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 Say it first, do your worst (maxime)

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Maxime Holmes
Maxime Holmes
pensées :
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I was as pure as a river but now I think I'm possessed

description du personnage : étudiant en droit à l'université de brighton, homosexuel refoulé, grand frère protecteur, il se demande quand il aura le courage et la force de vraiment tenir tête à son père, espérant que ce soit avant qu'il ne lève aussi la main sur son petit frère.

liste des rps :
never gonna happen - alexander t. hurst
I know this game - oliver oakes
missed what you were sayin', i was miles away, i was busy thinkin' 'bout boys - jethro o'connell
so you're deep like the ocean, pull me underwater - jamie jefferson

liste des rps terminés :
kindness is weakness - jamie jefferson
I won't smile but I'll show you my teeth - jamie jefferson
you can take whatever's left - jamie jefferson
still learning - jamie jefferson
heaven in hiding - jamie jefferson
say if first, do you worst - jamie jefferson
think I took it way too far - isaiah davies
don't ask, don't tell - isaiah davies

messages : 413
avatar : timothée chalamet
crédits : @doom days
occupation : étudiant en droit à l'université de brighton
statut civil : célibataire.
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) - Page 2 EmptyJeu 30 Juil - 9:24

@jamie jefferson
say it first, do your worst




Maxime s’était déjà plus ou moins douté que Jamie accepterait de le voir ce soir mais l’entendre lui dire qu’il avait déjà fini sa journée et lui demander s’il pensait être en mesure de manger chez lui lui réchauffait le cœur malgré tout. Il hocha la tête pour confirmer, ne réfléchissant qu’après qu’il faudrait peut-être qu’il s’assure que son père n’était pas dans une de ses mauvaises humeurs habituelles avant de le laisser seul avec Connor. Il s’arrangerait de toute façon, il avait trop besoin de le voir, d’être seul avec lui, et ce besoin ne faisait que grandir alors que Jamie revenait l’embrasser. Maxime fut forcé d’utiliser toutes les facultés mentales qui n’étaient pas focalisées sur la sensation des lèvres de Jamie sur les siennes pour réussir à se raisonner assez pour le laisser s’écarter. Il soupira doucement malgré tout, parce que ça ne lui plaisait pas, parce que maintenant qu’il se rendait compte qu’ils ne pourraient pas réellement se toucher avant ce soir il regrettait presque d’être venu se blottir contre lui. La tentation aurait été moins forte s’il avait gardé ses distances, mais étrangement il avait beau le savoir depuis le temps, ça ne suffisait que rarement à le pousser à se montrer plus sage. « C’est déjà oublié. » Répondit-il dans un murmure, se rendant compte en le disant qu’il le pensait sincèrement et qu’il ne l’avait pas uniquement dit pour le rassurer. Maxime pouvait se montrer rancunier et il n’était généralement pas du genre à savoir faire preuve d’indulgence ni de patience, mais il commençait à se rendre compte qu’il n’y avait rien de normal, d’habituel pour lui, dans la façon dont il abordait leur relation. Il brisait toutes ses propres règles et en ce moment il en venait à se demander pourquoi il s’était autant entêté à les suivre depuis toujours. Il agrippa gentiment son haut en sentant à nouveau ses lèvres sur lui, sa langue caresser la sienne, gardant le tissu entre ses doigts quelques secondes après qu’il se soit à nouveau éloigné. Il ne le lâcha qu’en voyant l’expression sur le visage de Jamie changer. Tout avait changé chez lui d’une seconde à l’autre, le ton de sa voix, les traits de son visage et même sa posture. Maxime fronça les sourcils et regarda derrière lui par réflexe, sentant son cœur faire un bond dans sa poitrine malgré le fait que le couloir semblait toujours désert. Alors comment expliquer la réaction de Jamie ? Il avait trop peur de le savoir pour avoir envie d’y penser, il voulait faire semblant de penser être simplement parano et que tout allait encore bien. L’esprit légèrement ailleurs il hocha la tête en entendant Jamie lui proposer de venir vers 19h, ne prenant même pas la peine de discuter ou de remettre en question le fait qu’il lui demande d’attendre avant de sortir, ignorant la petite voix dans sa tête qui ne cessait de lui répéter que c’était suspicieux et que ça collait un peu trop bien à la pire théorie qu’il avait imaginée pour expliquer le changement soudain d’attitude de Jamie. Il secoua la tête une fois le professeur sorti de la salle et une fois la porte refermée derrière lui, essayant vainement de chasser de son esprit ses théories, ses soupçons. Il devait se faire des idées, peut-être que Jamie s’était soudainement rappelé qu’il devait passer l’après-midi avec sa mère et que cette perspective l’avait attristé. Peut-être qu’il avait repensé à quelque chose qui n’allait pas avec sa sœur. C’était possible non ? Probable même. Et pourtant Jamie avait beau lui avoir simplement dit d’attendre un peu avant de sortir, plus d’une minute plus tard il n’avait toujours pas bougé d’un pouce, comme s’il savait qu’il n’allait pas vouloir affronter ce qui se trouvait derrière la porte. Il finit par prendre une longue inspiration et par sortir à son tour, sursautant alors qu’il était en train de refermer la porte en entendant une exclamation surprise venant de sa gauche. Il fronça les sourcils et se tourna vers l’étudiante qui le regardait avec une expression plus choquée que vraiment surprise, la bouche ouverte, figée. Le cœur se Maxime s’arrêta quelques secondes avant de se mettre à battre la chamade et il réalisa