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 I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)

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Maxime Holmes
Maxime Holmes
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description du personnage : étudiant en droit à l'université de brighton, homosexuel refoulé, grand frère protecteur, il se demande quand il aura le courage et la force de vraiment tenir tête à son père, espérant que ce soit avant qu'il ne lève aussi la main sur son petit frère.

liste des rps :
never gonna happen - alexander t. hurst
I know this game - oliver oakes
missed what you were sayin', i was miles away, i was busy thinkin' 'bout boys - jethro o'connell
so you're deep like the ocean, pull me underwater - jamie jefferson

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kindness is weakness - jamie jefferson
I won't smile but I'll show you my teeth - jamie jefferson
you can take whatever's left - jamie jefferson
still learning - jamie jefferson
heaven in hiding - jamie jefferson
say if first, do you worst - jamie jefferson
think I took it way too far - isaiah davies
don't ask, don't tell - isaiah davies

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occupation : étudiant en droit à l'université de brighton
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MessageSujet: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) EmptySam 20 Juin - 15:12

@jamie jefferson
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Après leur première session individuelle Maxime avait presque espéré que ça puisse ne pas être un désastre total. Il avait réussi à être à l’heure, à ramener ses bouquins de cours et à suivre les explications de son professeur pendant quasiment toute la durée de la séance. Le tout sans l’insulter une seule fois, il avait dû se mordre l’intérieur de la joue une bonne quinzaine de fois et il avait bien dû siffler quelques remarques acerbes entre ses dents mais il pensait s’être assez bien comporté étant donné l’aversion qu’il avait pour son professeur. Il avait même eu l’impression d’avoir un peu avancé, et même s’il avait été tendu pendant toute la session et qu’il avait dû mettre de côté son samedi soir habituel pour bosser il avait commencé à se dire que ça allait peut-être en valoir la peine. Alors ce vendredi soir il avait décidé d’aller célébrer avec ses potes en allant boire, leur sortant une excuse bidon pour expliquer qu’il ne pourrait pas être là le lendemain et que donc il fallait qu’ils profitent de la soirée tout de suite. Résultat il avait eu la gueule de bois toute la journée le lendemain et il commençait à peine à sortir de sa léthargie au moment où il était l’heure de partir de chez lui pour se rendre à l’université. Il avait réussi à trouver son sac de cours – qu’il avait heureusement eu la présence d’esprit de ramener avec lui hier soir, même s’il avait du mal à se souvenir de comment il avait réussi cet exploit – mais il n’arrivait pas à mettre la main sur ses bouquins de droit pénal. Il savait qu’ils étaient quelque part dans la maison puisqu’il avait essayé de relire un chapitre pendant la semaine. Sa tête bourdonnait encore alors qu’il était en train de fouiller dans le salon, cherchant dans la bibliothèque où il savait que son père avait tendance à fourrer tout ce qui traînait sous ses mains quand il décidait de « ranger ». Il laissa échapper un grognement frustré et se tourna vers son père qui était assis dans son fauteuil à siroter une bière et à regarder la télé. « Où est-ce que t’as mis mes bouquins de cours ? » Demanda-t-il, ne réussissant pas à faire disparaître l’agression dans sa voix. Il le regretta aussitôt en sentant le regard de son père changer, ses traits semblaient aussi s’être durcis d’un coup et Maxime serra le poing par pur réflexe. Il savait qu’il avait franchi la ligne et qu’il allait probablement le payer.

Maxime ne réussit à s’éclipser de chez lui qu’une bonne demi-heure plus tard, sentant encore la poigne de son père sur son bras. Sa joue lui donnait encore l’impression de le brûler mais il n’avait plus le luxe d’attendre que ça passe, il ne restait plus qu’à prier pour que le trajet en bus suffise à faire retrouver à son visage une couleur plus naturelle. Il attendit d’être dans le bus pour envoyer un message à son professeur, un simple « je vais avoir un peu de retard » tapé entre deux arrêts tandis qu’il essayait de digérer la nouvelle altercation avec son père. « Ils avaient eu des mots » comme son père aimait le décrire quand il ne faisait pas tout simplement comme si rien ne s’était jamais passé. Maxime était tellement perdu dans ses pensées qu’il failli rater son arrêt et ce ne fut qu’une fois devant l’université qu’il réalisa qu’il n’avait pas trouvé ses bouquins avant de partir. Donc il arrivait en retard et les mains vides, il allait se faire engueuler et c’était vraiment le dernier truc dont il avait besoin. Il hésita à rebrousser chemin et à aller se poser dans le premier bar qu’il croisait mais il savait que ça ne ferait qu’aggraver son cas, que son professeur n’accepterait plus de l’aider après ça, alors il se rapprocha de l’entrée de l’université plutôt que de faire demi-tour. Il finit par apercevoir le professeur Jefferson et pressa le pas pour venir à sa rencontre. « Désolé pour le retard, j’ai eu un souci de dernière minute. » Lança-t-il, son ton plus sec qu’il ne l’aurait voulu, mais il avait déjà les nerfs à vif et il ne s’était pas encore calmé. Sans compter qu'il sentait déjà les reproches arriver et que ça ne le mettait pas de meilleure humeur.
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Jamie Jefferson
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description du personnage : dévoué, pédagogue, éloquent, joueur, passionné, patient, curieux, tolérant, consciencieux, calme, terre à terre, fataliste, fier, solitaire, secret

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occupation : Professeur junior de droit pénal à l'université de Brighton
statut civil : Célibataire, récemment séparé.
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) EmptySam 20 Juin - 17:17


Il était en retard. Pas lui, non. Maxime Holmes. Et ça ne lui plaisait pas du tout. Leur premier cours s'était dans l'ensemble plutôt bien passé. L'étudiant était arrivé à l'heure, avant lui même, et il avait été presque exemplaire. Parfois un peu tendu quand Jamie se rapprochait de lui pour surligner deux ou trois phrases dans ses fiches, ou encore quand il lui souriait avec sincérité en lui disant qu'il avait parfaitement compris telle ou telle notion. Et même si cette attitude répulsive -qui supposait que dans la tête du jeune homme le fait que son professeur soit gay signifiait forcément qu'il allait lui sauter dessus à tout moment, parce que oui évidemment les homos sont des sauvages c'est un fait avéré- aurait dû l'énerver, il ne l'avait pas été. Non. Il avait été patient, avait même pris des distances parfois un peu exagérées, juste histoire que son élève du jour ne se sente pas mal à l'aise. Parce qu'il avait vu les efforts, il les voyait durant ce premier cours et que lui aussi, en ferait, même si il trouvait ça un peu ridicule. Même pendant les cours collectifs, Holmes se montrait discret et ponctuel. Jamie avait donc eu l'espoir crédule que, peut-être, l'orage était passé. Mais on était à nouveau samedi. Il était à nouveau 20h et leur prochaine session aurait dû commencer. Sauf qu'il était seul. Au bout de 5 minutes, il avait eu envie d'envoyer un sms pour lui demander ce qu'il faisait, mais il n'en fit rien, préférant imaginer qu'il finirait bien par arriver d'ici peu. Après 5 minutes de plus, il avait eu envie de s'en aller mais s'était ravisé au dernier moment. Il a peut-être une bonne raison. Son coeur de prof indulgent lui donnait envie de se frapper la tête, ce qu'il fit avec la paume de sa main avant de se redresser du mur sur lequel il s'était adossé et de commencer à partir. Mais il reçut un sms de Maxime lui indiquant qu'il allait avoir du retard. Ah oui, sans déconner ? Tu es déjà en retard. Mais il se dit que c'était un signe que l'élève allait arriver dans peu de temps donc il attendit encore, se fustigeant intérieurement pour sa patience exacerbée qui devait le faire passer pour un prof naïf un peu con-con. Et c'était ça, qui l'avait surtout énervé. Ça et le fait qu'il était en train d'attendre alors que le ton glacial d'Isaiah quand il avait de nouveau refusé une sortie un samedi soir lui avait donné de lourds remords. Sachant qu'il ne lui avait même pas dit pourquoi il refusait. Pourquoi ne lui avait-il pas dit, d'ailleurs ? Il savait que ça rajouterait à leur déclin. Il savait que multiplier les secrets n'étaient pas la solution. Pourquoi est-ce qu'il ne pouvait pas juste être normal ? Être une personne normale, qui avoue que sa mère n'est plus uniquement malade mais mourante, qui avoue qu'il préfèrait enseigner un samedi soir plutôt que sortir parce qu'il sait que ça lui faisait plus de bien qu'une beuverie, en ce moment. Pourtant ils s'étaient retrouvés, ce week-end là, tous les deux. Mais est-ce que ce moment d'intimité les avaient vraiment rapprochés ou bien était-ce comme un dernier moment intense dans une relation qui tirait vers sa fin ? Comme quand une maladie vous laisse tranquille quelques jours, vous donnant l'impression d'être guéri, avant de vous emmener pour toujours.

Alors quand Maxime Holmes arriva après 20 bonnes minutes de retard, il ne l'accueillit pas avec un sourire mais avec les bras croisés, se tenant droit de toute sa hauteur, le regard noir. L'étudiant prononçait des petites excuses, prétextant un imprévu, mais le ton n'y était pas. Il semblait en colère. Lui était en colère ? La bonne blague. A voir sa tête pâlotte et les cernes autour de ses yeux, il semblait clair qu'il avait bien trop bu la veille au soir et qu'il n'assumait juste pas du tout. Et ce rose sur les joues semblait limite faire penser qu'il était encore à moitié saoul, échauffé par l'alcool qui devait remplacer le sang dans ses veines. Un imprévu ? il décroisa les bras et le pointa du doigt en faisant un petit cercle au niveau de son visage. Quand je vois ça, j'ai surtout l'impression que l'imprévu s'appelle 'soirée qui a dégénérée'. Il se détourna de lui et ouvrit la porte qu'il avait préalablement déverrouillée. C'est le seul et unique retard que j'accepterai, Monsieur Holmes. Le seul. Il s'avança dans les couloirs et arriva près d'une petite salle de cours réservée aux TD. Il déposa son sac et l'invita d'une main à s'installer sur une chaise. Sortez vos livres, s'il vous plaît. On va parler des différents cas de disparition de la responsabilité pénale. Il ne put s'empêcher de trouver la corrélation entre le thème du jour, suivant logiquement la suite du cours précédent, étonnement pertinent avec la situation présente. Est-ce que les circonstances d'une soirée arrosée étaient suffisantes pour échapper à la responsabilité d'arriver en retard ? Non. Est-ce que Jamie se trompait sur les circonstances de son retard ? Possiblement. Énervé, il avait peut-être jugé un peu vite la situation. Présomption d'innocence, il connaissait pourtant. Quelles circonstances étaient alors acceptables, pour le professeur, afin d'échapper à la responsabilité ? Bonne question. Il s'installa sur une chaise, à l'opposé de l'étudiant, posa ses coudes sur la table et croisa les mains en le regardant. Vous avez le droit de dire quelque chose pour votre défense, vous savez ? Le cours avait commencé.
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Maxime Holmes
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) EmptySam 20 Juin - 19:37

