Let us feel the way we used to be (Jamaiah#3)

@Isaiah Davies  

Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis le week-end à Rye Harbour. Depuis la dispute. Depuis la gifle. Jamie n'avait pas essayé de contacter Isaiah, préférant réfléchir à leur situation à tous les deux. Même si c'était assez évident qu'Isaiah  n'allait pas faire le premier pas, étant donné que c'est lui-même qui avait provoqué cette dispute et qu'il savait pertinemment qu'il avait dépassé les bornes, Jamie en était tout de même attristé. Lui, c'était un lâche. Il le savait, il s'était toujours considéré comme tel. Mais il voyait en Isaiah quelqu'un de beaucoup plus courageux. Alors il avait pensé que, peut-être, il serait venu le voir chez lui pour discuter ou pour mettre les choses à plat. Voire même pour le quitter. Mais non. Alors même si il était accablé, Jamie était aussi optimiste. Parce qu'il y avait encore une infime possibilité qu'Isaiah attendait simplement que ce soit lui, qui vienne. Et que si il venait, qu'il disait pardon, qu'il lui prouvait qu'il lui faisait confiance et que tout n'était pas perdu entre eux, ils pourraient effacer de leur mémoire la scène désastreuse qui avait clôturé leur week-end pourtant si parfait.

Alors le jeudi soir suivant, il était là, à l'accueil du service maternité. Il avait appelé l'hôpital plus tôt dans la journée afin de savoir à quelle heure Isaiah terminait aujourd'hui, histoire de ne être venu pour rien. Il s'était attelé à réserver un restaurant à Brighton qu'Isaiah appréciait beaucoup, s'était habillé en conséquence et était même parti chercher un bouquet de fleurs qui lui avait coûté un demi rein. En attendant que le brun arrive, Jamie était un peu nerveux. Parce qu'il s'était rendu compte qu'il n'avait jamais fait ça avant, ne sachant pas trop pourquoi. C'était pourtant quelqu'un de dévoué, de romantique aussi. Mais leur relation n'avait jamais été comme ça. Au début, oui, il y avait eu des attentions, des moments de tendresses volés entre deux cours à la fac, des soirées plus ou moins improvisées. Mais la dure réalité de sa vie familiale et professionnelle, de ses craintes, de ses échecs avait vite accaparé tout son temps et au bout de quelques mois, ce genre de choses avaient été mis de côté. Pourtant, ils étaient encore ensemble. Et alors qu'il lui arrivait régulièrement, ces dernières semaines, de se demander pourquoi, le week-end à Rye Harbour était arrivé, balayant d'un revers de la main ses doutes le temps de 48h. Et ce bien-être retrouvé lui avait fait réaliser qu'il y avait peut-être quelque chose à sauver malgré le fait qu'il sentait leur relation fragilisée. Puis la dispute l'avait fait retomber violemment à terre, le ramenant à une réalité plus difficile à admettre que ce qu'il pensait. Mais aujourd'hui, il voulait recoller les morceaux. Parce qu'il s'était rendu compte qu'il n'était pas encore prêt à tout abandonner. Donc quand il aperçu celui qu'il espérait pouvoir encore considérer comme son petit ami, il s'avança vers lui, captant son regard Salut réussit-il simplement à dire au début, les traits peinés et désolés. Il avait peur de sa réaction, il appréhendait sa colère de le voir débarquer ici après 4 jours sans nouvelle, il ne savait pas trop à quoi s'attendre. Si tu veux bien les accepter, elles sont pour toi. il lui tendit le bouquet. Et moi aussi. Moi aussi je suis à toi. Et je suis désolé. Tellement, tellement désolé... il parlait doucement et son ton était plaintif. Malgré le fait qu'il n'aimait pas faire ça au milieu de tous ces regards curieux qui les observaient, il voulait surtout prouver à Isaiah qu'il était capable de le surprendre, de se remettre en question, de lui demander pardon. Viens dîner avec moi. il se pinça les lèvres s'il te plaît...