un peu trop tard que son comportement ne devait pas l’aider à paraître innocent puisqu’il restait lui aussi planté là, à attendre bêtement. Il aurait dû s’écarter, partir, mais il savait que c’était sûrement trop tard. Il tenta de prendre une posture désinvolte et haussa les épaules avant de contourner l’étudiante. Il avait à peine fait deux pas pour s’éloigner dans le couloir qu’il l’entendit commenter : « J’aurais dû m’en douter. » Sa voix s’était faite plus assurée au fil des mots et Maxime s’arrêta net dans son élan avant de se retourner. Il se força à soupirer longuement, comme s’il était agacé que la jeune femme se montre aussi énigmatique. « Te douter de quoi ? » Demanda-t-il, faisant semblant de ne pas comprendre, de ne pas savoir de quoi elle parlait. Sentir son regard sur lui, savoir ce qu’elle s’apprêtait à dire lui nouait tellement l’estomac qu’il avait soudainement envie de vomir. Il ne voulait pas croire que c’était en train d’arriver, qu’il était vraiment en train d’avoir cette discussion. Pas maintenant, pas lui, pas ici. « Que t’étais gay. » Expliqua-t-elle en rougissant légèrement, comme si elle non plus n’avait pas particulièrement envie d’avoir cette discussion. Pour sa défense, elle semblait vraiment plus surprise qu’autre chose, mais Maxime ne réussit pas à s’empêcher de contre-attaquer aussitôt en l’entendant. « Parce que j’ai refusé tes avances ? Tu dois penser que la moitié du campus est gay. » Répliqua-t-il, regrettant aussitôt ses mots. Elle faisait partie de sa promo, elle prenait le même cours de droit pénal que lui, et si c’était vrai qu’elle avait été intéressée et qu’elle lui avait proposé un verre un peu plus tôt cette année alors qu’il n’était plus avec Mila, il savait pertinemment que ce n’était pas le genre de commentaire qui allait l’aider. Il aurait dû se montrer gentil avec elle au lieu de l’insulter, mais il n’y arrivait pas. Se montrer gentil ça aurait été admettre qu’elle avait raison, qu’elle détenait un secret auquel il tenait plus que tout. Il vit la mâchoire de sa camarade se serrer et se mordilla nerveusement la lèvre, comprenant que s’il avait peut-être eu une chance de la convaincre de garder ça pour elle, il venait de l’atomiser. « Ça n’a rien à voir, je vous ai vus, avec Jefferson. » Expliqua-elle d’un ton froid en désignant la salle de classe dont Maxime venait de sortir d’un geste du bras. « Je sais pas ce que tu as vu, mais à ta place j’éviterais de lancer ce genre de rumeur sans être absolument certaine. » Il ne l’avait pas dit d’un ton menaçant, il voulait essayer de semer le doute dans son esprit, voir si elle pouvait être persuadée de s’être trompée. Mais à voir l’expression sur son visage ce n’était pas le cas et Maxime sentit ses épaules s’affaisser en comprenant que c’était fini, qu’il ne pourrait rien dire pour la faire changer d’avis. « Me prends pas trop pour une conne non plus. » Son ton était toujours aussi froid et Maxime savait que tenter d’expliquer quoique ce soit n’aurait été qu’une perte de temps, et visiblement elle savait qu’il savait. Il la laissa partir, s’adossant au couloir et essayant de digérer ce qui venait de se passer. Son cerveau avait du mal à se remettre en marche, il ne voulait pas qu’il se remette en marche pour être précis. Il avait envie que le temps s’arrête, il voulait profiter des derniers moments d’insouciance qu’il lui restaient. Quand il réussit finalement à se détacher du mur et à reprendre sa route il aurait été incapable de dire exactement combien de temps s’était écoulé, ce qu’il savait c’était que le regard des étudiants qu’il croisait le brûlait, l’empêchait d’oublier que s’ils ne savaient pas déjà ils allaient bientôt être au courant. Il marchait sans avoir de destination en tête, se sachant totalement incapable de suivre un cours maintenant, ne sachant même pas s’il avait déjà commencé. Il déambula quelques minutes sur le campus avant de se diriger vers la salle des professeurs. Il rêvait de partir d’ici mais il devait parler à Jamie, lui expliquer que c’était fini, que le directeur allait probablement finir par en entendre parler d’une manière ou d’une autre, qu’il allait se faire réprimander, voire pire. Il était en train d’attendre devant la salle, se demandant si c’était mieux de frapper à la porte ou d’attendre bêtement que Jamie en sorte, cherchant encore ses mots, quand il se retrouva nez à nez avec lui. Il ouvrit la bouche pour lui expliquer mais aucun son n’en sortit. Est-ce que lui aussi savait déjà ? Est-ce qu’il pouvait le deviner en voyant son expression ? Maxime n’avait même plus la force de regarder autour de lui pour vérifier que personne ne les regardait bizarrement, c’était trop tard de toute façon. « Julia nous a vus. » Dit-il simplement, faisant l’effort d’utiliser son prénom pour que Jamie puisse se rendre compte qu’il la connaissait, qu’elle était dans sa classe, que ça pourrait avoir un impact. Le simple fait d’avoir prononcé ces mots lui retourna l’estomac et il s’efforça de ne pas s’enfuir. « Elle va le dire à tout le monde. » Ajouta-t-il en entendant sa voix se briser sans avoir l’impression de rien pouvoir y faire, essayant de se convaincre contre l’évidence que ce n’était pas vrai, qu’elle allait garder ça pour elle mais sachant pertinemment qu’il ne faisait que se voiler la face.
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Jamie Jefferson
Jamie Jefferson
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description du personnage : dévoué, pédagogue, éloquent, joueur, passionné, patient, curieux, tolérant, consciencieux, calme, terre à terre, fataliste, fier, solitaire, secret