@jamie jefferson
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Maxime pouvait bien voir que son professeur n’avait que moyennement apprécié son retard, et encore moins le ton qu’il avait employé pour s’excuser. Il resserra la mâchoire en l’entendant l’accuser d’avoir juste un peu trop fait la fête la veille, il ne pouvait pas tellement se défendre là-dessus, il était bel et bien sorti mais il n’avait pas été en assez mauvais état pour expliquer son retard. Si son père ne s’était pas mis en tête de l’emmerder il serait même arrivé en avance, il avait vraiment essayé de faire des efforts pour ne pas le contrarier mais au final il commençait à se demander s’il n’aurait pas mieux fait d’arrêter. Le fait de savoir qu’il s’était foutu dans la merde pour essayer de retrouver ses putains de bouquin de droit pénal et que non seulement il ne les avait pas trouvés mais qu’en plus ça lui avait valu une nouvelle altercation avec son père lui donnait envie de tout laisser tomber et d’aller se réfugier dans le premier bar qui le laisserait entrer. A la place il détourna les yeux et lança un « Oui, chef ! » sarcastique et insolent avant de le suivre à l’intérieur de l’université. Il était de tellement mauvaise humeur qu’il se demandait s’il n’aurait pas mieux fait de rester chez lui, il risquait peut-être encore plus de tout foutre en l’air en se montrant exécrable avec son professeur qu’en lui posant un lapin après tout. Et pourtant il était quand même venu, tout en sachant très bien qu’il serait incapable de tenir sa langue et de bien se comporter, tout en sachant qu’il allait se faire engueuler et que ça n’allait faire que l’énerver encore plus. Il se laissa tomber sur une chaise, à moitié avachi et les bras croisés sur la poitrine, comme s’il avait envie de lui faire comprendre sans le moindre doute qu’il n’avait absolument pas l’intention de faire d’effort. Il eut au moins le bon goût de baisser les yeux au sol et d’avoir l’air un peu coupable quand son professeur lui demanda de sortir ses livres de cours. Il ne releva les yeux vers lui que quand il l’entendit lui donner l’opportunité de lui fournir des explications un peu plus tangibles. L’espace d’une seconde Maxime eut envie de lui expliquer exactement pourquoi il était en retard, juste pour une fois il aurait aimé que sa fierté ne le retienne pas, mais il avait trop conscience de ce qui risquait de se passer s’il racontait ça à son professeur. Il ne reverrait plus son petit frère et il voulait croire qu’il était encore capable de le protéger de leur père. Il se rendait compte que c’était ridicule compte tenu du fait qu’il était lui-même incapable de s’en protéger mais il n’était pas prêt à abandonner l’idée, son petit frère était la seule personne qu’il aimait encore assez pour lui donner envie de se battre. « Mais justement j’ai pas de défense. » Il se redressa enfin sur sa chaise et se pencha à son tour sur la table, les bras encore croisés sur la poitrine, son ton défiant. « C’est exactement ce que vous avez dit, je suis rentré de soirée à sept heures du mat et j’ai émergé y a à peine une demi-heure, c'est pour ça que je suis en retard. » Lança-t-il avec un sourire suffisant aux lèvres, comme s’il en était fier. La vérité c’était que son professeur s’était déjà fait sa propre opinion sur les raisons qui l’avaient poussé à être en retard et qu’il n’avait aucune envie de se défendre. Il n’avait pas envie de gaspiller sa salive pour autre chose qu’une ou deux piques bien placées. « Et j’ai même pas mes bouquins avec moi parce que je les ai probablement vendus pour acheter de la weed, c'est ça que vous pensez ? » Il haussa les épaules, feignant une nonchalance qu’il était très loin de ressentir, mais puisque son professeur semblait convaincu qu’il était juste un petit con irresponsable autant lui donner raison, ça irait plus vite comme ça. Il enleva son sac à dos et le posa sur la table, comme pour lui prouver qu’il était effectivement quasiment vide et qu’il n’avait pas ses bouquins de droit pénal. « Le problème c’est que je suis con mais légalement pas assez pour que ça excuse mes torts. » Ajouta-t-il avant de se laisser retomber en arrière, revenant s’adosser à sa chaise, recroisant également ses bras contre sa poitrine, restant sur la défensive. « Alors votre honneur ? Vous êtes prêt à rendre votre verdict ? » Lança-t-il, son ton à nouveau provocateur mais également plus amer, parce qu’il savait pertinemment qu’il était en train de se tirer une balle dans le pied. Il baissa les yeux encore une fois, évitant à présent le regard de son professeur, sentant son corps se détendre légèrement maintenant qu’il avait eu l’opportunité de se défouler un peu. Il avait eu tort de dire tout ça et il l’avait bien senti dès l’instant où les mots avaient quitté ses lèvres, mais il n’avait pas réussi à se retenir. Il ne savait pas si c’était parce qu’il avait eu besoin d’un exutoire ou si c’était parce qu’il n’avait pas aimé que son professeur saute à la maison conclusion, peut-être un mélange des deux.
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) EmptyDim 21 Juin - 15:32


Le voir avachi sur sa chaise, comme si ce n'était pas lui qui avait demandé à être là, comme si il était forcé de venir à ces cours particuliers, comme si ça le faisait tout bonnement chier, rendait la patience de Jamie difficilement persistante... Et alors que l'indulgent professeur ouvrait une énième porte vers les explications, les justifications, les excuses, Maxime Holmes préféra lui claquer à la gueule. Il le vit se redresser, s'avancer vers lui avec ce qui ressemblait à du défi dans les yeux, dans l'expression de son visage. Tout puait l'insolence, l'arrogance, l'habitude à ne pas faire ce qu'on lui demandait, à provoquer. Alors Jamie écoutait, penché en avant sur la table face à Maxime, il posa les deux index de ses mains croisées sur sa bouche et attendait. Pas de défense, l'adulte avait raison de penser que l'enfant -parce que cette attitude était celle d'un enfant, tout bonnement- s'était levé à la dernière minute, qu'il s'était mit minable la veille, il n'avait même pas ses bouquins parce qu'il les avait peut-être vendu pour acheter de l'herbe. Pensait-il ça ? Le devrais-je ? Répondit-il simplement, comme une question rhétorique, le laissant continuer sa tirade qui ne faisait que l'enfoncer d'avantage dans cet archétype de l'étudiant borné qui, étrangement, avait un peu de mal à convaincre le prof de droit qu'il était. Et la suite fit tiquer Jamie. Con mais pas légalement assez. Il avait lu ses cours. Jamie le savait, grâce à cette petite phrase. Cette petite réflexion qui lui faisait comprendre qu'il connaissait au moins une des conditions exonératoires de responsabilité : l'absence de discernement. Alors le professeur se détendit un peu, avait presque envie de sourire mais n'en fit rien. Maxime était intelligent, faisait des efforts, il avait même préparé son cours apparemment. Alors pourquoi agissait-il comme un petit con ? Pourquoi ne disait-il pas la vérité sur ce qui l'avait poussé à arriver en retard ? Jamie se recula dans sa chaise et croisa les bras à son tour, regardant l'étudiant droit dans les yeux, les plissant d'un air curieux, et il pinça ses lèvres. Vous mentez. dit-il simplement. Et la raison m'échappe, vraiment. Et il se pencha de nouveau sur la table, le pointant du doigt. Parce que c'est vous qui m'avez demandé de vous aider, Holmes. C'est vous qui êtes venu me chercher il y a 15 jours. Vous qui m'avez dit que vous feriez des efforts. Et je le vois, que vous en faites, que vous en avez fait. Il baissa les yeux et soupira légèrement, un peu confus mais voulant comprendre, puis il le regarda à nouveau. Alors qu'est-ce que ça vous apporte, de passer pour un bon à rien ? Qu'est-ce que vous avez à prouver en agissant comme un crétin prêt à ruiner ses chances d'apprendre et de réussir son année ? Pourquoi est-ce que vous préférez que je pense que vous n'en avez rien à foutre alors que j'entends que vous avez pris la peine d'ouvrir vos livres pour préparer la session d'aujourd'hui ? Il espérait avoir visé juste, avoir raison, sur le fait que Maxime jouait simplement un rôle. Il savait néanmoins qu'il s'était un peu laissé emporté, ayant sincèrement du mal à concevoir qu'on puisse volontairement en arriver à saboter quelque chose qu'on ait eu du mal à obtenir.
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Maxime Holmes
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) EmptyDim 21 Juin - 21:00

@jamie jefferson
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Maxime se crispa en entendant son professeur demander s'il aurait dû le croire, il avait envie de lui dire que oui puisque c'était ce qu'il avait semblé supposer mais il préféra se concentrer sur autre chose et finir ce qu'il avait à dire. Il se sentait con et un peu nerveux maintenant qu'il s'était défoulé parce qu'il avait très bien conscience qu'il venait de signer l'échec de son année scolaire. Il n'y avait pas la moindre chance pour que le professeur accepte de continuer à l'aider vu le peu d'effort qu'il était en train de fournir et il n'aurait même pas pu lui en vouloir de l'envoyer chier. Il n’osait plus le regarder en face, attendant patiemment la sentence, essayant de faire taire l’espèce de soulagement qui commençait à s’insinuer en lui, parce que s’il ne pouvait plus compter sur son professeur pour l’aider alors il avait une excuse toute trouvée pour aller boire avec ses potes et faire ce dont il avait vraiment envie. D’un autre côté, comme l’autre fois, il savait que ça ne ferait que lui attirer des emmerdes plus tard. Il fronça pourtant les sourcils en entendant la réponse du professeur, sincèrement surpris qu’il ne lui dise pas qu’il en avait marre et qu’il ferait mieux de rentrer chez lui, un peu sur la défensive aussi en comprenant qu’il ne le croyait pas. Il avait raison, il n’avait pas dit la vérité, mais Maxime n’avait pas envie de la dire la vérité justement alors même s’il releva les yeux sur son professeur il garda la mâchoire résolument serrée et les bras croisés, décidant de la fermer et d’écouter son sermon. Il fut à nouveau surpris quand il lui expliqua qu’il voyait qu’il faisait des efforts et il leva les yeux au ciel dans un geste exagéré purement pour le show, parce qu’au fond ça le rassurait qu’il s’en rende compte, ça le touchait même un peu. Mais il était trop énervé et sur la défensive pour l’admettre ou même pour le montrer. « C’était pas ça que vous vouliez entendre ? Je pensais vu que vous avez directement supposé que j’étais irresponsable et que c’était pour ça que j’étais en retard. » Répliqua-t-il d’un ton légèrement sec mais tout de même nettement moins qu’auparavant. Il savait qu’il était juste en train d’essayer de rejeter la faute sur son professeur alors que la vérité c’était qu’il avait eu besoin de se défouler, de passer ses nerfs. Il ferma les yeux et se força à prendre quelques longues inspirations avant de les rouvrir. « Je vous ai dit la vérité tout à l’heure, j’étais même parti pour arriver un peu en avance mais j’ai eu un imprévu à la dernière minute. » Se défendit-il, choisissant volontairement de ne pas rentrer dans le détail de ce fameux imprévu, il n’avait pas envie de s’étendre dessus et s’il avait voulu le faire il n’aurait très certainement pas choisi son professeur de droit pénal comme confident. « Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? J’aime bien jouer les crétins, c’est juste plus simple des fois. » Ajouta-t-il, son ton encore un peu plus léger, presque moqueur même, alors qu’il haussait les épaules. Le pire c’était qu’il y avait un petit fond de vérité dans ce qu’il venait de dire, ça lui arrivait de jouer un rôle quand il voulait garder les gens à une distance raisonnable ou quand il essayait de se saboter lui-même, un peu comme tout à l’heure. Mais cette fois-ci il était soulagé que son professeur ne semble pas assez pressé de se débarrasser de lui pour le jeter directement. « J’aurai mes bouquins la semaine prochaine. » Lança-t-il avant de se redresser sur sa chaise, se demandant si ce n’était pas présomptueux de sa part de supposer qu’il y aurait une autre séance la semaine prochaine. Il se força à soutenir le regard de son professeur, comme pour le mettre au défi de lui dire qu’il avait changé d’avis et qu’il ne voulait plus l’aider.
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) EmptyLun 22 Juin - 12:02


