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 I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)

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Jamie Jefferson
Jamie Jefferson
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I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) - Page 2 7w8f
To feel nothing so as not to feel anything, what a waste

description du personnage : dévoué, pédagogue, éloquent, joueur, passionné, patient, curieux, tolérant, consciencieux, calme, terre à terre, fataliste, fier, solitaire, secret

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crédits : fayrell
occupation : Professeur junior de droit pénal à l'université de Brighton
statut civil : Célibataire, récemment séparé.
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) - Page 2 EmptySam 27 Juin - 17:10


Jamie se tenait là, si proche de son élève qu'il avait l'impression de sentir son souffle sur son visage et de voir chaque détail de sa peau, de ses cheveux, de ses yeux. Et ces yeux le regardaient sans ciller.  Maxime n'avait pas bougé d'un demi-centimètre, il restait droit comme un 'i', figé devant lui malgré leur proximité soudaine. Et alors que Jamie pensait lire une nouvelle fois de la gêne ou du dégoût, ce ne fût pas le cas. Encore une fois, Holmes l'étonnait par ses réactions et Jamie en était complètement dérouté. Car ce fut quelque chose ressemblant à de la peur que le professeur crut lire dans les yeux et l'immobilité de son élève. Est-ce que son attitude supérieure avait donné une impression menaçante ? Lui qui était quelqu'un de calme, habituellement, et préférant toujours les mots aux gestes, n'imaginait pas une seule seconde qu'on puisse penser qu'il était capable de brutaliser qui que ce soit. Pour ne rien arranger, il lui sembla avoir senti son coeur se fissurer légèrement lorsqu'il entendit l’étudiant laisser échapper ce 'non', comme un murmure, le faisant réaliser que ses doutes semblaient fonder ; Maxime n'était pas rassuré par cette proximité.  Il avait envie de se mordre la lèvre et de reculer, parce qu'il regrettait d'avoir pu donner une mauvaise impression et qu'il n'avait pas envie que Maxime le voit comme quelqu'un de potentiellement agressif. Pour autant, peut-être par fierté et parce qu'il en avait assez de se laisser trop vite amadouer, il resta impassible, prétendant par son absence de réaction physique que ça ne le touchait pas, qu'il ne se sentait pas terriblement coupable d'avoir pu provoquer ce sentiment d'insécurité chez son élève et qu'il ne se détestait pour ça. Mais lorsqu'il l'entendit prononcé un autre 'non', plus fort mais dans un ton presque suppliant, avant de lui dire qu'il voulait continuer, Jamie eut toutes les peines du monde à rester aussi peu expressif. Il se demandait si c'était parce qu'il avait vraiment envie de poursuivre les cours avec lui ou si il avait dit ça parce que maintenant il semblait clair que son professeur l'intimidait, qu'il semblait même le craindre ? Comment les rôles avaient-il pu changer aussi vite ? Comment Jamie était passé du professeur gay qui ne mérite aucun respect à celui qu'on supplie par peur des représailles ? Était-ce vraiment ça qui se passait dans la tête de son étudiant ? Jamie aurait donné n'importe quoi pour comprendre les réflexions du jeune homme, pour savoir si il était vraiment sincère en disant vouloir poursuivre le cours ou s'il se montrait conciliant parce qu'il pensait être sous la menace de son prof qui le dépassait d'une tête... Il se surpris à espérer que ce soit la première option. Parce qu'il aurait détesté être un prof tyrannique aux yeux de son élève et parce que l'idée que Maxime veuille rester avec lui l'emplissait d'une satisfaction nouvelle qu'il n'avait pas envie de déchiffrer pour l'instant, mais qui était pourtant bien présente. Alors quand le jeune homme lui affirma qu'il avait proposé d'écourter la session du jour parce qu'il pensait que ça l'arrangerait lui, Jamie ne put se résigner à poursuivre dans cette attitude passive-provocatrice. Pendant quelques courtes secondes de silence, il prit le temps de réfléchir à tout ce qu'il venait d'observer dans le comportement de son élève, de réfléchir à ses propres réactions, et dans un infime mouvement presque incontrôlable, ses yeux se posèrent furtivement sur les lèvres de Maxime avant qu'il ne détourne son visage et recule d'un pas, mettant une distance un peu plus grande entre leur deux corps. Il mit cet égarement sur le compte de toutes les émotions qu'il avait pu ressentir ce soir et ne put se résigner à rester plus longtemps avec le jeune homme. Il perdait les pédales et avait probablement besoin de repos, d'un peu de temps loin de cet étudiant qui lui provoquait des sautes d'humeurs comme jamais il n'en avait eu auparavant. N'assumant pas sa fuite alors que Maxime avait une nouvelle fois faire un pas vers lui, Jamie n'osa pas le regarder dans les yeux. Lâche, comme d'habitude. Vous avez raison. Ça m'arrange de vous laisser pour ce soir. De toute façon, j'avais dit une demi-heure mais à force de discussion, ça ne sert plus à rien maintenant. il n'y avait plus de colère mais son ton était las, exposant simplement des faits, comme si ça ne l'affectait pas. Et même s'il se savait bon menteur, pour autant il avait l'impression de n'avoir aucune crédibilité. Laissez tomber pour ce que je vous ai dit toute à l'heure, on pourra continuer les sessions si vous voulez... dit-il en le regardant à nouveau en espérant avoir un regard moins tourmenté que son esprit. Encore une fois je me suis un peu laissé emporter. une main glissa dans ses cheveux Vous avez le don pour me faire sortir de mes gonds, vous savez ? c'était un aveu et il avait l'impression qu'en le lui disant, ça rendait la chose plus 'normale' et que peut-être ça apaiserait sa conscience. Mais il ne comprenait pas lui-même pourquoi il était comme ça quand ils étaient seuls alors qu'il avait su garder un calme olympien et sa patience légendaire pendant de longs mois lorsque Maxime avait été odieux en cours. Il soupira et passa une main dans sa nuque, son autre main tenant la sangle de son sac qu'il avait sur l'épaule. Venez, je vous raccompagne jusqu'à l'entrée du bâtiment. Ils marchèrent silencieusement dans le couloir et arrivèrent rapidement à l'entrée. Jamie ne savait pas quoi dire, il se sentait un peu con comme un adolescent timide après s'être rabiboché avec un copain de classe. Pour une raison qui lui échappait, il n'avait pas envie de partir dans ces conditions, dans cet état d'esprit, dans cet espèce de malaise. Il regarda sa montre puis sortit un paquet de cigarettes de son sac. Il se fustigeait à chaque fois qu'il s'en grillait une et savait que sa soeur allait encore l'incendier parce qu'il ruinait sa santé volontairement alors qu'il avait passé les 6 dernières années de sa vie à essayer vainement de sauver celle de sa mère. Justement, vainement. Il tendit le paquet à son élève en le regardant. Vous en voulez une ? il haussa les épaules et osa un sourire. On aura qu'à dire que c'est un calumet de la paix, si vous voulez. Sauf qu'au lieu de se l'échanger, on en prend un chacun. Il ne savait pas trop pourquoi il avait précisé la nuance, comme si ça ne paraissait pas évident. Peut-être qu'il avait préféré éviter que Maxime pense qu'ils allaient poser tour à tour leurs lèvres sur la même cigarette, par crainte de le mettre mal à l'aise, et qu'il voulait bien lui indiquer qu'il comptait en prendre une, lui aussi.
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Maxime Holmes
Maxime Holmes
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I was as pure as a river but now I think I'm possessed

description du personnage : étudiant en droit à l'université de brighton, homosexuel refoulé, grand frère protecteur, il se demande quand il aura le courage et la force de vraiment tenir tête à son père, espérant que ce soit avant qu'il ne lève aussi la main sur son petit frère.

liste des rps :
never gonna happen - alexander t. hurst
I know this game - oliver oakes
missed what you were sayin', i was miles away, i was busy thinkin' 'bout boys - jethro o'connell
so you're deep like the ocean, pull me underwater - jamie jefferson

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kindness is weakness - jamie jefferson
I won't smile but I'll show you my teeth - jamie jefferson
you can take whatever's left - jamie jefferson
still learning - jamie jefferson
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think I took it way too far - isaiah davies
don't ask, don't tell - isaiah davies

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avatar : timothée chalamet
crédits : @doom days
occupation : étudiant en droit à l'université de brighton
statut civil : célibataire.
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) - Page 2 EmptySam 27 Juin - 18:26