tu soupires lourdement en prenant ton service, quasiment seul dans le vestiaire réservé aux hommes. tu glisses une main contre ton visage, t'appuies contre le mur de longues minutes, silencieux, ton portable rangé dans une poche. tu secoues la tête de gauche à droite, tu n'as pas réellement le goût à venir travailler, ces derniers jours. mais il le faut bien. ce n'est pas parce que ta vie sentimentale est en roue libre, que tu ne dois pas venir travailler. tu te grattes la joue du bout des doigts et un petit soupir glisse sur tes lèvres. tu ne peux pas rester là à te morfondre. quatre jours entier sans nouvelle. pas question que tu fasses le premier pas après ce que jamie a dit. que ce soit par message ou d'une autre matière. tu termines de te changer, balancer tes fringues dans ton vestiaire, que tu ne prends jamais la peine de fermer à clé. ton téléphone glisse dans la poche de ta blouse et tu vas saluer toutes tes collègues, avant d'échanger quelques mots, et d'aller voir les femmes dont tu vas t'occuper suite au départ de l'équipe du matin.

la journée passe plutôt rapidement, tu étouffes un petit bâillement quand l'heure arrive. tu as faim, et tu es fatigué. attendez moi, j'arrive. tu marmonnes en t'éloignant vers les vestiaires, te changeant rapidement et récupérant tes affaires de la journée : un pantalon en tissu noir, assez ajusté et plus léger qu'il ne le paraît. un t-shirt à motif, et un veste assez légère elle aussi, que tu as prévu simplement parce que tu sors assez tard du boulot. tu rejoins tes collègues dans le couloir, ta besace sur une épaule, échangeant sur la journée que vous venez de vivre. c'est pas ton mec, isa ? tu fronces un peu les sourcils, parles depuis quelques jours à demi-mot de ta situation personnelle à celles que tu considères comme des amies. tu relèves la tête. jamie. en costume, des fleurs à la main. putain. tu marmonnes. qu'est-ce qu'il fout ? tu entends tes collègues minauder derrière toi, alors que tu accélères un peu le pas, te plantant face à jamie. salut, salut. tu réponds, presque trop sèchement. est-ce que tu lui en veux encore ? oui.
pas même un baiser pour le saluer.
si tu veux bien les accepter, elles sont pour toi. tu prends une légère inspiration quand il te tend le bouquet, et tu dois avouer que ça te touche plus que tu ne le laisses paraître. tu récupères les fleurs pour les amener jusqu'à ton visage, fermant les yeux et inspirant leur parfum. et moi aussi. moi aussi je suis à toi. et je suis désolé. tellement, tellement désolé... tu te mords l'intérieur de la joue, te balances un peu d'un pied à l'autre, un peu gêné que tes collègues assistent à ça. tu observes jamie de longues secondes. viens dîner avec moi. s'il te plaît ... tu serres un instant les fleurs dans tes bras. d'accord. tu acceptes en te pinçant un bref instant les lèvres. tu t'éloignes à peine pour te rapprocher des filles, les saluant rapidement d'une bise sur la joue à chacune, avant de rejoindre jamie. merci. tu murmures en désignant le bouquet, haussant un peu les épaules. je dois récupérer ma voiture. tu annonces ensuite en t'éloignant un peu du service, marchant lentement. tu ne sais pas trop quoi dire, ni ou il veut t'emmener. tu ne sais pas à quel point il a préparé la soirée. tu essayes de te contenir, de ne pas lui reprocher ces 96 heures sans nouvelles.