Jamie eut l'impression de voir un petit bout de carapace se fêler, sous ses yeux. Imperceptiblement. Le fait que l'étudiant qu'il avait en face de lui finisse par lui demander si toute cette histoire de soirée arrosée était ce qu'il voulait entendre donnait au professeur le sentiment qu'il avait touché quelque chose. Et il ne put s'empêcher d'avoir quelques remords, se disant qu'il avait sauté aux conclusions un peu trop vite. Dans un autre temps, il estimait en avoir le droit, parce qu'il avait été irrespectueux en arrivant avec cet air de révolte dans les yeux, cet aire de 'je suis en retard, vous allez faire quoi ?' qui ne lui avait pas plu. Alors il s'excusa, en quelque sorte. J'aurais sûrement dû vous accorder le bénéfice du doute, en effet. Poursuivez. ajouta-t-il en lui faisant un signe de la main, lui intimant de continuer dans son explication. Alors comme ça il était prêt à être en avance mais avait effectivement eu un simple imprévu. Est-ce que ça n'aurait pas été plus simple de le prévenir autrement qu'avec un simple sms sans excuse et une démarche insolente en arrivant ? Apparemment, non. Holmes devait avoir encore trop de fierté pour ce genre de comportement raisonné. D'ailleurs, son attitude amusé lorsqu'il expliqua qu'il aimait jouer au crétin ne fit pas rire Jamie. C'est sûr que survoler les obstacles avec insolence et sarcasme pouvait sembler plus simple, et encore qu'il ne comprenait pas trop pourquoi, mais le professeur préférait les personnes qui prenaient à bras le corps les problèmes. Assumant. Il fronça les sourcils. La fêlure aperçue plus tôt avait disparue, déjà. Je ne trouve pas ça drôle du tout. Il aurait peut-être pu accepter cette désinvolture si le jeune homme avait joué cartes sur table. Mais le fait qu'il ait ce sourire sur les lèvres, non. Je n'ai pas de temps à perdre avec un étudiant qui s'amuse à passer pour un idiot. Il se pinça l'arrête du nez, un peu exaspéré, mais sachant très bien qu'il était prêt à pardonner. Pourquoi ? Parce qu'il avait beau voir un petit con arrogant, il voyait aussi quelque chose d'autre. Une dernière chance ? Allez. Une toute dernière. Ça te perdra mon pauvre Jamie. Donc soyez plus responsable, à l'avenir. Arrêtez de faire semblant et peut-être qu'on arrivera à sauver votre année. lui dit-il en relevant les yeux vers lui avant de l'entendre dire qu'il apporterait ses livres la prochaine fois. Est-ce qu'il pensait que ne pas avoir ses livres allait l'exempter de la session du jour ? Heureusement pour vous, j'ai apporté les miens. lui répondit-il avait un petit sourire sarcastique. On verra en fonction d'aujourd'hui si vous allez avoir le droit à une troisième leçon individuelle, ou non. le sourire ne le quittant pas, un peu pour lui faire comprendre qu'il s'était détendu et qu'il n'allait pas continuer à l'accabler, un peu aussi pour le piquer en insinuant qu'il avait encore besoin de prouver sa bonne foi. Il sortit de son propre sac une petite trousse ainsi que le manuel nécessaire pour la session et l'ouvrit au bon chapitre. Puis il le tourna vers son élève avant de se lever. Il contourna la table et vint s'asseoir sur une chaise à côté de celle de l'étudiant, la faisant légèrement grincer sur le sol. Sans un mot, il s'installa sur sa gauche. J'ai vu dans votre sac que vous aviez au moins un bloc-note. Il ouvrit sa trousse en tissu noir, en sortit un crayon et le lui tendit. Tenez. Il commença à dicter son cours, pointant sur le livre les notions importantes, jetant des coups d'oeil sur sa droite pour observer la prise de note, surlignant certains faits primordiaux. Parfois, leurs doigts s'effleuraient lorsqu'il lui disait des choses comme 'là, avez mal écrit ce mot' ou leurs épaules se touchaient. Jamie n'avait pas oublié l'attitude rigide et presque dégoûtée de Maxime du cours de la semaine dernière lorsqu'il lui était arrivé de s'approcher -et ils étaient pourtant bien plus éloignés qu'aujourd'hui-. Mais tant pis pour l'étudiant. Il n'avait pas pris ses livres, il l'avait encore provoqué, voilà comment on assumait. Si il voulait continuer d'obtenir son aide, il fallait qu'il prenne sur lui. Et si le professeur avait été dans un mauvais jour, il aurait même pu lui faire une remarque à ce sujet, lui demandant si ça allait, si il n'avait pas peur 'd'attraper son homosexualité' à force d'être aussi près. Mais il n'en fit rien, parce qu'il espérait naïvement que Maxime Holmes saurait rester courtois, qu'il avait compris, cette fois.
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) EmptyLun 22 Juin - 13:19

@jamie jefferson
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Si Maxime avait pensé détendre un peu l’atmosphère en lâchant qu’il faisait parfois exprès d’être idiot il n’en fut rien et il perdit aussitôt son sourire en entendant la réponse de son professeur, retrouvant sa froideur de tout à l’heure. Il avait eu l’impression d’avoir tendu une perche au jeune homme en blaguant là-dessus mais de toute évidence ça n’avait pas eu l’effet escompté et il détourna les yeux en se mordant l’intérieur de la joue, agacé et piqué au vif pour changer. Il n’aimait pas qu’on lui fasse la leçon, aussi ironique que ça puisse paraître vu qu’il était venu en réclamer d’autres auprès de son professeur, mais il n’aimait pas qu’on le juge sur son comportement. C’était la seule façon d’agir qu’il connaissait et il ne savait pas comment faire autrement, il avait envie de lui dire que si ça ne lui plaisait pas il n’avait qu’à aller se faire voir mais se retint à nouveau, sachant pertinemment que ce serait une erreur supplémentaire. Responsable, responsable, il n’avait que ce mot à la bouche, Maxime avait déjà l’impression de faire de son mieux, il avait ravalé sa fierté pour venir lui demander de l’aide, il sacrifiait ses samedis soirs pour venir travailler avec lui mais apparemment ça ne suffisait pas à satisfaire monsieur le professeur. Ce n’était pas de sa faute s’il était arrivé en retard, il l’avait déjà expliqué et il n’aimait pas qu’il le juge sur ce qui était devenu son mécanisme de défense au fil des années. Il se renfrogna légèrement, encore plus en entendant le professeur déclarer que lui avait amené les bouquins nécessaires à ce qu’ils puissent avancer, légèrement soulagé de ne pas être venu pour rien et en même temps comprenant instantanément ce que ça voulait dire. Il grimaça d’avance, ayant déjà du mal avec l’idée de se retrouver en tête à tête avec son professeur ici le soir sans qu’il ait besoin de supporter une trop grande proximité physique. Mais s’ils voulaient tous les deux suivre les chapitres il allait bien falloir qu’ils soient à côté, et bien sûr, le professeur ne tarda pas à se lever pour venir s’asseoir à côté de lui. Maxime décala sa chaise automatiquement de quelques centimètres, plus par réflexe qu’autre chose parce qu’il n’avait pas le luxe de pouvoir s’éloigner tant que ça, pas s’il voulait être capable de lire en tout cas. Il lança tout de même un regard noir au jeune homme pour la forme, comme pour bien lui signaler que c’était très loin de l’enchanter. « Merci. » Lâcha-t-il de mauvaise grâce en récupérant le crayon que son professeur lui tendait et en sortant son bloc-notes de son sac. Il n’était effectivement pas complètement venu les mains vides. Il écrivit la date en haut d’une nouvelle page et tenta de se concentrer sur ce que le jeune homme essayait de lui expliquer. Il était constamment distrait, par chaque mouvement douloureux qu’il faisait et qui ne cessait de lui rappeler l’altercation avec son paternel, par les doigts de son professeur qui venaient parfois involontairement frôler les siens alors qu’il voulait lui signaler une erreur. Il se crispait sur sa chaise à chaque fois que ça arrivait et il avait beau essayer de se dire que ce n’était rien il ne pouvait pas s’en empêcher. Le pire, c’était que ce n’était même pas entièrement dû au fait que son professeur soit gay, il avait toujours eu du mal avec la proximité physique avec les autres, il préférait garder ses distances et protéger son espace vital. Il détestait qu’on le touche sans y avoir été invité, même par inadvertance, comme s’il avait toujours la sensation d’être sur le point de se prendre un nouveau coup. Le pire, c’était que c’était un cercle vicieux, plus il se crispait tout seul et moins il était concentré. Moins il était concentré et plus il faisait des erreurs ou arrêtait de prendre des notes et plus son professeur était obligé de le rappeler à l’ordre et de pointer du doigt ses erreurs. Il posa son coude sur la table et laissa reposer sa tête sur sa paume, essayant en vain de se détendre. Son esprit était ailleurs, focalisé sur le peu de distance qui les séparait. Il ne pouvait s’empêcher d’imaginer quelqu’un passant dans le couloir et les surprenant ici et ça le stressait. Il pouvait sentir la chaleur irradiant du corps de son professeur, il pouvait sentir son odeur et son souffle sur lui quand il le rappelait à l’ordre. Il avait l’impression d’étouffer. Il finit par essayer d’étirer un peu sa jambe et par sentir la cuisse de son professeur contre la sienne. Il sursauta presque et écarta à nouveau sa chaise, la faisant racler contre le sol, choisissant de ne pas faire dans la demi-mesure cette fois-ci. Il mit presque un mètre entre eux. « Vous êtes obligé de venir vous coller à moi comme ça ? » Demanda-t-il, son ton à nouveau agressif. Il se gratta rapidement la nuque en sentant ses joues rosir légèrement, gêné. Autant par les souvenirs du corps de son professeur tout près du sien que par sa propre réaction, qu’il savait exagérée. « Je peux lire d’ici c’est bon. » Tenta-t-il d’expliquer, plissant des yeux pour essayer de déchiffrer les mots sur la page. La vérité c’était qu’il ne voyait quasiment rien de là où il était et il se doutait bien que son professeur pouvait s’en rendre compte. Il se mordilla la lèvre inférieure avant de rapprocher très légèrement sa chaise, juste de quelques centimètres, comme pour faire preuve de bonne volonté. « Je serai plus concentré si vous me laissez respirer. » Il leva les deux mains, comme pour signaler qu’il avait besoin de son espace vital. Il n’était pas sûr de bien réussir à suivre mais il était convaincu que ce serait effectivement moins dur s’il n’était pas autant conscient de la présence de son professeur à à peine quelques centimètres de lui. Il se pencha légèrement vers le livre posé sur la table pour tenter de reprendre la lecture, plissant à nouveau des yeux en essayant de déchiffrer.
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) EmptyLun 22 Juin - 14:34