@jamie jefferson
I won't smile but I'll show you my teeth




Maxime se sentait ridicule, parce que maintenant que la surprise et la peur initiales étaient passées il avait la certitude que son professeur n’avait aucunement eu l’intention de lui faire du mal. Il savait que ça avait été un réflexe et que par définition il n’avait pas pu contrôler le sentiment qui l’avait envahi, qui l’avait paralysé, mais ça ne l’aidait pas à mieux le vivre. Il pouvait sentir le regard de son professeur dans le sien et il avait l’impression qu’il pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Encore une fois son cerveau lui intimait l’ordre de se calmer, d’arrêter de se montrer parano parce qu’il n’y avait pas de raison que le jeune homme saute directement à la bonne conclusion tout ça parce qu’il avait sursauté et qu’il avait perdu de sa superbe, mais ses émotions l’empêchaient de l’écouter, de garder des idées raisonnées. Il avait envie de s’enfuir avant de trop en dévoiler sur lui-même et pourtant ses pieds refusaient de bouger, il restait planté là à attendre de voir ce que son professeur allait dire. A la place il sentit son regard descendre et se poser brièvement sur ses lèvres avant qu’il ne se force à reculer. Maxime se détendit légèrement en le voyant faire, ignorant la pointe de déception qui se mêlait au soulagement, tentant d’oublier le regard à la dérobée qu’il avait cru voir de la part de son professeur. Il devait se faire des idées, il venait de lui dire qu’il n’était pas son type, non ? Sans compter qu’il n’aurait pas su quoi faire de cette information, ou plutôt qu’il avait peur de ce qu’il aurait pu faire d’une telle information. Il décida de faire comme s’il avait tout inventé et suivit son professeur du regard alors qu’il évitait à présent son regard. Il se crispa légèrement en comprenant qu’il était en train de lui reprocher de leur avoir fait perdre du temps. Maintenant qu’il s’était un peu éloigné et que Maxime commençait à reprendre contenance il n’aimait pas l’insinuation. Il avait vraiment essayé d’être gentil et il se demandait pourquoi il avait fait l’effort. Au moins son professeur ne semblait pas avoir été particulièrement perturbé par sa réaction, peut-être n’avait-il rien remarqué, ou peut-être qu’il avait pris un malin plaisir à l’effrayer. Peut-être qu’il en était fier. Maxime n’y croyait pas vraiment, son professeur avait beau l’avoir surpris et continuer à le surprendre il ne le voyait vraiment pas comme ça, pas s’il prenait la peine d’y réfléchir ne serait-ce qu’une demi-seconde. Il n’avait juste pas dû remarquer et c’était tant mieux. Il hocha la tête en l’entendant revenir sur ce qu’il avait dit tout à l’heure, il avait l’air… étrange. Maxime n’arrivait pas à mettre le bon mot dessus, mais il paraissait résigné et mal à l’aise et l’étudiant devait faire des efforts pour ne pas rester totalement stoïque à nouveau. Il ne réagit qu’en l’entendant dire qu’il avait un don pour l’énerver. Il lui lança un regard noir. Il se savait tout sauf innocent et quelque part il comprenait ce qu’il avait voulu dire : qu’il ne lui facilitait pas la tâche, mais il avait déjà trop entendu ce genre de commentaire de la part de son père une fois qu’il s’était calmé et il n’avait pas envie de faire le parallèle. « Vous avez raison, ça doit être de ma faute. » Lâcha-t-il de manière glaciale, son ton totalement sarcastique alors qu’il attrapait son carnet de notes et le fourrait dans son sac à dos. Il enfila ce dernier avant de s’écarter à son tour, prêt à partir. Il avait eu le temps de se remettre de ses émotions et il n’avait pas envie d’accepter l’explication de son professeur comme une excuse, il ne jugeait pas avoir dit quoique ce soit qui aurait pu justifier sa réaction. Encore une fois il avait simplement essayé d’être gentil et s’il pensait que c’était encore acceptable d’avoir ce genre de réaction quand on était jeune et con comme lui, ce n’était plus la même chose quand on se faisait passer pour un adulte responsable. Combien de fois lui avait-il rabâché ça ? Qu’il fallait qu’il soit plus responsable ? Il avait envie de lui dire qu’il fallait qu’il suive ses propres conseils, qu’il prenne ses responsabilités et qu’il assume ses conneries mais il se retint à la dernière seconde, choisissant à la place de le suivre en direction de la sortie de la fac. Maxime s’arrêta en même temps que son professeur une fois devant la grille, attendant sans trop savoir ce qu’il attendait justement. Peut-être que lui non plus n’avait pas envie de le quitter comme ça. Ça ne l’avait pourtant jamais gêné auparavant, mais maintenant qu’il connaissait un détail aussi privé de sa vie et qu’il s’était lui-même montré vulnérable devant lui l’idée lui plaisait déjà beaucoup moins. Il baissa les yeux sur le paquet de cigarettes que son professeur lui tendait, haussant un sourcil. Il laissa échapper un petit soupir amusé en l’entendant se justifier, se demandant si le fait de savoir qu’ils n’allaient pas partager la même cigarette ne l’avait pourtant pas un petit peu rassuré. Surtout après la scène de tout à l’heure, il fallait qu’il rétablisse une certaine distance entre eux, autant physique que morale. « Merci pour la précision. » Répliqua-t-il, une pointe de sarcasme dans la voix. Son ton était pourtant bien moins cinglant que tout à l’heure, on pouvait même y détecter un peu d’amusement. Il haussa les épaules avant d’attraper une cigarette du paquet, de la glisser entre ses lèvres et de sortir son briquet de la poche de son jean. Il alluma sa cigarette avant de le tendre à son professeur, voulant lui éviter la peine de retourner fouiller dans son sac. « Je savais pas que vous fumiez. Je sais pas si je suis plus surpris ou déçu. » Le taquina-t-il, essayant malgré lui de détendre un peu l’atmosphère. Si on oubliait le côté gay il avait toujours donné l’impression d’être un modèle à suivre, intelligent, calme, patient, apprécié de ses collègues. La vérité c’était que ça donnait plus envie à Maxime de l’apprécier, il lui paraissait plus humain. Il alla s’adosser à la grille de la fac avant de tirer longuement sur sa cigarette, profitant de l’air frais de la nuit tombée sur Brighton pour essayer de se détendre. Il avait beau tenter de faire des efforts pour crever l’abcès il n’avait pas oublié ce qu’il s’était passé dans la salle de cours. « Pourquoi est-ce que vous avez accepté de m’aider si je vous énerve tant que ça ? » La question avait traversé ses lèvres avant même qu’il n’ait eu le temps de réaliser qu’il allait la poser. Il ne quittait plus son professeur des yeux, essayant de jauger sa réaction. Avant ce soir il avait cru avoir tout compris de qui il était mais il allait de surprise en surprise. Il avait supposé qu’il avait accepté de l’aider parce qu’au fond ses remarques ne l’atteignaient pas, parce qu’il était juste trop patient, trop gentil et incapable de dire non. Sa théorie avait un peu volé en éclat ce soir et il avait envie de comprendre. Peut-être que s’il comprenait leurs sessions se passeraient mieux, peut-être qu’ils pourraient s’éviter un nouvel ascenseur émotionnel. « Je suis pas en train de me plaindre, hein, mais moi je suis là parce que j’ai pas le choix. » Peut-être qu’il essayait aussi de rattraper le coup pour tout à l’heure, de lui faire comprendre que l’enfant pétrifié qu’il avait vu tout à l’heure était définitivement parti et qu’il ne fallait pas qu’il s’attende à ce qu’il se montre aussi docile tout le temps à partir de maintenant. Peut-être qu’il avait envie de se convaincre qu’il n’avait effectivement pas eu le choix, qu’il n’aurait vraiment pas pu s’en sortir tout seul en se foutant un bon coup de pied au cul. En vérité il n’avait même pas essayé et il n’avait jamais vraiment voulu contempler cette possibilité. Ce qu’il savait en tout cas c’était que son professeur avait visiblement d’autres chats à fouetter que de lui donner des cours particuliers, alors s’il était si insupportable que ça pourquoi se donnait-il autant de peine ? Il faillit insister en lui rappelant qu’il savait qu’il devait s’occuper de sa mère mais s’en empêcha en se rappelant sa réaction de tout à l’heure. Il ne tenait pas à l’énerver à nouveau et il le pensait assez intelligent pour savoir qu'il avait eu ça en tête en posant sa question.
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) - Page 2 EmptyDim 28 Juin - 16:22


Jamie espérait sincèrement que Maxime allait accepter sa cigarette, parce qu'il voyait vraiment en ce geste un signe de trêve bien méritée après cette leçon mouvementée. Il fût donc ravi de voir que Holmes acceptait son fameux calumet de la paix bien qu'il n'ait pas pu s'empêcher de faire une remarque sarcastique concernant sa petite précision du 'non-partage'. Le fait que Maxime ait bien compris qu'il s'était sentit un peu obligé d'insister sur ce point fit sourire Jamie et il roula des yeux en secouant la tête. Se saisissant à son tour d'une cigarette, le professeur la mis à sa bouche avant de ranger son paquet dans son sac et de se retourner vers son élève qui lui tendait son briquet. Merci dit-il simplement avant d'allumer sa clope et de le lui rendre du bout des doigts. Cette simplicité basique lui plaisait. Il tira longuement sur sa cigarette, inspira, bloqua sa respiration une seconde et expira de satisfaction en fermant presque les yeux. Il avait l'impression d'être vidé de toute son énergie et quand il repensait aux quelques heures qu'il venait de passer avec son élève, il comprenait bien pourquoi. Déjà il avait dû attendre et ça n'avait fait que l'énerver parce qu'il s'était senti comme un idiot à patienter alors qu'il aurait pu s'en aller. Ensuite il avait fait de mauvaises présomptions mais avait dû garder sa patience devant un Maxime exécrable. Puis il avait agit malgré lui comme un espèce de harceleur à se coller au jeune homme avant de s'excuser, admettant à demi-mot que son attitude avait peut-être été déplacée. Ensuite tout ça avait été balayé par le coup de fil à sa soeur, faisant de son chagrin l'émotion qui prenait la place de toutes les autres puis il avait accusé le coup quand l'étudiant lui avait dit de s'en aller. Et il avait encore mal agit, l'effrayant presque... Finalement, il avait l'impression que c'était lui-même qui avait provoqué tout ce malaise, qui s'était mis tout seul dans de sales états et que Maxime avait juste été exaspérant, comme d'habitude. Voire même moins que d'habitude... Jamie n'eut pas le temps de réfléchir à son comportement que Maxime le tira de ses pensées avec une remarque sur le fait qu'il fumait. Il tourna son visage vers lui et ne put réprimer un sourire avant de hausser les épaules Ça ne fait pas très longtemps et je ne fume jamais à la fac, d'ordinaire. il détourna les yeux en repensant au fait qu'il avait commencé il y a quelques mois quand l'état de sa mère s'était dégradé rapidement après une longue phase de stabilisation. Mais vu que ce n'est pas une soirée très ordinaire, je m'autorise quelques dérogations. il prit une petite bouffée de nicotine. Et vous avez le droit d'être déçu, je suis sensé montrer le bon exemple, non ? En tant que prof. C'était ironique, bien entendu, il n'avait jamais la prétention d'être capable de montrer l’exemple à qui que ce soit : lui, il transmettait le savoir, pas les bonnes ou mauvaises habitudes, même s'il s'évertuait à avoir une attitude calme et diplomate lors de ses cours. Il regarda de nouveau Maxime et plissa les yeux d'un air faussement accusateur. Vous n'irez pas cafter au doyen que je vous ai offert une clope, hein ? il disait ça comme si c'était interdit, alors qu'au final ce n'était pas comme s'ils étaient en train de partager un joint ou de la coke. Dans un sens, ça donnait un peu de légèreté à cet échange. Et puis ça lui rappelait la fois où Maxime l'avait 'menacé' de prévenir la direction parce qu'il refusait de l'aider et ce souvenir le fit un peu rire intérieurement. Il observa le jeune homme s'adosser à la grille mais ne bougea pas. Il ne savait plus trop ce qu'il devait faire en sa présence, de peur de provoquer une nouvelle réaction qu'il n'aurait pas compris ou qu'il aurait mal interprété. Regardant droit devant lui, il continua de fumer doucement, prenant son temps, appréciant un peu le silence et la légère brise qui caressait sa peau. Jamie savait que lorsqu'il s'en irait, ce serait pour se rendre chez sa mère et pour y retrouver sa soeur. Cette idée lui donnait des maux de ventre. Il avait profité du retour de sa frangine pour y aller un peu moins souvent et il avait terriblement honte de ne pas avoir su voir à quel point elle était affectée. Lui qui avait porté sa mère à bout de bras -parfois littéralement- en l'observant, impuissant, jour après jour perdre de l'autonomie pour en être arrivée au stade actuel, avait été aveuglé par son égoïsme. Maintenant il pouvait souffler, laisser sa soeur prendre un peu le relais et il en avait presque oublié qu'elle ne l'avait pas vu sombrer progressivement et que le choc de la réalité avait dû la traumatiser bien plus que lui. Pour autant il était là, à fumer une cigarette avec un étudiant, au lieu d'être là bas alors qu'il avait conscience que sa soeur était sûrement encore en train de pleurer. Quel genre de monstre ça faisait de lui ? Encore une fois, Maxime le tira de ses pensées pour lui poser une question des plus pertinentes, ne lui laissant pas le temps de se pencher sur ces réflexions internes. Oui, tiens, pourquoi avait-il accepté de l'aider ? Il se tourna vers lui pour répondre mais l'élève rajouta que lui-même était là par contrainte et non par envie. Il leva les yeux au ciel et ne put s'empêcher de lui répondre d'un air un peu cynique, insinuant que Maxime aussi avait décidé d'être là et que personne ne l'y avait forcé. Vous dites que vous n'avez pas le choix mais il existe d'autres options que celle de vous infliger ma présence, vous savez ? Internet regorge de ressources, de vidéos et même de profs particuliers. Alors on peut dire, dans un sens, que vous avez choisi vous-même. il remit la cigarette à sa bouche et se félicita intérieurement de ne pas avoir dit 'vous m'avez choisi' avant de poursuivre et de répondre finalement à sa question. Pour ce qui est de mon cas, je sais pas... J'étais curieux ? il avait répondu en posant la question, lui-même avait l'impression que cette raison sonnait creux et pourtant c'était un peu ça qui l'avait poussé à accepter. Il avait été curieux parce qu'il voulait croire qu'en profitant de ces sessions, il réussirait à mieux comprendre cet étudiant insolent qui ne manquait jamais une occasion pour le juger publiquement sur son homosexualité et qui semblait n'avoir que de la rage en lui. Il n'y avait pas eu que ça, évidemment, mais ça avait joué. Disons que j'ai été surpris par votre demande et que l'idée que vous soyez capable de mettre vos préjugés de côté et que vous puissiez faire des efforts m'a donné envie de vous aider. ça avait déjà plus de sens. Et vous savez, c'est aussi mon devoir de professeur, en quelque sorte, de permettre à ses élèves de réussir leur matière. C'est un échec, pour moi, de vous voir rater votre année. Donc je pense que j'aurai fait ça pour n'importe qui. Mais en disant ces mots, il se demanda lui-même si c'était vrai. Peut-être oui, avant. Avant quoi ? Mais est-ce qu'aujourd'hui il serait prêt à faire la même chose, à prendre de son temps et à passer un samedi soir avec n'importe quel élève qui viendrait toquer à sa porte ? Il ne s'était même pas posé la question. Mais là, en y réfléchissant un peu, il avait l'impression que non. Et il n'aimait pas ça. Du tout. Alors il bifurqua pour se forcer à ne pas y réfléchir. Et puis, qu'est-ce qu'un prof de droit barbant peut bien avoir à faire un samedi soir, de toute façon ? A part rendre visite à sa mère. il avait dit ça comme si c'était rien, comme si il ne s'agissait que de ça, que d'une simple visite, mettant très loin leur échange de toute à l'heure pour ne pas que Maxime tire des conclusions sur l'état de santé de sa mère. C'était à lui. Sa peine. Son fardeau. Fardeau... Il détestait penser à ce mot et pourtant, pourtant ce poids qu'il avait sur les épaules ne lui faisait penser qu'à ça. Mauvais fils, encore une fois. Il tira à nouveau sur sa cigarette, arrivant quasiment à la fin de celle-ci. Vous par contre, j'imagine que si votre téléphone n'a pas arrêté de s'allumer toute à l'heure c'est que vous êtes attendus quelque part, non ? Grosse soirée en perspective ? et il se força à sourire, à avoir un air léger, comme si tout allait parfaitement bien. Parce qu'il en avait marre de perdre ses moyens, de se mettre complètement à nu devant son élève, et que ce dernier avait déjà bien trop vu de lui pour ce soir.
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Maxime Holmes
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) - Page 2 EmptyDim 28 Juin - 17:53