Isaiah avait accepté. Et rien que ça, c'était une petite victoire. Parce qu'il avait fait tous ces efforts et qu'il aurait été accablé si il avait dû repartir avec son bouquet, habillé comme un pingouin. Toujours un peu mal à l'aise lorsque le brun s'éloigna pour dire au revoir à ses collègues, il leur fit un signe de la main un peu gêné voyant qu'elles le fixait des yeux avec des sourires entendus. Malgré tout, il essaya de se concentrer uniquement sur Isaiah qui revenait vers lui, sans se préoccuper des regards alentours. Il avait envie de le prendre dans ses bras, de lui caresser la joue, de l'embrasser. Mais il n'en fit rien, préférant attendre qu'ils soient seuls et surtout, qu'il soit certain d'avoir l'autorisation pour le faire. Après tout, il avait bien conscience de ne pas être en position pour des gestes de tendresses et il aurait compris qu'Isaiah le repousse. Venir ici la fleur au fusil n'était certainement pas suffisant pour être pardonné de son attitude quatre jours auparavant. Il le suivit jusqu'à sa voiture, dans un silence pesant. Il se mordit l'intérieure de la joue, ne sachant pas tellement quoi dire pour le moment... A dire vrai, il avait prévu de venir s'excuser mais était tellement incertain de la façon dont il allait être accueillit qu'il n'avait réfléchit au reste. Je t'emmène, d'accord ? lui dit-il une fois qu'Isaiah ait déposé ses affaires. Je te ramènerai à ta voiture ce soir, si tu veux. Ou je t'emmènerai au travail demain. il avait envie d'ajouter 'ça dépendra du reste de la soirée' mais préféra s'abstenir. Marchant côte à côte jusqu'à la voiture de Jamie, ce dernier jetait des coups d'oeil au brun, se demandant si il était heureux qu'il soit venu, si il était énervé de son silence ou si il était juste blasé de la situation. Une fois à l'intérieur de sa voiture, il se tourna vers Isaiah. Tu m'as manqué... il l'observait comme si il ne l'avait pas vu depuis des mois. J'ai été con de te parler comme ça, d'imaginer des choses complètement improbables. Je sais que tu ferais jamais une chose pareille, malgré... il baissa les yeux et se passa une main dans la nuque. Malgré le fait que je sois pas très présent ces temps-ci. il leva à nouveau les yeux vers lui. Je te fais confiance, je sais pas pourquoi j'ai dit tout ça. Il mentait un peu. Il savait pourquoi. Parce qu'il sentait que leur couple était bancale, que n'importe quel coup de vent était capable de tout renverser et qu'il avait beau dire qu'il faisait confiance à Isaiah, il avait quand même parfaitement conscience que c'était une éventualité, que l'infidélité était une éventualité, que si il ne faisait rien pour arranger les choses, il finirait par s'en aller. Souvent, il se disait que de toute façon c'était inévitable, que ça finirait par arriver, qu'il espérait simplement qu'Isaiah aurait la décence de le quitter avant de faire n'importe quoi. D'autres fois, comme aujourd'hui, il se disait que ça ne pouvait pas se passer comme ça, qu'il n'avait pas envie de laisser filer l'homme qui avait partagé sa vie pendant tous ces mois, il n'avait pas envie de se fier à cette idée qui le hantait chaque jour et qui lui disait que peu importait ce qu'il faisait, ça ne servirait à rien. Alors quand il vit qu'Isaiah ne répondait pas, ça le bouffait de l'intérieur, parce qu'il voulait que ça serve à quelque chose, ce soir. Dis quelque chose...

