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 you can take whatever's left (jamie)

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Jamie Jefferson
Jamie Jefferson
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To feel nothing so as not to feel anything, what a waste

description du personnage : dévoué, pédagogue, éloquent, joueur, passionné, patient, curieux, tolérant, consciencieux, calme, terre à terre, fataliste, fier, solitaire, secret

liste des rps :
Maxime Holmes#7
Jethro O'Connell#1
Aaliyah Fischer#1
Charly Jefferson#1

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Maxime

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crédits : fayrell
occupation : Professeur junior de droit pénal à l'université de Brighton
statut civil : Célibataire, récemment séparé.
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) - Page 2 EmptyDim 5 Juil - 14:42


Il savait très bien qu'il posait encore une question indiscrète mais ça avait été plus fort que lui. Voir sa peau tuméfiée lui avait retourné l'estomac et il aurait été incapable de ne pas lui en parler, de faire comme si il n'avait rien vu, d'ignorer son inquiétude et sa colère. Oui, il était en colère. Et alors qu'il voyait que Maxime semblait réfléchir à sa réponse, sa colère grandissait. Parce que chaque seconde de silence ressemblait à un mensonge en train d'être fabriqué. Et si Maxime avait besoin de  réfléchir ça voulait dire que ses craintes étaient fondées et ça le crispait. Il serra sa mâchoire en le voyant baisser sa manche mais maintenant qu'il avait les yeux dessus, il ne pouvait quand même apercevoir quelques marques dépassées. Levant ses yeux vers Maxime, il attendit une réponse ou n'importe quoi. Quelque chose. Lorsque le jeune homme lui expliqua d'un ton las qu'il s'était battu, Jamie ne put réprimer un léger soupir. C'était évident qu'il allait répondre ça mais il percevait dans sa voix que lui-même n'y croyait pas, comme si il n'avait pas la force de cacher la réalité. Il ne dit rien, ne lui dit pas que ça manquait de crédibilité, ni qu'il devait se battre très souvent vu le nombre de marques qui semblaient datées de périodes différentes. Encore une fois, il plissa les yeux et essaya de le sonde, se retenant de lui dire 'parlez-moi' parce qu'il avait l'impression que si il ouvrait la bouche, ça ne ferait que l'éloigner. Il semblait profondément affecté par le fait que Jamie avait remarqué ses bleus, il était vraisemblablement gêné de n'avoir pas su trouver une meilleure explication et l'évidence commençait à se faire une place nette dans l'esprit de Jamie, n'atténuant pas sa colère ni son inquiétude. Maxime lui rappela qu'ils venaient à l'instant de décider que le professeur arrêterait d'essayer d'en savoir plus sur son élève et il ne put s'empêcher de répondre, dans un souffle C'est différent... Oui, parler de la raison de son manque de tolérance n'avait rien à voir avec le fait qu'il semblait maintenant clair qu'il essuyait des coups de façon régulière. Et l'idée qu'on puisse lever la main sur le jeune homme lui était insupportable, lui serrait les entrailles. Jamie ne l'avait pas quitté des yeux à partir du moment où il avait posé sa question. Son regard était plein d'inquiétude, il avait du mal à cacher son désarroi et cette colère insidieuse qui faisait rage en lui. Lorsque Maxime osa enfin le regarder, il avait envie qu'il lise dans ses yeux que même si il venait de dire qu'il refusait de lui parler de sa vie et que Jamie avait accepté, il était quand même prêt à entendre tous ses secrets, sans jugement, sans pitié. Il avait envie de lui dire qu'il était là, qu'il serait là même si il le rejetait de toutes ses forces, même si il finissait par lui dire qu'il n'avait pas besoin de lui, qu'il pouvait lui faire confiance, qu'il avait le droit de faire confiance, de parler. Ce fût alors un immense soulagement qui vint emplir son corps lorsque Maxime lui expliqua sincèrement les raisons des marques sur son bras, parce qu'il s'ouvrait de nouveau à lui et ça le rassurait, dans un sens. Sauf que ce sentiment égoïste semblait bien faible comparé à la rage, la peine, l'incompréhension et la culpabilité qui avait également fait leur place. Il s'en était douté à l'instant où il avait commencé à réfléchir aux raisons potentielles mais l'entendre lui dire que son père usait de violence pour faire rentrer son éducation dans la tête de Maxime. Il avait entendu de nombreuses histoires de violence familiale mais le fait qu'il s'agisse de lui l'affectait beaucoup plus que la normal et il n'aimait pas ça. Mais la