispa sa mâchoire et détourna les yeux lorsqu'il l'entendit lui dire qu'il était encore jaloux, ne répondant pas, ne voulant pas essayer d'expliquer pourquoi il était comme ça, qu'il n'y avait pas que ça, qu'il perdait les pédales aujourd'hui. Maxime lui rappela qu'ils s'étaient promis de ne plus se voir à la fac et il tourna de nouveau ses yeux vers lui, un regard presque furieux sur le visage. Je sais oui, c'est ce que j'ai dit. C'est si grave que ça ? Tu préfères que je te laisse retourner avec tes amis ? demanda-t-il en faisant un signe de main ouverte vers la porte avant de croiser de nouveau les bras. Il avait cumulé tant de doutes depuis qu'il fréquentait Maxime, tant de craintes, qu'en cette journée il craquait, simplement. L'attente de le voir était devenue insupportable, le voir uniquement chez lui n'était plus suffisant, la crainte de savoir ce qui pourrait advenir de lui à cause de son père lui donnait la nausée, la perte de ce jeune augmentait ce sentiment d'injustice qu'il côtoyait régulièrement et avec lequel il n'arrivait plus à vivre, comme le fait que sa mère ne serait bientôt plus là et qu'il n'avait jamais rien pu faire pour empêcher que ça arrive. Tout était trop. Et au lieu de se laisser aller, de s'effondrer dans ses bras et de lui dire tout ce qu'il avait sur la conscience, sur le coeur, il déversait sa colère, sa frustration, sa peur sur lui. Ça me rend fou de voir que tu arrives si facilement à faire abstraction de moi à l'université, alors que je tiens plus depuis 3 jours. commença-t-il en parlant un peu plus fort qu'il ne l'aurait souhaité, lui reprochant des choses pour justifier son animosité. T'as pas idée à quel point c'est dur pour moi, en ce moment, aujourd'hui. son coeur se serra et il n'eut pas envie d'aller au delà de cette confidence. Et je te vois en train de rire avec cette fille comme si tout allait bien, comme si c'était normal de pas être avec moi. Il se passa une main sur le visage avant de soupirer. Tu sais quoi ? T'as raison, on devrait pas être là, à parler de ça. Va-t-en. il fit un geste las de la main dans sa direction avant de lui tourner le dos. Est-ce que ça lui avait fait du bien de lui faire tous ces reproches ? Non. Et il se rendait compte qu'il lui reprochait d'être heureux quand lui ne l'était pas. Comme si Maxime n'avait pas le droit de sourire alors que lui souffrait en silence, comme si son bonheur n'avait pas le droit de passer avant le sien. Alors qu'au fond de lui, il était persuadé du contraire, il aurait donné toute notion de joie si ça voulait dire que Maxime souriait. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui il lui en voulait pour tout, comme si tout était de sa faute. Comme si c'était à cause de lui qu'il avait été trop proche de ce jeune, qu'il était autant affecté par son suicide, qu'il ressentait un tel vide en lui, qu'il ressentait cette jalousie et cette envie d'être le seul à lui donner le sourire, qu'il était obligé de rompre une énième promesse tout simplement pour le voir et sentir son odeur. Oui, tout était de sa faute, alors il valait mieux qu'il parte, parce que si il restait, tout ne pouvait qu'empirer.
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Maxime Holmes
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) EmptyDim 26 Juil - 23:15

@jamie jefferson
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Maxime serra les dents en l'entendant comparer sa relation avec Mila avec celle qu'il avait lui-même eu avec Isaiah, se retenant à la dernière seconde de lui hurler que s'il pensait pouvoir les comparer c'était qu'il n'avait strictement rien compris. C'était totalement différent, il le savait et il espérait que Jamie le savait aussi après tout ce qu'il avait pu lui dire, après tout ce qu'ils avaient pu vivre ensemble. Il respira profondément et tenta de ne pas s'énerver, de faire preuve de patience parce qu'il voyait bien que Jamie était sur les nerfs, qu'il n'allait pas bien, mais ses remarques lui faisaient mal. Et savoir qu'il les disait probablement exactement dans l'espoir de l'énerver ou de lui faire du mal n'aidait absolument pas Maxime, bien au contraire. Il en venait à se demander pourquoi il restait là et il perdit son sourire en voyant Jamie faire un pas en arrière, visiblement tout sauf calmé par ce qu'il avait pu lui dire. Il sentit sa mâchoire se serrer d'autant plus quand Jamie sous-entendit qu'il lui avait menti sur la nature de sa relation avec Mila, soudainement ça ne lui plaisait plus du tout qu'il soit jaloux, soudainement il se sentait vexé que Jamie ne semble pas le croire. « Je sais pas ? Tu me crois sur parole ? » Répliqua-t-il d'un ton sarcastique avant de croiser à son tour ses bras sur la poitrine, définitivement sur la défensive désormais. Est-ce qu'il était vraiment en train de l'accuser d'avoir menti ? Il ne savait pas ce qu'il trouvait le plus insultant : que Jamie refuse de le croire ou qu'il n'ait pas semblé comprendre tout ce qu'il lui avait dit alors qu'il s'était efforcé d'être sincère la dernière fois qu'ils avaient parlé de Mila, quand bien même ça lui avait fait mal de tout lui dire. Il s'efforça de respirer profondément en l'entendant continuer de s'énerver sur lui, se demandant ce qu'il avait pu faire de si répréhensible pour mériter qu'il passe ses nerfs sur lui de la sorte. Est-ce qu'il ne faisait pas exactement ce sur quoi ils s'étaient mis d'accord ? Est-ce que ce n'était pas Jamie qui avait insisté à la base pour qu'ils soient plus prudents ? Est-ce qu'il n'avait pas arrêté de fréquenter Mila ? Maxime ne savait pas ce qu'il avait fait de mal et plus il regardait Jamie s'énerver et moins il était convaincu que c'était vraiment à lui qu'il en voulait. Les dents toujours serrées il l'écouta lui reprocher de faire semblant que tout était normal quand il était à l'université, sentant ses épaules s'affaisser légèrement et se demandant à quel point Jamie pensait sincèrement ce qu'il disait. "Facilement" ? Il pensait vraiment que c'était facile pour lui ? Que ça lui faisait plaisir de déambuler sur le campus, de le croiser dans les couloirs et de devoir suivre son cours en prétendant être un élève lambda ? Il finit par détourner les yeux en l'entendant décrire le comportement qu'il pouvait avoir avec Mila, se demandant ce qu'il lui reprochait vraiment au juste. Est-ce qu'il était censé jouer les adolescents émo dès qu'ils n'étaient pas ensemble ? Est-ce que ça lui aurait vraiment fait plaisir qu'il montre à tout le monde à quel point il détestait devoir venir à l'université en faisant attention à tout ce qu'il disait, à tous les regards à la dérobée qu'il pouvait lui lancer ? Il ferma les yeux en le voyant lui tourner le dos et laissa un silence pesant s'immiscer entre eux. Il ne savait pas quoi dire, et malgré son envie pressante de s'en aller en claquant la porte et de le laisser tout seul avec sa mauvaise humeur il restait là, les bras toujours croisés sur sa poitrine, la bouche résolument fermée. Après plus d'une minute de silence sans bouger il finit par faire un pas en avant, puis deux, jusqu'à venir se poster devant Jamie. Il s'assit sur la table de TD face à lui, les doigts entrelacées et ses mains venant reposer entre ses jambes alors qu'il relevait les yeux vers lui. « Tu crois vraiment que c'est facile pour moi ? Que ça me fait plaisir de te croiser ici et de faire comme si de rien n'était ? » Son ton était froid, lui qui s'était forcé à ne rien dire pendant un moment pour se laisser le temps de se calmer, visiblement ça n'avait pas entièrement suffi. Au moins il ne hurlait pas. « Je pensais que c'était ce que tu voulais, ce qu'on avait décidé tous les deux. Tu préférerais que je montre à tout le monde à quel point c'est difficile pour moi aussi ? » Il fixait à présent intensément Jamie, se demandant à chaque mot qu'il prononçait s'il n'aurait pas mieux fait de laisser tomber et de le laisser se calmer tout seul. Est-ce qu'il était en train de mettre de l'huile sur le feu au lieu d'arranger les choses ? Il n'en savait rien, mais ce qu'il savait c'était que l'idée de sortir d'ici en sachant que Jamie lui en voulait lui nouait l'estomac et qu'il ne l'aurait pas supporté. « Et puisque visiblement tu me crois pas je vais le redire. » L'amertume était parfaitement discernable dans sa voix et sa mâchoire s'était à nouveau serrée l'espace de quelques secondes, le forçant à prendre une légère pause avant de poursuivre. « C'est toi que je veux. » Son ton était plus agressif qu'il ne l'aurait voulu alors qu'il lui avouait à nouveau ça, parce qu'il n'aimait pas l'idée que Jamie remette ça en question, pas après tous les risques que Maxime avait pris pour le voir, pas après tout ce sur quoi il s'était confié auprès de lui. « Et très franchement je sais pas pourquoi tu t'énerves sur moi. » Admit-il amèrement avant de détourner à nouveau les yeux. Est-ce que c'était lui qui était en tort ? Mais qu'est-ce qu'il aurait dû faire à la place ? Il n'en savait trop rien, il ne voyait pas comment faire la tête à Mila aurait pu aider qui que ce soit et quel que soit l'angle à partir duquel il examinait le comportement de Jamie il le trouvait puéril.
