Missed what you were sayin', I was miles away, I was busy thinkin' 'bout boys [Maxime]

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C’était pendant ce genre de jour que Maxime se demandait pourquoi il ne s’était pas encore barré de chez lui, mais il ne lui fallait jamais bien longtemps après avoir commencé à s’imaginer vivant sur Brighton pour réaliser que ça voulait dire qu’il aurait laissé son petit frère tout seul avec leur père. Et ce simple détail suffisait à détruire tous ses fantasmes de fuite. Il ne pouvait pas partir, il n’aurait jamais eu l’esprit tranquille, pas si ça voulait dire laisser Connor derrière lui, et ce n’était pas comme s’il pouvait vraiment prendre soin de lui. Même s’il en avait eu les moyens il n’en aurait jamais eu le droit, c’était pas comme ça que ça marchait. Alors il restait, et c’était comme ça qu’il se retrouvait accoudé au comptoir du white horse un soir où il avait prévu de bouquiner tranquillement dans sa chambre, à boire tout seul et à juste attendre que l’orage passe. Ou plutôt que sa fierté se remette et qu’il soit capable d’avaler l’humiliation des coups qu’il avait reçus tout à l’heure, en tout cas assez pour supporter l’idée d’affronter à nouveau son père. Autant dire qu’il allait lui falloir encore quelques gin et tonic avant de réussir à se décoller de son tabouret. Il ne s’était jamais considéré comme quelqu’un de particulièrement pessimiste, mais ce soir il avait du mal à voir le bout du tunnel, une raison pour lui de continuer à se battre autant. L’ennemi lui semblait totalement invincible. Il était en train de siroter tranquillement son verre, se mêlant de ses affaires, quand il entendit une voix l’interpeller. Il se tourna lentement vers l’inconnu qui venait de lui poser une question, haussant un sourcil, se demandant pourquoi il était venu l’aborder. Sa tête lui disait vaguement quelque chose ouais, mais ils n’avaient pas non plus gardé les cochons ensemble et là, il avait plutôt l’envie qu’on lui foute la paix. « Si c’est possible. » Répondit-il sans le moindre enthousiasme, du ton le plus plat qu’il avait en réserve, fronçant les sourcils en le sentant s’approcher. Il descendit un peu trop brutalement de son siège pour que ça paraisse réellement naturellement. Son premier réflexe avait été de mettre de la distance entre eux, il avait déjà vécu une expérience déplaisante l’autre fois dans un bar à Brighton et il en avait un peu marre qu’on vienne le draguer. Il préférait ne pas prendre de risque inutile. « Maxime. » Répondit-il plus par réflexe qu’autre chose. L’autre fois il avait eu la présence d’esprit de mentir sur son prénom, mais l’autre fois il avait aussi été accompagné de tous ses potes, là il était seul, et la question du fameux Jethro l’avait pris par surprise. Il attrapa son gin et tonic et le ramena vers lui, comme pour s’assurer qu’il n’aurait pas besoin de se rapprocher du moindre centimètre pour y accéder. Il alla même jusqu’à déplacer le tabouret sur lequel il avait été assis quelques secondes auparavant pour le placer entre eux. On était jamais trop prudent. « Ça tombe bien moi j’ai pas envie de parler du tout. Alors retourne avec tes potes et fous-moi la paix. » Lâcha-t-il avant de jeter un coup d’œil au groupe, hochant presque imperceptiblement la tête pour saluer deux ou trois personnes du groupe qu’il connaissait. Donwell était un village trop petit pour qu’il n’ait pas au moins croisé quasiment tous ses habitants. Il reprit une gorgée de gin et tonic, n’osant pourtant pas encore se rasseoir sur le tabouret, de peur que Jethro n’en profite pour se rapprocher à nouveau. Peut-être qu’il était juste parano, mais le sourire en coin du jeune homme ne lui disait rien qui vaille, sans compter qu’il avait appris à ses dépends qu’il était un véritable aimant à déviants sexuels.