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statut civil : Célibataire, récemment séparé.
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) - Page 2 EmptyVen 31 Juil - 12:01


Cela faisait peut-être une bonne dizaine de minutes que Jamie s’était installé à une table de la salle des professeurs, bougeant inconsciemment et nerveusement sa jambe. Il y était seul mais ressentait un nœud à l’estomac en regardant la porte, comme si il allait voir quelqu’un rentrer pour le convoquer, quelqu’un lui dire de prendre ses affaires et de s’en aller. Et même si personne n’était dans la pièce, il se sentait épié, oppressé, mis à nu. Dans son esprit, il n'avait plus aucun doute qu’ils avaient été vus, plus il y repensait et plus il avait la certitude d’avoir vu une silhouette, un visage, une personne. Subitement, toute sa culpabilité refaisait surface sans qu’il puisse le contrôler et ses pensées se tournèrent vers Maxime, vers le fait qu’il essayait de se convaincre que personne ne l’avait vu, qu’il était de dos et qu’il n’avait pas pu être reconnu. C’était la seule chose à laquelle il se raccrochait, car il s’en voudrait beaucoup trop s’il en était autrement. Qu’est-ce qu’il était censé faire maintenant ? Il ne restait que trois jours de cours, deux si on ne comptait pas aujourd’hui, et il venait de tout gâcher en se montrant impatient, impulsif, imprudent. Il posa les coudes sur la table en se mettant la tête dans les mains, poussant un profond soupir. Le fait de n’avoir aucune idée de qui avait pu le voir, de si ça s’était vraiment passé et qu’il n’imaginait rien, de quand le couperet allait tomber, lui donnait la nausée. Comment avait-il pu faire une chose pareille, pourquoi n’avait-il pas été capable de patienter, de faire preuve de sagesse, de refouler ses envies ? Jamie réalisa qu’il avait été tellement aveuglé par tout ce que représentait Maxime, par tout ce qu’il faisait renaître en lui, que ça lui avait fait presque oublié tous les risques qu’il prenait en tant que professeur, tout ce que ça pourrait lui coûter, tout ce que ça allait lui coûter. Est-ce qu’il ne ferait pas mieux d’aller voir directement le doyen, de tout lui raconter, de démissionner avant qu’il ne soit viré ? Relevant la tête, il posa ses doigts sur sa bouche, faisant son possible pour se convaincre que oui, qu’il devait y aller, qu’il devait démissionner et tout faire pour que Maxime n’ait pas de répercussions, parce qu’il lui devait bien ça après les risques qu’il lui avait fait prendre aujourd’hui simplement parce qu’il s’était montré idiot. Ne se laissant pas le temps de changer d’avis, Jamie se leva de sa chaise en prenant son sac et ouvrit la porte de la salle pour se retrouver face à celui qui lui faisait perdre tout sens commun. Maxime ? Pourquoi est-ce qu’il était encore là, pourquoi est-ce qu’il faisait cette tête-là ? Le cœur de Jamie s’emballa, il fronça les sourcils en le regardant, essayant de le supplier des yeux pour qu’il dise quelque chose, qu’il lui dise simplement qu’il était inquiet à cause de son attitude quand il avait quitté la salle de TD, comme ça Jamie pourrait le rassurer. Qu’il lui dise même que finalement ce soir ce n’était pas possible parce qu’il n’avait pas envie de laisser son petit frère tout seul. Qu’il dise tout, sauf ce qu’il venait de lâcher à l’instant. Que quelqu’un les avait vus et qu’apparemment, c’était une personne qu’il connaissait. Sauf que si il disait ça, ça voulait dire que non seulement Jamie avait été identifié mais que Maxime également. Jamais il ne se le pardonnerait. Il détacha son regard de lui pour regarder aux alentours et le faire rentrer dans la salle des professeurs. Tout son monde s’écroulait et il savait que celui de Maxime devait être en train de se dissoudre littéralement, à cause de lui. Le ton qu’il avait employé pour lui dire ça, pour lui dire que Julia allait le dire à tout le monde, lui avait brisé le cœur et sa culpabilité ne faisait qu’augmenter, lui donnant envie de vomir, de s’effondrer. Il n’osait même plus le toucher et tira simplement une chaise pour que Maxime s’installe dessus avant de s’accroupir devant lui une fois qu’il fut assis. Elle t’a parlé ? Tu es sûr qu’elle a... qu'elle a tout vu ? le questionna-t-il avant de baisser la tête de dépit, de honte, réalisant que toute cette situation était de sa faute, qu'il était répugnant. Est-ce que cette étudiante allait ruiner les chances de Maxime de se dévoiler à son rythme, est-ce qu’elle allait directement en parler à la direction et en profiter pour ruiner sa vie à lui aussi ? Jamie sentait son sang qui battait dans ses tempes et il se redressa, bien décidé à aller jusqu’au bout de ce qu’il s’apprêtait à faire avant que Maxime n’arrive. Il avait envie de le prendre dans ses bras, de lui dire qu’il allait tout arranger, que tout allait bien se passer. Il aurait voulu l’embrasser, lui rappeler à quel point il serait là pour lui si jamais les choses dégénéraient, qu’il pensait chaque mot quand il lui avait promis de le protéger. Mais rien ne sortit de sa bouche, il ne faisait que le regarder, se demandant si il allait trouver le courage de le toucher à nouveau. Est-ce que tu penses pouvoir aller en cours ou tu veux t'en aller ? il se mordit l’intérieure de la joue, connaissant probablement déjà la réponse mais n'ayant plus envie de rien lui imposer. Qu’est-ce qu’il pouvait bien faire pour essayer de le rassurer, de lui dire que ce n’était pas la fin pour lui, pour sa vie, juste le début de quelque chose de nouveau même si c’était beaucoup plus tôt que prévu. Mais en avait-il le droit ? Comment pouvait-il lui dire ça alors que c’était lui qui venait de précipiter les choses ? Ne rentre pas tout seul, dans tous les cas. Je peux te ramener, je peux rester avec toi. Est-ce qu’il allait vraiment avoir envie qu’il reste à ses côtés ? Est-ce qu’il n’allait pas lui dire d’aller au diable, que tout état sa faute, qu’il lui en voudrait pour le restant de ses jours de l’avoir mis dans cette situation ? Cette idée lui noua encore un peu plus l’estomac et créa peut-être encore plus d'angoisse en lui que tout le reste. Mais il préféra s’accrocher encore un peu au fait que non, non il n’allait pas le rejeter, qu’il allait ressentir le besoin de l’avoir près de lui, parce que c'était tout ce dont Jamie avait envie. Tu n’auras qu’à m’attendre plus loin en sortant du campus, je viendrai te récupérer et on ira chez moi ou je te déposerai chez toi, ou n’importe où. Il tendit la main pour l’approcher de sa joue, pour le regarder dans les yeux, pour sentir sa peau sous ses doigts comme si ce contact allait pouvoir lui rappeler pourquoi il avait agi de cette façon, pourquoi il avait pris tous ces risques, même si ce n’était pas une excuse valable et qu’il le savait. Mais il s’arrêta dans son geste en soupirant avant de laisser sa main retomber le long de son corps.  Dans sa tête, c’était déjà décidé. Il laissait le choix à Maxime d’affronter la réalité maintenant mais il était quasiment certain qu’il n’aurait pas envie de le faire tout de suite, qu'il ne voudrait pas rejoindre son prochain cours. Alors il l’emmènerait à n’importe quel endroit puis il retournerait à l’université pour parler au doyen. Son instinct lui disait d’y aller immédiatement, de ne pas attendre une seconde de plus car chaque minute écoulée laissait le temps à l’étudiante de le faire avant lui, de lancer des rumeurs, de parler à toute sa promo, toute la fac. Mais il ne pouvait pas concevoir une seule seconde le fait de laisser Maxime se débrouiller tout seul, l’abandonner ici pour que lui aille courir jusqu’à la direction et sauver ce qu'il restait à sauver de son boulot. Dans sa tête, c'était limpide : Maxime avant lui, Maxime avant tout le reste.
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Maxime Holmes
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) - Page 2 EmptyVen 31 Juil - 14:37