@jamie jefferson
I won't smile but I'll show you my teeth




La réflexion de son professeur lui tira un petit sourire en coin, parce qu’il l’avait dit de manière ironique alors que Maxime l’avait au contraire toujours vu comme quelqu’un qui essayait de montrer l’exemple. Ce n’était pas comme s’ils s’étaient vraiment parlé avant qu’il commence à lui donner des cours particuliers mais il était quand même surpris de s’être trompé à ce point là. Il faillit lui répondre qu’il le préférait comme ça et qu’il risquait de chercher à l’énerver encore plus à chaque fois si ça voulait dire qu’il était capable de se comporter comme un être humain mais il se retint à la dernière minute. Ils avaient trouvé un équilibre précaire et il n’avait pas envie de le rompre à cause d’une simple réflexion. A la place il sourit et haussa les épaules, s’imaginant aller raconter au doyen que son professeur essayait de le pervertir. Il rougit légèrement malgré lui en pensant au mot, se rappelant qu’à une époque il avait sincèrement pensé que ça pourrait être le cas et se rendant compte seulement maintenant que ce n’était plus vraiment le cas et qu’il n’imaginait pas son professeur tenter quoique ce soit d’inapproprié avec lui. « Ca va dépendre de mon humeur lundi. » Plaisanta-t-il en faisant mine de réfléchir avant de tirer une nouvelle fois sur sa cigarette. Il aurait pu continuer à en profiter en silence, peut-être même qu’il aurait dû, mais il n’avait pas pu s’empêcher de poser une question qui lui triturait l’esprit à la place. Une question à laquelle il ne voulait peut-être même pas avoir de réponse. Il s’attendait à ce qu’il lui réponde quoi après tout ? Il n’en savait trop rien mais il se crispa en l’entendant lui expliquer que lui aussi avait le choix et il détourna les yeux, son sourire désormais disparu. Il savait qu’il avait raison mais il n’avait pas envie de l’admettre ou d’en discuter avec lui. C’était plus simple de se dire qu’il avait effectivement été forcé par les circonstances plutôt que de réfléchir aux véritables raisons qui l’avaient poussé à venir le voir lui plutôt que de tenter de se débrouiller tout seul. Tout comme c’était plus facile d’ignorer la déception qui s’insinuait en lui dès que son professeur menaçait de partir. A la place il décida de se concentrer sur ce que son professeur avait choisi comme explication, fronçant les sourcils et retrouvant un sourire moqueur en l’entendant dire qu’il avait juste été curieux. Maxime pouvait se montrer naïf mais là il n’y croyait pas une seule seconde, et encore moins alors qu’il savait qu’il avait mieux à faire. Soit c’était la personne la plus curieuse et masochiste du monde soit il mentait, purement et simplement. Il recommença à le fixer, attendant une meilleure explication de sa part, convaincu que ça ne pouvait pas être aussi simple que ça. Son sourire ne dura pas longtemps et il sentit sa mâchoire se serrer quand il lui expliqua qu’il aurait été capable de faire ça pour n’importe quel étudiant. Il n’aurait pas dû être surpris, ni même déçu et pourtant il l’était. Il s’était lui-même tendu le piège en posant la question mais elle était sortie sans qu’il ait eu le temps de réfléchir et maintenant il avait l’air con. Parce qu’il n’avait pas envie d’entendre son professeur lui expliquer à quel point il ne sortait pas de l’ordinaire par rapport à ses autres étudiants et qu’il avait juste été trop gentil pour l’envoyer bouler, malgré le fait qu’il soit insupportable. Est-ce qu’il aurait été plus content de l’entendre dire qu’il avait accepté de l’aider justement parce que ça avait été lui ? Non, il aurait seulement été gêné et aurait même probablement répondu avec une remarque désobligeante pour changer. C’était dans ce genre de moment que Maxime se saoulait lui-même et qu’il se demandait pourquoi il continuait à essayer de parler aux autres, et tout particulièrement au professeur. Il se contenta de hocher la tête et de continuer sa cigarette, refusant d’admettre qu’il était légèrement vexé parce que ça n’avait pas de sens et qu’il aurait dû totalement s’en foutre. Il releva les yeux vers le professeur quand il blagua sur le fait qu’il n’aurait pas eu grand-chose de mieux à faire. Il recommença à le fixer, laissant sa cigarette se consumer toute seule, se demandant s’il était sérieux et s’il essayait vraiment de lui faire croire qu’il était seulement censé “rendre visite” à sa mère. Il avait envie de lui faire comprendre qu’il n’était pas stupide et qu’il savait que ce n’était pas seulement ça mais il se retint, se souvenant de la dernière fois qu’il avait essayé d’aborder le sujet. Peut-être qu’il n’était pas obligé de lui faire savoir qu’il avait mieux compris la situation que ce qu’il avait l’air de penser, peut-être qu’il pouvait garder ça pour lui puisque de toute évidence le professeur ne voulant pas en parler avec lui. Il était encore en train d’hésiter quand il entendit la question de son professeur et il porta à nouveau sa cigarette à ses lèvres, ne retrouvant pas son sourire pour autant. Il pouvait sentir son téléphone contre sa cuisse et il savait que personne n’avait essayé de l’appeler ou ne lui avait envoyé de message puisqu’il ne l’avait pas senti vibrer. Il sentit son estomac se nouer mais s’efforça d’ignorer ce sentiment. « Je suis attendu chez moi. » Répondit-il un peu plus froidement qu’il n’en avait eu l’intention, peut-être parce qu’il était encore un peu vexé ou peut-être parce qu’il n’aimait pas l’idée de devoir expliquer pourquoi il était attendu chez lui un samedi soir et pourquoi il n’avait pas justement une “grosse soirée en perspective”. « Mon père s’inquiète facilement. » Mentit-il, sentant sa mâchoire se resserrer immédiatement après que les mots aient quitté sa bouche parce qu’il savait à quel point ils n’étaient pas vrais. Il n’avait jamais été un très bon menteur, pas quand il devait sciemment dire quelque chose qui n’était pas vrai, il était meilleur quand il s’agissait d’éviter les questions ou de lâcher des semi-vérités. Il ne savait donc pas s’il avait été crédible en le disant et il essaya de se convaincre qu’il n’avait pas fait exprès de mentir de manière évidente, qu’il n’avait pas au moins un peu envie que son professeur comprenne, qu’il n’avait pas envie que quelqu’un s’inquiète pour lui pour changer parce qu’il en avait assez de devoir tout assumer et tout cacher. Il écrasa sa cigarette contre la poubelle qui se trouvait devant la grille de l’université. « J’en donne pas l’impression mais je sais que vous avez mieux à faire de vos samedis soirs que de m’aider. » Lança-t-il, profitant du fait que le professeur se trouvait dans son dos pour faire cet aveu. Il aurait eu plus de mal à le dire en le regardant dans les yeux, parce que ça signifiait ravaler sa fierté et remercier sincèrement quelqu’un qui lui avait tendu la main et que ce n’était pas un domaine dans lequel il excellait particulièrement. « Comme passer du temps avec votre mère, ou avec Isaiah. » Il se crispa en entendant ses propres mots remonter jusqu’à ses oreilles et il fut soulagé de ne pas s’être encore retourné. Il n’avait jamais dit à son professeur qu’il connaissait son partenaire, et il n’avait pas eu l’intention de le lui faire savoir. La dernière chose dont il avait envie c’était bien qu’ils discutent de lui, qu’Isaiah lui raconte la soirée... Il se remit en mouvement, décidant de faire comme si de rien n’était, peut-être que son professeur n’aurait rien noté, le meilleur moyen de ne pas s'exposer à des questions c’était encore de faire comme si le fait qu’il connaisse son prénom n’avait aucune importante. Il se tourna finalement vers son professeur après avoir remis son sac en place sur ses épaules. « Si vous allez à Donwell vous pensez que ce serait possible de me déposer ? A cette heure ci il y a moins de bus. » Expliqua-t-il en sortant son téléphone de sa poche pour vérifier l’heure. Il grimaça légèrement en voyant la confirmation qu’il n’avait aucune nouvelle de son petit frère, il avait hâte d’être rentré pour pouvoir s'assurer que tout allait bien. « Vous sentez pas obligé, je sais que vous en avez marre de ma tronche. » Lança-t-il à moitié sur le ton de la plaisanterie, sachant très bien qu'il n'aurait pas pu lui en vouloir de refuser.
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Jamie Jefferson
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) - Page 2 EmptyLun 29 Juin - 0:07