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) EmptyLun 27 Juil - 0:40


Lorsque Maxime lui avait répliqué qu'il suffisait simplement de le croire sur parole concernant le fait qu'il n'était plus avec Mila, Jamie avait marmonné un Facile à dire. que lui-même trouvait ridicule mais qu'il n'avait pas pu s'empêcher de prononcer. Il était volontairement en train de remettre en question tout ce que Maxime lui avait dit la première fois qu'il avait été chez lui, quand il lui avait expliqué pourquoi il restait avec cette fille. Et si Jamie faisait abstraction de toute sa colère, de toute la tristesse qui l'envahissait et qui lui embrumait l'esprit, il saurait que ce n'était rien, que Maxime ne faisait rien de mal, qu'il faisait simplement son possible pour garder ses amis avec lui et qu'il ne continuait pas à voir Mila. Mais dans l'instant, il n'en était pas capable ou du moins, il se laissait croire qu'il ne l'était pas. Parce que c'était plus facile de penser qu'il avait raison de s'énerver plutôt que d'accepter qu'il avait tort et qu'il faisait absolument n'importe quoi. Lui tournant le dos, après lui avoir dit de s'en aller, Jamie comptait presque les secondes jusqu'à ce qu'il entende la porte de la salle s'ouvrir et se refermer. Mais rien ne se passa, il n'entendait que les bruits qui émanaient du couloir et il ne sentait que les battements de son coeur dans ses tempes. La minute qui venait de s'écouler l'avait aider à se calmer un peu, du moins c'est ce qu'il pensait avant que Maxime ne vienne s'asseoir sur la table, dans son champ de vision. Pourquoi est-ce qu'il rejetait tout de lui, tout sur lui, aujourd'hui ? Pourquoi rien que le fait de le voir suffisait à lui donner envie de s'énerver ? Il se pinça les lèvres en le regardant, en l'écoutant lui répondre enfin. Il avait encore envie de rétorquer, de lui dire que non il ne savait pas à quel point c'était dur pour lui parce qu'il n'était pas dans sa tête mais les mots ne vinrent pas, peut-être parce qu'il avait conscience de leur stupidité. Et quand Maxime lui rappela que c'était son choix à lui aussi, de garder ses distances à l'université, de faire comme si ils ne se connaissaient pas, Jamie n'avait définitivement plus d'armes pour continuer. Parce qu'il avait raison et que même si il le savait, il avait simplement eu besoin de vider sa hargne, de le blâmer pour tout. C'est pas ce que je veux... lui dit-il en fuyant son regard quand Maxime lui demanda si il aurait préféré le voir triste en permanence. Parce que c'était loin d'être le cas, parce qu'au contraire il avait envie de le voir heureux. Mais il aurait égoïstement voulu qu'il ne soit heureux qu'avec lui. Et là, justement, Maxime était avec lui et il l'énervait au lieu de le faire sourire, ce qui eut pour effet d'attiser la colère de Jamie encore plus, dirigé plutôt contre lui-même cette dois-ci. Plongeant ses yeux dans ceux de Maxime quand il lui affirma de nouveau que c'était lui qu'il voulait, Jamie poussa une profonde inspiration avant de souffler en fermant les yeux. Il avait envie de le croire, il le croyait, même si il était aveuglé par ses doutes et ses craintes, ses idioties et sa colère. L'entendant lui expliquer qu'il ne comprenait pas pourquoi il était en train de s'énerver contre lui, Jamie lui tourna de nouveau le dos. Parce qu'il avait perdu de sa véhémence en l'écoutant parler, parce que le voir assit dans cette salle de TD lui rappelait leur session de révision et qu'il avait envie de laisser parler son corps et de se fondre en lui pour tout oublier. Mais il avait encore beaucoup de ressentiment, il ne savait juste plus vers qui les diriger, parce que maintenant que Maxime l'avait rassuré, lui avait montré à quel point sa réaction était disproportionné, il n'avait plus de raisons de passer sa colère sur lui. Il appuya les paumes de ses mains sur ses yeux, essayant de se calmer mais n'y arrivant pas vraiment. A chaque fois qu'il essayait, des nouvelles rancoeur lui revenait et celle qui faisait surface lui serrait la poitrine. C'est trop dur. Ce que tu me demandes. commença-t-il un peu plus calmement tout de même, en pensant au fait que même quand la semaine sera terminée, il devra toujours se contenter de lui uniquement dans son appartement et qu'aujourd'hui il n'en avait juste plus envie, parce qu'il avait l'impression que chaque seconde loin de lui était une seconde de perdue alors que la vie pouvait être prise n'importe quand, de n'importe quelle façon et que de toute façon il n'y pourrait rien du tout. Il voulait avoir le contrôle sur la décision de Maxime, il voulait lui dire "Viens habiter chez moi, dis tout à ton père et je te ferai un cocon" mais il savait que ça ne servirait à rien, que là non plus il n'y pouvait rien. Alors à quoi bon ? Et en même temps, pourquoi pas ? Il se retourna vers lui avant de s'approcher de la table sur laquelle Maxime était assis, restant à une certaine distance tout de même. Je n'arrive pas à me dire que quand tu auras passer tes examens, tu continueras à vouloir te cacher, alors que rien d'autre ne nous retiendrait. J'ai envie d'attendre, vraiment, j'ai envie. Mais c'est trop dur parce que j'aimerais pouvoir partager chacun de mes mauvais et de mes bons moments avec toi, que je ne sais même pas ce que je peux te dire, ce que je dois te dire, pour pas que tu aies peur. Il se passe tellement de choses autour de moi mais toi, tu n'es pas là. Je veux aller à ton rythme mais ça me tue, putain. Il avait envie de l'embrasser mais aussi de lui dire de partir. De lui dire que ce n'était pas sa faute à lui mais bien la sienne, d'être incapable de tenir ses promesses et de tout faire foirer, de tout remettre en question encore une fois alors qu'il avait sa confiance entre les mains. Il avait envie de lui dire que si il continuait à vivre comme ça, il allait finir comme ce jeune qui avait mis fin à ses jours. Sauf qu'en lui disant tout ça, il avait l'impression de le juger, de lui forcer la main, de le pousser vers quelque chose que Maxime n'était pas prêt à accepter. Il en était conscient mais il ressentait tellement d'impuissance qu'il se disait que si il n'essayait pas de le raisonner, il ne serait plus capable de rien. Dis-le à ton père. Dis-lui et viens habiter chez moi, il ne t'arrivera jamais rien. Qu'est-ce qui t'en empêche ? Les mots étaient sortis tout seul, il n'avait pas pu s'empêcher de lui faire cette proposition qu'il savait insensée et dont il n'avait pas envie de connaître la réponse, parce qu'il était persuadé qu'elle n'allait pas lui plaire et qu'il n'aurait jamais dû la poser.
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) EmptyLun 27 Juil - 8:24

@jamie jefferson
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Maxime sentit son cœur se serrer en entendant Jamie lui avouer que ce qu’il lui demandait était trop dur, faisant tout son possible pour ne pas comprendre de quoi il voulait parler parce qu’il entrevoyait déjà où cette conversation allait les mener et que l’idée lui était insupportable. Ce n’était pas trop dur, ce n’était pas facile ça c’était sûr mais Jamie n’avait pas le droit de lui dire que c’était trop pour lui, il n’avait pas le droit de revenir sur sa parole et de l’abandonner, pas maintenant, ni jamais. Il baissa les yeux, les gardant fixés sur le sol, comme si le simple fait que Jamie ne puisse plus croiser son regard allait suffire à l’empêcher de continuer à parler, à tout détruire entre eux. Maxime sentit tous les muscles de son corps se tendre à nouveau alors que Jamie se retournait vers lui et se rapprochait d’un pas, refusant toujours obstinément de relever les yeux vers lui. Ce n’était pas possible, il n’était pas réellement en train de lui dire ça, il ne voulait pas vraiment dire ça, Maxime refusait d’y croire et il resta muet et immobile en l’écoutant poursuivre. Une vague de culpabilité était en train de l’envahir et cette fois-ci elle n’avait plus rien à voir avec son père ou avec sa peur que tout le monde sache ce qu’il faisait, non, cette fois-ci il se sentait coupable d’imposer ça à Jamie. Tout en sachant pertinemment qu’il ne pouvait pas lui offrir mieux, qu’il s’en sentait totalement incapable. Il avait envie de hurler et de pleurer de frustration, parce qu’il ne voulait pas compliquer encore plus la vie de Jamie, parce qu’il avait envie d’être là et qu’il avait l’impression de l’être, autant qu’il le pouvait, mais que visiblement ce n’était pas suffisant pour Jamie. Ou du moins ça ne l’était plus. Il ne releva finalement les yeux qu’en l’entendant lui dire de tout raconter à son père. Il s’était redressé brusquement, la bouche entrouverte, choqué. Quoi ? Il était sérieux ? Maxime avait du mal à croire ce qu’il entendait et l’espace d’une seconde il hésita à dire "Ok, je viens." Il avait tellement envie de partir de chez lui, de laisser Jamie veiller sur lui et de passer tout son temps avec lui. Mais l’idée d’en parler à son père lui retournait l’estomac pour plusieurs raisons et maintenant que l’envie initiale d’accepter était passée il trouvait l’idée de plus en plus ridicule, de plus en plus égoïste. Il resta silencieux pendant encore quelques secondes, qui lui parurent une éternité, avant de déglutir avec difficulté. Qu’est-ce qui l’en empêchait ? « Je suis pas tout seul je te rappelle. » Répondit-il froidement, parce que plus les secondes passaient et plus il lui en voulait d’avoir ne serait-ce que proposé l’idée, parce que Jamie l’avait fait de manière égoïste, pas parce que la situation était devenue insupportable chez Maxime mais pour lui, parce que soudainement c’était trop difficile pour lui. « Tu crois que je laisserais mon petit frère tout seul avec lui ? La seule raison pour laquelle il ne s’en prend pas à lui c’est parce que je sers de buffer. » Ajouta-t-il, sa voix pleine d’amertume, avant de se lever de la table pour s’éloigner à son tour. Il croisa les bras sur sa poitrine et commenca à faire les cents pas, s’efforçant de se calmer pour ne pas dire quelque chose qu’il finirait par regretter. « Ouais, j’ai peur, c’est comme ça, je suis désolé que ce soit difficile pour toi de ne pas savoir quoi dire pour magiquement tout arranger. » Admettre qu’il avait peur était un euphémisme, la vérité c’était que la possibilité de tout avouer à son père le terrifiait, parce qu’il ne savait pas comment il réagirait vraiment, parce qu’il avait peur que ça retombe sur Connor, parce qu’il avait beau détester son père de tout son être c’était la seule famille qu’il connaissait à part son petit frère et qu’il n’était pas prêt à l’abandonner volontairement. Peut-être qu’il ne le serait jamais, et cette pensée l’énerva encore plus. Mais pas contre Jamie cette fois-ci, contre lui-même, parce qu’il avait beau savoir que c’était ridicule c’était quand même ce qu’il ressentait. « Et tu peux pas promettre qu’il m’arrivera rien, t’en sais rien, tu peux pas tout contrôler. Et franchement je vois pas pourquoi je te ferais confiance là-dessus alors que t’as pas l’air d’être capable de tenir une promesse plus de deux putain de semaines. » Il avait su en le disant qu’il risquait de le regretter, parce que si Jamie ne supportait vraiment plus la situation alors ça ne servait à rien de lui rappeler qu’il rompait sa promesse de lui laisser le temps, d’être patient. Mais ça avait été plus fort que lui, parce qu’il se sentait rejeté comme jamais il ne s’était senti rejeté, parce que Jamie devait bien savoir qu’il n’était pas capable de faire ça et qu’il devait donc savoir ce que ça signifiait pour eux de lui dire ça. Il avait envie de vomir. « C’est toi qui m’en demande trop… » Finit-il par souffler, plus calmement, avant de détourner les yeux parce qu’il avait l’impression qu’il allait pleurer s’il croisait encore une seule seconde le regard de Jamie et que ce n’était juste pas envisageable. Parce que tout ce moment était déjà assez dur comme ça sans en rajouter, parce qu’il savait que s’il se laissait aller il allait devoir sortir de la pièce et qu’il n’était pas encore prêt à abandonner cette discussion, parce qu’il voulait croire que Jamie avait exagéré et qu’il pouvait encore le faire, qu’il n’allait pas l’abandonner.