@jamie jefferson
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Fini. Tout était fini. Cette unique pensée tournait en boucle dans sa tête alors qu’il tentait d’expliquer à Jamie ce qu’il se passait, n’arrivant pas plus à y croire en le disant à haute voix. Il ne voulait pas réaliser, il ne pouvait pas. Ce n’était pas vrai, ce n’était pas en train d’arriver, pas à lui. Dès qu’il se permettait de réfléchir aux conséquences que ça allait avoir il avait envie de s’écrouler et il se forçait à arrêter. Il était sûr que Julia allait en parler, peut-être pas à tout le campus, mais même dans le meilleur des cas elle en parlerait à une personne, deux peut-être ? Et à partir de là l’information ferait vite le tour de l’université, reviendrait le hanter chez lui à Donwell. Son père allait savoir, tout le monde allait savoir. Il suivit Jamie dans la salle des professeurs par pur automatisme, sans réaliser ce qu’il faisait, sans même faire attention aux gens autour de lui. Ça ne servait plus à rien de toute façon. Les yeux baissés il s’assit sur la chaise que Jamie avait tirée pour lui, joignant ses mains et les laissant retomber entre ses jambes. Il était sous le choc et il pouvait sentir la présence de Jamie accroupi à côté de lui plus qu’il ne la voyait. Il l’entendait parler, lui demander s’il était sûr de lui, sûr qu’elle ait tout vu, et Maxime grimaça en étant forcé de se rappeler le moment, de le revivre. « Je suis sûr. » Finit-il par répondre d’une toute petite voix. Il aurait aimé le dire avec plus d’assurance pour qu’il n’y ait plus le moindre doute dans l’esprit de Jamie mais il s’estimait déjà heureux d’avoir réussi à prononcer le moindre mot. Comment est-ce qu’il pouvait être aussi calme ? Il donnait l’impression d’être en contrôle complet de la situation et Maxime avait envie de le secouer, de le forcer à réaliser que son monde venait de s’écrouler, de le forcer à faire quelque chose pour que tout s’arrête, n’importe quoi pourvu que personne ne soit jamais au courant. Il pouvait entendre des étudiants passer dans le couloir en discutant ou en rigolant. Est-ce qu’ils parlaient de lui ? Est-ce qu’ils se moquaient de lui ? Il commença à trembloter légèrement alors que le choc initial s’effaçait, laissant place à une sensation loin d’être plus agréable : la colère. Il ne supportait pas l’empathie que Jamie semblait ressentir, la gentillesse qu’il montrait envers lui, pas alors que c’était de sa faute, pas alors que ça risquait d’avoir moins d’impact sur sa vie, pas alors que c’était ce qu’il avait voulu depuis le début. Il lui avait reproché juste avant de ne pas être capable de continuer à se cacher, il avait voulu tout arrêter, il avait eu ce qu’il voulait là au moins. Mais Maxime avait beau ressentir le besoin de tout blâmer sur lui, de se servir de lui comme d’un bouc émissaire, il ne réussissait pas à se convaincre que Jamie ait pu le faire volontairement. Il n’aurait jamais fait ça, et même avec tous les efforts du monde Maxime n’arrivait pas à se persuader du contraire.  La mâchoire serrée, il secoua la tête en silence quand Jamie lui demanda s’il se sentait capable d’aller en cours. Il avait du mal à se sentir capable de se lever de sa chaise et de se rendre n’importe où, alors il ne s’imaginait clairement pas rester entouré de toute sa promo, pas alors que certains d’entre eux étaient peut-être déjà au courant. Il voulait se réfugier quelque part, loin de tout et de tout le monde. Il voulait disparaître de la surface de la Terre. Comment Jamie pouvait-il supposer qu’il aurait envie d’être avec lui maintenant ? L’idée d’être dans sa voiture, de se faire déposer chez lui, ou pire de passer l’après-midi chez lui lui retournait l’estomac. C’était la dernière personne avec qui Maxime avait envie de passer du temps à cet instant précis et il savait en y pensant que ce n’était pas juste, que si sa présence lui faisait du mal parce qu’elle l’empêchait d’oublier ce qui venait de se passer, qu’il était aussi le seul à pouvoir potentiellement l’aider à aller mieux, à passer à autre chose, mais c’était plus fort que lui. Il ne voulait pas passer à autre chose, il voulait prétendre que rien n’était jamais arrivé, il voulait revenir en arrière, de quelques heures, quelques jours, quelques mois même peut-être. Il releva les yeux en voyant la main de Jamie s’approcher de son visage, les muscles de tout son corps se crispant aussitôt. Il n'avait pas envie qu’il le touche et heureusement Jamie changea d’avis de lui-même et laissa retomber sa main. « Non. » Répondit-il un peu plus brutalement qu’il ne l’aurait voulu avant de se forcer à se relever pour pouvoir reculer et mettre un peu de distance entre eux. « Je veux pas que tu me déposes où que ce soit, t’en as déjà assez fait comme ça, tu crois pas ? » Ajouta-t-il d’une voix pleine de reproches. Il savait qu’il se montrait injuste envers lui, qu’il n’avait même pas pensé à le repousser tout à l’heure, qu’il ne s’était pas montré plus prudent que lui, mais il avait besoin de rejeter la faute sur lui. Il fallait blâmer quelqu’un et malheureusement pour Jamie, Julia n’était plus là. « Je vais rentrer, je prendrai le bus, je préfère rester seul. » Il n’y avait plus le moindre doute dans sa voix, à ses yeux c’était la seule solution envisageable. Il n’irait pas en cours, il ne passerait pas plus de temps aux côtés de Jamie. Il irait peut-être déambuler à Donwell avant de rentrer chez lui, il n’était pas sûr d’avoir envie d'affronter son père, pas maintenant. Il avait beau savoir qu’il n’y avait aucune chance pour qu’il soit mis au courant avant qu’il ait le temps de rentrer, l’idée le terrifiait quand même. « Je suis juste venu te prévenir. » Expliqua-t-il tout en sachant que ce n’était pas vrai, qu’il avait voulu plus que tout au monde qu’il le réconforte, mais maintenant qu’il était là il se rendait compte qu’il n’était pas capable de se laisser réconforter, qu’il ne supportait plus l’idée que Jamie puisse le prendre dans ses bras, puisse le toucher. Peut-être que s’il ne le voyait plus jamais les gens n’y croiraient pas ? Peut-être que s’il s’éloignait assez ils remettraient en question l’histoire de Julia. Ce n’était pas si crédible que ça, si ? Il voulait désespérément se raccrocher à cette idée, parce que même si son père lui y croirait, il pourrait peut-être réussir à tromper le reste du monde. Il l’avait fait jusque là après tout. Il avait envie de s’enfuir mais il redoutait aussi de retourner affronter l’extérieur, il avait peur de voir ce qui l’y attendait. « Je pense que c’est mieux si on se revoit plus. » Il se força à soutenir le regard de Jamie. « Pendant un moment. » Ajouta-t-il après une petite pause, sans savoir s’il avait précisé ça pour ne pas blesser Jamie ou parce qu’il le pensait sincèrement. Il n’était pas sûr d’avoir un jour envie de le revoir.
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) - Page 2 EmptyLun 3 Aoû - 15:50