Entendre que Maxime rentrait dans son jeu à lui dire qu'il préviendrait le doyen en fonction de son humeur de lundi le faisait sourire et le rassurait un peu, comme si il pouvait enfin se détendre sereinement. Mais il le sentit se crisper lorsque Jamie lui expliqua son raisonnement au sujet de ses propres choix. Apparemment, Maxime n'aimait pas quand son professeur sous-entendait qu'il aurait pu se débrouiller autrement. Qu'est-ce que ça cachait, au juste ? Quelqu'un l'avait forcé à venir lui demander de l'aide ou quoi ? Cette réaction lui échappait complètement. Finalement, il le vit se moquer silencieusement de lui avec son sourire narquois lorsqu'il évoqua sa curiosité comme explication concernant son envie d’aider un étudiant récalcitrant. Mais ce sourire provocant disparut aussi sec quand le professeur précisa qu'il aurait fait ça avec n'importe qui. Jamie arqua un sourcil interrogateur lorsque Maxime détourna son regard. Faisait-il le fier ? Était-il déçu de cette explication en laquelle lui-même ne croyait qu'à moitié ? Et Jamie se détestait profondément de ne pas y croire totalement. Parce que ça voudrait dire admettre des choses inavouables. Alors il préféra changer de sujet, dire qu'il n'était qu'un prof barbant bien qu'il fût vite rattraper par ses demi-mensonges quand il remarqua à quel point Maxime le fixait, comme s'il ne le croyait pas une seule seconde. Mais comme il ne répondait pas, il lui demanda ce qu'il avait prévu initialement ce soir. Et Maxime lui répondit qu'il était simplement attendu chez lui et que son père s'inquiétait facilement. Pour autant, dans sa façon de lui répondre, quelque chose sonnait faux, sonnait dur. Pas comme quelqu'un qui parle d'un parent un peu trop protecteur, qui demande des nouvelles trop souvent. Non... Car ce n'était pas de l'exaspération que le professeur percevait, c'était de la colère. Ou peut-être se trompait-il totalement, qu'il était encore à côté de la plaque ? Après tout, il n'était plus si sûr de savoir lire en quelqu'un, de savoir lire en Maxime. Le professeur avait envie d'en savoir plus, de comprendre, d'être sûr, d'être sur la bonne voie. Mais le voir parler de son père, comme s'il l'attendait chez lui à la maison, lui rappela à quel point son élève était jeune et à quel point sa propre attitude avait été déplacée, toute à l'heure. Il préféra se taire et se crispa un peu, se demandant pourquoi il lui avait offert cette clope, pourquoi il n'était pas déjà dans sa voiture pour rentrer chez lui ou même retrouver son petit ami... Il faisait n'importe quoi. Maxime s'était éloigné pour écraser sa cigarette et Jamie prit le temps de finir la sienne, prenant une autre bouffée. Il l'entendit lui dire qu'il était conscient que son professeur avait mieux à faire et Jamie l'observa de dos, sans répondre. C'était vrai, mais pourquoi est-ce qu'il insistait autant ? Ne pouvait-il pas simplement se contenter du fait qu'il était là, qu'il avait choisit d'être là un point c'est tout ? Le professeur soupira face à tant de ténacité et tira une dernière fois sur sa cigarette avant qu'elle ne soit entièrement consumée, prêt à répondre. Mais il entendit l'étudiant parler encore une fois de sa mère -voulait-il à ce point le faire culpabiliser ?- puis... d'Isaiah. Tout son corps se tendit et ses yeux s'écarquillèrent légèrement. Heureusement qu'il ne le regardait pas parce qu'il aurait vu son désarroi. Il est vrai que le couple se voyait régulièrement aux abords de la fac et qu'il ne cachait pas sa relation, sans pour autant s'exposer outre mesure, mais il était certain que jamais il n'avait prononcé son nom à qui que ce soit, en dehors de ses collègues. Le temps que l'info percute jusqu'à son cerveau, Maxime se tournait vers lui -le forçant à reprendre une expression plus ou moins normale- et lui demandait tranquillement si il pouvait le ramener jusqu'à chez lui, rajoutant par la même occasion qu'il n'y était pas obligé, presque en plaisantant, comme s'il ne venait pas de lâcher une petite bombe. Jamie avait toujours son mégot de cigarette dans les mains, ayant du mal à percuter malgré ses efforts et cligna des yeux pour se sortir de sa torpeur. Je... il détourna son regard Je vais vous ramener oui. puis jeta sa cigarette dans un cendrier près de la grille. J'admets que je me serai bien passée de votre présence sur mon chemin du retour, j'en ai eu assez pour ce soir. il lui sourit, préférant poursuivre sur la plaisanterie, se redonnant un peu de contenance par la même occasion. Mais je ne vais pas vous laisser attendre un bus pendant des heures alors que vous m'avez dit que votre père était du genre "inquiet". Il le regarda et mima les guillemets volontairement avec ses doigts, comme pour lui signaler qu'il n'était pas totalement convaincu par ses propos. Il lui fit signe de le suivre et ils arrivèrent très vite au parking ainsi qu'à sa voiture. En silence, ils s'installèrent chacun de leur côté et Jamie attendit d'avoir mis la clef sur le contact pour se tourner vers Maxime, ne réussissant pas à réprimer un pincement de lèvres tant la vision du jeune homme à l'intérieur d'un endroit aussi privé que sa voiture le déstabilisait bien plus qu'il ne voulait se l'admettre. Le CD de John Coltrane se lança sur le morceau Blue World et il baissa le volume suffisamment pour que ça ne reste qu'un fond sonore. Avant qu'on parte, j'aimerais savoir quelque chose..il fronça les sourcils. Comment est-ce que vous connaissez Isaiah ? il rectifia le tir en secouant la tête et en faisant claquer sa langue sur son palet, comme si il n'était pas possible qu'une connexion réelle existe entre son étudiant et son mec. Enfin comment est-ce que vous savez son prénom ? reformulée comme ça, la chose paraissait moins déstabilisante mais il voulait quand même savoir, parce que pour une raison évidente, il n'aurait pas apprécié que les deux puissent se connaitre, voire juste se situer. Son manque d'honnêteté le frappa de plein fouet : il n'avait pas dit à Isaiah qu'il donnait des cours à un étudiant et si jamais il venait à l'apprendre par quelqu'un d'autre... Est-ce qu'il ne ferait pas mieux de lui dire, finalement ? Mais après déjà 2 cours, il était possible que son petit ami ne soit pas totalement ravi de savoir qu'il ne lui disait pas toute la vérité. Pourquoi il avait caché ça, déjà ? Ah oui, parce qu'il était lâche, c'est vrai. C'était la seule raison ? A dire vrai, plus il observait son élève dans l'habitacle étroit de sa petite Ford, moins il arrivait à se convaincre lui-même. Sauf que jamais, jamais il ne s'avouerait quelque chose d'aussi impensable. Encore moins maintenant qu'il avait cru lire de la peur dans le regard de Maxime lorsqu'il s'était approché, ce qui avait été presque pire que le dégoût. Non. Hors de question. Jamais. Comment pouvait-il admettre qu'il avait envie de tendre le bras, juste pour savoir comment la pulpe de ses doigts réagiraient au contact de sa peau ou de ses boucles ? Comment pouvait-il admettre que même si ça n'avait été qu'un regard d'une demi-seconde, il avait encore dans sa tête la rondeur de ses lèvres ? Et comment pouvait-il admettre qu'il était content -oui, content- de le ramener ? Cette proximité n'aidait absolument pas son cerveau à fonctionner correctement. Il fallait absolument qu'il rentre, qu'il s'échappe. Alors il détourna les yeux en déglutissant puis démarra. Je ne savais pas que vos parents habitaient Donwell. Ils y sont depuis longtemps ? Dans quel coin ? Et voilà qu'il faisait du small talk... Bon au moins, tout ça était entièrement vrai et il pouvait mettre ça sur le compte qu'il avait besoin de savoir où il allait devoir le déposer. Vivement qu'ils arrivent, vivement que cette soirée soit derrière lui, parce que tout ce qu'il faisait n'avait plus aucun sens.
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Maxime Holmes
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) - Page 2 EmptyLun 29 Juin - 8:47