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) EmptyLun 27 Juil - 10:39


Pourquoi est-ce que c'était si facile de lui promettre d'attendre quand il était dans ses bras, quand il le touchait, quand il l'entendait lui dire qu'il y arriverait un jour ? Et pourquoi c'était aussi facile de rompre cette promesse à chaque fois que Maxime s'éloignait, à chaque fois qu'un obstacle arrivait, qu'un doute l'envahissait ? Il n'y arrivait plus. Parce qu'il aurait aimé pouvoir tout partager avec lui, pourquoi partager sa peine et ses angoisses, mais qu'il savait que c'était impossible. Parce que Maxime ne comprendrait pas, il arrivait à s'en convaincre. Maxime lui rappela l'existence de son petit frère et Jamie se rendit compte qu'il ne l'avait même pas pris en compte dans son équation égoïste et le fait de l'entendre lui rappeler lui noua l'estomac, n’apaisant pas sa colère mais la dirigeant encore plus contre lui-même. Evidemment qu'il ne pouvait pas partir, mais Jamie avait envie qu'il le fasse, qu'il change sa vie, leur vie à son frère et lui, à Jamie et lui. Il ne supportait pas l’idée qu'il préfère servir de bouclier, de tampon, pour son petit frère et il n'avait pas envie d'entendre que si Maxime s'en allait, alors Connor prendrait tout à sa place. Parce que ce n'était pas juste. Il ne répondit rien, laissant Maxime poursuivre alors qu'il serrait les dents pour se retenir de rétorquer. Il releva les yeux vers lui brusquement quand il eut l'impression qu'il lui reprochait de ne pas savoir quoi dire, comme si c'était sa faute subitement si Maxime n'arrivait pas à s'assumer. Il le regarda faire les cents pas, incrédule. Est-ce que c'était vraiment ce qu'il pensait ? Qu'il n'arrivait pas à trouver les mots pour le rassurer ? Est-ce qu'il le trouvait faible, incapable ? Son estomac se noua encore plus, son coeur palpitait dans sa poitrine et l'entendre lui dire qu'il ne pouvait pas lui assurer qu'il le protégerait, qu'il ne pouvait rien contrôler le blessa bien plus que tout le reste. Et si ce n'était pas suffisant, l'accusation de Maxime sur ses promesses rompues l'acheva complètement. Il avait raison, sur tout. Et à quoi bon faire comme si il était capable d'être une bonne personne, d'être patient avec lui, de penser pouvoir le sortir de toute cette situation alors qu'il n'était même pas capable de le protéger de lui-même, de son manque de ténacité, d'indulgence ? Il détourna les yeux en même temps que Maxime lorsqu'il lui affirma que c'était lui qui en demandait trop. Il avait envie de lui dire qu'il avait raison, que c'est lui qui était en tort, qu'il allait encore faire des efforts supplémentaires, que ce n'était que cette journée qui lui faisait dire n'importe quoi et qu'il n'imaginait pas une seule seconde l'abandonner, le laisser, le voir partir, partir lui-même. Il avait envie de le prendre dans ses bras et de lui raconter pourquoi il perdait les pédales, pourquoi il avait peur de tout quand ça le concernait. Il avait envie de pleurer, de lui dire à quel point il comptait pour lui, à quel point il ferait de son mieux pour le protéger de tout, de lui dire que si, il pouvait lui faire confiance. Mais à quoi bon ? Pourquoi lui dire tout ça si c'était pour encore tout reprendre dans quelques semaines, quand il aurait encore envie de plus et que Maxime ne lui donnerait toujours rien d'autre que ce qu'il pouvait. Alors quoi ? Il s'en allait et il lui disait "Reviens me voir quand tu t'assumeras" ? Quelle honte et ce n'était même pas ce qu'il voulait. Il ne savait plus ce qu'il voulait. Alors les secondes continuèrent de s'écouler, dans un silence un peu plus pesant maintenant que les couloirs s'étaient vidés presque entièrement. Il prit une profonde inspiration et tourna son visage vers Maxime, se laissant encore quelques instants pour changer d'avis, se demandant si ce qu'il s'apprêtait à faire n'était pas la pire décision de toute son existence. Mais il n'était plus capable de se raisonner lui-même, de penser à autre chose qu'au fait que Maxime ne croyait pas en lui, qu'il ne le croyait pas capable de le protéger, qu'il lui avait fait comprendre qu'il n'était en contrôle de rien du tout et qu'encore une fois, il ne pouvait que subir. Comme avec sa mère, comme avec ses parents, comme avec son frère, comme avec ce jeune de l'association. Je suis désolé... commença-t-il dans un souffle, beaucoup plus calme maintenant, en détournant les yeux de Maxime. Je peux pas continuer comme ça. il n'osait même pas le voir, il n'en avait plus envie. Tu as raison, je trouve pas les mots pour te faire franchir un cap, ni pour t'empêcher d'avoir peur. Je ne sais même pas pourquoi je t'ai demandé de venir habiter avec moi, je vois bien que t'en es pas capable. Tu pourrais appeler les services sociaux, te faire aider, aider ton petit frère aussi, le sortir de là en même temps que toi. Tu vas pas habiter chez ton père toute ta vie, Maxime. Tu crois que ça va durer combien de temps avant le coup de trop ? il tourna les yeux vers lui, se détestant pour tout ce qu'il lui disait mais n'arrivant pas à s'empêcher de tout briser, de ne prendre aucun gant pour le faire réfléchir, lui balançant des vérités qui blessent, qui brisent. Et si tu penses que je suis incapable de te protéger, alors ça ne sert à rien qu'on continue à se voir. il crispa sa mâchoire en disant ça et fut immédiatement envahi d'un immense chagrin, mélangé à une rage sourde qui le prit par surprise. Parce que putain j'en ai marre que tout explose autour de moi sans que je puisse rien y faire et toi tu me laisses même pas t'aider alors que j'aurais pu tout faire pour toi. il avait parlé trop fort, il ne criait pas mais sa colère était perceptible. Et il s'était déjà exprimé au passé, comme si ses mots mettaient définitivement un terme à tout ce qu'ils avaient essayer de construire, tout ce qu'ils avaient escalader ces dernières semaines, tout ce par quoi ils étaient passés. Pourquoi est-ce qu'il faisait ça ? Il avait du mal à réaliser que ce qu'il venait de dire allait leur briser le coeur à tous les deux. Et peut-être que si il avait réfléchit un peu plus longtemps, qu'il était sortit de cette salle de TD avant de dire toutes ces choses, Jamie aurait vu à quel point il allait bien plus souffrir de son absence, de ne plus jamais le toucher, que d'attendre qu'il soit prêt. Il se sentait sale, il se sentait mal et il avait envie de ne plus jamais aimer personne comme il avait l'impression de commencer à aimer Maxime.
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) EmptyLun 27 Juil - 12:27

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Maxime sentait son cœur se resserrer un peu plus à chaque seconde qui passait dans ce silence pesant. Il avait envie de lui hurler dessus pour le forcer à dire quelque chose, n’importe quoi, mais il savait aussi que ce qu’il lui aurait dit ne lui aurait pas plu. Alors il se taisait lui aussi, il attendait que le couperet tombe, que Jamie se décide à dire ce que Maxime savait qu’il allait finir par dire parce que de toute évidence ils n’étaient plus sur la même longueur d’onde, ils ne voulaient plus les mêmes choses et l’idée que ça ait pu ne jamais être le cas lui retourna l’estomac. Refusant toujours de croiser le regard de Jamie il arrêta de respirer en l’entendant s’excuser, ne sachant pas si c’était pire de rester planté là à attendre qu’il finisse ce qu’il avait à dire ou de s’enfuir et de toujours avoir le doute. Est-ce que ça aurait été lâche de partir avant de lui avoir laissé l’opportunité de s’expliquer ou est-ce que c’était lâche de rester ici, paralysé, incapable de bouger ? Est-ce que ça avait encore la moindre importance ? Il se mordit la lèvre à s’en faire saigner en l’entendant continuer, en l’entendant lui dire qu’il n’aurait pas dû lui proposer de vivre chez lui mais surtout en l’entendant lui expliquer qu’il aurait pu appeler les services sociaux et se sortir de là tout seul. Qu’il aurait dû peut-être ? Quelque part les reproches - que Maxime trouvait déplacés - qu’il lui faisait l’aidaient, parce que ça lui permettait de se concentrer sur la colère qu’il ressentait plutôt que sur le gouffre qui semblait se former dans sa poitrine, emportant tout avec lui. Il serra la mâchoire violemment et sentit tous les muscles de son corps se crisper à nouveau quand il lui confirma ce qu’il avait attendu : qu’ils ne se reverraient plus puisque apparemment « ça ne servait à rien ». Les poings serrés, il pouvait sentir le regard de Jamie sur lui. Est-ce qu’il attendait qu’il dise quelque chose ? Qu’il fasse quelque chose ? Maxime n’en savait rien, il était perdu, triste, énervé, et il ne savait plus comment il était censé réagir. Il ne savait même plus comment il voulait réagir, la seule chose dont il était certain c’était qu’il n’avait plus envie d’être là, à l’écouter, à se faire inutilement du mal. Il voulait s’enfuir, courir et ne plus jamais se retourner. Il ferma les yeux en l’entendant utiliser le passé pour parler de ce qu’il aurait pu faire pour lui, pas de ce qu’il pouvait encore faire pour lui, plus blessé encore qu’il n’aurait cru l’être par son simple choix de temps, par sa façon de tout ramener à lui comme si c’était uniquement difficile pour lui, comme si Maxime faisait tout pour l’emmerder et lui faire du mal. Mais le pire, c’étaient ce qu’il avait dit sur son petit frère, qu’il ait sous-entendu qu’il ne lui rendait pas service à lui non plus. Ces mots résonnaient en boucle dans sa tête et il ne supportait pas de les entendre parce qu’il savait qu’au fond Jamie avait raison. Il avait envie de hurler, de lui faire comprendre qu’il n’avait pas à se mêler de ça, qu’il ne savait pas de quoi il parlait, qu’il n’avait pas le droit de revenir encore une fois sur sa parole alors qu’il avait autant besoin de lui, mais les mots ne sortaient pas. Pourquoi est-ce qu’il était incapable de dire tout ça ? De se montrer vulnérable et de lui avouer qu’il était prêt à faire tous les efforts du monde si ça voulait dire qu’ils n’avaient pas à arrêter de se voir. Pourquoi est-ce qu’il n’était pas capable d’imaginer en parler à son père ? Pourquoi est-ce qu’il n’était pas capable d’accepter l’offre de Jamie ? Alors qu’il avait su directement les conséquences que son refus aurait. Il enfouit son visage dans ses mains, attendant quelques secondes avant de le frotter vigoureusement, refusant de craquer devant Jamie. Il avait besoin de s’éloigner, de sortir d’ici. Il se força à prendre une longue inspiration et à finalement relever les yeux vers Jamie, gardant son visage le plus impassible possible. « Merci pour les conseils, j’en prends note. » Son ton était glacial, beaucoup trop formel au vu de tout ce qu’il avait pu se passer entre eux, de ce qu’ils venaient de se dire, mais il ne se sentait plus capable de discuter de tout ça. Il voulait juste partir. Il attendit juste d’avoir terminé sa phrase pour se remettre brutalement en chemin, contournant rapidement Jamie et sortant de la salle de TD en claquant la porte. Il savait que c’était une connerie, son geste ayant attiré l’attention de plusieurs élèves encore présents dans le couloir, mais il n’avait pas pu s’en empêcher. Peut-être que comme ça Jamie n’oserait pas sortir, n’oserait pas le suivre. Il n’aurait pas supporté de devoir l’affronter à nouveau, pas après tout ça. Il s’élança à pas rapides dans le couloir, prenant n’importe quelle direction, bifurquant au hasard et tentant volontairement de se perdre pour s’assurer que personne ne pourrait le retrouver. Il finit par trouver une salle vide et par s’y installer, se rendant compte à son plus grand désarroi que ses pas l’avaient amené jusqu’à la salle où Jamie l’avait touché pour la première fois. Il referma la porte derrière lui, hésitant à mettre une chaise derrière pour en bloquer totalement l’accès mais se ravisant à la dernière seconde. Il se contenta d’aller s’écrouler sur une chaise, de poser ses bras sur la table et d’y enfouir son visage, s’autorisant finalement à laisser couler les larmes qu’il avait retenues avec tant de difficulté quand Jamie avait été face à lui. Qu’est-ce qu’il allait faire maintenant ? Comment est-ce qu’il allait pouvoir revenir à sa vie d’avant ? Il n’en avait aucune idée, pour l’instant il voulait simplement être seul, pleurer, prétendre encore l’espace de quelques instants que rien n’était arrivé, qu’il irait chez Jamie ce soir, qu’il aurait le droit de le prendre dans ses bras, de le toucher.