La réponse de Maxime lui fit l’effet d’un coup dans le ventre et Jamie ne put retenir son expression étonnée, rapidement remplacée par une immense tristesse. Il ne voulait pas être ramené par lui, pire, il lui reprochait clairement la situation et il s’était même levé pour s’éloigner, pour mettre une réelle distance physique entre eux, comme si la distance dans sa voix et ses mots ne suffisaient pas. Jamie se mordit l’intérieur de la joue en l’observant, profondément peiné, sentant son cœur battre plus vite à l’idée que Maxime le rejette de cette façon. Oui, c’était entièrement sa faute s’ils en étaient arrivés là, s’ils avaient été vus par cette étudiante dans cette salle de TD et si le monde de Maxime était en train de voler en éclats. La culpabilité l’envahissait encore plus, les remords, l’angoisse. Non seulement il risquait de perdre son travail mais il avait la sensation d’être en train de perdre Maxime également. Baissant les yeux pour regarder ses pieds, honteux, incapable de prononcer le moindre de mot parce qu’il aurait pu s’excuser mais que ça ne servait à rien car le mal était déjà fait et que c’était trop tard, il l’écouta simplement lui dire qu’il rentrerait de son côté, qu’il préférait rester seul. Sans lui. Après plusieurs mois à l’observer en tant que simple étudiant et plusieurs semaines à partager leurs habitudes, à se fréquenter, Jamie avait appris que Maxime ne réagissait pas bien quand on le poussait à faire quelque chose, quand on insistait. Alors Jamie n’eut pas cœur à rétorquer, à lui dire qu’il était hors de question qu’il le laisse, qu’il voulait s’assurer qu’il irait bien, qu’à l’inverse il n’avait aucunement l’intention ni l’envie de s’éloigner, d’être seul. Il avait besoin de lui, de son sourire, de ses mains sur lui, de ses lèvres sur les siennes, pour oublier tout ça et pour imaginer encore quelques instants que ce n’était pas vrai. Comment est-ce que ça aurait pu l’être alors qu’ils avaient réussi à surmonter tant de choses ? Comment est-ce que Jamie pouvait accepter qu’après les efforts que chacun d’eux avaient faits pour être suffisamment prudents, ou simplement pour être ensemble, il avait tout gâché pour un simple baiser impatient ? Il releva les yeux vers Maxime, comme pour essayer d’y lire quelque chose de caché, de voir que peut-être ce n’était pas de la colère qu’il allait voir dans ses yeux, mais de la peur. S'il avait peur, Jamie pourrait le rassurer, lui dire qu’il allait tout faire pour l’aider, lui dire de ne pas s’inquiéter. Mais ce fut trop difficile de le voir si loin, de le voir si distant et de réaliser que même si Maxime devait sûrement être effrayé par ce qui l’attendait en dehors de cette pièce, il laissait surtout transparaître l’amertume dans son attitude. Jamie se retourna, n’ayant plus le cœur de le voir agir de cette façon parce qu’il était profondément blessé et il savait que de toute façon il n’avait rien d’autres à faire, qu’il aurait beau lui demander pardon ça ne serait pas utile pour le moment car Maxime allait sûrement avoir besoin d’un peu de temps pour digérer tout ça, peut-être que demain ça irait mieux et qu’il pourrait lui demander de venir le voir ? C’était absurde, il en était conscient, 24 heures ce n’était pas suffisant, mais c’était impensable de savoir qu’ils s’étaient disputés, réconciliés et que de nouveau tout lui échappait. Merci, de m’avoir prévenu. dit-il simplement, dans un souffle, ne sachant même pas pourquoi il le remerciait parce que c’était ridicule de le faire mais il accusait le coup de ce rejet, de ce qu’il avait lui-même fait, de ce qui l’attendait lui aussi en sortant de la salle des professeurs qu’il ne trouvait plus les mots. La nausée le reprenait, insidieuse, pour lui rappeler que si Maxime n’avait pas envie d’être raccompagné, il allait devoir se rendre dans le bureau du doyen plus vite que prévu. Finalement, même si Maxime avait été sa priorité absolue, Jamie réalisa que retarder ce moment lui avait donné un répit supplémentaire. Mais maintenant, plus rien ne le retenait d’aller démissionner et la réalité le frappa en plein visage : si il existait encore un infime espoir qu’un jour il deviendrait avocat, en reprenant ses études comme il lui était arrivé de le fantasmer, c’était certain qu’avec un scandale de cette ampleur les portes lui seraient définitivement fermées. Il soupira, se demandant comment il avait fait pour ne pas penser à tout ce que ses imprudences allaient pouvoir lui coûter, regrettant d’avoir été si faible, si incapable de résister, d’attendre. Et ça allait au délà d’aujourd’hui, mais de ces dernières semaines. Pourquoi avait-il craqué, ce jour là, quand Maxime lui avait dit de rompre avec Isaiah, quand