@jamie jefferson
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Et merde. Maxime avait vraiment espéré que son professeur n’aurait pas noté l’utilisation du prénom de son mec mais vu la façon dont il le regardait et dont il avait dû s’y reprendre à deux fois pour lui confirmer qu’il pouvait le ramener il avait du mal à continuer à espérer. Sa remarque taquine lui tira un bref sourire en coin, pas le moins du monde vexé parce qu’il sentait bien que c’était simplement dit pour dissiper le malaise et pour ça Maxime lui en était reconnaissant. Oui, il avait remarqué qu’il l’avait appelé Isaiah mais au moins il n’avait pas l’air d’avoir envie d’en faire tout un plat, peut-être avait-il simplement supposé qu’ils s’étaient un jour croisés à Donwell, ce qui n’était à vrai dire qu’en partie faux. Il lui lança un regard tout sauf amusé en revanche en le voyant mimer des guillemets en reprenant les mots qu’il avait utilisés pour décrire son père, n’aimant pas le fait qu’il ait choisi de ne pas le croire mais aimant encore moins le fait qu’il ne cherche pas à creuser. C’était stupide il n’avait pas envie d’en parler, il savait que ça n’aurait fait qu’empirer la situation, mais il était quand même irrationnellement déçu. Au moins il avait échappé au pire puisque le professeur avait choisi de ne pas le questionner sur Isaiah, il se serait mal vu lui expliquer les circonstances de leur rencontre. Il le suivit jusqu’à sa voiture en silence, regrettant d’avoir éteint sa cigarette aussi rapidement et se disant qu’elle l’aurait peut-être aidé à déstresser. Il n’avait pas réfléchi avant de lui demander cette faveur mais maintenant qu’ils se rapprochaient de la voiture du professeur Maxime était en train de réaliser que la perspective d’être coincé avec lui tout le trajet le mettait mal à l’aise. Tout comme le fait d’être subitement avec lui dans un endroit qu’il devait considérer comme privé le mettait mal à l’aise. Au moins il ne pourrait sans doute pas lui dire qu’il raccompagnait tous ses élèves ! Maxime tira une étrange fierté de cette pensée totalement puérile et il souriait encore un peu alors qu’il venait s’asseoir dans la voiture. Il perdit pourtant rapidement son sourire, comme si le karma avait instantanément décidé de le punir, quand son professeur se tourna vers lui. Maxime l’imita en fronçant les sourcils à son tour. Il ouvrit la bouche, pas pour répondre parce qu’il n’avait aucune idée de ce qu’il allait bien pouvoir lui dire, mais bien parce qu’il était surpris. Il le remercia silencieusement de préciser sa question parce que ça lui donnait quelques précieuses secondes supplémentaires pour inventer quelque chose de simple, crédible et reprendre assez de contenance pour réussir à le dire sans avoir l’air de mentir à nouveau. Il avait vraiment cru qu’il n’allait pas aborder le sujet et il se sentait con d’avoir été soulagé de manière aussi prématurée. Vu la soirée qu’il passait jusqu’à présent il aurait dû se douter que ça avait été trop beau pour être vrai. Il détourna les yeux et fit semblant de regarder la route, avant de se rappeler qu’ils n’avaient pas encore démarrés et qu’il était simplement en train de faire semblant d’admirer les voitures face à eux. « C’est petit Donwell, tout le monde se connaît plus ou moins. » Tenta-t-il d’expliquer en haussant les épaules, se demandant si son explication suffirait. Il avait dû entendre le manque d’assurance dans sa voix parce qu’il se sentit immédiatement obligé d’ajouter : « Je sais que vous vous appelez Jamie mais j’irais pas jusqu’à dire que je vous connais. » Il regretta les mots dès l’instant où ils eurent quitté ses lèvres, autant parce que le fait qu’il connaisse son prénom était une information qu’il avait jusque là choisi de garder pour lui que parce qu’il savait pertinemment que son explication ne tenait qu’à moitié la route. Il aurait été incapable de lui citer les prénoms de tous les habitants de Donwell et son professeur, Jamie, devait bien en avoir conscience. Et alors ? Il s’était souvenu de son prénom quand on le lui avait donné un jour en passant alors qu'il avait oublié quatre-vingt-quinze pourcent des autres, mais ça ne voulait rien dire. C’était juste que Jamie avait tendance à se démarquer. Il observa le professeur du coin de l’oeil, comme pour vérifier qu’il n’avait pas encore plus aggravé son cas avant de décider de se montrer un peu plus honnête. « Je l’ai croisé un soir dans un bar aussi je crois. » Il grimaça et fit un geste exagérément vague de la main, autant pour convaincre Jamie que pour se convaincre lui-même que ça n’avait été qu’une soirée comme les autres et qu’il n’était pas à présent terrifié à l’idée que son professeur en discute avec son partenaire. Au moins il avait démarré et pour l’une des premières fois de sa vie Maxime commença à compter les secondes qui le séparaient de son retour à Donwell. Il s’efforça de garder les yeux rivés sur la route devant eux et de se détendre, d’autant plus quand il entendit la question un peu maladroite de Jamie. « Dans la vieille ville, la rue qui mène au marché ? » Demanda-t-il pour savoir s’il voyait l’endroit dont il parlait. Donwell était tellement petit qu’il devait bien visualiser le coin où il habitait. « Mais vous pouvez me déposer n’importe où sur votre chemin, je peux marcher. » Peu importe où il le déposait il n’en aurait pas pour plus de dix minutes de marche et il avait à présent une peur irrationnelle qu’il sache où il habite, qu’il puisse croiser son père. Il aurait peut-être mieux fait de prendre le bus finalement, il se serait au moins évité ce moment gênant. « J’y habite depuis que je suis né. » Ajouta-t-il en haussant les épaules, se rendant bien compte que l’information était tout sauf passionnante et que ça devait le faire passer pour un plouc. Après tout il habitait encore là-bas, peut-être que ça voulait dire c’était vrai, tout simplement. « Avec mon père et mon demi-frère. » Se sentit-il obligé de préciser, parce que s’il ne le corrigeait pas sur le fait qu’il ne vivait pas avec sa mère maintenant il n’aurait probablement jamais l’occasion de le faire. Et il se demanda à ce moment là pourquoi il avait eu envie qu’il le sache. Il se tourna enfin vers Jamie et son regard fut aussitôt attiré par ses mains qui glissaient agilement sur le volant, ne réalisant que quelques secondes plus tard qu’il avait été en train de les fixer et de s’imaginer ce qu’il avait bien pu faire à Isaiah avec. Ce qu’il aurait pu lui faire avec. « Ma mère est morte quand j’avais cinq ans. C’était il y a longtemps. » Précisa-t-il, incertain de ce qui l’avait poussé à cette confidence mais se sentant obligé de dédramatiser cette perte pour s'éviter des condoléances de la part de son professeur. C’était un sujet dont il ne parlait que très rarement, généralement il ne prenait pas la peine de préciser pourquoi sa mère n’habitait pas avec lui et il laissait les gens supposer que c’était parce que ses parents étaient divorcés. Peut-être que c’était le fait de savoir que sa mère à lui n’allait pas bien, ou peut-être qu’il avait voulu se forcer à se souvenir d’elle quand des pensées inacceptables avaient commencé à traverser son esprit et qu’il s’était dit que c’était le meilleur moyen de s’en débarrasser. Il n’avait pas envie de salir sa mémoire, il voulait qu’elle ait de quoi être fière de lui. Peut-être qu’il avait eu envie de faire savoir à Jamie que quelque part, il comprenait en partie ce qu’il devait être en train de vivre. En tout cas les mots étaient sortis de sa bouche et pour la première fois depuis plusieurs minutes il n’eut pas le cœur de les regretter.
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) - Page 2 EmptyLun 29 Juin - 16:09


Il aurait préféré voir de la perplexité ou de la nonchalance dans le regard de Maxime quand il lui avait demandé d'où il connaissait Isaiah -ou son prénom-. Il aurait même préféré qu'il se mette à réfléchir sans se cacher, simplement pour se souvenir qu'il avait entendu son professeur le prononcer dans un couloir ou quelque chose dans ce goût là. Et il aurait haussé les épaules avec désinvolture comme il avait l'air de le faire si souvent. Mais non... Jamie vit bien, à l'expression de son étudiant, que la question l'avait un peu sonné et il en fût convaincu lorsque ce dernier détourna son visage avant de trouver une réponse. Ouais, Donwell est une petite ville, un village même. Mais on ne connaissait pas pour autant le prénom de chaque habitant comme ça. Si ? Lui n'était pas là depuis très longtemps, peut-être que c'était plausible ? Il essayait de se rassurer comme il pouvait mais il était aussi conscient qu'Isaiah sortait beaucoup, à Donwell, à Brighton... Est-ce que son mec et son étudiant auraient pu côtoyer des personnes en commun ? Dans d'autres circonstances, ce détail ne l'aurait pas dérangé outre mesure. Mais là... Il déglutit en entendant la suite des explications de Maxime, car cette deuxième vague de justification ne lui semblait pas plus crédible que la première et il ne put s'empêcher de rétorquer. Oui, enfin, je suis votre professeur depuis plusieurs mois. J'aurais presque été vexé si vous ne connaissiez toujours pas mon prénom. il avait dit ça avec un ton léger, essayant par tous les moyens de cacher son trouble qui était non seulement lié à cette histoire de Maxime-Isaiah mais aussi au fait qu'il n'avait pas envie d'analyser cette sensation qu'il avait ressenti en entendant l'étudiant prononcer son prénom, comme si soudainement il avait envie de ne plus jamais l'entendre l'appeler autrement que comme ça. Peut-être la remarque de Jamie fit réagir Maxime parce qu'il eut l'air de se sentir obligé de préciser qu'ils s'étaient croisés dans un bar et la crainte que Jamie avait eue quelques secondes auparavant vint se concrétiser. Il n'en revenait pas. Pourquoi est-ce que ça lui tombait sur le coin de la gueule ? Accusant le coup, il répondit simplement d'un Ah, je vois, oui. parce qu'il voulait donner l'impression que cette explication était suffisante et qu'il avait peur d'en savoir plus sur la nature de leur relation. Est-ce qu'ils se connaissaient mieux que ce que Maxime prétendait ? Là tout de suite, Jamie n'était pas sûr d'avoir très envie de le découvrir.  Alors il démarra et commença à lui poser des questions afin de se changer les idées, auxquelles il fût étonné de voir son étudiant répondre avec franchise et sans aucune envie de le rembarrer. Il s'était peut-être attendu à des réflexions du style 'En quoi ça vous regarde ?' tant il avait été habitué à être face à cet étudiant insolent. Mais il semblerait que cette soirée ait eu le mérite de le faire changer d’attitude, Jamie pourrait au moins en tirer quelque chose de positif. La vieille ville, c'était à côté de là où vivait sa mère depuis le début de sa convalescence, l'an passé. Oui, oui je vois très bien, ma mère s'est installée juste à côté. il avait envie de lui montrer que lui aussi, était capable de dire des choses de sa vie. Donc je peux vous déposer chez vous, ça ne me fera pas de détour, vu que je dois aller la voir. disait-il en regardant la route, esquissant un sourire. Bizarrement, il n'aimait pas trop l'idée de le déposer 'n'importe où' comme un vulgaire auto-stoppeur, alors il était ravi de voir qu'il n'avait pas besoin de trouver d'excuse pour ne pas le faire. Il le laissa ensuite poursuivre, lui dire qu'il vivait là bas depuis toujours et Jamie ne pût que comprendre rapidement qu'il n'y avait pas de mère dans les environs. Est-ce que ses parents étaient séparés ? C'était monnaie courante, ses propres parents ayant divorcés quand il était adolescent même s'il n'aimait pas trop en parler. Pour autant, il était moins fréquent que les enfants restent chez leur père, plutôt que leur mère. Alors il avait envie de demander, il était curieux, il voulait savoir. Mais il avait peur de franchir une ligne, celle de la vie privée d'un élève qui ne concernait aucunement un prof d'université. Se pinçant les lèvres, sans détourner le regard de la route, il se retint, espérant secrètement qu'un silence un peu prolongé laisserait la possibilité à Maxime de changer de sujet ou de se livrer un peu plus. Alors quand l'étudiant finit par lui avouer que sa mère était morte, il sentit son coeur s'emballer et sa bouche s'entrouvrir légèrement avant de tourner son visage vers lui, quittant la route des yeux quelques petites secondes, observant son profil, avant de porter de nouveau son attention devant lui. Il avait mal. Mal pour ce jeune homme qui avait vécu la perte d'un parent, d'une mère, si tôt. C'était injuste. Il avait mal pour lui, parce que ça faisait écho à sa propre vie, ses propres souffrances même si il avait encore la chance d'avoir sa propre mère encore en vie. Mais quelle vie... Et pour combien de temps... Je suis désolé. Pour votre mère. dit-il simplement, n'étant vraiment pas en mesure de s'épancher dans de lourdes condoléances. Il comprenait peut-être un peu mieux pourquoi le jeune homme avait été tant insistant de le voir rentrer, vu qu'il avait entendu qu'il parlait de sa mère au téléphone. Dans sa tête, Maxime devait se demander pourquoi il ne profitait pas de sa présence alors que lui n'avait plus cette possibilité. Et le coeur de Jamie continuait de s'effriter, morceau par morceau. Il voulait le rassurer, lui dire que c'était un bon fils qui prenait bien soin de sa mère mais il savait qu'il n'avait pas été digne de ce genre de discours, ces derniers temps. Et il avait envie de savoir ce qu'il s'était passé avec sa mère mais préféra d'abord parler de lui, de la sienne. Comme si il avait besoin de se justifier, pour paraître mon horrible qu'il ne l'était et comme pour lui montrer le chemin. Peut-être aussi pour se rassurer lui-même que si lui en parlait, il se sentirait moins coupable de lui demander des précisions par la suite, si il y parvenait. Ma mère est malade. c'était sortit comme ça, un peu comme un 'je vous comprends, j'ai mal pour vous, je sais ce que vous ressentez'. Il en parlait si rarement ailleurs qu'avec sa famille que ça semblait presque irréel de le dire là, dans sa petite voiture, avec un élève de son cours de droit. La maladie de Charcot. il soupira, ses épaules s'affaissaient un peu. Une sacrée saloperie, si vous voulez mon avis. il essaya un petit sourire en tournant légèrement le visage vers Maxime, comme pour lui montrer que ça allait d'en parler, même si ça n'allait pas du tout. Je... il inspira profondément avant d'expirer doucement. Il avait envie de tout lui balancer, de jeter qu'il était fatigué, qu'il était perdu, et que même si il savait que la maladie allait bientôt lui enlever sa mère, il n'avait plus la force ni le courage de la voir perdre l'usage d'un nouvel organe, d'un nouveau muscle, jour après jour. Il n'y arrivait plus. Mais il avait trop peur de passer pour un monstre. Non, il se savait monstre. Il avait juste peur que Maxime s'en aperçoive. Il toussota pour se redonner un peu contenance. Ma soeur est avec elle, en ce moment. Elle a choisit de... il hésita, mourir ? se faire soigner chez elle. il avait envie de lui faire comprendre qu'il ne la laissait pas seule mais il mettait aussi un point d'honneur à ne pas lui décrire la maladie ni tout ce qu'il avait fait ces 6 dernières années. Il n'avait pas envie d'être pris en pitié -il estimait ne pas mériter la pitié de qui que ce soit- et encore moins par un élève qui venait de lui avouer qu'il avait lui-même perdu sa mère. Préférant laisser le choix à Maxime de parler de cette tragédie, ou non, Jamie dévia sur un sujet qu'il avait eu envie d'aborder plus tôt, sans trop oser le faire. Et avec votre père, ça se passe bien, malgré tout ? il avait préféré rester évasif dans sa question qui pouvait dire 'comment s'en sort-il dans son rôle de veuf' ou 'est-ce qu'il tient le coup ?' ou simplement 'n'est-il pas trop dur avec vous ?'. C'était surtout cette dernière qui lui semblait importante. Parce qu'il avait cru déceler quelque chose plus tôt, avant qu'ils partent de la fac, lorsque Maxime avait parler de l'inquiétude de son père. Pour autant, il avait choisit de ne pas en parler franchement, parce qu'il avait peur de s'être encore une fois planté sur toute la ligne et qu'il n'avait pas envie de braquer le jeune homme avec des présomptions erronées.
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Maxime Holmes
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description du personnage : étudiant en droit à l'université de brighton, homosexuel refoulé, grand frère protecteur, il se demande quand il aura le courage et la force de vraiment tenir tête à son père, espérant que ce soit avant qu'il ne lève aussi la main sur son petit frère.