colère était si fade comparée à l'immense tristesse qu'il ressentait face à ses aveux, parce qu'il était conscient de n'être personne pour lui et qu'il n'accepterait jamais son aide, ses mots, ses gestes. Et en plus de toute cette rage et de toute cette peine, la culpabilité l'envahit également. Il avait l'impression de faire des connexions, que tout semblait plus logique à présent. Pourquoi il n'aimait pas qu'on le touche, pourquoi il avait agit si violemment quand il avait parlé de son père, pourquoi c'était difficile pour lui d'être tolérant quand il vivait dans la violence. Et il se sentait mal de l'avoir provoqué la dernière fois, de s'être posté devant lui de toute sa hauteur. Il comprenait maintenant pourquoi il avait semblé si effrayé et ça le rendait malade qu'il ait pu provoquer une telle crainte chez Maxime. Lorsque ce dernier préféra revenir au cours plutôt que de poursuivre dans la direction de la confidence, Jamie hésita et détourna les yeux. Au plus profond de lui il avait envie de l'assaillir de questions, de savoir depuis quand ça durait, de savoir si ce n'était que quand il était insolent, de savoir si on père l'obligeait à faire telles ou telles choses. Il se mordit la lèvre et décida de ne pas le brusquer, de respecter son intimité comme il lui avait demandé. Vous ne devriez pas avoir à subir ce genre de choses... dit-il simplement, essayant de lui faire comprendre à quel point il n'acceptait pas qu'on puisse faire du mal physiquement à sa famille, qu'on puisse lui faire du mal physiquement. J'ai bien compris que vous n'aviez pas envie de me parler de vous, mais si jamais vous êtes acculé, que vous ne savez pas vers qui vous tourner... il leva ses yeux pour capter le regard de Maxime, dans un air sincère et tout ce qu'il y avait de plus bienveillant. Je veux que vous sachiez que je serai là, que je suis là. il soupira en baissant de nouveau les yeux. Et s'il vous plaît, ne me demandez pas pourquoi et acceptez le fait que j'ai envie de vous aider. Pas de vous comprendre, de vous aider. De n'importe laquelle des façons. Jamais il n'avait été aussi sincère, jamais il n'avait ressentit le besoin d'aider et pas seulement dans un accompagnement moral ou social, non. Ça allait bien au delà de toutes les fois où il avait eu envie de tendre la main à quelqu'un. Avec Maxime, il ressentait le besoin de de lui faire oublier toutes les souffrances qu'il avait pu rencontrer, il avait envie d'embrasser chaque parcelle de peau qui avait subit des coups, il avait envie de lui montrer que ses mains pouvaient effacer ses maux, que la tendresse de ses gestes lui permettrait de ne plus penser à la brutalité à laquelle il devait faire face si souvent. Jamais, de toute sa vie d'homme, il n'avait ressenti un tel besoin de soulager, de panser, de prendre à la place, de tout faire pour apporter ne serait-ce qu'une infime source d'espoir. Si il avait réussi à enfouir son attirance plus ou moins convenablement jusqu'à présent, Jamie se rendit compte qu'il n'allait plus en être capable. Bien entendu, il se garderait bien de l'admettre -il avait déjà du mal à se l'admettre à lui-même- parce qu'il n'était pas question de le faire fuir, il ne se le pardonnerait jamais. Alors tant bien que mal, il reprit le cours du chapitre, baissant ses yeux sur son manuel. On peut continuer. dit-il simplement, alors qu'il avait envie de lui dire 'on peut parler' mais il savait que ça ne servait à rien d'insister. Néanmoins, il mentirait si il disait qu'il n'espérait pas que Maxime comprenne le double-sens de la phrase, qu'il verrait qu'il faisait des efforts pour ne pas s’immiscer dans sa vie alors qu'il en mourrait d'envie. Il sentit son téléphone vibrer dans la poche de sa veste, le ramenant à une réalité qu'il avait l'impression d'avoir oublié. C'était sûrement Isaiah qui s'énervait de son absence de réponse et il préféra faire comme si il n'avait rien entendu. Dans un coin de son esprit -ou de son coeur- il eut la terrible sensation d'être une mauvaise personne. Il essayait de tout faire pour rester près de Maxime, de lui faire comprendre qu'il voulait être là pour lui, alors qu'il n'était même pas présent auprès d'Isaiah qui lui faisait bien comprendre qu'il se sentait délaissé. Il se passa une main dans la nuque en jetant un coup d'oeil à la poche de sa veste qui continuait de vibrer, ne sachant plus quoi prendre comme décision.
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Maxime Holmes
Maxime Holmes
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I was as pure as a river but now I think I'm possessed