il lui avait dit qu’il ne voulait pas attendre, qu’ils feraient attention ? La satisfaction et le désir qu’il avait ressenti pour lui à cet instant avait dépassé tout le reste, toute forme de bienséance, de retenue. Et pourtant, Jamie aurait dû mettre un terme à tout ça, il aurait dû se forcer au moment même où il s’était dit qu’il aurait été capable de falsifier les feuilles de présence quand Maxime avait commencé à louper ses cours après ce fameux samedi, après avoir goûté ses lèvres pour la première fois. Rien que le fait que ça lui ait traversé l’esprit aurait dû lui mettre la puce à l’oreille : ce n’était pas judicieux, ni professionnel, ni convenable. Et pourtant, il n’avait pas été capable de se freiner. Est-ce qu’il avait le droit d’en vouloir à Maxime, de lui faire ressentir tout ça, d’être revenu en lui disant qu’il n’était pas capable d’attendre ? Jamie aurait aimé pouvoir le faire, il aurait aimé tout rejeter sur lui, mais il n’y arrivait pas. Parce que même si l’étudiant n’avait pas su rester à sa place d’étudiant, c’était surtout lui le professeur, qui aurait dû tout faire pour s’éloigner, lui qui était sensé être responsable et lui qui n’avait pas su attendre aujourd’hui. Alors il allait les prendre maintenant, ses responsabilités, en faisant un pas vers la porte de la salle des professeurs pour en sortir, n’étant même pas capable de dire un dernier mot à Maxime. Sauf que ce dernier lui lança qu’il n’avait plus envie de le voir et même si il avait précisé que c’était simplement pour le moment, Jamie n’en fut pas moins blessé de réaliser que ses craintes étaient fondées. Il se retourna vers lui, presque en colère que ça arrive vraiment, qu'il le repousse de cette façon. Lui qui allait tout perdre, qui allait devoir tirer un trait définitif à sa carrière dans le droit, n’avait absolument pas envie de ne plus le voir. Alors oui, c’était sa faute, mais est-ce qu’il comptait vraiment tout jeter par la fenêtre aussi facilement, après un obstacle, une nouvelle montagne à gravir ? Tu m’en veux vraiment à ce point ? lui demanda-t-il simplement en le regardant dans les yeux, essayant de chercher quelque part dans les yeux de Maxime une infime source de regrets dans ce qu’il venait de lui dire. Jamie savait qu’il aurait dû partir maintenant, avant de dire quelque chose qu’il allait sûrement regretter, mais c’était plus fort que lui, maintenant que le jeune homme lui fermait clairement la porte. Maxime avant tout le reste, avant la raison, avant la retenue, avant la sentence qui l’attendait lorsqu'il passerait cette porte. Alors il laissa les mots sortir, les mots qu'il avait retenus quand il l'avait entendu lui dire qu'il voulait rester seul et qui ne pouvaient plus rester uniquement pour lui. Je sais que tu as peur de ce qui t’attends maintenant, mais tu me repousses encore alors que je pourrais t'épauler. Pourquoi est-ce que tu refuses toujours mon soutien ? Tu dis que je t’ai déjà aidé à t’accepter, à devenir toi-même et pourtant tu continues de me fermer la porte quand je peux vraiment faire quelque chose de concret. Je suis passé par là, même si c’était différent, je connais, je peux t’aider Maxime. Il se passa une main dans les cheveux, réalisant qu’il était en quelque sorte en train de lui faire les mêmes reproches que toute à l’heure, qu'il insistait alors qu'il savait que ce n'était pas la meilleure chose à faire, mais ne se sentant pas capable de le laisser s’éloigner comme ça alors qu’il était persuadé que c’était juste le pire moment pour se séparer, pour ne plus se voir. Et Jamie n’avait absolument pas envie de ne plus l'avoir dans sa vie, parce qu’il avait désespérément besoin de lui maintenant, alors que tout s’écroulait autour de lui. Et même si je sais aussi que c’est ma faute, tu ne crois pas que je regrette, que je suis désolé ? Je vais perdre mon poste à cause de ça, perdre ma crédibilité. Et maintenant tu ne veux plus me voir ? il baissa de nouveau les yeux, se sentant fragilisé, en miettes, noyé dans une mer de regrets, d’abandon. Je t’ai dit toute à l’heure que je pouvais pas te perdre et toi tu veux partir… finit-il par murmurer. Il avait envie de lui déballer tout ce qu’il ressentait pour lui, à quel point il était important, à quel point il commençait tout juste à l’aimer et qu’il ne pouvait plus se résigner à le laisser s’en aller. Mais rien ne sortait, parce qu’il avait l’impression de ne pas être capable de le retenir et que lui dire tout ça en se faisant de nouveau rejeter lui briserait le cœur.
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Maxime Holmes
Maxime Holmes
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I was as pure as a river but now I think I'm possessed