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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) - Page 2 EmptyLun 29 Juin - 19:11

@jamie jefferson
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Maxime n’était pas certain de comprendre pourquoi il avait toujours eu autant de mal à parler de la mort de sa mère et pourquoi il venait d’en parler à Jamie alors qu’il ne se serait probablement douté de rien s’il avait choisi de rester évasif, voire même de mentir. A la place il avait choisi de se montrer honnête et il était encore en train de se demander ce qui lui avait pris alors qu’il observait la réaction de son professeur. Il avait l’air surpris, un peu gêné aussi peut-être d’avoir l’impression de l’avoir poussé à la confidence. La vérité c’était que d’ordinaire Maxime aurait tout fait pour ne pas répondre à la question, même si elle avait été posée plus directement. Il ne s’était pas senti obligé d’en parler, il en avait eu envie. Il reporta son regard sur la route quelques secondes avant que son professeur ne tourne le sien vers lui, sentant ses joues rosir sans trop comprendre pourquoi. Est-ce que c’était pour ça qu’il lui en avait parlé ? Pour essayer d’attiser sa sympathie et sa pitié ? Pour pouvoir jouer cette carte plus tard si Jamie se montrait trop dur avec lui ? Il n’arrivait pas à se convaincre que c’était la raison et pourtant il était gêné - pas mal à l’aise mais gêné - de la réponse de son professeur. Il avait voulu éviter ses condoléances et pourtant ça lui faisait plaisir de les entendre de sa bouche à lui, peut-être parce qu’il devait être en mesure de comprendre la peine que Maxime avait pu ressentir, peut-être parce que dans sa bouche à lui les mots ne sonnaient pas aussi creux et vides de sens que dans celle des autres. Il tourna à nouveau les yeux vers son professeur en l’entendant avouer ce qu’il avait déjà deviné : que sa mère était malade. Il s’en était douté et pourtant cet aveu le touchait, parce qu’au vu de sa réaction c’était assez évident qu’il n’aimait pas en parler et parce que Maxime se sentait bêtement privilégié qu’il décide finalement de lui en parler à lui, même si c’était sûrement uniquement parce qu’il avait lui-même accepté de se confier. L’étudiant ne l’avait toujours pas quitté des yeux quand Jamie se tourna un lui, un petit sourire triste et forcé au coin des lèvres, Maxime se rendant compte en croisant son regard qu’il l’avait fixé avec une intensité anormale, comme s’il avait l’impression de le rencontrer pour la première fois et de découvrir une toute nouvelle personne à côté de lui. L’espace d’un instant il oublia même les raisons de son animosité envers lui mais bien entendu ce sentiment ne fut que de courte durée et Maxime se mit même à faire des efforts pour essayer de le détester autant qu’avant. C’était devenu non seulement une seconde nature mais également une nécessité. Il le laissa poursuivre sans chercher à l’interrompre, essayant vainement de ne pas laisser ses aveux le toucher. Il pouvait l’entendre hésiter sur la façon d’exprimer ce qu’il ressentait et Maxime ne savait pas si c’était par pudeur ou par envie de lui passer les détails les plus traumatisants de ce qu’il devait vivre au quotidien. Les deux options ne faisaient qu’attendrir encore un peu plus l’étudiant et il détestait ça. Pourquoi est-ce qu’il ne pouvait pas se contenter de lui reprocher son manque d’attention en classe ? Pourquoi est-ce qu’il était obligé de lui montrer une partie de sa vie qui rendait la tâche de le détester quasiment impossible à Maxime ? Il se gratta la nuque, comprenant mieux la conversation qu’il avait plus ou moins épiée tout à l’heure, d’autant plus gêné maintenant que le professeur avait décidé de lui en parler de lui-même. « Je suis désolé aussi. » Souffla-t-il, la gorge serrée et l’émotion transparaissant de manière évidente dans sa voix, parce qu’il avait toujours été nul pour réconforter les gens et parce qu’il savait à quel point rien de tout ce qu’il pourrait dire ne pourrait le faire se sentir mieux. Il savait que personne n’avait encore jamais su trouver les mots justes pour réussir à lui faire oublier l’absence de sa mère. Il ne pouvait qu’imaginer la peine que Jamie devait ressentir à la voir un peu plus malade chaque jour, parce qu’il avait compris au ton employé et à son choix de mot que c’était ça qu’il se passait. Pendant une seconde il se surprit à penser qu’il était content de pouvoir en discuter avec son professeur, avec quelqu’un qui semblait enfin comprendre plutôt que de faire semblant mais la mention de son père lui fait l’effet d’une douche froide. Il fixa à nouveau son regard sur la route et se crispa instantanément. Il s’était senti à l’aise de parler librement avec lui comme ça mais l’ombre de son père venait de s’imposer dans la voiture, menaçant silencieusement Maxime. Aussi difficile que soit le changement d’atmosphère  pour l’étudiant il en était presque heureux, parce qu’il s’était laissé emporter à parler de sa mère, parce qu’il avait eu envie de continuer et parce qu’il savait très bien que c’était une erreur, qu’il n’y aurait rien eu de pire que de commencer à apprécier son professeur. Au moins Jamie l’avait inconsciemment ramené à la réalité, à la vie qu’il menait vraiment au lieu de celle qu’il aurait voulu mener. Il laissa près d’une minute s’écouler avant de rouvrir la bouche, faisant tout pour se convaincre qu’il ne devait pas être honnête. Pas là-dessus. « Oui. » Sa réponse était sortie de manière sèche, comme s’il s’énervait lui-même de ne pas pouvoir dire la vérité : qu’il le haïssait et que pas une semaine ne passait sans qu’il soit obligé d’étouffer l’envie de le tuer de ses propres mains. « On est pas obligés de parler vous savez ? » Il regretta les mots dès la seconde où ils eurent quittés sa bouche mais le fait de se montrer sec et distant provoquait en lui un soulagement qu’il n’arrivait pas à faire taire. Les questions devenaient trop personnelles, trop difficiles à affronter pour Maxime et même s’il était déçu de devoir quitter cette espèce de petite bulle qu’ils s’étaient créés il ne voyait pas comment faire autrement. Les mots sortaient de sa bouche avant qu’il ait eu le temps de comprendre ce qu’il allait dire. « Si j’avais su que vous alliez m’interroger sur ma vie privée j’aurais pris le bus. » Ajouta-t-il en essayant de rendre ses mots blessants mais il pouvait lui-même entendre que le coeur n’y était plus vraiment. Il se mordit l’intérieur de la joue pour essayer de contrôler la tristesse qui était en train de l’envahir à l’idée de rentrer chez lui et d’abandonner ce sentiment de sécurité qui l’avait enveloppé depuis qu’ils avaient commencé à parler, sans même qu’il ne s’en rende compte. A l’idée de s’être montré plus dur qu’il n’en avait vraiment eu envie avec son professeur, avec Jamie. A l’idée qu’il soit peut-être allé trop loin cette fois-ci et que le grand brun décide enfin d’arrêter d’essayer de l’aider. Il s’affaissa dans son siège, tournant malgré lui son regard vers son professeur et le regardant conduire en silence, essayant de se forcer à ressentir du soulagement à l’idée de bientôt arriver à Donwell au lieu de l’angoisse qui grandissait en lui. Il n'arrivait plus à le quitter des yeux et il avait envie de s'excuser, de lui dire qu'il avait envie de continuer à parler avec lui, qu'il pouvait lui dire ce qu'il voulait et qu'il ne le jugerait pas mais les mots restaient coincés au fond de sa gorge.
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Jamie Jefferson
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) - Page 2 EmptyMar 30 Juin - 1:10