Pendant presque une demi-heure, le cours se passa plutôt bien. Mais le professeur ressentit rapidement que son élève n'était vraisemblablement pas très concentré, le faisant répéter, reformuler, raturer après lui pour le corriger. Jamie savait pertinemment que Holmes n'allait pas apprécier leur proximité mais il laissa courir et continua malgré tout, sans s'éloigner, agacé de devoir prendre des pincettes et de faire sans cesse des efforts pour que monsieur-le-jeune-homophobe se sente à son aise. Parfois, l'idée lui traversait l'esprit que ce n'était pas très intelligent, pas très professionnel de sa part, d'agir comme ça, comme un enfant qui riposte. S'il était honnête avec lui-même, il aurait pu admettre qu'il y avait quelque chose d'un peu grisant à renverser les rôles, à être celui qui provoque un peu, ravivant ce côté joueur de sa personnalité qui semblait l'avoir quitté depuis si longtemps. Mais il ne se l'avouait pas, mettant son attitude uniquement sur le dos d'un ras-le-bol général et d'un besoin de montrer que c'était lui qui décidait de comment allait se dérouler le cours. Pour autant, à certains moments, il semblait que son corps agisse malgré lui. Il n'avait peut-être pas été obligé de soupirer si près de son oreille lorsqu'il dû répéter trois fois une phrase. Sa main n'avait peut-être pas besoin d'être aussi proche de celle de Holmes lorsqu'il griffonna un schéma sur son bloc note. Il aurait pu éviter de cogner son pied sur la jambe de l'étudiant lorsqu'il avait croisé les siennes. C'était imperceptible, lui-même ne le réalisa pas tout de suite, mais c'était là. Et lorsque ce fût Maxime qui toucha sa cuisse avec sa jambe, il sentit son corps être parcouru d'un léger frisson, sursautant légèrement au même moment où l'étudiant s'éloigna précipitamment d'un bon mètre. Sa façon de s'adresser à lui, toujours avec ce même dégoût dans la voix, était exaspérant et le refroidi immédiatement. Il avait voulu provoquer une réaction, il était servit et c'était à son tour de ne pas assumer qu'il y était un peu pour quelque chose. Trop agacé, il ne se rendit même pas compte que l'élève était gêné, préférant se concentrer sur son énervement personnel. Le professeur haussa les sourcils et évalua la distance qui séparait l'étudiant du livre lorsqu'il affirma qu'il était parfaitement capable de voir d'où il se trouvait. Puis il soupira, croisant les bras sur son torse, l'entendant lui demander de le laisser respirer. Vous me fatiguez, Holmes. Et il se leva de sa chaise, exaspéré. Il n'était même pas capable de tenir plus de 10 minutes sans agir comme un vieux conservateur ignorant et obtus. Si j'aimais les femmes, vous auriez réagit de la même manière ? demanda-t-il sur un ton furieux, mettant le doigt sur ce qu'il estimait être la source du problème. Je fais de mon mieux, je suis patient, je vous ai toujours pas foutu à la porte malgré votre retard et l'absence de vos livres, je me mets à côté de vous pour que ni vous ni moi n'ayons besoin de nous tordre le cou et vous agissez comme si je vous avais mis la main au cul ! ça y est, il perdait son sang froid. Sors. Allez, va prendre l'air.   Il se passa une main dans les cheveux, ferma les yeux et soupira. Je ne ferai pas cours comme ça. il pointa l'espace entre eux avec son index. Donc soit vous partez et la semaine prochaine vous venez avec vos livres. On aura perdu un temps précieux, on aura pas le temps de finir le programme et ça sera tant pis pour vous. Soit vous arrêtez d'agir comme si j'allais vous sauter dessus. C'est ridicule. Il prit la direction de la porte et se retourna au dernier moment, pas vraiment certain que ce qu'il s'apprêtait à dire était la meilleure des choses à faire, mais il avait presque atteint sa limite et en avait marre de tourner autour du pot. Je vais vous dire quelque chose qui va vous rassurer ou vous décevoir, à vous de voir : j'ai quelqu'un dans ma vie. Et même si ça n'avait pas été le cas ; vous êtes très loin d'être mon genre. Il sortit et se dirigea vers la première machine à café qu'il trouverait, préférant à son tour mettre une distance supplémentaire entre eux avant de perdre complètement patience et de l'envoyer chier avec ses problèmes de notes, se disant qu'il aurait peut-être dû faire ça dès le début mais que maintenant il se sentait responsable. Qu'il était con.
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) EmptyLun 22 Juin - 19:58

@jamie jefferson
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Maxime serra la mâchoire en voyant la réaction de son professeur, il s’y était attendu mais ça ne rendait pas l’expérience moins gênante, au contraire même. Il essayait clairement de lui montrer qu’il sur-réagissait et malheureusement Maxime n’avait pas besoin de l’aide de son professeur pour s’en rendre compte. Il savait pertinemment que son geste avait tout eu de la vierge effarouchée mais il n’avait pas pu s’en empêcher, c’était devenu viscéral avec les années, ce genre de contact, aussi anodin que ça puisse paraître aux yeux du professeur n’était pas approprié à ceux de Maxime. Il garda le regard fixé sur une chaise choisie aléatoirement, se forçant à réfléchir à ce que le jeune homme venait de lui demander. Est-ce qu’il aurait réagi de la même façon s’il n’avait pas été gay ? Maxime avait envie de s’offusquer, de lui dire d’arrêter de tout ramener à ça et qu’il avait juste réagi comme ça parce que la proximité de quelqu’un qu’il n’aimait pas lui hérissait le poil. Mais il savait très bien que ça n’aurait été qu’une demi-vérité, à vrai dire il ne pouvait pas affirmer qu’il n’aurait pas autant détesté ça même s’il avait aimé les femmes. « Avec des “si” on mettrait Paris en bouteille. » Se contenta-t-il de marmonner, faute d’avoir de meilleur comeback. Il écarquilla légèrement les yeux en entendant la suite, reportant son regard sur son professeur presque sans s’en rendre vraiment compte. Il ne pensait pas l’avoir un jour vu perdre son sang froid et ce n’était pas comme si Maxime n’avait pas passé une bonne partie de son semestre à poursuivre exactement ce but. Il laissa même échapper un petit soupir amusé, bien conscient que ça ne risquait pas de plaider en sa faveur. Mais il avait vraiment réussi à le surprendre, pour un peu Maxime se serait presque senti coupable d’avoir réagi comme ça. L’étudiant sentit son coeur accélérer légèrement dans sa poitrine en voyant son professeur se diriger vers la porte, ayant soudainement peur qu’il abandonne enfin et le laisse se démerder. Il réalisa peu après qu’il n’avait pas pris ses affaires et qu’il voulait sûrement simplement prendre l’air, se sentant aussitôt rassuré. En revanche il fronça les sourcils en l’entendant déclarer qu’il n’était pas son type, comme s’il avait du mal à y croire. Vu le nombre de gays qui étaient venus le draguer ces derniers temps il avait fini par croire qu’il agissait involontairement comme un aimant avec eux. Mais il avait déjà su que son professeur était casé, c’était même comme ça qu’il avait su qu’il était gay, il n’avait juste pas fait le rapprochement avec le fait qu’il puisse ne pas être attiré par lui. Dans sa tête c’étaient deux choses totalement différentes, lui était bien avec Mila et pourtant… Il se força à penser à autre chose et commença à jouer avec son crayon pour essayer de passer ses nerfs, ne tenant pas bien longtemps avant de se lever à son tour. L’espace d’une seconde il hésita à le retrouver dans le couloir, il pouvait l’entendre et était assez certain de pouvoir deviner où il était allé se réfugier. Il alla même jusqu’à la porte de la salle avant de se raviser, décidant de profiter de ce break pour se détendre lui aussi. Après tout ne venait-il pas de se plaindre qu’il avait besoin qu’il le laisse respirer ? C’était ce qu’il faisait en sorte, alors il valait mieux en profiter. Il retourna donc s’asseoir après s’être dégourdi un peu les jambes et attendit de l’entendre revenir dans son dos pour déplacer à nouveau sa chaise, la remettant à sa place originale, de mauvaise grâce comme tout ce qu’il avait fait jusqu’à présent mais c’était sa façon de dire qu’il acceptait les règles qu’il lui imposait. Il trouvait ça injuste d’être à nouveau puni à cause de son connard de père mais au moins ça le pousserait à partir encore plus tôt la prochaine fois. Du moins c’était ce dont il essayait de se convaincre pour ne pas accepter qu’il était peu à peu en train de se soumettre aux limites de son professeur. Il se retourna et leva les yeux vers lui. « Satisfait ? » Demanda-t-il en désignant l’emplacement de sa propre chaise d’un geste inutilement dramatique, comme s’il attendait des applaudissements ou une récompense pour tous les efforts qu’il faisait. « Et pour votre information je sais très bien que vous voyez quelqu’un, vous êtes pas particulièrement discrets figurez-vous... » Lança-t-il avant de lever les yeux au ciel. La vérité c’était qu’il se comportait avec son partenaire comme à peu près n’importe quel autre couple mais Maxime avait toujours trouvé qu’ils faisaient tâches dans le paysage alors il avait naturellement plus tendance à les repérer quand il les voyait ensemble. Savoir qui était le partenaire de son professeur ne l’aidait d’ailleurs pas à se détendre en sa présence, il avait toujours eu peur qu’il lui ai raconté des mensonges sur la soirée où ils s’étaient croisés dans un bar de Brighton. Il n’avait pas besoin qu’on lance ce genre de rumeurs absurdes sur lui, et il avait encore moins envie qu’elles arrivent aux oreilles de son professeur. « Je vais essayer de plus sursauter, mais j’aime vraiment pas qu’on me touche, c’est pas que parce que vous êtes… » Il fit un geste vague à l’aide de ses mains pour éviter de prononcer le mot interdit. « Je veux juste que vous respectiez mon espace vital, là on dirait que vous le faites exprès juste parce que voyez que j’aime pas ça. » Tenta-t-il de se défendre tout en se demandant s’il n’aurait pas mieux de la fermer et de laisser le professeur reprendre tranquillement le fil de leur cours. Il risquait de l’énerver à nouveau et de le pousser à partir pour de bon, mais il ne réussissait pas à se convaincre totalement que son professeur n’avait pas remarqué que ça le gênait et il voulait l’entendre admettre qu’il pourrait lui aussi faire des efforts de son côté.
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) EmptyMer 24 Juin - 10:38