tu ne sais pas réellement quoi penser du comportement de jamie. tu ne sais pas quoi penser, quand tu le vois débarquer comme ça, bien habillé, un bouquet de fleurs à la main. tu te pinces les lèvres un bref instant et tu te grattes la joue du bout des doigts, retenant un petit soupir, acceptant le bouquet, et de suivre le châtain. je t'emmène, d'accord ? tu te pinces les lèvres un bref instant. je te ramènerais à ta voiture ce soir, si tu veux. ou je t'emmènerai au travail demain. tu glisses une main dans ta nuque et tu hausses un peu les épaules. je suis d'après-midi, demain. tu seras déjà au boulot depuis longtemps. tu te contentes de répondre, suivant jamie malgré tout jusqu'à sa voiture. tu récupéreras la tienne ce soir, ce sera plus simple comme ça. autant rester sur une note positive d'un restaurant à l'initiative de jamie, plutôt que de gâcher le reste de la soirée, comme vous l'avez fait tant de fois déjà. tu retiens un léger soupir, grimpes côté passager dans le véhicule de jamie.
est-ce que tu en as vraiment envie ? t'en sais rien.
j'ai été con de te parler comme ça, d'imaginer des choses complètement improbables. je sais que tu ferais jamais une chose pareille, malgré ... malgré le fait que je sois pas très présent ces temps-ci. je te fais confiance, je sais pas pourquoi j'ai dit tout ça. tu te pinces les lèvres de longues secondes, glissant une main contre ton visage et retenant un léger soupir. tu te contentes de hausser un peu les épaules face à jamie, les lèvres pincées. ça te bouffe, ça te bouffe de l'intérieur de te dire que t'as fais le con, plusieurs fois. mais ... tu ne sais pas comment expliquer ça, comment t'expliquer tout ça. c'est ... différent. excitant. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant. tu repenses à cette rencontre avec horacio. tu aurais du lui dire directement que tu étais en couple. mais tu ne l'as pas fait, tu en l'as pas fait parce que tu n'en avais pas envie. pourquoi, pourquoi donc essayer encore et encore, alors que plus rien ne vas ? tu es lâche. tu es tellement lâches de ne rien dire à jamie, de ne pas oser rompre. qu'est-ce que tu attends réellement ? qu'est-ce que tu attends pour prendre ton courage à deux mains. tu retiens un petit soupir. dis quelque chose. tu fermes les yeux, perdu un instant dans tes pensées. le mal est fait, jamie. c'est tout. un petit soupir t'échappe et tu observes le châtain un bref instant. tu hausses un instant les épaules et tu glisses une main dans tes cheveux. allons-y. s'il te plaît. tu ajoutes simplement en observant au loin à travers le pare-brise, avant de rapporter ton attention sur le bouquet de fleurs, l'apportant un instant à ton visage pour humeur la senteur des fleurs. tu fermes quelques secondes les yeux. elles sont magnifiques, merci. tu souffles doucement, bien plus calme que tu ne l'es habituellement. tu reposes les fleurs sur tes genoux, observant le paysage.

Le fait qu'Isaiah le laisse l'emmener au restaurant était déjà un point positif bien qu'il nota qu'il n'avait pas l'air d'être convaincu qu'il pourrait également le déposer au travail le lendemain. Effectivement, si il était en horaire décalé, ça risquait de compliquer un peu plus les choses mais il était prêt à poser son après-midi ça pouvait le convaincre qu'il ferait des efforts, qu'il voulait être pardonné. Arrivé dans l'habitacle de son véhicule, il entama des excuses plates et sincères, pleines de sentiment et de regrets. Voir qu'Isaiah ne lui répondait pas immédiatement lui donnait la nausée et il eut, pendant quelques secondes, la sensation de l'avoir perdu. Il l'observait et remarqua qu'il semblait dans ses pensées, comme si quelque chose le perturbait, le tracassait. Jamie mit ça sur le compte d'une hésitation à le pardonner, peut-être qu'il n'avait finalement pas si envie que ça d'aller dîner ? Peut-être qu'il allait le quitter là, maintenant, dans sa voiture ? Mais le brun lui répondit finalement, même si son ton n'était pas au pardon, il semblait néanmoins prêt à continuer à avancer avec lui. Le mal était fait, oui. Il avait dit des choses qui avaient dépasser sa pensée, il l'avait sûrement blessé alors qu'ils venaient de passer un week-end quasiment parfait. Lorsqu'il lui demanda de partir, Jamie se détourna à contre coeur de son petit ami et alluma le contact avant de quitter le parking de l'hôpital. Il n'y avait pas beaucoup de route à faire, seulement une dizaine de minutes. Le trajet se passa dans un silence presque pesant, gêné, jusqu'à ce qu'Isaiah le remercie  pour les fleurs. Je savais qu'elles te plairaient, tu m'as toujours dit que c'était tes préférés... parce qu'il voulait que le brun sache qu'il l'écoutait, qu'il entendait ses mots même si parfois il donnait l'impression du contraire. Il avait envie de le toucher, de tendre la main pour la poser sur sa cuisse mais avait tellement peur d'être rejeté qu'il préféra s'abstenir, sachant pertinemment qu'il n'aurait pas supporté. Une fois arrivé, il sa gara dans une rue adjacente au restaurant qu'il avait réservé. C'était un restaurant en bord de mer avec vue sur le Pier illuminé en ce début de soirée, un restaurant dont Isaiah lui avait parlé et où il n'avait jamais pris le temps de l'emmener, jusqu'à ce soir. Avant de sortir du véhicule, Jamie se tourna à nouveau son petit ami et lui prit délicatement le bouquet des mains pour le déposer sur la banquette arrière, afin qu'il ne l'encombre pas pour le reste de la soirée. Il se pinça les lèvres et ne put s'empêcher de baisser son regard sur celles du brun avant de retourner à ses yeux. Malgré sa crainte qu'il le repousse, il tendit doucement une main vers lui et la posa sur sa joue, caressant cette dernière avec la pulpe de son pouce. J'ai envie de t'embrasser... il avait l'impression de devoir demander l'autorisation et ça lui nouait l'estomac, comme si ils avaient perdu toute proximité, comme si leurs habitudes étaient loin derrière eux.