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Maxime commençait sérieusement à penser qu’il était maudit, il en avait marre de se faire aborder par des mecs à tout bout de champ, il allait finir par porter un t-shirt qui annonçait clairement la couleur pour faire gagner du temps et de la dignité à tout le monde. Un truc du genre « homosexuality is a sin », encore que vu les tarés qui l’avaient accosté par le passé ils auraient été capables de voir ça comme un challenge. Un peu comme le fameux Jethro qui était encore planté devant lui, il aurait très certainement été encore plus tenté de venir le voir. Il resserra légèrement ses doigts autour de son verre en l’entendant dire qu’il n’avait pas encore prévu de lui sauter dessus, le seul mot que Maxime avait retenu de toute cette phrase était le encore. Il aurait préféré qu’il dise qu’il n’avait pas prévu de lui sauter dessus, parce que jamais Maxime ne le laisserait faire. Il ne savait pas ce qu’il faisait de mal, est-ce qu’il envoyait des mauvais signaux ? Est-ce qu’il n’était pas assez clair dans le dégoût qu’il exprimait quand des hommes venaient le draguer ? Ou bien est-ce qu’il exprimait justement trop son dégoût et que du coup il les encourageait à insister ? Il n’en savait rien mais il commençait à en avoir sérieusement plein le cul. Tout Donwell était en train de se remplir de dégénérés et s’il n’avait pas été aussi fier il serait directement rentré chez lui. Malheureusement pour lui ce qui l’attendait à la maison n’était pas franchement mieux, quelque part devoir repousser les avances à peine voilées d’un énième type c’était moins pire que de devoir affronter son père. « Je propose que tu ne le prévois pas du tout. » Répliqua-t-il d’un ton exagérément poli, l’agacement devant pourtant être clairement perceptible dans sa voix. Il reprit une gorgée de gin et tonic et fit un pas en arrière en voyant Jethro se pencher sur le tabouret qui forçait un peu de distance entre eux, réussissant à marcher sur le pied du type derrière lui au passage. Il s’excusa platement avant de se tourner à nouveau Jethro, surpris qu’il n’en ait pas profité pour faire carrément le tour et venir se coller contre lui. Surpris et soulagé. « C’est exactement ça que tout le monde déteste chez les mecs comme toi. Vous êtes incapables d’accepter un refus. » Cracha-t-il avant d’enfouir sa main dans la poche de son jean pour en ressortir ses clopes et son briquet. Sérieusement, ce genre de rencontres c’était le dernier truc dont il avait envie et besoin ce soir. Il passait déjà une journée assez merdique comme ça sans qu’on vienne recommencer à l’emmerder. Il était juste venu prendre quelques verres tranquillement pour tenter de noyer le peu de dignité qu’il lui restait dans l’alcool, mais bien sûr on venait le faire chier. Pourquoi personne n’était plus capable de respecter ça ? « Alors arrête de t’imaginer des trucs, il va rien se passer. » Lâcha-t-il avant de sortir une cigarette du paquet et de la glisser entre ses lèvres. « Je suis pas une tarlouze, c'est assez clair comme ça ? » Ajouta-t-il, sa voix remplie de mépris. Il était devenu incapable de le cacher, ce dédain qu’il pouvait avoir pour les gens comme Jethro, les types qui étaient capable de venir aborder d’autres mecs dans des bars comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Il attrapa son verre et se dirigea vers la cour intérieure du bar, un petit endroit derrière le bâtiment où le gérant avait fait installer quelques tables et chaises et où les fumeurs venaient souvent, notamment quand ils étaient trop bourrés pour aller s’afficher dans la rue de l’autre côté. Il alluma sa cigarette et alla se caler dans un coin, profitant de sa liberté retrouvée, sachant très bien qu'elle risquait d'être de courte durée.

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Maxime leva les yeux au ciel en entendant Jethro dire qu’il se sentait généralement apprécié, sans doute qu’il n’était pas très observateur alors parce que le jeune homme avait du mal à comprendre comment quiconque était capable de ne serait-ce que le supporter. Alors l’apprécier ? Impossible. Il le connaissait depuis à peine cinq minutes et il avait déjà envie de l’insulter. Alors certes, les circonstances étaient un peu différentes, il ne l’aimait pas en partie parce qu’il insistait pour le draguer et le mettre mal à l’aise, mais même sans ça, il trouvait son attitude générale détestable. Il semblait beaucoup trop sûr de lui et sans-gêne et ça Maxime avait du mal à aimer. Il était lui-même confiant, mais pas à ce point là, pas d’une façon aussi agaçante, et surtout il avait des limites très claires qu’il refusait de dépasser. Ça n’avait pas l’air d’être le cas pour ce type, et Maxime se considérait heureux de ne pas le compter parmi son groupe d’amis. Les autres avaient beau ne pas forcément être très intelligents ou