description du personnage : étudiant en droit à l'université de brighton, homosexuel refoulé, grand frère protecteur, il se demande quand il aura le courage et la force de vraiment tenir tête à son père, espérant que ce soit avant qu'il ne lève aussi la main sur son petit frère.

liste des rps :
never gonna happen - alexander t. hurst
I know this game - oliver oakes
missed what you were sayin', i was miles away, i was busy thinkin' 'bout boys - jethro o'connell
so you're deep like the ocean, pull me underwater - jamie jefferson

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kindness is weakness - jamie jefferson
I won't smile but I'll show you my teeth - jamie jefferson
you can take whatever's left - jamie jefferson
still learning - jamie jefferson
heaven in hiding - jamie jefferson
say if first, do you worst - jamie jefferson
think I took it way too far - isaiah davies
don't ask, don't tell - isaiah davies

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occupation : étudiant en droit à l'université de brighton
statut civil : célibataire.
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) - Page 2 EmptyLun 3 Aoû - 17:10

@jamie jefferson
say it first, do your worst




Maxime avait encore du mal à y croire, parce qu’il ne voulait pas y croire, parce que ça ne pouvait pas vraiment être en train de lui arriver, pas après tous ses efforts, notamment cette année. Il avait tout fait pour ne pas… Pour être normal, pour ne rien montrer, pour ne pas donner des raisons supplémentaires à son père de passer ses nerfs sur lui, et puis Jamie était arrivé. Jamie qui ne lui avait pas permis de continuer à se montrer aussi prudent, Jamie qu’il avait embrassé un soir où il en avait eu assez de se voiler la face, Jamie avec qui il avait constamment envie d’être, Jamie dont il voulait sentir les mains sur lui à toute heure du jour et de la nuit. Jamie qui avait réussi à lui faire croire l’espace de quelques heures que tout irait bien, qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter, de se sentir coupable, anxieux ou honteux. Jamie qui venait de ruiner sa vie. Est-ce qu’il lui en voulait tant que ça ? Maxime avait envie de hurler que oui, qu’il le détestait plus qu’il n’avait jamais détesté personne mais même avec la colère sourde et irrationnelle qui continuait à monter en lui il était incapable de le dire, de lui faire mal à ce point, de se convaincre que c’était uniquement de sa faute. La vérité c’était qu’il en voulait à la Terre entière, lui en premier, parce qu’il avait autant de torts que Jamie, si ce n’est même plus. Parce qu’il avait réussi à rester raisonnable pendant des années et qu’il s’était laissé aller bêtement, qu’il avait réussi à se laisser convaincre que ce qu’il faisait n’aurait jamais la moindre conséquence, qu’il y avait le droit. Maintenant qu’il sentait venir le retour de bâton il réalisait à quel point il avait été naïf de s’imaginer que tout pourrait bien se passer. Il déglutit avec difficulté et serra les poings mais se força à soutenir le regard de Jamie. Peut-être que ce qu’il avait à lui dire pourrait l’énerver davantage, l’aider à rendre toute cette situation plus supportable, plus facile à affronter. Mieux valait s’énerver que s’effondrer après tout, et il avait l’impression que ce n’était que cette rage artificielle qui lui permettait de rester encore debout. Il fit claquer sa langue contre son palais en l’entendant dire qu’il était passé par là. Est-ce qu’il pensait vraiment que leurs situations étaient similaires ? Comparables même ? Elles n’avaient absolument rien à voir, rien, et le fait que Jamie soit capable de faire preuve d’autant de calme et de mesure alors qu’il essayait de se mettre à sa place le mettait hors de lui. La suite, en revanche, le calma quasiment instantanément et il sentit ses poings se desserrer presque contre sa volonté. Il passa sa langue sur ses lèvres, essayant de rester énervé, de ne pas ressentir de la peine pour Jamie, de la culpabilité pour la situation dans laquelle il l’avait lui aussi mis. Il voulait être égoïste, se concentrer sur ses problèmes à lui parce qu’ils étaient déjà assez nombreux comme ça, parce qu’il n’avait pas la place de s’inquiéter pour l’avenir de Jamie ni de se sentir coupable de lui faire perdre son poste, pas alors qu’il avait encore l’impression de sentir son monde s’écrouler sous ses pieds. Le voir baisser les yeux, l’entendre murmurer en tentant de lui faire comprendre qu’il n’avait pas le droit de partir maintenant… Maxime sentit son estomac se retourner et il déglutit à nouveau, faisant un pas vers lui avant même de s’en rendre compte. Il s’arrêta brusquement en revenant à la réalité, fronçant les sourcils comme si ça allait l’aider à reprendre le contrôle de son corps, de ses émotions. Il détestait lui faire de la peine, mais il n’avait pas le choix. Il avait besoin d’air, il étouffait, il voulait fuir toute cette situation et Jamie ne ferait qu’empirer les choses, il le savait. « Tu sais pas ce qui m’attend. » Finit-il par souffler, son ton bien plus glacial qu’il ne l’avait voulu, comme si c’était le seul moyen qu’il connaissait pour rester ferme, rester énervé. Il avait besoin de le repousser, de le voir s’éloigner. « Tu penses savoir mais tu sais pas, et tu peux pas m’aider, c’est trop tard. » Est-ce qu’il aurait pu faire quoique ce soit de plus s’ils avaient su être plus discrets ? Si Maxime avait pu cacher la vérité encore un peu plus longtemps à son père ? Il n’en savait rien, mais il avait envie de le croire. De toute façon, c’était fini, ils ne pourraient plus rien y changer, il fallait qu’il accepte le fait qu’il allait devoir affronter son père. Plus les minutes passaient et plus cette pensée le terrifiait. Il avait espéré que la perspective serait de plus en plus facile à accepter mais c’était l’inverse qui se produisait, au fur et à mesure qu’il se souvenait de toutes les fois où son père s’était mis hors de lui pour beaucoup moins que ça. « Je suis désolé. » Il avait forcé sa voix à se faire un peu moins dure pour prononcer ces mots, parce qu’il les savait sincères, parce qu’il y avait tellement de choses qu’il regrettait dans tout ce qu’il avait fait, dans tout ce qu’il était entrain de lui dire, qu’il ne pouvait pas le dire autrement. Il détourna les yeux à son tour. « Vraiment. » Désolé de partir comme ça, désolé de lui coûter son poste, désolé de ne pas être plus courageux, désolé de lui faire du mal, désolé d’être qui il était. Ce n’étaient pas les raisons qui manquaient. Il passa rapidement une main dans ses cheveux avant de s’élancer, ne supportant plus la présence de Jamie, le fait de savoir qu’à tout moment il pourrait décider de le regarder à nouveau, qu’il pourrait tenter de l’empêcher de partir. Il avait besoin d’être ailleurs, d’être seul. Il le contourna furtivement avant de sortir de la salle des professeurs, laissant la porte entrouverte alors qu’il s’élançait dans le couloir, les yeux rivés sur le sol. Il pouvait sentir les regards se poser sur lui, il pouvait entendre les messes basses. Est-ce qu’il imaginait tout ? Il n’avait pas le courage de relever les yeux pour s’en assurer. Il accéléra encore le pas et sortit en trombe de l’université, se mettant même à courir en voyant son bus arriver, remerciant silencieusement sa bonne étoile du timing alors qu’il réussissait à monter sans être obligé d’attendre vingt minutes devant la fac. Il alla se caler dans un coin et garda les yeux baissés toute la durée du trajet, ses écouteurs dans les oreilles pour s’efforcer de ne rien entendre. La désagréable impression qu’on le regardait de travers, qu’on parlait de lui ne l’avait pas encore quitté et il savait que ça ne serait pas mieux une fois à Donwell. Il descendit du bus et prit une longue inspiration avant de passer acheter un paquet de cigarette et une bouteille de gin et d’aller s’allonger dans l’herbe dans un coin perdu du parc de la mairie, bien décidé à tout faire pour oublier ce qui venait de se passer.
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Jamie Jefferson
Jamie Jefferson
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description du personnage : dévoué, pédagogue, éloquent, joueur, passionné, patient, curieux, tolérant, consciencieux, calme, terre à terre, fataliste, fier, solitaire, secret

liste des rps :
Maxime Holmes#7
Jethro O'Connell#1
Aaliyah Fischer#1
Charly Jefferson#1

sms :
Maxime

terminés :
Maxime Holmes#1
Maxime Holmes#2
Maxime Holmes#3
Maxime Holmes#4
Maxime Holmes#5
Maxime Holmes#6
Isaiah Davies#1
Isaiah Davies#2
One Shot#1

abandonnés :
Harper Kincade#1
Samara Blackwood#1
Isaiah Davies#3
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statut civil : Célibataire, récemment séparé.
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MessageSujet: Re: Say it first, do your worst (maxime)   Say it first, do your worst (maxime) - Page 2 EmptyMar 4 Aoû - 15:47