tu n'as aucune idée de comment réagir. plus que la colère, c'est le mal-être qui te ronge en présence de jamie. comment, comment est-ce que tu as pu lui faire ça ? il ne méritait pas de tomber sur un mec comme toi, un mec incapable de rester en couple plus de quelques semaines sans se lasser et se laisser baiser par un autre gars. tu te pinces brièvement les lèvres. sa colère te semble légitime, et parfois, tu as l'impression qu'il sait tout ce que tu as fais et qu'il te le rapproche sans le dire. tu secoues un peu la tête, tu hausses vaguement les épaules et lui demande simplement de se mettre en route pour le restaurant. ce n'est pas lui que tu refuses de pardonner : c'est toi-même. tu t'en veux, tu t'en veux tellement, tout simplement parce que tu es incapable d'assumer tes conneries, que tu t'enfonces dans le déni et le mensonge. c'était quoi, ce week-end ? tu secoues un peu la tête et tu fermes les yeux.
je savais qu'elles te plairaient, tu m'as toujours dit que c'était tes préférés... tu fermes les yeux, tu ne peux t'empêcher d'être touché, et d'être encore un peu plus en colère. (mais pas contre jamie.) tu hoches simplement la tête et tu observes les rues de la ville défiler par la fenêtre. le trajet n'est pas bien long, et tu remarques rapidement que c'est une adresse dont tu avais déjà parlé à jamie, sans que vous ayez jamais pris le temps de vous y rendre. tu ne sais pas quoi dire, tu ne sais même pas quoi penser. la solution de facilité serait de lui reprocher de n'avoir pas fait tout ça avant, de vous disputer - encore - et de, peut-être, mettre un terme à toute cette mascarade. j'suis pas habillé pour un resto chic. tu marmonnes avec une moue sur les lèvres, sortant de la voiture, le laissant récupérer les fleurs pour les laisser dans la voiture. à quoi tu joues exactement, pourquoi est-ce que tu ne dis pas la vérité. tu laisses un sourire presque timide se dessiner sur tes lèvres quand jamie glisse ses phalanges contre ta joue. tu fermes les yeux un bref instant. j'ai envie de t'embrasser... tu te mords l'intérieur de la joue brièvement. t'as besoin d'une autorisation alors qu'on est toujours ensemble ? tu murmures, taquin, malgré l'ouragan au fond de ton crâne. tu t'avances un peu et tu viens enrouler tes bras autour de la nuque de jamie pour l'embrasser délicatement, fermant les yeux, essayant d'oublier tout ce qu'il se passe au fond de ton esprit. profiter de la soirée, c'est sans doute ce qu'il y a de mieux à faire, après ce début de semaine plutôt compliqué. allons-y. tu souffles d'un ton un peu plus réjouis, attrapant la main de jamie pour la serrer entre tes doigts.