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Jamie Jefferson
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) EmptyLun 27 Juil - 14:13


Jamie regardait Maxime alors que lui ne levait pas les yeux vers lui, alors qu’il n’affrontait pas son regard, qu’il le fuyait. Il avait envie de lui dire de répondre, de lui dire de le secouer, de l’entendre le rassurer et lui dire qu’il avait eu tort de le laisser croire qu’il ne lui faisait pas confiance. Mais Maxime ne disait rien et Jamie avait mal rien que d’imaginer que ça puisse se terminer comme ça, sans un mot supplémentaire. Jamie était à deux doigts de s’approcher de lui pour l’obliger à le regarder quand finalement Maxime releva les yeux vers lui et ce qu’il put voir ne lui plut pas du tout, parce qu’il n’arrivait à rien y lire. Encore une fois, il aurait tout donné pour pénétrer à l’intérieur de sa tête, pour comprendre ce qui se passait dans son cerveau, pour avoir ne serait-ce qu’une infime idée des tourments qu’il avait pu provoquer en lui afin qu’il puisse se détester suffisamment pour tout regretter instantanément et avoir mal, encore plus mal. Mais les mots de Maxime ne lui apportèrent que plus de questionnements, parce qu’il le remercia pour ses conseils, le ramenant au fait qu’il venait de lui faire comprendre qu’il n’était pas prêt alors qu’il aurait pu avoir le choix de partir avec lui, de le laisser le protéger enfin. La voix sèche et pleine d’animosité avec laquelle il lui répondit lui brisa le cœur, lui serra les entrailles et il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, n’importe quoi, mais rien ne vint. Il le suivit des yeux alors qu’il sortait de la salle de TD en claquant la porte et Jamie sentit une vague de solitude, de remords et de tristesse l’envahir. Il venait de le faire fuir. Il avait déversé toute sa colère sur la seule personne capable de le faire oublier ses craintes et maintenant il n’était plus là. Son cœur battait à tout rompre et il s’attrapa les cheveux en les tirant pour s’empêcher de hurler de rage, laissant échapper un Putain ! de frustration. Pourquoi est-ce qu’il passait son temps à tout gâcher ? Pourquoi est-ce qu’il n’arrivait pas à simplement patienter, à lui faire part calmement de ses doutes au lieu de les lui balancer dans la gueule le seul jour où vraiment rien n’allait plus dans sa tête, qu’il n’était plus lui-même. Pourquoi est-ce qu’il n’avait pas réussi à faire abstraction de ce qui s’était passé avec ce jeune de l’association et du sentiment d’injustice qui lui tenaillait les entrailles ? Pourquoi est-ce qu’il rejetait toute la faute sur lui alors qu’il était parfaitement conscient de tout ce qu’il devait déjà faire au quotidien ? Et pourquoi Maxime ne lui avait rien dit, pourquoi est-ce qu’il ne l’avait pas empêché de dire tout ça, pourquoi est-ce qu’il ne lui avait pas crié dessus comme la dernière fois afin de lui faire prendre conscience de sa connerie ? Jamie regardait la porte avec appréhension, parce qu’il était persuadé que le bruit avait attiré l’attention de quelques curieux et que si il sortait maintenant, ça n’allait pas jouer en sa faveur. Il était tiraillé entre l’envie de partir, de rentrer chez lui et d’aller courir pour se défouler et ne plus penser à rien, ne plus penser à lui. Mais il n’arrivait pas à se faire à l’idée qu’il ne restait que 3 jours de cours et que si il n’allait pas le voir maintenant, qu’il n’essayait pas de lui faire entendre raison, alors il ne le verrait peut-être plus jamais. Ne se laissant pas plus de temps pour réfléchir, il sortit à son tour de la salle de TD pour essayer de le trouver. Il ne fit pas attention aux regards tournés vers lui parce qu’il savait que si il le faisait, il n’irait pas au bout de sa démarche. La poitrine serrée il avança à grandes enjambées dans les couloirs du bâtiment et fût interpellé par un collègue. Pas maintenant. Rétorqua-t-il sur un ton cinglant qui ne lui ressemblait pas, lui qui faisait toujours attention à chaque mot employé et à faire bonne impression. Il essayait de réfléchir, se demandant si Maxime était sorti ou si il était rentré dans une autre salle. Les minutes s’écoulèrent sans aucune trace de Maxime alors qu’il avait ouvert plusieurs portes à la volée sans succès. Il avait pris la décision de sortir du bâtiment en scrutant le campus à la recherche de sa silhouette puis était de nouveau rentré à l’intérieur en ne le voyant pas. Il ne savait même pas ce qu’il allait lui dire si jamais il réussissait à le retrouver mais tout ce qu’il souhaitait, c’était le voir. Il était quasiment résigné quand il passa devant une machine à café, celle dont il s’était servi après avoir perdu patience lors de leurs deuxième cours et il s’arrêta devant la porte de cette fameuse salle de TD. Celle qui avait tout commencé. Est-ce qu’il aurait pu s’y réfugier ? Est-ce qu’il avait envie de croire que si Maxime était à l’intérieur, ça signifiait qu’il y avait encore un infime espoir qu’il soit capable de l’écouter encore ? Il se mordit l’intérieur de la joue et posa son front sur la porte alors que sa main venait lentement agripper la poignée. Il ferma les yeux. Si il est là, je lui dis tout. Si il n’est pas là, j’abandonne. Pensa-t-il, s’en voulant amèrement de mettre son sort et celui de Maxime entre les mains du destin mais ne sachant plus faire autrement pour se calmer, pour l’obliger à arrêter de déconner complètement. Il tourna la poignée et entra dans la salle assombrie par le manque de lumière, regardant au sol, avant de fermer doucement la porte derrière lui et de s'y adosser. Est-ce que quelqu'un avait trouvé son attitude étrange ? Probablement mais il n'y avait pas pensé l'ombre d'une seconde. Il releva les yeux pour voir Maxime la tête entre les bras, secoué de ce qu’il avait l’impression de prendre pour des sanglots et il fut submergé par la honte et le dégoût d’être celui qui l’avait mis dans cet état. Il se laissa tomber au sol doucement en pliant les jambes, finissant par être assis par terre contre la porte, incapable de s’approcher de lui parce qu’il savait qu’il n’en avait pas le droit, qu’il méritait de ressentir toute cette peine de le voir comme ça et qu’il n’était pas en position d’essayer de le consoler. Jamie n’arrivait pas à détacher son regard de la silhouette de Maxime et il sentit sa gorge se nouer alors il baissa la tête pour regarder ses mains. Ses mains qui l’avaient touché, qui lui avait fait tant de bien, qui l’avait caressé et qui avait voulu lui retirer tellement de douleur. Comment avait-il pu dire toutes ces choses ? Comment pouvait-il lui en demander autant ? Comment pouvait-il être aussi égoïste et con ? Si il pensait que voir Maxime s’énerver contre lui l’aurait calmé, il n’aurait jamais imaginé à quel point le voir pleurer aurait pu faire taire absolument tout en lui. Il ne ressentait plus rien à part le regret et il sentit les larmes lui monter aux yeux. Il appuya ses paumes sur ses paupières fermées pour les chasser et respira un grand coup avant de relever les yeux vers Maxime. T’as pas le droit de me laisser faire ça… murmura-t-il doucement, ne sachant pas comment exprimer tout ce qu’il ressentait. Je veux pas que tu me laisses douter de tout, que tu me laisses tout arrêter. Le voir était trop difficile alors il mit la tête dans ses mains. Tu me dis que je peux rien contrôler et ça me fait mal, ça me fait vriller, parce que je contrôle jamais rien. Mes parents se sont séparés et j’ai rien pu faire. Ma mère va mourir, mon frère est parti à l’autre bout du monde pour fuir tout ce qui représentait notre famille, j’ai laissé un gosse se tuer sans avoir compris à quel point il était en détresse. Pour tout ça j'ai rien pu faire, je peux jamais rien faire d’autres qu’être là à attendre que des trucs horribles arrivent sans avoir aucune possibilité de changer le court des choses. Les larmes revenaient, sa voix se brisait doucement il ne contrôlait plus le flot de mots qui se déversait, se demandant pourquoi il ne l’avait pas fait avant, pourquoi il avait laissé la colère l’envahir. Au fond il savait, parce que c’était plus facile de hurler et de rejeter la faute sur une seule personne au lieu de réaliser que le problème venait de lui. Et toi tu me laisses pas t’aider, tu me laisses te quitter alors que tout ce que je veux c’est t’avoir avec moi et tout faire pour te sauver, même si je m'y prends mal. Il se sentait si vulnérable et en même temps si soulagé d’arriver enfin à mettre des mots sur tout ce qui l’avait envahi depuis ce matin. Il avait utiliser le terme "quitter" et il se rendit compte qu'il mettait en relief leur relation alors qu'ils n'avaient jamais évoqué le fait d'être ensemble, pas vraiment, parce que les choses étaient déjà compliquées. Pourtant c'était exactement ce à quoi ça ressemblait, ce qu'il ressentait. Et alors qu’il avait cherché le conflit avec cette excuse ridicule concernant Mila, ce fut à cet instant qu’il réalisa qu’il aurait dû chercher le réconfort auprès de Maxime. Et maintenant, c’était sûrement trop tard mais il n’arrivait pas à abandonner, parce qu’il avait besoin de lui à cet instant précis, besoin de le sentir contre lui, besoin d’y croire encore un peu même si c’était sa faute si ils en étaient arrivés là. Il espérait que Maxime comprendrait même si il avait tous les droits de lui dire d’aller se faire foutre. Je peux pas te perdre... Finit-il par avouer en chuchotant entre deux sanglots silencieux, conscient de se laisser submerger, de lui montrer la pire face de lui-même, de lui montrer toute sa faiblesse et sa détresse, conscient que ça pourrait le faire fuir encore plus mais incapable de faire autrement.