Est-ce qu’il y avait encore une chance que Maxime ne s’en aille pas, qu’il ne le quitte pas ? Les yeux baissés, les épaules affaissées par ce sentiment atroce de voir tout lui échapper, Jamie n’osait plus le regarder. C’était impensable, impossible que ça arrive, il n’avait pas envie d’y croire, il voulait se réveiller ou voir Maxime lui sourire et lui dire que ce n’était qu’une vaste blague, qu’il avait simplement voulu joué avec ses nerfs. Tant que Maxime ne disait rien, tant que Jamie ne le regardait pas, il se raccrochait à l’idée que peut-être il changerait d’avis, qu’il le laisserait lui tendre la main, le raccompagner pour qu’il n’ait pas à retourner chez lui, qu’il n’ait pas à affronter ça tout seul. Sauf que le jeune homme ouvrit la bouche pour lui parler sèchement, comme s'il n’était rien, rien qu’un inconnu, qu’une personne méprisable. Jamie ferma les yeux, il avait envie de lui dire de se taire, d’arrêter de le repousser comme ça, que ce n’était pas la solution. Il avait surtout envie de lui dire que si, il savait ce qui l’attendait même s’il n’osait pas l’imaginer. Jamie ne pensait pas uniquement aux répercussions sociales que cette situation allait générer, mais aussi aux répercutions familiales. Est-ce que le père de Maxime pourrait être au courant ? S’il avait écopé d’un bleu au visage lorsque Jamie avait touché la main de Maxime devant chez lui, comment est-ce qu’il réagirait en entendant les rumeurs sur son fils, si toutefois il les entendait un jour ? Jamie déglutit en repensant à ce jeudi quand Maxime était revenu après plusieurs jours d’absences avec le visage tuméfié. Ça avait été sa faute, déjà à ce moment-là, même si le jeune homme lui avait dit que ce n’était pas le cas, que son père aurait trouvé d’autres raisons. Et là, maintenant, est-ce que Maxime penserait la même chose ? Que ce n’était pas sa faute, que ça ne serait pas sa faute si jamais son père s’énervait contre lui ? Il avait envie de hurler, de lui ordonner de lui expliquer les choses vu s'il était tellement persuadé qu’il ne pouvait pas savoir, de le secouer quand il l’entendait lui dire qu’il ne pouvait pas l’aider. Parce que Jamie était intimement persuadé du contraire. Il aurait pu l’héberger chez lui, le protéger, lui fabriquer un cocon le temps que les choses se tassent parce qu’il savait qu’elles finiraient par être oubliées. Mais Maxime ne le laissait pas faire, Maxime n’avait plus envie de le voir, Maxime privilégiait la solitude dans un moment où Jamie aurait préféré tout faire pour qu’il ne soit pas seul. Mais il avait bien compris que ça ne servait plus à rien d’insister, que l’étudiant qu’il avait en face de lui resterait hermétique à tout ce qu’il lui proposerait. Alors au lieu de sombrer, il se raccrochait aux choses qu’il allait effectivement faire, celles que Maxime n’avait pas besoin de savoir. Et il faisait tout son possible pour ne pas penser à ce qui allait les attendre, tous les deux, lorsqu’ils sortiraient de cette salle. Après ce qui avait semblé durer de longues secondes, Jamie releva les yeux vers Maxime et il regretta presque de l’avoir fait tant la vision du jeune homme aussi distant et froid lui déchira les entrailles. Il n’avait plus rien à dire, parce qu’il voyait bien dans l’attitude de Maxime que la décision était prise et qu’il n’y avait plus rien d’autre à faire. Mais encore une fois, Jamie refusait d’y croire, refusait de penser qu’il l’avait peut-être sous les yeux pour la dernière fois. Parce que "pendant un moment" pouvait signifier "pendant quelques semaines, quelques mois, quelques années" et que cette idée lui donnait envie de tout briser autour de lui. Maxime s’excusa et son cœur se brisa, parce que c’était pire s'il était désolé, ça voulait dire qu’il allait vraiment partir, que ce n’était pas du vent, que c’était réel. Maxime détourna les yeux et encore une fois Jamie eut envie de le forcer à le regarder, de l’embrasser pour lui faire prendre conscience de tout ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre, du désir palpable qu’ils avaient pu ressentir, du bien qu’ils se faisaient et de toute la peine qu’ils allaient éprouver s’il partait pour de bon. Mais ses pieds refusaient de bouger, son cerveau n’était plus capable d’enclencher un seul mouvement, il se sentait encore une fois si impuissant, incapable de sauver quoi que ce soit. La seule chose qu’il réussit à faire fut de murmurer un Fais pas ça… quand Maxime se décida à sortir de la pièce, le contournant pour ouvrir la porte et s’en aller sans un dernier regard pour lui. Le laissant seul, de nouveau, avec sa solitude et son chagrin. Il passa les deux mains sur son visage et resta planté là pendant deux longues minutes, le silence seulement rompu par des bruits dans le couloir, se rejouant toute la scène dans sa tête à partir du moment où il l’avait vu rire avec ses amis jusqu’à ce qu’il quitte la salle des professeurs, essayant de s’imaginer comment il aurait pu éviter ça. S’il avait su se contrôler dès le départ, s’il avait réussi à effacer ses craintes, son impatience, rien de tout ça ne serait arrivé. Il n’aurait pas ressenti le besoin impérieux de le voir, il ne l’aurait pas forcé à rentrer dans cette salle de cours, il ne l’aurait pas blâmé idiotement pour cette fille, il ne lui aurait pas fait tous ses reproches concernant le fait qu’il ne pouvait plus attendre, Maxime ne serait pas parti en pleurant, il ne l’aurait pas embrassé dans cette fameuse salle de TD, dans leur salle de TD. Mais ça ne servait plus à rien de réfléchir à tout ça, c’était trop tard, Maxime lui avait dit et il le savait aussi. Et maintenant, il n’avait plus qu’à prendre son courage à deux mains, à se rendre dans le bureau du doyen pour faire ce qu’il aurait dû faire depuis le début, depuis ce premier baiser, ne sachant pas vraiment ce qui allait l’attendre mais étant déjà persuadé que ça n’allait pas être un moment facile à passer et que ça le suivrait probablement pour toute sa vie.
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