Jamie était sortit de la salle de TD avec le sang qui lui battait dans les tempes. Il était énervé. Et il était énervé d'être énervé. Fourrant ses deux mains sans les poches de son pantalon, il se dirigea vers la machine à café du bâtiment qui se trouvait à quelques mètres de là où il avait laissé son étudiant, regrettant presque de ne pas devoir marcher pendant plusieurs longues minutes pour se vider l'esprit. Il aurait pu le faire, d'ailleurs, ne pas s'arrêter et continuer de vagabonder dans les couloirs. Mais ce n'était pas le genre de Jamie. Non. Lui, il était du genre à tirer à pile ou face pour savoir si il allait manger des pâtes ou du riz quand il était indécis, laissant faire le destin. Il était du genre à se dire, depuis tout gosse et encore maintenant, 'si quand j'arrive au feu il passe au orange alors elle ira mieux aujourd'hui', laissant faire le destin. Alors quand il se disait 'je m'arrêterai à la première machine à café, marcher ça va me détendre' mais que le destin avait décidé de placer ladite machine plus prêt qu'il ne l'avait imaginé : il acceptait son sort. Une fois devant, il sortit son portefeuille de sa veste et inséra quelques pièces avant de sélectionner un décaféiné, remettant les mains dans ses poches pendant que le liquide noir s'écoulait doucement, dans un bruit de moteur et de gargouillis pas franchement appétissant qui fracassait le silence présent dans le couloir désert de ce samedi soir. Après un long soupir, Jamie saisit le gobelet et commença à marcher doucement, les yeux dans le vague, sentant son énervement le quitter à mesure qu'il laissait le déca lui réchauffer la gorge, semblant recharger sa dose de patience et d'indulgence. Et à mesure que l'agacement le quittait, la culpabilité faisait surface. Est-ce qu'il n'y était pas allé un peu fort ? Jamais le prof qu'il était n'aurait osé parler de cette façon à un élève si ils avaient été dans un amphi bondé, il aurait fait comme d'habitude et l'aurait ignoré. Est-ce que cette récente proximité, cette 'privatisation' le rendait plus atteignable, plus irritable ? C'est vrai que pendant leurs sessions, il n'avait pas la possibilité de focaliser son attention sur d'autres élèves afin de garder son calme lorsque Maxime dépassait les bornes. Pour autant, il avait dit qu'il l'aiderait, alors si il voulait honorer sa promesse, il allait devoir prendre sur lui.. Finissant d'un trait son café, il le jeta dans une poubelle et retourna dans la salle où, il espérait, l'attendrait un Maxime Holmes prêt à discuter.

En entrant dans la pièce, il vit l'élève traîner des pieds et remettre nonchalamment les deux chaises côte à côte avant de lui demander s'il était satisfait. Jamie ne répondit pas, laissa ses mains dans ses poches et continua d'observer l'étudiant, attendant qu'il prenne la parole. Il ne savait pas trop à quoi s'attendre mais en même temps ne fût pas surpris, quoique agacé, de l'entendre lui parler de son couple. Lui et Isaiah n'étaient pas 'discrets' ? Comme si embrasser en public celui qui partageait votre vie était quelque chose de réservée aux personnes de sexes opposés. Il avait envie de lui demander si c'était la seule chose qu'il avait retenu de son monologue de toute à l'heure, estimant qu'il avait quand même dit des choses un peu plus importantes. Mais, encore une fois, il ne répondit pas et préféra se contenter de crisper la mâchoire avant de sortir les mains de ses poches pour croiser les bras sur sa poitrine, un sourcil arqué. Dans sa tête, il prit une décision ferme et définitive : si les prochains mots de Maxime étaient dirigés contre lui, il s'en irait pour de bon. Your turn, fate. Et alors qu'il était persuadé qu'il allait prendre ses affaires et s'en aller, Jamie vit s'opérer sous ses yeux un changement dans l'attitude de l'étudiant. Quelque chose qui ressemblait à de la gêne avait remplacé le dégoût habituel ; il hésitait, cherchait à ne pas dire des mots qui semblaient l'incommoder, il essayait, faisait un pas vers lui. Un vrai pas. Un peu comme ces deux chaises qu'il avait rapproché, comme une métaphore de la situation. Maxime n'allait plus sursauter, Maxime n'aimait pas qu'on le touche de manière générale, Maxime n'aimait pas qu'on empiète son espace vital, Maxime avait la sensation que son prof avait volontairement provoqué sa gêne. En quelques secondes, Jamie apprit plus de chose sur le jeune homme qu'en plusieurs mois d'enseignement. Et la culpabilité, qui avait commencé à la gagner plus tôt, finit par l'envahir entièrement. Il décroisa les bras, dégluti et se sentit blêmir. Avait-il vraiment agit de manière volontaire toutes ces fois où il avait sentit que leurs épaules, leurs jambes, leur doigts se touchaient ? Non, il n'aurait jamais fait une telle chose. Si ? Non... Il se passa une main dans les cheveux, mal à l'aise, parce qu'il réalisait qu'il y avait peut-être une part de vérité dans cette réflexion et qu'il avait du mal à l'admettre, parce que c'était complètement déplacé et que ça ne lui ressemblait pas. Et pourquoi avait-il simplement et stupidement supposé que l'étudiant était si tendu uniquement par répulsion et non pour une autre raison ? Il voyait bien la sincérité dans son regard, maintenant, il voyait bien qu'il n'y avait que ça. Alors il essaya de se rassurer une fraction de seconde, se disant que s'il avait manqué de jugement c'était aussi un peu la faute de Maxime, de son attitude au fil des mois, à la provoquer et jouer les insolents intouchables. Sauf que ce n'était pas une raison suffisante. C'était à lui, le prof de droit qui avait rêvé d'être avocat, de déceler les choses imperceptibles chez les autres, déterrer les secrets et comprendre les comportements. Comment avait-il pu être aussi con ? Comment avait-il pu laisser ses émotions l'emporter si facilement et ne pas s’apercevoir que quelque chose d'autre se cachait derrière cette attitude ? Il baissa un peu la tête, regarda sur le côté et se passa une main dans la nuque. Écoutez Maxime... il l'appelait par son prénom pour la première fois et pourtant il ne le regardait même pas dans les yeux. J'suis désolé. dit-il dans un souffle. Ce n'était pas tant le fait de s'excuser qui lui était difficile, plutôt le fait qu'il se sentait vraiment comme une merde et qu'il avait l'impression d'avoir levé toutes les barrières, d'être vulnérable, de se montrer 'homme' et plus simplement 'professeur'. Avec ses doutes, ses erreurs. Il avait l'impression que c'était lui l'étudiant en faute qu'on avait pris la main dans le sac. Il leva enfin son regard vers le jeune homme et entreprit de retrouver son attitude de professeur. Il se racla la gorge, croisa de nouveau les bras et essaya de porter à nouveau ce masque neutre sur le visage, reprenant un ton posé et formel. Je n'aurais vraiment pas dû sauter aux conclusions qui me semblaient les plus évidentes, ni vous mettre dans une situation qui a dû vous sembler oppressante. J'ai perdu mon sang froid et dit des choses regrettables. il pensait à la façon dont il lui avait parlé à un élève ; 'main au cul' 'sautez dessus' 'n'êtes pas mon genre'. Qu'est-ce qu'il lui avait pris putain ? Qu'est-ce qu'il y avait chez ce Holmes pour qu'il agisse d'une façon si déraisonnée ? L'envie de briser cette carapace avait-elle été plus forte que ses émotions, ses principes ? Il se sentait minable, il se sentait sali d'une curiosité malsaine. Tirant une chaise qui se trouvait plus loin encore que lorsque Maxime s'était écarté en sursautant, Jamie s'y installa et croisa les mains sur la table avant de regarder son élève. C'est plutôt moi qui vais vous promettre quelque chose, maintenant : vous n'aurez plus de raison de sursauter, je vais respecter votre espace, garder mes distances avec vous. Étrangement, ces mots avaient presque une résonance plus profonde que leur sens littéral lorsqu'il les prononça. Si cette promiscuité vous met mal à l'aise, c'est à moi de faire avec, pas vous. trop préoccupé à faire comprendre au jeune homme qu'il avait compris le message, il en avait presque oublié que si il avait dû en arriver à se rapprocher, c'était à cause de l'absence de livre dans le sac de Maxime.On va se débrouiller autrement, je relirai vos notes à la fin de la session pour vous corriger. On finira plus tard que prévu, par contre, mais ça sera une bonne façon de vous motiver à prendre vos livres la prochaine fois. dit-il sans aucune véhémence, étirant ses lèvres dans un léger sourire, comme pour signé un genre de trêve tacite qu'il espérait obtenir.
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Maxime Holmes
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description du personnage : étudiant en droit à l'université de brighton, homosexuel refoulé, grand frère protecteur, il se demande quand il aura le courage et la force de vraiment tenir tête à son père, espérant que ce soit avant qu'il ne lève aussi la main sur son petit frère.

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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) EmptyMer 24 Juin - 13:11