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Maxime Holmes
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) EmptyLun 27 Juil - 16:01

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Maxime était dévasté. Il ne savait pas depuis combien de temps il était dans cette salle, ni combien de temps il comptait y rester. Il savait qu’il était fatigué au point de ne plus avoir envie de bouger, pas maintenant, il voulait s’apitoyer sur son sort encore un peu, peut-être que d’ici dix minutes, vingt peut-être il se sentirait un peu mieux. Peut-être qu’il finirait par réaliser que ce n’était pas si grave, qu’il réussirait à se convaincre qu’il ne venait pas de perdre la seule personne qui était capable de le rendre heureux en ce moment. Étonnamment, le fait d’y penser comme ça n’aidait pas le moins du monde et il eut tellement de mal à respirer l’espace d’une minute qu’il se demanda s’il n’était pas en pleine crise de panique. La respiration finalement un peu calmée il ne réussissait pas à arrêter de pleurer pour autant. Maintenant qu’il avait commencé il avait l’impression qu’une larme en entraînait toujours une autre, comme si le simple fait de les sentir rouler sur ses joues lui donnait encore plus envie de pleurer, le coinçant dans un cercle particulièrement vicieux. Il finit par tenter de contrôler le flot d’émotions qui le submergeait en entendant des pas dans le couloir, fronçant les sourcils en comprenant que la personne s’était arrêtée devant la porte de la salle. Le visage toujours enfoui dans ses bras il se força à fermer les yeux, essayant de calmer sa respiration et de ne pas se raccrocher à l’espoir que Jamie puisse être la personne en train de pénétrer dans la salle. Est-ce qu’il en avait vraiment envie ? Il avait envie de penser que non, qu’il voulait être seul, mais le bond que son cœur avait fait dans sa poitrine en entendant la porte se refermer l’empêchait de s’en convaincre totalement. Plus les secondes s’écoulaient dans le silence et plus Maxime avait du mal à croire qu’il puisse s’agir de quelqu’un d’autre que de lui. Quelqu’un d’autre lui aurait parlé, lui aurait demandé si ça allait, ou peut-être qu’il donnait l’impression de dormir ? Il sentit son estomac se nouer à cette pensée, résistant à l’envie de lever les yeux pour confirmer l’identité de l’inconnu parce qu’il avait trop peur d’être déçu à nouveau. Il arrêta de respirer l’espace de quelques secondes en entendant la voix de Jamie parvenir jusqu’à lui. C’était bien lui, il le savait, mais il était toujours incapable de relever la tête et d’affronter son regard. Il enfouit même un peu plus profondément son visage dans ses bras, comme pour tenter de disparaître totalement en l’écoutant lui dire qu’il n’avait pas le droit de le laisser faire ça. Il soupira longuement, se demandant s’il avait le droit de lui dire d’arrêter de rejeter la faute sur lui, que s’il ne voulait pas dire ce genre de choses il n’avait qu’à pas les dire, que ce n’était pas à lui de l’en empêcher. Mais quelque chose l’en empêcha, peut-être était-ce le léger tremblement dans la voix de Jamie, mais il avait la sensation que ce n’était pas le moment de lui faire davantage de reproches. Alors il continua à l’écouter en silence, ne relevant la tête qu’en l’entendant parler d’un gosse qu’il avait n’avait pas réussi à aider et qui était mort. Il se redressa sur sa chaise et laissa ses épaules s’affaisser en voyant Jamie assis par terre, le visage enfoui dans ses mains comme s’il ne supportait plus lui non plus de le regarder. Le voir comme ça lui fit l’effet d’un coup de couteau en plein cœur et toute l’animosité qu’il s’était forcé à cultiver à son égard depuis tout à l’heure s’évapora aussitôt. Il déglutit en l’entendant lui reprocher de ne pas se laisser aider, ne sachant pas comment répondre à ça. Lui avait pourtant l’impression de faire du mieux qu’il pouvait, comment est-ce que Jamie pouvait ne pas se rendre compte de tout ce qu’il avait déjà fait pour lui ? Il avait envie de le secouer et de lui dire d’arrêter d’être idiot, d’ouvrir les yeux. A la place il se releva doucement, faisant le moins de bruit possible, comme s’il avait peur d’effrayer un animal sauvage. Il se rapprocha de Jamie jusqu’à venir se poster devant lui. « Moi non plus. » Souffla-t-il, la voix légèrement cassée par les pleurs et l’émotion. « Mais faut que t’arrêtes de me faire ça... » Ajouta-t-il d’un ton plaintif, parce qu’il n’allait pas pouvoir supporter que Jamie le rejette comme ça bien longtemps, parce qu’il avait l’impression de faire des montagnes russes aujourd’hui et qu’il détestait ça, parce qu’il ne comprenait toujours pas tout ce qu’il se passait dans sa tête et que ça le poussait à rester sur ses gardes. Il avait envie de le prendre dans ses bras et de lui dire d’oublier tout ce qu’ils s’étaient dit, mais il ne s’en sentait pas encore capable, alors à la place il vint s’asseoir à côté de lui par terre, ramenant ses genoux contre son torse et les entourant de ses bras. « Je suis censé te dire quoi quand tu me dis que c’est trop difficile pour toi ? Que tu supportes plus qu’on se voit ? Je suis censé t’interdire de t’éloigner ? Te forcer à rester avec moi ? » Demanda-t-il rhétoriquement, plus pour lui faire comprendre la situation impossible dans laquelle il avait choisi de le mettre qu'autre chose. Sa voix était pourtant douce, tout l’agacement qu’il avait pu ressentir depuis tout à l’heure ayant totalement disparu en le voyant assis contre la porte. Il se pencha légèrement vers lui pour venir poser sa tempe contre son épaule, fermant les yeux quelques secondes et essayant de se convaincre que Jamie n’allait pas à nouveau le repousser alors que le nœud qui s’était formé dans son estomac refusait toujours de le quitter. « Je veux être assez pour toi. » Admit-il dans un souffle, se demandant si Jamie allait le croire cette fois-ci, s’il pouvait sentir à quel point il détestait lui faire du mal à l’obliger à se cacher. « Si tu penses que tu m’aides pas, demande-toi si j’aurais été capable de venir chez toi, de te laisser me toucher comme ça il y a encore un mois… » Il marqua une courte pause avant de relever les yeux vers Jamie. « Je vais peut-être pas assez vite à ton goût mais tu m’aides, crois-moi. » Souffla-t-il, se sentant encore plus coupable de le décevoir, de lui donner l’impression que tout ce qu’il faisait ne servait à rien, avant de baisser à nouveau les yeux et de soupirer longuement. « S'il y a des choses qui te tracassent je veux que tu m'en parles au lieu de t'énerver sur moi. » Ajouta-t-il, se demandant si c'était bien judicieux de lui expliquer ça maintenant, s'il ne risquait pas de le braquer à nouveau.
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Jamie Jefferson
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) EmptyLun 27 Juil - 23:11


La tête dans les mains, Jamie comptait les secondes jusqu'à ce que Maxime fasse quelque chose. Qu'il lui réponde, même si c'était pour lui dire de s'en aller, qu'il avait été trop loin et que c'était trop tard. Ou bien qu'il se lève et s'en aille sans un mot. Ou bien qu'il lui dise que tout était pardonné parce qu'il comprenait absolument tout ce qui pouvait se passer dans sa tête, même si cette dernière option était catégoriquement la moins envisageable, la plus utopique. Parce que Maxime ne pouvait pas comprendre, parce que Jamie ne disait jamais suffisamment les choses, qu'il les gardait pour lui, qu'il était celui qui écoutait et pas celui qui s'épanchait et qu'il avait toujours été comme ça. Sauf aujourd'hui. Maintenant qu'il était calmé, qu'il ne ressentait que de la honte et du chagrin, il avait envie de tout lui raconter. Mais malgré tout, il avait tellement peur de le décevoir, peur de casser cette image si lisse et droite que Maxime pouvait avoir de lui et qu'il était conscient de renvoyer. Noyé dans ses pensées, Jamie ne l'avait pas entendu s'approcher et il sursauta en levant les yeux vers lui lorsqu'il l'entendit lui admettre qu'il n'était pas non plus prêt à le perdre. Il n'arrivait pas à bien discerner le visage de Maxime mais il entendant la tristesse de sa voix et il devinait des traces de larmes sur ses joues. Il enfouit de nouveau son visage dans ses mains en l'entendant lui dire qu'il devait arrêter de le rejeter de cette façon et il ne put s'empêcher de se sentir de nouveau submergé par le dégoût et les regrets qui s'ajoutaient à l'amoncellement de sentiments négatifs qui l'envahissaient. Il n'avait pas la force de parler, de lui dire qu'il était conscient de lui avoir fait du mal mais qu'il n'avait tout simplement pas pu s'en empêcher, parce que c'était trop dur à admettre qu'il avait simplement perdu ses moyens, qu'il n'avait pas su faire face à toute une flopée d'évènements qui l'avaient bien trop affecté et qu'au lieu de chercher en lui du réconfort, il s'en était servi comme déversoir à haine. Il sentit Maxime s'installer à ses côtés et la chaleur de son corps l'emplit d'un sentiment de soulagement qui le fit soupirer, qui le calma encore un peu plus. Il ne méritait clairement pas sa présence après tout ce qu'il avait fait mais il était profondément reconnaissant de la patience dont Maxime pouvait faire preuve. Il se redressa et retira ses mains de son visage en l'entendant lui poser toutes ces questions sur "comment il aurait dû réagir" et Jamie secoua la tête en regardant droit devant lui, sans oser le regarder. Je sais pas... souffla-t-il simplement en baissant la tête, parce que c'était sincèrement le cas et qu'il se sentait méprisable de ne pas connaître les réponses lui-même. Il ne savait pas vraiment ce qu'il cherchait lorsqu'il lui avait dit tout ça. Il s'était persuadé qu'il avait besoin que Maxime le secoue et lui hurle de ne pas le laisser s'en aller et en même temps, l'entendre le mettre devant son manque de discernement lui faisait réaliser à quel point c'était puéril et malsain. Et la voix apaisante de Maxime, sans une once de ressentiment pour lui, accompagnée de la sensation de sa tête venant se poser sur son épaule lui noua l'estomac. Il ferma les yeux à ce contact et soupira une nouvelle fois, réalisant peu à peu toutes les choses horribles qu'il avait