Lorsqu'il entendit son étudiant lui dire qu'il était désolé, Jamie crispa légèrement les mains sur le volant. Parce que cette phrase sonnait comme les condoléances qu'il avait lui-même prononcé plus tôt et il eut l'impression d'en avoir trop dit, de l'avoir trop facilement laisser penser que sa mère n'était pas seulement malade mais mourante. Il n'aimait pas ça. Parce que ça aurait voulu dire qu'il avait préféré se dévoiler davantage à Maxime Holmes plutôt qu'à son propre petit ami. Car Isaiah n'était pas au courant que l'état de santé de sa mère s'était lourdement dégradé ces derniers mois. Car il n'avait pas pu, pas su, lui partager cette information. Parce qu'Isaiah n'entretenait pas de très bonnes relations avec sa mère et qu'il n'avait pas envie de lui parler de la sienne qui le quittait à petit feu. Parce qu'il avait eu envie de garder ce fardeau pour lui et lui seul, ne voulant pas imposer son chagrin à quelqu'un qui ne pourrait peut-être pas bien le comprendre, qu'il n'avait pas envie d'attiser la pitié de celui qui partageait sa vie. Parce qu'il avait honte, parce qu'il était lâche. Et pourtant, il s'était laisser emporter par l'aveu de son élève, il avait eu le sentiment de pouvoir partager un peu sa propre peine avec ce jeune homme qu'il apprenait encore à découvrir. Il l'avait choisit, lui, encore une fois. Et lorsqu'il bifurqua, passant d'un parent à l'autre, pour en savoir davantage sur son étudiant, il se demanda si il avait bien fait. Parce que ça voulait dire partager encore des informations l'un sur l'autre et le professeur n'était plus très certain que ce soit une bonne idée. Parce qu'en pensant à son petit ami qui n'était au courant que de la moitié des choses, Jamie venait de se rendre compte de quelque chose de pire que le fait d'avoir demi-avoué à son élève que sa mère allait mourir ; il venait de réaliser qu'à chaque fois qu'il avait eu un regard un peu déplacé durant cette soirée, des gestes involontairement dirigés, et de pensées inavouables, il avait simplement rejeté le tout en se rappelant qu'il était le professeur et Maxime, l'élève. A aucun moment il n'avait pensé qu'avant toute chose, il n'était pas en droit d'avoir ce genre de réflexions parce qu'il était en couple. A aucun moment il n'avait pensé à Isaiah. Pas une seule fois. Alors il se dit qu'en plus d'être un mauvais fils et un mauvais frère, c'était assez clair maintenant -quoiqu'il le pensait déjà depuis un moment- qu'il était aussi un mauvais petit ami. Et quand Maxime lui répondit d'un 'oui' sec, accompagné d'une réplique cinglante sur le fait qu'ils n'étaient pas obligés de parler et qu'il aurait pu s'abstenir de lui poser des questions sur sa vie privée, il réalisa qu'il était vraisemblablement un mauvais professeur, en plus du reste. Et ce fût le coup de grâce, comme une claque qui vous réveille après un joli rêve. Car il avait naïvement imaginé que ce moment hors du temps qu'ils étaient en train de partager dans le petit espace de sa voiture était imperméable à toute trahison. Parce qu'ils avaient échangé des choses vraies, des choses intimes, des choses difficiles à admettre à n'importe qui. Parce qu'il avait pensé que lui aussi, l'avait choisit. Mais apparemment, il se trompait. Car bien qu'il était maintenant assez clair dans l'esprit de Jamie que son élève n'était pas en bon terme avec son père, sinon il n'aurait pas réagit aussi sèchement, il était tout autant limpide que Maxime n'avait pas envie de partager ça avec lui. Et maintenant, l'ambiance détendue avait laissé la place à une certaine tension qu'il ne supportait pas. Je n'ai pas voulu vous embarrasser, excusez-moi. Voilà. C'était vrai et il avait l'impression que si il n'avait rien répondu il aurait explosé. Il aurait pu être énervé par son attitude, mais il en avait marre de faire le yoyo avec ses émotions. Non, il n'était pas énervé, il se sentait juste déçu. Une déception vive qui lui tenaillait le ventre. Maintenant, il ne savait plus quoi dire, parce qu'il avait peur de le faire fuir encore plus et il n'avait pas envie d'avoir la sensation que pour le prochain cours, ils allaient devoir recommencer à zéro. Pour autant, une fois arrivé à un croisement où il dû s'arrêter, à l'entrée de Donwell, il osa un regard vers son élève et il fût encore une fois bien trop affecté par sa présence dans sa voiture. Et le fait qu'il s’aperçoive que Maxime le fixait n'aidait en rien. Qu'est-ce qu’on fait pour la suite, Monsieur Holmes ? lui dit-il d'un ton professoral, maintenant son regard un peu par défi. C'était sa façon à lui d'essayer de reprendre contenance, de reprendre son rôle de professeur de droit qui n'avait fait qu'aider un élève un peu récalcitrant. En l'appelant par son nom, il essayait de remettre une distance entre eux, parce que Maxime avait apparemment déjà commencé à reconstruire un mur et qu'il se disait que finalement, c'était peut-être la meilleure chose à faire. Et en même temps, il était parfaitement conscient que cette question avait plusieurs interprétation possible. Alors il poursuivit, détournant les yeux et continuant sa route. On va bientôt arriver chez vous mais nous n'avons pas parlé de la prochaine session. il pinça ses lèvres, se demandant si il allait quand même lui proposer le même créneau horaire. Samedi prochain, 20h ? finalement, oui. Il avait peut-être l'appréhension que si il lui proposait un créneau différent, ça aurait voulu dire que leur conversation de toute à l'heure avait eu lieu. Et même si il allait probablement la conserver précieusement dans sa mémoire, Jamie pensait qu'il était préférable de faire comme si rien ne s'était passé. Tant pis. Ils repartiraient du début, donc. Vous avez encore la possibilité de vous débrouiller tout seul, si vous préférez. Maintenant que nous savons tous les deux que c'est une éventualité. Il regretta immédiatement ses paroles et crispa ses doigts sur son volant, une énième fois, s'en voulant profondément d'avoir lui-même rajouter une pierre à l'édifice. Il s'était dit que mettre de la distance était une bonne idée et apparemment son cerveau était d'accord, ayant fait le choix de rajouter des barbelés en haut de leur mur. Bon... En fait, ils allaient peut-être devoir repartir de bien plus loin que le début. Il se demanda si c'était ce qu'il voulait ou si il voulait carrément que Maxime ne lui adresse plus jamais la parole. Mais au fond, il n'arrivait pas à admettre qu'il ne souhaitait ni l'un, ni l'autre. Qu'il aurait juste voulu ravaler ses mots, revenir en arrière et ne pas avoir parlé de tout ça. Parce que ça aurait été beaucoup plus simple et certainement beaucoup moins douloureux.
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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) - Page 2 EmptyMar 30 Juin - 9:44