@jamie jefferson
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Maxime était sur le cul, au sens propre comme au sens figuré. Déjà il l’avait appelé par son prénom et Maxime avait écarquillé les yeux malgré lui, bien content que son professeur n’ose pas le regarder lui aussi, il ne pourrait pas lire l’incrédulité qui était venue s’imposer sur son visage s’il évitait son regard. L’étudiant n’était pas sûr de savoir s’il avait apprécié ou pas, une partie de lui avait envie d’éviter au maximum les familiarités avec son professeur, n’ayant aucune envie de s’en faire un ami, mais d’un autre côté il se sentait fier d’avoir réussi à le pousser à se remettre assez en question pour qu’il se mette vraiment à son niveau. Comme s’il lui parlait d’homme à homme plutôt que de professeur à étudiant. Il était encore en train de se demander ce qu’il ressentait vis-à-vis de ce changement de façon de s’adresser à lui quand quelque chose d’encore pire lui fit carrément entrouvrir la bouche. S’il avait été incrédule à l’instant il était désormais estomaqué. Il était désolé ? Maxime ne pouvait pas s’empêcher d’en déduire qu’il avait au moins eu en partie raison et là encore, il ne savait pas trop quoi en penser. Quelque part ça prouvait que son professeur était humain et il aimait se dire que si leur relation était aussi tendue c’était du coup peut-être aussi en partie sa faute, parce qu’il s’amusait à le provoquer inutilement. D’un autre côté il n’aimait pas qu’on joue avec lui et il se sentait un peu bêtement trahi. Il n’était pas censé être au-dessus de ce genre de comportement puéril ? Lui qui avait l’air de tout savoir sur tout et qui ne cessait de lui faire la morale et de lui demander de mieux se comporter. Il finit par décider que sa fierté d’avoir réussi à faire réagir son professeur l’emportait sur le reste et il ferma la bouche et commença à sourire presque malgré lui. Il perdit son sourire presque aussitôt en entendant ses explications, légèrement gêné que son professeur s’excuse autant pour quelque chose qui, au fond, n’était pas si grave que ça. Maxime aimait le titiller pour voir jusqu’où il pouvait aller sans le faire craquer mais il ne s’était pas attendu à ce qu’il réagisse comme ça après coup. Maintenant il se sentait coupable parce qu’il savait pertinemment qu’il n’avait rien fait pour aider la situation, bien au contraire. Il fronça d’ailleurs les sourcils en le voyant aller récupérer une autre chaise et aller s’asseoir encore plus loin que tout à l’heure, se demandant même s’il ne le faisait pas que pour lui prouver à quel point il avait été ridicule à réagir comme ça. « C’est bon là, pas la peine d’en faire autant non plus. » Souffla-t-il d’un ton légèrement agacé, autant par l’attitude redevenue calme de son professeur que par le fait qu’il aurait dû se réjouir de le voir accepter de s’éloigner. C’était ce qu’il avait voulu non ? Il aurait dû être content, à la place il avait la sensation d’être rejeté et il ne savait pas pourquoi ça l’agaçait. Le principal c’était le résultat, non ? Il avait eu ce qu’il avait demandé, le retour de son espace vital. Il s’agaça encore plus en entendant son professeur lui assurer qu’il allait désormais garder ses distances, sentant une petite pointe de déception qu’il ne savait pas expliquer. Il en venait à se demander s’il n’avait pas apprécié le fait de l’avoir à côté de lui, ne serait-ce que pour avoir une raison de s’énerver et pouvoir se défouler sur lui. Il n’en savait rien, ce qu’il savait c’était qu’il était un peu déçu et qu’il n’arrivait pas à s’expliquer pourquoi. Il n’avait pas cessé de fixer son professeur depuis tout à l’heure, son petit sourire réussissant à en forcer un sur ses propres lèvres alors qu’il lui expliquait qu’ils allaient devoir rester un peu plus tard pour compenser. « Super, qu’est-ce que j’aurais pu trouver de mieux à faire un samedi soir de toute façon ? » Lâcha-t-il d’un ton sarcastique mais qui n’avait plus rien de méchant, il avait même dit ça sur le ton de la plaisanterie, comme pour signifier qu’il acceptait la branche d’olivier qu’il lui tendait. Les efforts que fournissaient son professeur pour ne pas le mettre mal à l’aise, même s’il se demandait si c’était vraiment ce qu’il avait voulu, l’aidaient à s’adoucir un peu. Il en était même à se demander s’il n’aurait pas dû être moins dur avec lui. Il repensa alors aux fois où il l’avait vu se promener avec Isaiah et se crispa instantanément. « J’accepte vos excuses, on peut reprendre le cours ? » Demanda-t-il d’un ton nettement plus froid, essayant de remettre de la distance dans leur rapport et se forçant à retrouver son masque d’étudiant profondément agacé d’être là avec quelqu’un qu’il était censé détester. « Donc la responsabilité pénale... » Commença-t-il vaguement pour relancer son professeur et lui faire comprendre qu’il attendait la suite. Il sortit son téléphone de sa poche et le posa à côté de lui, bien décidé à vérifier l’heure qu’il était régulièrement. Il baissa les yeux sur sa feuille de note, posa son coude sur la table et sa joue sur sa paume, jetant un bref regard à son professeur avant de commencer à gribouiller sur sa feuille, prenant des notes de temps en temps. Plus le temps passait et moins il réussissait à se concentrer. La présence de son téléphone à côté de lui n’aidait d’ailleurs pas, surtout quand il vit l’écran s’allumer et se rendit compte que son petit frère avait essayé de l’appeler. Il se redressa aussitôt et tapa un message rapide pour lui demander si tout allait bien avant de reposer le téléphone à la même place, les yeux quasiment rivés dessus. S’il avait eu du mal à se concentrer jusqu’à présent là il n’entendait plus un mot de ce que son professeur disait et il ne revint à la réalité qu’en entendant son prénom. Il se tourna vers son professeur, l’air sans doute légèrement perdu. « Pardon, vous disiez quoi ? J’écoutais plus. » Au moins il était honnête. Il regarda l’état de ses notes et grinça des dents, se rendant bien compte qu’il avait bien dû louper la moitié de ce qu’il aurait dû écrire et que son professeur risquait de ne pas être content quand il allait venir vérifier à la fin du cours. Il plaça son avant-bras devant son bloc-notes pour essayer d’obstruer la vue de son professeur, essayant notamment de camoufler un dessin de la skyline de Londres qu’il avait gribouillé. « Un truc sur la responsabilité des mineurs ? » Proposa-t-il sans conviction en grimaçant légèrement, se rendant compte que c’était le dernier truc dont il se souvenait et que l’explication devait bien dater de plus de cinq minutes. Malgré ça il ne put s'empêcher de jeter un nouveau coup d'oeil à son téléphone, guettant la réponse de son petit frère, à la place il recevait des messages whatsapp de son groupe de potes qui avait l'air de passer une très bonne soirée sans lui.
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) EmptyJeu 25 Juin - 15:42


Faire une leçon sans avoir le manuel sous les yeux n'étaient pas forcément évident. Jamie avait pour habitude de faire face à un oratoire en jetant de temps en temps des coups d'oeil au chapitre ouvert pour être sûr de garder le même ordre de construction du cours que dans le livre. Cela ne faisait qu'un an qu'il était professeur titulaire et il n'avait pas encore réussi à s'approprier totalement l'enchaînement des sujets pré-définis. Il faisait donc de son mieux pour associer son discours à la prise de note de son étudiant et son support de lecture. Parfois, il arrivait au professeur de tendre la main pour tourner le manuel vers lui, se penchant sur la table en pointant du doigt une ligne avec des 'là, vous voyez, écrivez ça mot pour mot c'est essentiel'. Finalement, ses excuses et son mea-culpa eurent l'air de calmer les tensions entre eux et Jamie pouvait maintenant apprécier l’attitude décontractée et concentrée de son élève qui comprenait parfaitement et rapidement, prenant parfois même la parole pour rajouter un détail pertinent, corréler des notions entre elles. Quand il faisait ça, Jamie attendait que le jeune homme soit penché sur sa feuille pour étirer ses lèvres dans un petit sourire satisfait et bienveillant, ponctué de petits mouvements de tête de droite à gauche signifiant 'tu vois quand tu fais des efforts'. Lui-même était plus détendu, la culpabilité l'avait quitté assez vite après avoir vu que Maxime ne lui avait pas tenu rigueur de son manque de perspicacité. Selon lui, il avait fait le bon choix en présentant ses excuses et au moins, maintenant qu'il était suffisamment éloigné, il ne risquait pas de se laisser aller inconsciemment à des effleurements involontaires. Repenser à ça lui noua l'estomac et il préféra éviter d'y attarder son esprit, reportant son attention sur le cours.

Au bout d'environ une petite heure, Jamie sentit que l'étudiant n'était plus vraiment intéressé. Il semblait distrait, regardait régulièrement son téléphone et finit même pas le prendre pour écrire quelque chose rapidement. Le professeur arqua un sourcil, n'appréciant pas vraiment que Holmes se permette d'envoyer des messages sous son nez comme si c'était plus important que ce qu'ils étaient en train de faire, et il se tût, s'adossant à sa chaise. De longues secondes passèrent pendant lesquelles, silencieusement, il fixait de ses yeux bleus le profil du jeune homme qui semblait plus griffonner qu'écrire. Maxime Holmes, vous êtes encore avec moi ? lui demanda-t-il sans aucune véhémence, voulant simplement attirer son attention. Après tout, lui-même aurait presque commencé à trouver le temps long à cause du manque de dynamisme du cours, contrastant singulièrement avec les nombreux échanges qui ponctuaient habituellement ses conférences en amphithéâtre. Pour en rajouter une couche, l'élève venait de lui dire qu'il n'écoutait même plus et vraisemblablement depuis un moment vu que la dernière chose dont il se souvenait remontait à plus de 5 minutes. Et il en avait dit, des choses, en 5 minutes. Non, pas les mineurs... se résigna-t-il en passant une main dans ses cheveux avant de soupirer. On en était à l'erreur de droit. Il se leva de chaise pour se dégourdir les jambes et récupéra son téléphone dans la poche de sa veste. Il avait reçu un appel de sa soeur et un autre d'Isaiah. Pinçant les lèvres, il se gratta la joue nonchalamment du bout des doigts avant de lever les yeux vers l'étudiant. On fait une pause, ça vous va ? J'ai un coup de fil à passer. Et ça vous permettra d'envoyer vos sms à un meilleur moment que quand je suis en train de vous parler, comme ça vous entendrez mieux ce que j'vous dis. lui lança-t-il en désignant du menton le téléphone qui s'éclairait sur la table, afin que le jeune homme comprenne que ce n'était pas quelque chose qui lui plaisait beaucoup, malgré le fait qu'il ne comptait pas lui en tenir rigueur. Lui tournant le dos, il se concentra sur son téléphone et hésita entre les deux lignes d'appels. Finalement, il glissa son pouce pour appeler sa soeur et sortit de la pièce en glissant une main dans sa poche pendant que l'autre tenait son portable contre son oreille. Quelques sonneries et elle répondit, l'échange dura quelques minutes et il parla d'un voix voilée, attristée comme à chaque fois qu'il l'avait au téléphone en ce moment. Ça va ? oui ça allait. Et maman ? oui ça allait aussi, comme quelqu'un qui faiblit tous les jours un peu plus. Tu veux que je vienne ? non, pas besoin pour ce soir, elle avait juste envie de savoir si il pouvait venir manger avec elle demain. Oui bien sûr... il s'éloigna de quelques pas et passa une main dans sa nuque. T'es sûre que ça va aller pour ce soir ? et il l'entendit soupirer, il l'imaginait bien mettre sa main devant ses yeux et étouffer quelques sanglots, d'une voix un peu cassée elle lui répondit qu'elle n'était plus sûre d'être capable de tenir, que c'était dur de la voir comme ça. Je sais... il avait le coeur au bord des lèvres, détestant se sentir aussi impuissant dans une telle situation. Jamie se retourna pour voir s'il apercevait l'étudiant et il le vit, dos à lui, non loin de là où il l'avait laissé. Il l'observa quelques secondes et se mordit la lèvre inférieure. Qu'est-ce que je fais putain... Il se sentait hésiter. Après tous les sermons qu'il lui avait donné, il se sentirait coupable de le laisser maintenant alors qu'ils s'étaient à moitié apprivoisés et qu'ils n'avaient fait que les deux-tiers du programme du jour. Et dans un sens, il ne pouvait décemment pas laisser sa soeur dans un tel état. Il se détourna de Maxime et se pinça l'arrête du nez avant de fermer les yeux. Il décida de couper la poire en deux, ne sachant pas si ça faisait de lui quelqu'un de conciliant, de lâche ou de mauvais. Il baissa la voix pour être certain de ne pas être entendu par son élève, préférant lui annoncer la nouvelle de manière un peu plus formelle. Écoute, je vais écourter ce que je fais et j'arrive, d'accord ? il l'entendait renifler et acquiescer faiblement. Ça lui serrait les entrailles. A toute à l'heure.. Il raccrocha et retourna dans la salle de TD où Maxime le rejoint juste après. Il s'assit à moitié sur la table en posant les mains derrière lui. C'est à mon tour d'avoir un imprévu. Je vais devoir vous laissez d'ici une petite demi-heure. dit-il en accompagnant ses mots avec un mouvement de main mimant l'approximation. Je vous enverrai un mail avec des fiches méthodes pour la fin du chapitre et si vous avez besoin de plus d'explications, on pourra le faire lors de la prochaine session.. Il invita son élève à se rasseoir avant d'en faire de-même. Si vous pouviez ranger votre téléphone, pour le temps qu'il nous reste, ça m'irait mieux. Parce que je vais avoir besoin de toute votre concentration si on veut avancer suffisamment vite.
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) EmptyVen 26 Juin - 9:28