dites et toute la compassion qu'il avait pour Maxime de les avoir entendues mais d'être toujours là. Alors il laissa sa tête retomber sur le côté pour venir s'appuyer sur celle de Maxime. Il se pinça les lèvres en l'entendant lui dire qu'il avait envie de lui suffire tel qu'il était et Jamie secoua encore la tête mais ne répondit rien dans l'immédiat, cherchant ses mots plus longtemps pour être sûr de ne rien gâcher cette fois. Il laissa Maxime le rassurer à sa manière, lui assurer qu'il était déjà en train de l'aider, qu'il l'avait déjà fait et qu'il continuait de le faire et quand il sentit sa tête bouger, Jamie releva la sienne pour se tourner vers lui et enfin le regarder dans les yeux. Les mots de Maxime lui brisèrent le coeur, parce qu'il avait encore rompu sa promesse et que c'était exactement ce qu'il lui disait, qu'il avait l'impression que Jamie le pressait et c'était clairement ce qu'il avait fait. Comment pouvait-il lui pardonner, être encore là, si proche ? Jamie ne pouvait décemment pas le laisser penser que tout était de sa faute. J'aurais pas dû te pousser comme ça. C'est moi le problème, moi qui perd patience, pas toi qui va pas assez vite. commença-t-il en mourant d'envie de le prendre dans ses bras, de toucher ses cheveux, d'enfouir son visage dans son cou pour sentir son odeur, mais ne se le permettant pas. Tu vas à ton rythme et t'as raison je... il baissa la tête, cherchant ses mots avant de relever les yeux vers Maxime. Je t'en ai trop demandé. J'ai juste peur pour toi, je supporte plus de voir des personnes que j'aime souffrir sans que je puisse rien n'y faire. Tu... il soupira. Tu comptes pour moi et... Enfin je veux juste qu'il ne t'arrive rien. Il avait conscience d'être énigmatique, de parler de façon légèrement décousue, de ne pas être sûr de lui. Alors il ne fut pas surpris en entendant Maxime lui demander de lui parler si des choses le tracassaient et d'arrêter de le prendre à partie comme il venait de le faire de façon si injuste. C'est ce que j'aurais dû faire mais j'ai juste... Craqué ? il haussa les épaules avant de soupirer et de regarder droit devant lui, ne résistant plus à l'envie de poser sa main sur sa cuisse et de la caresser du pouce, comme pour se donner le courage de tout lui raconter. Il y avait ce jeune qui est venu à l'association, lundi de la semaine passée. Harvey, à peine 17 ans. Ses parents l'avaient jeté dehors parce qu'il avait fait son coming-out, sa famille lui envoyait des menaces de mort, il était complètement isolé et avait arrêté le lycée à cause du harcèlement. Il... Il m'a fait pensé à toi. Tu vas me dire que vos histoires sont différentes mais il représentait toutes les craintes que tu pouvais avoir. Je sais pas, d'habitude je prends du recul, je laisse les autres prendre le relai quand je sens que je suis dépassé, que j'ai pas les clefs. Mais je voulais tout faire pour l'aider, je me suis trop impliqué en l'espace de quelques jours. J'avais le sentiment que si j'arrivais à l'aider, à lui faire remonter la pente, alors ça voulait dire que t'avais la possibilité de faire quelque chose, toi aussi. Que si lui y arrivait, alors toi aussi. Sauf que... il tourna la tête à l'opposé de Maxime, n'assumant pas la peine qui l'envahissait de nouveau. Il a sauté d'un pont, hier soir. il haussa les épaules, fataliste, dépité. Je me suis dit que ça aurait pu être toi je... sa voix se brisa et il attendit quelques petites secondes pour reprendre, soufflant et se tournant vers lui. Ce matin quand je t'ai vu rire alors que j'étais si épuisé, j'ai eu l'impression de plus être capable de te faire sourire, de plus être capable de te protéger ou de t'aider dans ces conditions. Alors je me suis dit que si tu disais tout à ton père, au moins je serai là. Que si tu lui disais maintenant, je pourrai tout faire pour t'éviter la solitude, le rejet, et que tu aurais quelqu'un pour toi, pas comme Harvey. Et tu m'as dit que je pouvais rien contrôler, que je pouvais pas te protéger et... il le prit dans ses bras, subitement. ça m'a tué et j'ai dit n'importe quoi. Mais moi je sais que je peux, que je ferai tout ce qu'il faut pour que ça aille pour toi, pour Connor aussi. Il passa une main dans ses cheveux et les agrippa entre ses doigts. Tu es assez pour moi, Maxime. Tu es tout. Je suis tellement désolé de pas avoir su t'expliquer ça avant.
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Maxime Holmes
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) EmptyMar 28 Juil - 9:00

@jamie jefferson
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Maxime ressentit un certain soulagement à entendre Jamie dire que ce n’était pas de sa faute, que c’était lui qui avait perdu patience et qu’il avait le droit d’y aller à son rythme, ne le croyant pourtant qu’à moitié. Il savait que Jamie regrettait d’avoir dit ça maintenant, que quelque chose l’y avait poussé, mais que le sentiment derrière n’avait pas été inventé de toute pièce, qu’il souffrait probablement du fait qu’il ne s’assume pas, que comme il l’avait si bien deviné les choses ne changeraient pas une fois qu’il ne serait plus son professeur. Parce que le problème n’avait jamais été là pour Maxime. Il choisit pourtant de ne rien dire, de garder cette information logée dans un coin de sa tête, de se promettre de ne jamais oublier, de continuer à travailler parce qu’il ne voulait jamais être la cause de la peine de Jamie et qu’il savait à quel point c’était facile pour lui de mettre ce genre de besoin de côté, de les ignorer et de se contenter de ce qu’ils avaient déjà parce que c’était déjà énorme pour lui. Et il ne voulait pas se laisser oublier que ce n’était pas suffisant pour Jamie, pas entièrement, malgré tout ce qu’il pourrait lui dire maintenant qu’il était plus calme. Il hocha silencieusement la tête en l’entendant lui expliquer qu’il en avait assez de regarder les gens souffrir autour de lui, qu’il ne voulait pas que ça lui arrive, et Maxime se retint de lui dire que pour l’instant c’était surtout lui qui le rendait malheureux parce qu’il pouvait voir que Jamie se sentait déjà assez coupable comme ça et que ça ne servait à rien d’en rajouter. À la place il lui demanda d’élaborer et il déplia les jambes pour s’asseoir un peu plus naturellement, se détendant maintenant qu’il avait l’assurance que Jamie n’allait pas à nouveau le rejeter, qu’il allait lui expliquer. Le regard tourné vers lui il l’écouta lui raconter l’histoire d’Harvey, déglutissant avec difficulté quand il explicita exactement ce que Maxime pensait aussi : que ça aurait pu être lui, que c’était exactement de ça dont Maxime avait peur et malheureusement pour lui le fait de voir que ses craintes étaient peut-être justifiées était bien loin de le rassurer. Il repensait à tout ce qu’il avait entendu son père dire, à tout ce qu’il avait lui-même répété, soulagé de ne jamais avoir su si quelqu’un au lycée avec lui était gay. Est-ce qu’il aurait fait partie des gens qui auraient harcelé Harvey s’il l’avait connu à une certaine époque ? Il avait peur de répondre à cette question, il avait peur de se dire qu’il avait créé tout seul son problème, qu’à cause de ses remarques quelqu’un ne s’était peut-être pas senti à l’aise de faire son coming-out. Il avait peur de réaliser le fait que c’était exactement ce qu’il avait cherché à faire à l’époque : empêcher les autres de s’assumer parce que lui en était incapable. Il détourna les yeux malgré lui, l’histoire de Jamie lui avait donné envie de vomir pour plein de raisons différentes et il n’arrivait plus à affronter son regard. Est-ce que Jamie avait conscience de tout ce qu’il avait pu dire ou faire avant de le rencontrer ? Il devait bien s’en douter au moins un peu vu ce qu’il lui avait à multiples reprises balancé en cours, mais est-ce qu’il avait vraiment conscience de qui Maxime avait été au collège ? Au lycée ? Quelqu’un que Jamie aurait détesté, quelqu’un qu’il détesterait probablement maintenant s’il savait. Il lui lança un petit sourire triste avant de sursauter légèrement en le sentant le prendre dans ses bras. Il le laissa faire et vint se blottir contre lui comme il put, réalisant seulement à ce moment là à quel point il en avait eu besoin, à quel point il aurait eu du mal à se passer de ses bras, de ses mains s’il l’avait vraiment quitté. Il hocha la tête et renifla rapidement parce que l’histoire de Jamie l’avait un peu fait pleurer à nouveau et il se frotta les yeux rapidement. « Je suis désolé pour Harvey. » Est-ce que Jamie réalisait à quel point il l’était réellement ? Toute la culpabilité et l’appréhension que son histoire avait fait naître en lui ? « Je suis pas comme lui. Dans l’histoire je crois que je joue plutôt le rôle des gens qui l’ont poussé à… » Il n’osait pas prononcer ces mots, son estomac se nouait rien que d’y penser et il passa à son tour ses bras autour de Jamie comme par peur qu’il ne le repousse maintenant. « J’ai dit tellement de choses que je regrette. À toi aussi, tu le sais, t’étais là. Je sais pas comment tu fais pour pas me détester. » Souffla-t-il, le visage enfoui dans son cou, les yeux fermés. Il inspira longuement, essayant de se calmer, de ne pas repenser à exactement tout ce qu’il avait dit parce qu’il savait qu’il ne le supporterait pas, pas maintenant. Il finit par écarter son visage de Jamie, gardant les yeux baissés quelques secondes avant de finalement oser les relever vers lui, ayant peur de ce qu’il pourrait lire dans son regard. Il posa à son tour sa main sur la cuisse de Jamie. « L’année est bientôt finie, je serai en vacances, peut-être qu’on pourrait partir quelques jours, s’éloigner d’ici, tous les deux. Enfin si t’en as envie et si t’as le temps. » Il pourrait peut-être s’arranger avec des amis de Connor pour qu’il aille chez eux, qu’il ait la conscience tranquille et l’esprit libre. Il avait la sensation que ça lui ferait du bien, à Jamie aussi peut-être. Il voulait aller quelque part où il pourrait marcher à côté de lui sans avoir peur que quelqu’un n’aille répéter ses soupçons à son père, sans avoir peur que quelqu’un remarque à quel point il le regardait avec adoration ou comment leurs doigts se touchaient sans cesse sans raison apparente.