intéressants, au moins ils n’étaient pas aussi insupportables que lui. Il tira lentement sur sa cigarette, se crispant aussitôt en voyant Jethro sortir à son tour. Il tenta de détourner le regard pour ne pas l’encourager à venir le rejoindre mais il comprit bien vite qu’il s’était donné de la peine pour rien. Il ouvrit la bouche pour protester en sentant qu’on venait de lui voler sa cigarette mais aucun son n’en sortit. Il avait un de ces culots quand même ! Il passa sa langue sur ses dents pour s’empêcher de dire quelque chose de vraiment désagréable et sortit une nouvelle cigarette de son paquet. Il ne comptait pas récupérer la sienne, pas maintenant qu’elle avait touché les lèvres de Jethro. « Il n’y a pas de détail à donner, tu imagines que dalle et tu dégages. » Lâcha-t-il violemment, ne cherchant pas à dissimuler l’énervement dans sa voix. Il en avait marre qu’on vienne l’emmerder gratuitement comme ça alors qu’il n’avait rien demander. Il avait été élevé par qui lui ? Il se croyait mignon ou amusant à venir le harceler alors qu’il lui avait clairement fait comprendre qu’il n’était pas intéressé ? Il commençait à sentir quelques regards se tourner vers eux, ou plutôt vers lui, et ça le mettait mal à l’aise. Il n’avait pas envie qu’on aille raconter quoique ce soit à son père, même si c’était faux il ne voulait pas risquer de prendre des coups inutilement. Quelque chose lui disait que Jethro devait se taper une sacrée réputation à Donwell, en tout cas c’était ce qu’il devinait vu son attitude avec lui, et il n’avait pas envie d’être associé à ce genre de personnes. Ça ne pourrait que lui attirer des ennuis. Il alluma sa deuxième cigarette avant de ranger à nouveau son briquet. « Sérieux, je vois pas comment j’aurais pu être plus clair. Si c’est une technique de drague bien lourde je préfère prévenir direct : ça va pas marcher. » Il jeta un coup d’œil furtif aux autres clients présents dans la cour et reconnut un des amis de son père, il était en train de boire sa pinte tranquillement un peu plus loin et fumait sa cigarette. Il n’avait pas l’air assez bourré pour être foutu d’oublier ce qu’il était en train de voir. « Je veux juste être tranquille, t’as pas choisi le bon soir pour m’emmerder alors fous-moi la paix avant que je m’énerve vraiment. Si tu veux vraiment imaginer quelque chose, imagine que je suis pas là. » Il avait volontairement un peu haussé la voix, pour s’assurer que l’ami de son père pourrait l’entendre. Il ne voulait pas qu’il s’imagine des choses et aille les rapporter à son père, il était déjà assez dans la merde comme ça. Quitte à se prendre des coups autant que ça en vaille la peine, et ça, clairement, ça n’en valait pas la peine.

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Tout dans l’attitude de Jethro l’agaçait, sa façon de parler, sa nonchalance, même sa façon de tirer sur sa cigarette avait le don de lui hérisser le poil. C’était viscéral, et le fait qu’il soit en train de tenter de le draguer n’aidait clairement pas à mettre Maxime à l’aise et à apprécier sa compagnie. Il voulait le voir partir le plus loin possible de lui et il commençait à regretter de s’être lui-même enfermé dans l’un des coins de la cour. Il serait presque obligé de le repousser physiquement pour pouvoir lui échapper et l’idée de le toucher ne lui plaisait pas des masses, il serait foutu d’apprécier le contact, tordu comme il avait l’air d’être. « Ouais, je suis persuadé même. » Que ses techniques de drague n’allaient pas marcher sur lui, il aurait pu lui offrir un milliard de livres que ça n’aurait pas mieux marché, Maxime était persuadé qu’il aurait préféré se couper la main droite que de le laisser s’approcher encore plus de lui, et le ton mi-taquin mi-déçu qu’affectait Jethro ne l’aidait pas à changer d’avis, bien au contraire, ça ne faisait que lui donner encore plus envie de le repousser. Il serra la mâchoire en le voyant écraser la cigarette qu’il lui avait volée au sol, quel gâchis. La suite ne l’aida pas non plus à se détendre, bien au contraire, il n’aimait pas la façon que ce mec avait de jouer sur les mots et il pouvait sentir le regard de plus insistant de l’ami de son père sur eux, sur lui notamment. Il avait envie de le repousser physiquement, peut-être que là il comprendrait enfin à quel point il n’avait pas envie de passer du temps à discuter avec lui. « Comme d’écraser une cigarette à peine commencée tu veux dire ? » Répliqua-t-il d’un ton amer mais légèrement distrait, il pouvait voir la décision se former dans les yeux de l’ami de son père et ça ne lui disait rien qui vaille. Il tira à son tour sur sa cigarette, comptant bien en profiter jusqu’au bout lui, et détournant à nouveau les yeux en voyant Stephen, l’ami de son père, se rapprocher d’eux. « Un ami à toi ? » Demanda-t-il quand il fut à sa hauteur, désignant Jethro d’un geste dédaigneux du menton. Maxime