@jamie jefferson
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Maxime avait compris en le disant qu’il risquait de se faire engueuler parce qu’il n’écoutait pas mais au moins il s’était montré honnête, et très franchement, si son petit frère avait essayé de l’appeler, savoir ce qu’il se passait chez eux était devenu sa première priorité. Tant pis si ça ne plaisait pas à son professeur, il ne réussirait pas à se concentrer sur autre chose tant qu’il ne serait pas rassuré sur le bien-être de son petit frère. Au final il fut agréablement surpris de voir que son professeur ne s’énerva pas et il acquiesça silencieusement, soulagé d’avoir l’occasion de rappeler son petit frère pendant que lui passait son propre coup de fil. « Merci. » Le mot s’était échappé de ses lèvres avant qu’il ait eu le temps de réfléchir, comme quoi soit les excuses de tout à l’heure l’avaient vraiment adouci, soit il se faisait tellement de souci pour son petit frère qu’il n’avait même plus la concentration nécessaire pour se montrer désagréable avec son professeur. Il se releva juste après lui et tenta de rappeler son petit frère, se crispant un peu plus à chaque sonnerie qui retentissait dans le vide. Répondeur. Il se mordit nerveusement la lèvre avant de jeter un coup d’oeil par dessus son épaule, essayant de voir où était son professeur. Il semblait être allé dans le couloir et Maxime pouvait entendre sa voix se répercuter faiblement sur les murs et arriver jusqu’à ses oreilles. Il ne comprenait pas tout ce qu’il disait mais il entendait des bribes de conversation, et ce qu’il entendait surtout c’était le ton qu’il avait adopté. Il fixa la porte entrouverte de la classe et fit même un pas en avant pour essayer de mieux décrypter ce que son professeur était en train de dire, il réussit juste à entendre le mot “maman” et le fait qu’il demande à quelqu’un si ça allait aller. Ce ne fut qu’après quelques secondes qu’il se rendit compte qu’il était en train de violer son intimité et que si son professeur était allé s’isoler dans le couloir ce n’était pas pour que Maxime se rapproche de la porte pour tenter d’entendre sa conversation. Il recula donc à nouveau et fit l’effort de tourner le dos à la porte, il pouvait toujours entendre la voix de son professeur mais ne pouvait plus distinguer un mot d’un autre. Il pouvait juste entendre la tristesse dans sa voix. Il tenta de rappeler son petit frère une, deux, trois fois. Répondeur à chaque fois. Il commença à taper nerveusement du pied sur le sol, essayant une énième fois de le joindre alors qu’il entendait les pas de son professeur qui revenait dans le salle. Il passa sa main sur son front et repoussa les quelques boucles qui étaient venues s’y poser, essayant de réfléchir à des scénarios plausibles pour expliquer la situation. Leur père ne savait pas qu’il lui avait acheté un téléphone portable - l’idée de pouvoir le joindre et que lui puisse le contacter à n’importe quel moment l’avait rassuré alors il avait puisé dans ses économies - alors Maxime essayait de se convaincre qu’il était avec leur père et qu’il ne pouvait pas le sortir sans dévoiler son existence. Il laissa échapper un grognement frustré en arrivant encore une fois sur le répondeur et reposa brutalement son téléphone sur le bureau avant de poser ses mains sur le dossier de sa chaise. Il se tourna vers son professeur, haussant un sourcil en le voyant à moitié s’asseoir sur la table plutôt que de reprendre sa chaise. Le signal était clair, il comptait partir le plus vite possible d’ici et Maxime ressentit cette même déception qu’il était incapable d’expliquer. Il se rassit sur sa chaise en même temps que son professeur, les sourcils froncés. Il plongea son regard dans le sien, comme s’il pouvait y trouver une réponse à toutes les questions qu’il se posait. Il avait extrapolé à partir des quelques bribes d’information qu’il avait pu entendre que sa mère n’allait pas bien et il avait du mal à comprendre qu’il soit encore là. Une partie de lui était reconnaissante qu’il ne le lâche pas subitement et essaye de le faire avancer au maximum dans la leçon prévue pour ce soir, mais une autre, plus vicieuse, le jugeait de ne pas être déjà parti. Il avait été trop jeune pour aider sa mère quand elle était morte, trop jeune pour même vraiment comprendre ce qu’il se passait, mais il savait que s’il avait eu l’opportunité d’aller prendre soin d’elle et de passer du temps avec elle il l’aurait fait. Et il n’aurait très certainement pas perdu du temps à essayer d’aider un petit con comme lui, surtout vu qu’il ne cherchait pas à cacher son animosité envers lui. Il finit par détourner les yeux au bout de quasiment trente secondes, fixant à présent son téléphone, hésitant. « Vous devriez aller voir votre mère plutôt que de rester ici. » Lâcha-t-il un peu plus brutalement et froidement qu’il ne l’aurait voulu, comme s'il était en train de lui faire un reproche, gardant désormais les yeux baissés sur le bureau plutôt que d’affronter le regard de son professeur. Il referma le livre de cours et le fit glisser vers lui, évitant toujours soigneusement son regard. « Désolé j’ai pas pu m’empêcher d’entendre une partie de ce que vous disiez. » Surtout qu’il avait fait exprès d’écouter mais ça il n’était pas prêt de l’admettre. Il se releva, comme pour bien faire comprendre à son professeur que sa décision était prise et que s’il n’était pas d’accord c’était pareil. « C’est pas une demi-heure qui va changer grand-chose. » Il haussa les épaules avant de finalement relever les yeux et croiser le regard de son professeur. Il ne savait pas si c’était à cause de ça mais quand il reprit la parole il pouvait entendre le manque de crédibilité dans sa voix. « Et moi aussi j’ai une urgence, il faut que je rentre. » C’était pourtant à moitié vrai, il avait envie de rentrer pour s’assurer que tout allait bien mais il aurait très bien pu rester. Pire : il avait aussi envie de rester et il réussit presque à se convaincre que c’était parce ça lui aurait fait moins de boulot si son professeur était resté pour l’aider. « Je me débrouillerai pour finir le chapitre, vous inquiétez pas. » Tenta-t-il de le rassurer, comme s’il avait peur qu’il ne l’en croit pas capable avant de hausser encore les épaules pour signifier que ce n’était pas un problème.
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statut civil : Célibataire, récemment séparé.
I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) Q8ri
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) EmptyVen 26 Juin - 17:14


L'attitude de son étudiant le dérouta. Alors qu'il venait de l'imiter en s'asseyant, Maxime le regardait maintenant droit dans les yeux, comme si il cherchait sa prochaine réponse. Ce contact visuel aurait dû l'agacer, parce qu'au lieu de ranger son téléphone il n'avait pas bougé d'un millimètre et aussi parce qu'il s'attendait à lire une certaine forme d'animosité dans ses yeux. Pour autant, ce qu'il voyait dans les pupilles de l'étudiant le décontenançait. Pas de colère, pas de gêne non plus, pas de malaise. Il aurait presque pu y lire une certaine forme de déception à le voir s'en aller si vite si il n'était pas persuadé que ces leçons n'étaient là que pour qu'il ne foire pas son année et que si il avait pu les faire avec quelqu'un d'autre, ça l'aurait arrangé. Lui-même ne détournait pas le regard, parce qu'il n'avait pas envie de rompre ce moment d'échange silencieux, presque intime. Parce qu'il avait la sensation qu'un infime lien se formait, imperceptiblement, même si il se sentait complètement idiot de penser ça, parce que ça n'avait aucun sens. Et parce qu'il était dans un état de tristesse si intense qu'il s'accrochait au moindre soutien, comme si ces yeux, aussi clairs que les siens, allaient l'empêcher de couler plus bas vers un océan de chagrin. Alors lorsque que Maxime baissa les yeux, brisant l'instant, Jamie en fit de même, subitement presque gêné. Il toussota et se passa une main dans la nuque avant d'entendre la voix de l'étudiant. Ce qu'il dit lui fit écarquillé les yeux et relever brusquement la tête, la bouche à moitié entre-ouverte. Avait-il entendu sa conversation ? Avait-il écouté ? Son humeur changea, presque instantanément, et il se mit sur la défensive, se redressant et fronçant les sourcils. Il ne parlait pas de sa mère. Personne à part les personnes les plus proches de lui et l'administration de la fac n'étaient au courant. Et il n'aimait pas que quelqu'un en parle à sa place et surtout pas ce petit étudiant prétentieux qui avait le don pour dépasser les limites. Qui était-il pour lui dire quoi faire, juger ses choix comme le ton de sa voix le présumait ? Que savait-il de sa vie ? Sans un mot, le professeur posa une main sur le livre qui venait de glisser près de lui, ses yeux ne quittant pas le jeune homme qui avait le culot de ne pas le regarder en face. A ce moment, Jamie n'en avait que faire des excuses de l'étudiant. Il avait pu entendre sa conversation, pas de soucis, mais en parler ? Le juger ? Lui dire de partir ? Qu'une demi-heure ne changerait rien ? C'était lui le professeur, merde, lui qui disait quand c'était fini. Pour autant, le chagrin mélangé à la récente colère lui fit un nœud dans la gorge, incapable de dire quoi que ce soit. Jamie savait que si il ouvrait la bouche maintenant, il lui répondrait en haussant le ton, il perdrait toute notion de discernement et de maîtrise de soi. Le sujet était trop sensible, il était beaucoup trop facilement affecté. Quand son élève relava les yeux vers lui, il y retrouva le Maxime habituel. Ce dernier se leva, faisant arqué un sourcil à Jamie, et lui annonça qu'il avait lui-même quelque chose à faire. Bah voyons, évidemment. Le professeur le fusilla presque des yeux et croisa les bras, incrédule face à ce retournement de situation qui lui échappait totalement. Pourquoi le jeune homme avait subitement repris cette distance ? Est-ce qu'il lui en voulait d'avoir maintenu ce contact visuel ? Est-ce que ça avait fait remonter en lui ces relents homophobes ? On en était revenu à ça ? Le coup de grâce fût quand Maxime continua sur sa lancée pour lui dire qu'il se débrouillerait tout seul pour la fin du chapitre alors que le professeur lui avait proposé de lui envoyer des fiches, de faire amende honorable alors qu'il comptait le laisser plus tôt que prévu. Même si Maxime n'avait pas un ton de reproche et qu'il lui disait de ne pas s'inquiéter, c'était comme si il avait posé de nouvelles briques à un mur invisible qu'ils avaient pourtant eu tant de mal à escalader tous les deux depuis ces dernières semaines. Ses yeux plantés dans ceux de son élève, Jamie n'eut même pas la volonté de cacher sa déception et sa colère. Sa réaction pouvait sembler exagérée car l'étudiant pensait peut-être à bien lorsqu'il avait dit toutes ces choses. Mais dans la tête du châtain, ça n'avait absolument pas les mêmes répercussions. Il prit une profonde inspiration, détournant le regard, et se leva à son tour pour ranger le manuel dans son sac. Il crispa la mâchoire et ne réussit plus à se retenir, essayant tout de même de garder une voix mesurée mais sèche. Dans un premier temps, ma vie privée ne vous regarde absolument pas, contrairement à ce que vous avez l'air de penser. Vous n'avez pas à me dire comment je suis sensé m'occuper de ma famille et vous n'avez absolument aucune idée de tout ce que je fais pour elle tous les jours de ma vie. il ne savait pas pourquoi il était en train de se justifier, comme si Maxime avait mis le doigt sur un doute qui le tenaillait à chaque instant ; qu'il était ce mauvais frère profitant de la venue de sa soeur pour s'octroyer des journées sans aller voir sa mère parce qu'il était fatigué, qu'il était ce mauvais fils qui ressentait parfois de la rancoeur envers cette vie qu'il avait choisit par abnégation. Et ça le mettait dans un était de honte, de colère et de profonde tristesse. Il chassa l'humidité naissante de ses yeux en baissant le regard pour cligner des paupières. Putain, il se sentait absolument mis à nu. Il se sentait môme. Il se sentait mal. Sans le regarder, il poursuivit. Dans un second temps, vu qu'il semblerait que ce soit vous qui preniez les décisions dans ce cours, je vais partir, oui. Et vu que vous n'avez pas l'air d'avoir envie que je vous offre une aide complémentaire, alors je dis oui aussi. Débrouillez vous avez la fin du chapitre. Il passa la sangle de son sac sur l'épaule dans un geste sec et osa enfin le regarder. Tant qu'on y est, vous avez envie de vous débrouillez avec la fin du programme de l'année ? On a déjà bien avancé, ça devrait vous permettre d'obtenir une note convenable, d'éviter le recalage et surtout... Oui, surtout, ça vous évitera de passer encore des heures en tête à tête avec votre pédé de prof. Il était sur une pente glissante. Le mélange ses émotions lui faisaient tourner la tête et dire des choses qui dépassaient sa pensée. Il était passé trop de vite de la satisfaction, à l'inquiétude, puis la déception, enfin la colère en passant par les doutes et la honte. Alors ce qu'il fit ensuite, il le regretta immédiatement. Maxime ne répondant pas, Jamie s'avança d'un pas pour se rapprocher de lui et n'être qu'à une trentaine de centimètre de son corps, le surplombant légèrement avec son mètre quatre-vingt-seize, ce qui obligeait le jeune homme à lever les yeux vers son professeur. C'est ça, que vous voulez, Maxime ? Il était trop près et il le savait pertinemment. Trop près pour Maxime qui lui avait bien dit qu'il n'aimait pas leur proximité. Trop près pour lui parce qu'il n'était pas dans un état de pleine maîtrise de lui-même. Dans cette attitude, cette acte de se rapprocher et de l'appeler par son prénom, Jamie ne savait pas si il cherchait à provoquer Maxime pour avoir une meilleure raison de s'énerver contre lui ou s'il voulait le faire fuir. Ou autre chose. Il ne savait pas. Il ne savait même pas lui-même ce qu'il voulait alors qu'il demandait la même chose à son étudiant.
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Maxime Holmes
Maxime Holmes
pensées :
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I was as pure as a river but now I think I'm possessed