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) EmptyMar 28 Juil - 14:17


Avoir Maxime contre lui, entre ses bras, lui faisait le plus grand des biens et il regretta amèrement de ne pas s’être laissé à la confidence avant, de s’être laissé envahir de doutes inutiles qui n’avaient fait que le pousser vers un discours méprisant. Au fond, Jamie était conscient que tout ce qu’il lui avait dit concernant son impatience, concernant le fait que c’était dur pour lui d’attendre et de se cacher comme ça, il le pensait, même si il se détestait pour ça. Mais il s’était promis de faire avec, de le laisser prendre son temps et il n’avait pas eu envie de briser cette promesse. Maintenant que Maxime était blottit contre lui sans le repousser, que Jamie pouvait sentir son odeur, laisser ses doigts toucher ses cheveux, il avait le sentiment d’avoir de nouveau le courage d’attendre. C’était idiot, ridicule. Comme si Maxime était sa dose de réconfort, comme si à chaque fois qu’il lui montrait à quel point il avait besoin de lui suffisait à l’apaiser, à lui faire entendre raison. Jamie n’arrivait toujours pas à concevoir qu’il puisse avoir autant de mal à vivre de cette façon alors qu’il côtoyait régulièrement des gens qui le faisait. Maxime lui était subitement devenu indispensable et il réalisa que c’était probablement à cause de ça qu’il n’arrivait plus à faire autrement, à se passer de lui quotidiennement, à s’empêcher de vouloir plus. Sauf qu’il devait apprendre. Il le devait pour lui, parce qu’il méritait qu’on l’attende et qu’il avait déjà fait des efforts incroyables, qu’il le laissait le toucher, qu’il lui pardonnait. Maxime s’excusa pour Harvey, comme si il y pouvait quelque chose, et Jamie haussa les épaules sans rien dire, ne le lâchant pas, le serrant plus fort contre lui comme si il avait besoin que leurs deux corps fusionnent. Il l’écouta le rassurer, lui dire qu’Harvey et lui était différent, insinuant que lui aurait plutôt fait partie des personnes qui auraient pu le pousser dans ses retranchements et Jamie fronça les sourcils, n’ayant absolument pas envie d’entendre ça. Les bras de Maxime vinrent l’entourer et Jamie ferma les yeux, résolument plus calme et serein malgré ce qu’il lui disait. Comment aurait-il pu le détester alors qu’il savait tout ce par quoi il avait dû passer, toutes les choses que son père avait fait et qui l’avait conditionné, toute la difficulté qu’il avait eu à accepter qui il était et toute celle qu'il rencontrait encore à continuer de le faire ? Jamie caressa ses cheveux tendrement, se voulant rassurant. Tu regrettes, c’est ça l’important. Lui dit-il simplement, pour lui faire comprendre que même si il ne cautionnait absolument pas tout ce qu’il avait pu lui dire, toutes les choses qu’il avait peut-être dit à d’autres personnes, il n’avait pas le droit de se blâmer pour une situation qui ne le concernait pas. Les gens qui l’ont poussé à faire ça, je suis certain qu’aujourd’hui ils ne regrettent pas un seul des mots qu’ils lui ont dit. Et j’ai envie de penser qu’au fond de toi, à chaque fois que tu insultais quelqu’un, tu t’en voulais. Et si c’était pas le cas, tant pis. C’est derrière toi, je m’en fous. Jamie n’avait absolument pas envie de repenser à toutes les choses que Maxime avait pu lui dire, à tout le mépris qu’il pouvait avoir lu dans son regard au début du semestre. Ça lui paraissait tellement loin, comme si Maxime avait simplement été une autre personne. Et il n’avait pas envie d’avoir en tête cet autre Maxime. Il ne voulait que celui qui était dans ses bras, qui reculait son visage pour le regarder et lui proposer de partir quelque part cet été. Et pour la première fois depuis ce matin, peut-être même depuis trois jours, Jamie étira ses lèvres dans un sourire sincère, doux et reconnaissant. J’aimerais beaucoup. Lui répondit-il simplement, parce qu’il avait été tellement convaincu que Maxime n’aurait peut-être pas envie d'être vu en public avec lui, pas maintenant même si c’était loin de Donwell, de Brighton, qu’il n’avait même pas osé lui faire la même proposition. Alors qu’il y avait pensé, souvent. Et il avait déjà réfléchit à quelques endroits où il aurait aimé l’emmené. Jamie laissa glisser sa main dans la nuque de Maxime et se pencha pour aller chercher ses lèvres délicatement, comme si il était devenu timide et qu’il n’était pas sûr de ne pas se faire rejeter. Puis il passa ensuite tout son bras derrière son cou en soupirant d’aise à ce contact qui, rapidement, commençait à lui faire oublier toute leur conversation. Il entrouvrit ses lèvres pour aller chercher sa langue, juste brièvement, juste parce qu’il en mourrait d’envie, puis il se recula. Il y a un endroit où tu voudrais aller ? Parce que, quitte à s’éloigner, autant aller très loin… il sourit malicieusement, ne se cachant pas d’avoir une idée derrière la tête. Tu as un passeport ? demanda-t-il ensuite en restant volontairement mystérieux sur une potentielle destination, n’arrivant pas à croire qu’il arrivait à être détendu après tout ce qui venait de se passer. Sauf que maintenant qu’il n’embrassait plus Maxime, il n’arrivait pas à ne plus repenser à leur conversation, comme si il n’y avait que ses lèvres et ses caresses qui étaient capable de l’inhiber complètement. Il s’écarta de lui doucement pour mieux le regarder, mieux le jauger, savoir si il était prêt à entendre ce qu’il avait à lui proposer d’autre. C’était quelque chose qu’il avait eu envie de lui demander sans pour autant trouver le moment, parce que quand ils se voyaient Jamie préférait passer du temps à le découvrir, à apprendre à le connaître, à lui faire l’amour et qu’il n’avait jamais voulu risquer de gâcher un de leur moment. Mais là, maintenant, ça lui semblait approprié. Il se mordit l’intérieur de la joue avant de le regarder dans les yeux. Et… J’aimerais bien que tu m’accompagnes à l’association, aussi. Là-bas, tu es qui tu veux, personne juge et rien n’en sort jamais. Il se voulait rassurant, sachant très bien que pour Maxime ça serait quelque chose d’énorme et peut-être encore d’inenvisageable mais Jamie était persuadé qu’il devait lui en parler. Est-ce que tu penses que tu en serais capable ? Il était sincèrement convaincu que cette étape serait importante pour lui, pour eux. mais Jamie était aussi conscient que cette proposition allait peut-être le braquer, qu'à l'inverse de lui il ne trouverait peut-être pas que le moment était opportun ou bien qu'il lui en demandait encore trop. Ça ne veut pas dire demain, ou cet été. Juste, un jour. précisa-t-il en détournant les yeux, se demandant s il avait finalement bien fait de poser la question.
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) EmptyMar 28 Juil - 16:35

@jamie jefferson
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Maxime fut lui-même surpris de l’intensité du soulagement qui l’envahit quand Jamie lui assura qu’il ne le détestait pas, qu’il savait qu’il regrettait et que c’était tout ce qui comptait, qu’il n’était plus vraiment la même personne et qu’il se fichait de ce qu’il avait pu faire avant ça. Quand est-ce que l’opinion que Jamie pouvait avoir de lui avait pris autant d’importance à ses yeux ? Il n’aurait pas su le dire avec exactitude, tout ce qu’il savait c’était qu’il avait réussi à retrouver le sourire, un sourire timide mais un sourire quand même. Il n’était pas sûr de s’être lui-même pardonné aussi vite que Jamie mais il ne pouvait qu’espérer que ça viendrait avec le temps. Les paroles de Jamie aidaient, ainsi que la façon qu’il avait de le serrer contre lui, de caresser calmement ses cheveux, comment avait-il réussi à s’en passer jusqu’ici ? Il lui donnait envie d’être une meilleure personne, il lui donnait l’impression qu’il pouvait tout faire, y compris lui proposer de partir en voyage juste tous les deux. Il se rendait compte que cette idée ne lui aurait même pas effleuré l’esprit il y a encore quelques semaines, l’idée de se montrer en public avec Jamie, même à des dizaines de millier de kilomètres de Donwell l’aurait terrifié. Aujourd’hui il en avait désespérément envie, et il était en train de se rendre compte que ce n’était pas seulement pour faire plaisir à Jamie. Il était déjà fatigué de devoir regarder constamment par-dessus son épaule alors qu’il allait chez lui, de devoir se presser de rentrer, de faire semblant de toujours le détester quand ses amis le mentionnaient dans une conversation. Son sourire s’élargit légèrement en voyant celui de Jamie revenir, en l’entendant dire que l’idée lui plaisait. Il avait eu peur qu’elle ne le tente pas ou qu’il n’ait pas de temps à lui consacrer cet été et il se mordilla brièvement la lèvre en sentant sa main se glisser sur sa nuque. Il le laissa venir caresser sa langue, légèrement frustré de le voir se reculer aussi vite et rapprochant son visage à nouveau sans même s’en rendre compte, s’efforçant de rester sage, de le laisser parler. Son sourire se fit plus amusé en l’écoutant, de toute évidence l’idée lui avait déjà traversé l’esprit également, en tout cas il n’avait pas l’air pris de court, il semblait même avoir déjà une destination en tête et Maxime haussa un sourcil. « Oui j’ai un passeport... » Répondit-il d’un ton faussement méfiant, son esprit déjà occupé à imaginer où Jamie voulait l’emmener. Il avait plutôt supposé qu’il voudrait rester à proximité de Donwell, pour sa mère, sa famille, mais il aimait l’idée de s’éloigner encore plus, d’aller à l’étranger même peut-être. Et Jamie semblait enfin de meilleure humeur il n’avait aucune envie de gâcher ça en le poussant à réfléchir à des considérations plus pratiques. « J’avais pas vraiment réfléchi à un endroit, mais visiblement toi si. » Ajouta-t-il d’un ton malicieux. « Peu importe du moment qu’on s’éloigne d’ici, je te fais confiance. Je suis même pas sûr d’avoir envie de savoir ce que t’as en tête, je crois que je préférerais avoir la surprise. » Expliqua-t-il avant de perdre une partie de son sourire en comprenant que Jamie s’apprêtait à lui poser une question sérieuse. Il prit une longue inspiration, se préparant déjà au pire, et il baissa les yeux dès qu’il comprit de quoi Jamie avait tant voulu lui parler. Il se mordilla la lèvre et hocha silencieusement la tête, plus pour lui signaler qu’il l’écoutait qu’autre chose. Sans réfléchir il avait envie de dire que non, qu’il ne voulait pas venir, qu’il ne se serait pas senti à l’aise de s’exposer comme ça, parce que Jamie avait beau lui dire que rien ne sortait de là-bas Maxime avait énormément de mal à y croire. Quelqu’un pourrait le voir rentrer ou sortir du bâtiment, il pourrait y croiser quelqu’un qu’il connaissait ou qui connaissait son père et qui ferait une gaffe. L’erreur était humaine après tout et il avait toujours eu du mal à faire confiance aux autres, Jamie avait beau co-présider l’association elle n’en devenait pas plus une exception à la règle pour autant. Il n’était pas non plus convaincu qu’être entouré de gens… comme ça, comme lui, l’aiderait. Il ne se sentait pas prêt à ce qu’on le regarde avec ces yeux là, en sachant. Il fut tout de même soulagé de l’entendre dire que ça n’avait pas besoin d’être maintenant, ni même bientôt et il se força à relever les yeux à nouveau. Il hocha encore une fois la tête. « Je vais y réfléchir. » Répondit-il sobrement, parce qu’il n’était pas capable de faire une meilleure promesse que ça à l’heure actuelle, parce qu’il n’était pas sûr d’avoir un jour envie d’y aller mais que la moindre des choses c’était d’y réfléchir puisque ça semblait si important pour Jamie, puisqu’il avait l’air si convaincu que ça pourrait l’aider. Légèrement nerveux, il commença à caresser la cuisse de Jamie pour se calmer. « Mais ne t’attends pas à des miracles, si je viens ce ne sera pas tout de suite. » Ajouta-t-il, essayant de garder un ton plus léger et moqueur et de détendre l’atmosphère, parce qu’il avait déjà assez pleuré comme ça pour aujourd’hui, pour toute une vie même. Il voulait juste profiter du temps qu’il lui restait avec Jamie avant de devoir retourner en cours. Il sortit son téléphone de sa poche pour vérifier l’heure et l’y enfouit à nouveau juste après. Il ne lui restait plus qu’une vingtaine de minutes avant son prochain cours. Il se releva tranquillement avant de tendre sa main à Jamie pour l’aider à se relever à son tour. Il n’en pouvait plus d’être assis par terre, il avait l’impression de revivre les pires moments de la journée en continu. Il jeta un coup d’œil par-dessus l’épaule de Jamie pour vérifier que personne n’avait commencé à les espionner à travers la vitre de la porte de la salle avant de se rapprocher de lui et de venir lui voler un baiser. « Il me reste qu’une heure de cours aujourd’hui, tu finis à quelle heure toi ? » Demanda-t-il d’un ton faussement innocent, impatient de mettre toute cette histoire derrière eux, de se concentrer sur les bonnes choses à venir. « Je pensais venir chez toi aujourd’hui, j’en peux plus de faire que te croiser ici. » Avoua-t-il avant de soupirer pour exprimer sa frustration. Il n’avait pas eu l’opportunité de vraiment le toucher depuis plus de trois jours et il avait l’impression que ça faisait des mois. « J’ai hâte que les examens soient passés, de pouvoir te voir plus souvent. » Il n’avait pas osé dire tous les jours pour ne pas lui faire peur mais il savait que s’il en avait eu la possibilité il aurait passé tout son temps chez lui cet été, et maintenant qu’ils en avaient parlé Maxime avait encore plus hâte de partir en vacances, de s’éloigner de son père et de tous ces gens qu’il connaissait et surtout qui le connaissaient. Il fit un pas en avant vers Jamie avant de s’arrêter, hésitant, de venir enfouir ses mains dans ses poches et de changer à nouveau d’avis, faisant un nouveau pas en avant. Il posa calmement son front contre le torse de Jamie avant de tourner la tête pour pouvoir venir mieux se blottir contre lui, les mains encore dans les poches de son jean comme pour s’empêcher de les laisser se promener sur lui. Il ferma les yeux et inspira longuement, profitant de la chaleur rassurante de son corps contre le sien, de ce petit moment de calme après la tempête.