@jamie jefferson
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Maxime savait pertinemment qu’il avait mal réagi et qu’il venait de tuer l’aisance qui s’était installée petit à petit entre eux. Peut-être que c’était même exactement ce qu’il avait voulu faire, revenir en arrière au moment où ça avait été facile de le détester et de garder de la distance entre eux, peut-être qu’il n’avait pas envie de continuer à ressentir autre chose que de la haine pour son professeur, peut-être que c’était juste comme ça que les choses devaient être. En tout cas l’entendre s’excuser alors qu’il n’avait strictement rien fait lui fit resserrer encore un peu plus la mâchoire. Pourquoi est-ce qu’il s’excusait ? Il n’aurait pas dû l’engueuler là ? Lui dire que ce n’était pas la peine de se montrer aussi agressif et qu’il avait seulement essayé de lui poser une question ? Parce qu’au fond c’était tout ce qu’il avait fait et Maxime savait qu’il ne l’avait pas posée pour tenter de le piéger, il savait qu’il n’était pas au courant du genre d’émotions que la mention de son père provoquait en lui parce qu’il n’imaginait pas Jamie capable de les lui rappeler de manière aussi vicieuse. Et pourtant il s’excusait, ce qui faisait ressentir encore plus de culpabilité à Maxime parce qu’il savait pertinemment que la faute était entièrement la sienne sur ce coup là. Faute de savoir quoi répondre il choisit de se taire, sentant une nouvelle pointe de déception en l’entendant s’adresser à lui comme il aurait pu le faire avant ce soir, de la manière dont un professeur s’adresse à un étudiant, il avait même légèrement grimacé en l’entendant prononcer son nom de famille. C’était ridicule, ce n’était pas comme s’il l’avait appelé par son prénom plus d’une ou deux fois, mais le retour à la réalité lui faisait quand même un peu mal et il ne réussissait pas à l’accepter. C’était bien, c’était ce qu’il avait voulu, remettre de la distance entre eux et reprendre une non-relation, comme celle qu’ils n’avaient pas entretenue avant les incidents de la soirée. Il haussa les épaules, ne sachant pas comment répondre à cette question autrement que bêtement. Comment ça qu’est-ce qu’ils allaient faire maintenant ? Il n’allait quand même pas encore remettre en cause leurs séances particulières, si ? Tout ça parce qu’il lui avait dit qu’il ne voulait pas lui raconter sa vie privée ? Maxime sentit son estomac se nouer à l’insinuation de son professeur et il lui en voulait de se vexer pour si peu. Une lueur d’espoir réapparut quand il lui proposa le même horaire qu’aujourd’hui et il hocha la tête en silence pour confirmer que ça lui allait, parce qu’il n’osait plus prononcer le moindre mot de peur d’aggraver encore la situation. Il se sentait débile de s’être braqué parce que ce n’était que maintenant que son professeur avait repris une posture plus professionnelle qu’il se rendait compte à quel point il avait aimé lui parler de sa vie et l’entendre lui expliquer la sienne. Il se crispa sur son siège en même temps qu’il le vit se crisper sur le volant. Maintenant qu’il avait les yeux constamment fixés sur lui c’était quasiment impossible de rater ses réactions mais Maxime n’était pas certain de savoir comment les interpréter. Il y voyait de l’énervement et il avait l’impression qu’il essayait juste de lui faire payer sa réponse trop brusque. Est-ce qu’il était en train d’essayer de lui donner une nouvelle leçon d’humilité ? Est-ce qu’il était en train d’essayer de le pousser à admettre à nouveau qu’il voulait qu’il continue à l’aider ? Est-ce que c’était vraiment à ça qu’il jouait ? Maxime avait envie de le croire parce que ça aurait voulu dire qu’il lui suffisait de répéter ce qu’il avait dit tout à l’heure pour que tout aille mieux. Mais quelque chose lui disait que ce n’était pas aussi simple que ça, et que s’il avait juste cherché à le forcer à ravaler à nouveau sa fierté il aurait été plus direct dans sa remarque. « Je vous ai déjà dit que je voulais continuer. » Répéta-t-il dans un souffle, à nouveau incertain d’où il mettait les pieds. Il n’aimait pas ce qu’il avait fait, il avait voulu détourner le sujet et l’empêcher de continuer à lui poser des questions sur sa vie privée mais il n’avait pas réalisé à quel point l’ambiance deviendrait étouffante pour lui. Il regrettait à présent amèrement ses mots et il avait encore une fois l’impression d’avoir tout gâché. Il détourna finalement les yeux et laissa échapper un long soupir, plus démoralisé qu’énervé. « Je n’aime pas parler de mon père. » Expliqua-t-il d’une voix peu assurée, les yeux rivés sur la route devant eux. Il sentait son cœur se serrer à chaque rue qui le rapprochait de chez lui et l’urgence de ne pas laisser la situation telle qu’elle entre eux l’oppressait. « Si vous préférez qu’on arrête vous n’avez qu’à le dire, de mon côté j’ai déjà été assez clair sur ce que je voulais. » Ajouta-t-il, essayant de paraître plus confiant qu’il ne l’était vraiment en prononçant ces mots, parce qu’il avait la désagréable impression que son professeur allait lui avouer que, oui, ça l’arrangerait qu’ils arrêtent parce que comme il le savait sa situation personnelle n’était pas idéale et qu’il avait besoin de temps pour prendre soin de sa famille. Il se sentait égoïste de lui demander de prendre du temps pour lui mais il n’avait pas envie de faire machine arrière. Il avait été honnête et maintenant le choix était dans les mains de Jamie et il n’y avait plus rien qu’il puisse faire pour changer ça. Il frissonna légèrement quand son professeur arriva dans sa rue et il lui indiqua sa maison d’un geste de la main, hésitant pendant quelques secondes à lui donner une fausse adresse et à finir à pied. Au final il décida que ça n’en valait pas la peine, et peut-être qu’inconsciemment il avait envie qu’il sache où il habitait. Les lumières étaient éteintes et Maxime mit volontairement plus de temps que nécessaire à se détacher. Il n’avait pas envie de partir sans être fixé sur son sort, et il n’avait pas non plus envie de rentrer chez lui. Il se tourna vers son professeur et attendit quelques secondes, comme s’il attendait quelque chose de sa part, une indication sur la décision qu’il allait prendre au moins. Il vit la lumière du salon s’allumer chez lui et il sursauta quasiment avant de se jeter sur la portière pour pouvoir sortir, il avait trop peur que son père n’ait vu la voiture garée devant chez eux et n’ait envie de sortir pour voir qui c’était. Il n’avait aucune envie qu’il empiète sur ce moment, sur sa non-relation avec Jamie. « Merci de m’avoir ramené. » Lança-t-il à la va-vite avant de refermer la portière et de s’élancer vers la maison, ouvrant la porte d’entrée au moment où son père tentait d’en faire de même. Il se faufila à l’intérieur aussi vite que possible et referma derrière eux, comme si le simple fait que Jamie puisse apercevoir son père lui filait la nausée. « Je suis resté tard à la fac pour travailler. » Expliqua-t-il en sentant que son père était en quête d’explication. Il haussa un sourcil mais vu que Maxime avait l’air encore sobre il choisit de le croire. Il s’élança dans le salon et ressentit une vague de soulagement en voyant son petit frère allongé sur le canapé, à moitié endormi devant la télé. Au moins il s’était inquiété pour rien.
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Jamie Jefferson
Jamie Jefferson
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To feel nothing so as not to feel anything, what a waste

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MessageSujet: Re: I won't smile but I'll show you my teeth (jamie)   I won't smile but I'll show you my teeth (jamie) - Page 2 EmptyMar 30 Juin - 11:21


Il s'en voulait. Oh oui, il s'en voulait terriblement. Il s'en voulait d'être aussi calme, de ne pas avoir simplement dédramatisé la situation en lui disant d'arrêter de lui répondre avec insolence. Mais il s'en voulait surtout d'avoir laissé son envie de se distancer prendre le dessus pour, encore une fois, lui demander si il voulait arrêter les cours particuliers. Plus tôt dans la soirée, il lui avait déjà fait ce genre d'insinuation. La première fois, parce qu'il avait été piqué au vif lorsque Maxime lui avait dit qu'il n'avait qu'à rentrer chez lui ce soir, il s'était senti jugé, alors il l'avait un peu provoqué, en ayant assez d'être une girouette et de se montrer patient. La seconde fois, il avait insinué que son élève aurait pu trouver d'autres solutions pour réviser ses cours et avait bien vu dans son silence qu'il avait raison. Au final, il était maintenant persuadé que Maxime n'avait aucunement envie d'arrêter leurs sessions, pour autant, Jamie savait très bien qu'en lui posant la question, il lui offrait une dernière porte de sortie et, par la même occasion, il donnait presque l'impression que lui-même essayait de s'échapper. Il n'avait pas demandé ça pour tester sa loyauté ou sa capacité à ravaler son orgueil. Non, il avait demandé ça parce que si Maxime finissait par choisir la fuite, il n'aurait plus de raison de mentir. A qui que ce soit. Il pourrait tuer dans l'oeuf ces sensations naissantes qu'il avait bien trop peur d'admettre. Mais son étudiant lui répéta qu'il avait envie de continuer et le sentiment de soulagement qui l'envahit lui fit autant de mal que de bien. Parce que malgré la sagesse de s'éloigner, tant pour préserver son couple que son intégrité de professeur, il était parfaitement conscient qu'il désirait rester, continuer de découvrir Maxime. Mais il avait l'impression qu'un fossé s'était creusé en l’espace de quelques minutes, chacun d'eux y ayant contribué. Alors il préféra ne pas répondre, il soupira simplement. Son élève expliqua qu'il n'aimait pas parler de son père et Jamie ne sut pas quoi dire, parce qu'il n'avait pas envie de continuer à évoquer leur famille, parce qu'ils l'avaient fait et que ça ne s'était pas bien passé, parce qu'il n'avait pas envie d'imaginer que son élève entrouvrait une nouvelle porte si c'était pour lui claquer à la tête juste après. J'avais cru comprendre. fût tout ce qu'il trouva à répondre, sur un ton un peu plus sec que prévu, ne réussissant pas à cacher le fait qu'il ait pu être blessé toute à l'heure lorsqu'il l'avait remit proprement à sa place de prof. Et voilà que Maxime retournait sa propre question contre lui. Avait-il envie d'arrêter ? C'était tellement plus simple si il disait que oui. Et en même temps, il avait tellement de raisons de ne pas le faire. Des raisons plus avouables que d'autres. Est-ce qu'il était prêt à prendre la décision tout de suite, dans sa petite voiture, après une soirée si mouvementée, si riche en émotions ? Est-ce qu'il était assez con pour prendre le risque de continuer sur cette pente ? Est-ce que si il disait qu'il voulait continuer, continuerait-il à cacher ces cours à Isaiah ? Est-ce que si il disait qu'il préférait arrêter, Maxime redeviendrait-il le même qu'avant, lorsqu'ils se croiseraient au prochain cours de droit qu'il animerait en amphithéâtre ? Et si ils continuaient de se voir, est-ce qu'il y aurait d'autres moments comme ce soir ? Est-ce qu'au contraire, il était simplement capable de continuer à l'aider, sans rien attendre de plus qu'un cours entre un professeur et un élève ? ... Il avait du mal à répondre à ces questions tout de suite alors il décida que non, il n'était pas prêt à faire un choix maintenant. Je vais y réfléchir. Qu'il se sentait mal de dire ça, parce qu'il était persuadé que Maxime n'allait pas comprendre, qu'il ne pouvait pas comprendre tout ce qui se jouait dans sa tête. Lui, l'élève, allait simplement penser que son professeur en avait peu-être marre de ses sautes d'humeur et qu'il avait finalement décidé de mettre un terme à leur cours. Mais Jamie ne pouvait pas lui expliquer. Comment l'aurait-il pu ? Alors c'est en silence que les quelques minutes suivantes se déroulèrent. Il n'osait pas tourner la tête, il n'avait pas envie de voir l'incompréhension, la déception ou la colère dans les yeux de son élève. Une boule se forma dans son estomac lorsqu'ils arrivèrent dans la vieille ville, puis dans la rue qui menait au marché, puis devant la maison de son étudiant qu'il lui indiqua d'un doigt. Il avait envie de dire quelque chose, mais les mots restaient coincés dans sa gorge. Allait-il vraiment le laisser partir sans savoir si ils allaient continuer les cours ? Il se tourna vers lui, décidé à lui répondre qu'il avait réfléchit, que oui, parce qu'il ne voulait pas que cette soirée se termine comme ça, parce que pour une raison qu'il ignorait, ça lui faisait plus de peine qu'il n'avait envie de l'admettre. Mais Maxime se raidit lorsqu'il se tourna vers lui et sa bouche resta entre-ouverte, sans un mot, avant que le jeune homme ne le remercie pour le trajet. Il pinça ses lèvres, baissa un peu la tête. Aucun problème... dit-il simplement, le laissant claquer la portière de sa Ford sans se retourner. Plusieurs fois, ce soir, il avait manqué des occasions de se taire. Et là, il avait manqué une occasion de parler. Il eut l'impression qu tout son corps se décrispa une fois qu'il fût seul et il poussa un soupir si fort qu'il se demanda si Maxime ne l'avait pas entendu. Il s'affaissa dans son siège, les deux mains sur le volant, et resta quelques longues secondes à attendre. Finalement, il mis la musique plus fort et roula quelques courts instants jusque chez sa mère. Lorsqu'il vit sa soeur endormie dans le canapé, une immense vague de culpabilité le submergea, lui rappelant violemment qu'il était littéralement en train de faire n’importe quoi. Il jeta un oeil à la porte au fond du couloir et se décida qu'il n'irait pas voir sa mère. Déjà parce qu'elle devait sûrement dormir et parce qu'il n'avait pas la force de la voir. Pas ce soir. Il s'avança dans le salon et se baissa, accroupit devant le visage de sa soeur paisiblement reposé. Il voyait qu'elle avait dû pleurer longtemps car le contour de ses yeux étaient encore rougis. Il caressa ses cheveux du bout des doigts et sentit le chagrin le submerger. Il aurait dû rentrer plus tôt, il aurait dû laisser tomber son étudiant. Est-ce que tout ça en valait vraiment la peine ? Il avait l'impression que non. Et en même temps, il n'arrivait pas à effacer de sa mémoire toute la soirée qui venait de s'écouler. Il posa sa tête sur le canapé et s’essaya par terre, s’endormant bien plus vite qu'il n'aurait imaginé.
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