description du personnage : étudiant en droit à l'université de brighton, homosexuel refoulé, grand frère protecteur, il se demande quand il aura le courage et la force de vraiment tenir tête à son père, espérant que ce soit avant qu'il ne lève aussi la main sur son petit frère.

liste des rps :
never gonna happen - alexander t. hurst
I know this game - oliver oakes
missed what you were sayin', i was miles away, i was busy thinkin' 'bout boys - jethro o'connell
so you're deep like the ocean, pull me underwater - jamie jefferson

liste des rps terminés :
kindness is weakness - jamie jefferson
I won't smile but I'll show you my teeth - jamie jefferson
you can take whatever's left - jamie jefferson
still learning - jamie jefferson
heaven in hiding - jamie jefferson
say if first, do you worst - jamie jefferson
think I took it way too far - isaiah davies
don't ask, don't tell - isaiah davies

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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) EmptyVen 26 Juin - 19:29

@jamie jefferson
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Il ne fallut pas beaucoup de temps à Maxime pour se rendre compte qu’il aurait sûrement mieux fait de la fermer et de le laisser faire ce qu’il avait décidé sans broncher. Il se crispa légèrement à son tour en voyant sa réaction, se préparant à se faire à nouveau engueuler et ne pouvant s’empêcher de penser que ça lui apprendrait à essayer d’être gentil. Il s’efforça de garder les yeux rivés sur son professeur alors qu’il lui reprochait de se mêler de ce qui ne le regardait pas, comme si ça pouvait lui permettre de mieux comprendre sa réaction. Il n’allait quand même pas lui faire croire que ça ne l’arrangeait pas de pouvoir partir dès maintenant, si ? Maxime avait vraiment fait ça pour l’aider et s’il avait prétendu devoir partir lui aussi ça avait juste été une tentative - clairement ratée - pour qu’il n’ait pas besoin de se sentir coupable. Il avait envie de s’énerver et de répondre mais sa gorge se noua en l’entendant se justifier sur tout ce qu’il faisait déjà pour sa mère. Le voir détourner le regard, luttant visiblement pour cacher ses émotions, força Maxime à ne rien dire et à prendre sur lui. Il se rendait bien compte que si les rôles avaient été inversés et que c’était son professeur qui avait fait un commentaire sur sa situation familiale il aurait réagi de la même manière. Sa réaction aurait même été moins mesurée, là il pouvait voir qu’il faisait des efforts pour ne pas l’envoyer violemment chier. Alors plutôt que de lancer une remarque sarcastique ou insolente il se tut à nouveau et se contenta de hocher la tête quand il lui dit qu’il n’avait qu’à se débrouiller pour finir le chapitre tout seul. C’était lui qui l’avait proposé après tout et même si ça ne l’arrangeait pas il avait été sincère en le proposant et il n’avait pas encore changé d’avis. Il sentit ses épaules s’affaisser en l’entendant poursuivre, surenchérir en lui disant qu’il pouvait aussi se démerder tout court à partir de maintenant. Il sentit une vague de déception l’envahir aussitôt et il la mit sur le compte de la peur d’échouer son année. Son professeur avait beau essayer de le convaincre qu’il avait les clés en main pour avoir une note suffisamment passable à l’examen pour pouvoir valider son année Maxime était très loin d’en être certain. Mais ce qui lui noua vraiment l’estomac ce fut de l’entendre utiliser le mot “pédé” comme ça. Ce n’était pas comme s’il n’avait pas lui-même employé ce terme à maintes reprises - il lui était arrivé d’en utiliser des pires - mais dans la bouche de son professeur ça paraissait… sale. Il se sentit aussitôt mal à l’aise et finit par détourner les yeux, honteux. Oui, il avait honte d’avoir poussé à bout son professeur, comme s’il était seulement maintenant en train de réaliser que ses remarques déplacées sur sa sexualité pouvaient avoir un véritable effet sur lui. S’il s’était permis d’aller aussi loin c’était parce qu’il avait eu l’impression d’insulter un mur et il n’aimait pas que ça lui revienne en pleine gueule maintenant. Il ne savait pas quoi dire, il avait peur de ne faire que l’énerver encore plus et il s’était aussitôt mis sur la défensive en entendant le ton employé par son professeur. Il sursauta d’ailleurs en le sentant se rapprocher de lui, relevant les yeux par réflexe avant de se crisper à nouveau. Il sentit sa gorge se serrer et ne parvint pas à retenir un long frisson de venir parcourir son corps. Il se sentait infiniment petit alors que son professeur le surplombait comme ça, pas seulement parce qu’il faisait près de vingt centimètres de plus que lui mais aussi parce qu’il était subitement devenu intimidant. Il ne s’était pas attendu à cette réaction, il ne s’était pas attendu à ce qu’il se rapproche, il ne s’était pas attendu à se sentir menacé comme ça. Il savait qu’il n’allait pas se mettre à le frapper, il le savait, mais ses réflexes presque pavloviens étaient revenus au galop et il n’arrivait plus à bouger. Sa réaction lui rappelait celles qu’il avait pu avoir quand il était gamin et que son père “n’avait pas été d’humeur”. Il détestait ça. A la maison il avait fini par anticiper les coups, par choisir de tenir tête à son père même s’il savait que ça ne faisait toujours qu’empirer les choses. Là il avait été pris par surprise et même si son cerveau ne cessait de lui répéter qu’il ne risquait rien son corps refusait de coopérer. Il ne fit même pas mine d’essayer de reculer et resta planté là pendant quelques secondes qui lui parurent durer des heures. Les yeux levés vers son professeur il entrouvrit la bouche avant de la refermer, la gorge trop sèche pour réussir à prononcer le moindre mot. Il attendit à nouveau quelques secondes avant de retenter sa chance. « Non. » Souffla-t-il, sa voix si basse qu’il eut du mal à l’entendre lui-même. Il se racla la gorge, essayant de reprendre contenance et de retrouver ses moyens. « Non. » Sa voix était plus assurée cette fois-ci mais il aurait aimé ne pas avoir l’impression de le supplier. C’était pourtant comme ça qu’il entendait sa propre voix, il n’y avait plus la moindre trace d’énervement ou d’insolence, il avait l’impression d’entendre la voix d’un enfant de dix ans qui se faisait réprimander par le directeur tyrannique de l’école. « Je veux continuer. » Ajouta-t-il faiblement avant de déglutir, se remettant peu à peu de ses émotions. Il pouvait sentir l’odeur de son professeur arriver jusqu’à lui et ça ne l’aidait pas à se détendre. La proximité du jeune homme et sa façon de s’adresser à lui faisaient naître des émotions contradictoires en lui, il avait à la fois envie de s’enfuir et de rester. Il avait à la fois envie de s’énerver et de pleurer. Il avait à la fois envie de se rapprocher à son tour et de le repousser violemment. Si seulement ses bras n’avaient pas refusé de coopérer c’était exactement ce qu’il aurait fait, il l’aurait repoussé, il aurait remis une distance raisonnable entre eux, une qui ne compliquerait pas encore plus la situation. « Oubliez ce que j’ai dit, vous avez raison ça me regarde pas. » Il était à la fois soulagé et surpris d’avoir réussi à aligner autant de mots d’un coup sans s’arrêter, c’était le signe qu’il commençait à se détendre. Les coups n’arrivaient pas, il n’était pas en train de lui hurler dessus. Alors Maxime n’était toujours pas à l’aise avec le peu de centimètres qui les séparaient mais il aurait eu l’impression de l’insulter en reculant maintenant. Et là tout de suite il n’avait plus aucune envie de l’insulter. « Je pensais juste que ça vous arrangerait de partir maintenant. » Expliqua-t-il, ses yeux toujours plongés dans ceux de son professeur. Au départ il l’avait fait par réflexe, parce qu’il avait besoin d’essayer d’y lire les émotions du jeune homme pour mieux pouvoir prédire ce qui risquait de lui tomber sur la gueule. Mais maintenant il le faisait pour lui prouver qu’il était sincère et qu’il n’avait pas dit ça pour l’emmerder. Il n’arrivait pas à croire que pour une fois qu’il faisait vraiment des efforts ça se retourne comme ça contre lui.
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