sentit son coeur s’arrêter de battre dans sa poitrine l’espace de quelques secondes et il resserra ses doigts autour de sa cigarette. Génial, tout ce qu’il lui fallait. « Non, juste un emmerdeur. » Répondit-il d’un ton sec, plus dirigé à Jethro qu’à Stephen. Le jeune homme sembla comprendre ce qu’il voulait dire, de toute évidence ce n’était pas la première fois qu’il voyait Jethro à l’oeuvre au white horse et c’était ça qui l’avait poussé à venir se mêler de ses affaires. Mais Maxime pouvait lire autre chose dans ses yeux, quelque chose qui l’effrayait plus que tout le reste : de la méfiance. Comme s’il avait du mal à le croire. Il tira à nouveau sur sa cigarette, ne sachant pas comment il pourrait être plus convaincant que ça. « Tu me dis si t’as besoin d’aide. » Lâcha-t-il avant de baisser les yeux sur Jethro, comme si rien n’aurait pu lui faire plus plaisir que de le virer lui-même du bar et peut-être de lui coller une ou deux beignes. Maxime fit glisser sa langue sur ses dents, essayant de choisir la bonne réponse. Il aurait aimé qu’il l’emmène loin d’ici, ça aurait été plus simple, mais il savait aussi que l’histoire finirait par arriver aux oreilles de son père et qu’il n’apprécierait pas de savoir que son fils n’était pas capable de se défendre tout seul. Quoiqu’il arrive, il allait payer l’intervention de Stephen, il s’agissait désormais de limiter les dégâts comme il le pouvait. « Nan c’est bon, je suis un grand garçon, je peux me démerder. » Il s’efforça de ne pas paraître trop insolent en le disant et Stephen haussa les épaules avant de faire demi-tour pour rentrer, jetant un bref coup d’oeil par-dessus son épaule pour s’assurer qu’il n’avait pas tort de l’écouter. Maxime attendit que la porte se referme derrière l’ami de son père pour tirer une nouvelle fois sur sa cigarette et écraser ce qu’il en restait sous sa chaussure. « Merci pour ça. » Lâcha-t-il, l’amertume encore très claire dans sa voix, alors qu’il s’écartait du mur pour rentrer, bousculant l’épaule de Jethro au passage. Il avait envie de pleurer de rage, et c’était un sentiment qu’il avait soudainement envie de noyer dans l’alcool.

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Dire que Maxime avait les boules aurait été l'euphémisme du siècle. Généralement quand il se retrouvait dans l'œil de la tornade chez lui c'était pour quelque chose qu'il avait fait, plus ou moins, mais il avait au moins l'opportunité d'aggraver son cas en se montrant insolent. Là il savait que cette histoire allait lui retomber dessus alors qu'il avait tout fait pour l'éviter, qu'il n'allait rien en tirer de positif et qu'il n'aurait rien pu faire pour l'éviter. S'il n'avait pas été autant réticent à l'idée d'utiliser la force il aurait pu frapper Jethro, vraiment, et il lui lança un regard furieux avant de le bousculer et de rentrer à l'intérieur du bar, ne prenant pas la peine de se retourner en l'entendant en rajouter une couche. « Connard. » Se contenta-t-il de lancer sans prendre la peine de lui expliquer quoique ce soit. Mais oui, bien sûr, qu'il n'hésite surtout pas à en rajouter. Ce n'était pas assez qu'il vienne de lui pourrir la vie, en plus il fallait qu'il se paye sa tronche ? Il avait envie de l'insulter et de lui faire comprendre ce que son petit jeu risquait de lui coûter mais il savait que ça n'aurait fait qu'aggraver son cas et, là, tout de suite il n'y tenait pas. Il chercha l'ami de son père du regard et lui lança un regard à moitié exaspéré, espérant vainement lui faire comprendre qu'il n'avait rien cherché de tout ça et qu'il était bien content d'être débarrassé de Jethro. Ce qui, pour une fois, était totalement vrai. Il fut récompensé par un regard peu convaincu et il abandonna directement l'affaire. C'était trop tard pour rattraper le coup, maintenant tout ce qu'il pourrait dire ou faire ne ferait que l'enfoncer davantage. Les poings serrés il retourna s'asseoir sur le tabouret le plus reclus qu'il put trouver de toute la pièce, essayant de se faire le plus discret possible et d'échapper aux regards de toutes les personnes présentes. Il commanda un nouveau gin et tonic, la mine encore plus sombre que tout à l'heure, se demandant s'il n'aurait pas mieux fait d'aller se coucher directement plutôt que de rester ici à noyer son chagrin dans l'alcool, mais surtout à s'exposer à d'autres coups dans le même genre. Est-ce qu'il avait encore quelque chose à perdre ? Probablement, mais l'amertume qu'il ressentait était telle qu'il avait l'impression que rien de pire n'aurait pu lui tomber sur la gueule désormais. Il prit une longue gorgée de son gin et tonic, gardant ses yeux résolument plongés dans le liquide transparent, comme s'il avait peur de croiser à nouveau le regard de quelqu'un et de le pousser malgré lui à venir lui parler. Il voulait être seul et il voulait qu'on le laisse boire en paix. Rien d'autre.