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) EmptyMer 29 Juil - 22:54


Voir Maxime lui sourire était probablement une des choses qu’il avait espéré, attendu, depuis qu’il était rentré dans la salle de TD. Le voir pleurer lui avait été insupportable, tout comme son regard déçu et la colère qu’il avait pu entendre dans sa voix plus tôt. Il réalisa de nouveau à quel point il avait été stupide de réagir de cette façon, de lui en vouloir, de chercher des sujets de discorde uniquement pour pouvoir cracher sa rage et sa crainte. L'écoutant lui dire qu’il était prêt à partir quelque part avec lui, Jamie commençait à entrevoir la possibilité d’un week-end à l’étranger, de quelques jours loin de tout. Alors je ne te dirais rien. lui dit-il avec un énième sourire lorsque Maxime précisa qu’il préférait avoir la surprise d’une potentielle destination. Ce genre de chose, il se l’était longtemps refusé, il avait régulièrement renoncé au plaisir de voyager à cause de la santé de sa mère, à cause de sa volonté de rester à proximité en ne pensant qu’à l’éventualité d’une rechute, d’une aggravation soudaine de son état. Et il avait fini par prendre l’habitude de ne plus vouloir rien faire d’autres que travailler ou s’occuper l’esprit en solitaire, parce qu’il trouvait ça plus simple que de partager son angoisse. Même ces derniers mois, quand Jamie avait commencé à réaliser que l’inévitable allait arriver, que l’état de sa mère s’était subitement détérioré et que sa sœur lui avait dit pouvoir s’occuper d'elle, qu’il n’était plus obligé de passer son temps là-bas parce qu'elle avait vu à quel point il était affecté, Jamie n’avait pas eu envie de faire autre chose qu’attendre. Mais il attendait, seul. Se voyant continuer de tout refuser à Isaiah, n’arrivant pas à lui avouer qu’il aurait pu s’autoriser des sorties, des voyages, mais qu’il se sentait coupable de le faire. Il laissait Charly toute seule, souvent, fuyant son rôle de fils et de grand-frère, mais ne faisait rien d’autre que se morfondre, que se fustiger en étant convaincu que si il profitait de son temps libre, ça faisait de lui quelqu’un de mauvais. Et d’un autre côté, il avait arrêté d’aller voir sa mère trop souvent, plus capable de supporter sa maladie, plus capable de réaliser qu’après tout ce qu’il avait pu donner comme temps, comme énergie, comme sacrifices, ça n’avait servi à rien. Mais pourtant, pour une raison qu’il ignorait peut-être encore, quand Jamie était avec Maxime, il ressentait sans cesse ce besoin d’oublier. Et la faculté qu'il avait à lui enlever de l’esprit toutes les mauvaises choses de son quotidien donnait à Jamie le sentiment qu'il avait peut-être le droit de penser un peu plus aux choses qu’il voulait vraiment au lieu de ce qu’il estimait que les gens attendaient de lui. Et il lui avait déjà raconté tellement de choses sur lui, sur sa vie, que Jamie avait était intimement persuadé que Maxime n’allait pas le juger s’il s’éloignait de sa famille, qu’il comprendrait et qu’il serait capable de continuer à lui faire tout oublier pour qu’il ne pense qu’à lui, qu’à eux. Savoir que Maxime avait cet effet bénéfique sur lui, donna envie à Jamie d’enfin lui proposer de venir à l’association, même si il n’était pas vraiment certain que Maxime apprécierait ni qu’il aimerait lui-même sa réponse. Pour autant, l’entendre lui dire qu’il allait y réfléchir n’eut pas pour effet de l’insatisfaire, seulement de lui rappeler que ce n’était pas encore le bon moment mais que ça viendrait, parce qu’il n’avait pas dit non, ni qu’il ne s'en sentait pas capable. Jamie posa sa main par-dessus celle de Maxime lorsqu’il commença à lui caresser la cuisse en insistant sur le fait qu’il ne devait pas se faire de faux espoirs, que ça prendrait du temps. Il laissa son pouce venir effleurer le dos de sa main et finit par lui sourire malgré la pointe de déception qu’il avait ressenti en l’entendant dire « si » et non pas « quand ». Malgré tout, c'était plus sage de garder ça pour lui et conclure d’un On a le temps. qui, il espérerait, effacerait tous les mots qu’il avait pu dire plus tôt et qui avaient pu laisser penser l’inverse. Jamie le regarda se lever avant de se saisir de sa main pour le faire également. Il de regarda au dessus de Maxime en même temps que celui-ci se tournait pour voir si personne n’était présent derrière la vitre de la porte avant de reporter son attention sur lui lorsqu’il lui demanda à quelle heure il finissait et de lui dire qu’il voulait venir chez lui ce soir. D’un œil contemplatif, Jamie l’observa silencieusement soupirer de frustration et ressentit une certaine euphorie de s’imaginer passer l’été en sa compagnie, sachant très bien qu’il avait énormément de choses à préparer pour la rentrée, qu’il avait de nombreux engagements à l’association, des manifestations et que dans tout ça il allait devoir être disponible pour sa mère. Mais il prendrait du temps pour lui, parce qu’il en avait envie, besoin même, et que l’idée de passer ne serait-ce que plusieurs jours d’affilés avec Maxime suffisait à le rendre impatient. Il le laissa appuyer sa tête contre son torse et ne put s’empêcher de fermer les yeux avant de l’entourer de ses bras et de poser sa joue dans ses cheveux, appréciant ce simple moment de tendresse entre eux. J’ai déjà fini, je comptais aller voir ma sœur au restaurant pour remplir mon frigo pour ce soir. dit-il sans honte mais ne s’empêchant pas de sourire parce qu’il adorait récupérer les préparations de Charly qui ne s’étaient pas vendues le midi et avoir le loisir de les déguster au dîner. C’était indéniablement meilleur que le plus réussi de ses plats et ne pas en profiter aurait été un sacrilège. Tu penses pouvoir manger chez moi ? lui demanda-t-il avant de desserrer son étreinte et se reculer pour le regarder. Le sentir si proche de lui maintenant que la tension entre eux s’était calmée lui donna une irrépressible envie de l’embrasser jusqu’à s’essouffler. Il se mordit l’intérieur de la joue en jetant un rapide coup d’œil à ses lèvres, se demandant si c’était vraiment une bonne idée, puis releva les yeux pour regarder au niveau de la porte de la salle de TD. Ne voyant personne, il se baissa doucement en laissant ses doigts glisser dans sa nuque et vint chercher sa bouche en expirant de contentement. Il laissa son corps se rapprocher du sien en goûtant avec plaisir la saveur de sa langue, repensant à toute leur conversation brièvement. Il recula ses lèvres de quelques centimètres avant de souffler un simple Je suis désolé pour toute à l’heure qui n’attendait pas de réponse, simplement parce qu’il avait le sentiment que s'excuser maintenant était important pour mettre définitivement derrière eux leur dispute. Il le laissa venir se blottir contre lui avant de venir à nouveau l’embrasser, juste encore quelques secondes, avant de pouvoir le sentir de nouveau ce soir chez lui. Puis il se recula et leva de nouveau les yeux vers la porte. Son coeur manqua un battement car il fut persuadé l'espace d'une seconde d'avoir vu quelqu'un, d'avoir vu une ombre bouger, d'avoir été observé. Est-ce qu'il était parano ? Jamie n'arrivait pas à détourner ses yeux de la porte et il s'éloigna d'un pas supplémentaire sans rien dire à Maxime avant de finalement tourner son regard vers lui. Tu devrais retourner avec tes amis et aller en cours, ok ? lui dit-il en déglutissant, son ton étant soudainement un peu pressant malgré lui. Il sentait son estomac se nouer à l'idée que quelqu'un ait pu les voir s'embrasser et essayait tant bien que mal de cacher son malaise. Je pense que tu peux venir vers 19h00, si ça te va. il mit les mains dans ses poches pour essayer d'adopter une attitude détendue avant de se diriger vers la porte. Je passe devant, tu attends un peu avant de sortir. lui lança-t-il sans attendre de réponse, lui ordonnant presque de ne pas bouger, essayant de garder un air désinvolte mais étant conscient qu'il avait du mal à ne pas laisser transparaitre la panique qui grandissait en lui. Il lui lança un A ce soir. en murmurant presque et en essayant un sourire qu'il savait peu convaincant, avant d'ouvrir la porte et de sortir de la salle en refermant derrière lui. Il avança lentement dans le couloir en regardant si quelqu'un agissait curieusement ou partait rapidement, sans voir personne de ce genre. Pour autant, Jamie n'était pas serein, du tout, parce que si quelqu'un avait pu voir dans la pièce, il aurait clairement été identifié. Heureusement, Maxime était de dos et il était peu probable, voire impossible, qu'on le reconnaisse. Il avait donc fait le choix de ne rien lui dire avant d'être certain que ce n'était que son esprit qui lui jouait des tours. Il resta une grosse minute à observer discrètement le couloir avant d'être certain que personne de suspicieux ne se trouvait là et finit par s'en aller pour se diriger vers le bureau commun des professeurs. Son corps refusait malgré tout de se détendre, il sentait sa mâchoire se crisper presque involontairement et il avait les yeux partout. Son instinct lui disait qu'il ne s'était pas trompé, qu'ils avaient été vus et que ce n'était qu'une question de temps, d'heures, de minutes, avant que quelqu'un vienne lui en parler, ou que quelqu'un en parle.


Dernière édition par Jamie Jefferson le Jeu 30 Juil - 9:29, édité 1 fois
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