description du personnage : étudiant en droit à l'université de brighton, homosexuel refoulé, grand frère protecteur, il se demande quand il aura le courage et la force de vraiment tenir tête à son père, espérant que ce soit avant qu'il ne lève aussi la main sur son petit frère.

liste des rps :
never gonna happen - alexander t. hurst
I know this game - oliver oakes
missed what you were sayin', i was miles away, i was busy thinkin' 'bout boys - jethro o'connell
so you're deep like the ocean, pull me underwater - jamie jefferson

liste des rps terminés :
kindness is weakness - jamie jefferson
I won't smile but I'll show you my teeth - jamie jefferson
you can take whatever's left - jamie jefferson
still learning - jamie jefferson
heaven in hiding - jamie jefferson
say if first, do you worst - jamie jefferson
think I took it way too far - isaiah davies
don't ask, don't tell - isaiah davies

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avatar : timothée chalamet
crédits : @doom days
occupation : étudiant en droit à l'université de brighton
statut civil : célibataire.
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) - Page 2 EmptyDim 5 Juil - 15:49

@jamie jefferson
you can take whatever's left




Maxime avait ressenti une espèce de soulagement après avoir admis à haute voix que les marques successives sur son bras avaient été laissées par son père. Le sentiment ne fut que de très courte durée, car s'il avait senti un poids le quitter après avoir été capable d'admettre ça à haute voix pour la première fois il fut vite remplacé par un autre, dû à l'appréhension que son père ne l'apprenne. Si ça arrivait jusqu'à ses oreilles Maxime était assez certain que toutes les corrections qu'il avait pu recevoir ne seraient alors que de la rigolade en comparaison de la suivante. Il s'efforça de soutenir le regard de Jamie, essayant vainement d'y lire une émotion qui lui permettrait de comprendre ce qui était en train de se passer dans sa tête. Il était incapable de comprendre ce qu'il ressentait et Maxime sentit son rythme cardiaque s'accélérer encore un peu, choisissant d'arrêter de se faire du mal et de tenter de revenir à leur cours. Il avait tout fait pour minimiser ce qu'il avait voulu dire, pour faire comme si c'était tout à fait normal et que c'était de sa faute, qu'il l'avait probablement mérité à force d'être insupportable. Après tout s'il y avait bien quelqu'un au monde qui aurait dû comprendre à quel point Maxime était capable de vous faire perdre patience c'était bien Jamie. Mais il savait pertinemment au fond de lui-même qu'il n'y avait rien de normal dans sa situation, il avait mis des années à le comprendre, à l'assimiler, à l'assumer, mais il avait passé l'âge où il pensait sincèrement que tout était de sa faute et que son père avait tous les droits d'user de violence avec lui. Il avait juste voulu dédramatiser la situation, peut-être à cause de la colère sourde qu'il avait pu lire dans les yeux de Jamie ou bien peut-être par pure fierté, parce que c'était plus facile d'admettre qu'il se faisait parfois punir un peu violemment parce qu'il était insupportable que de se positionner en simple victime. Les yeux rivés sur sa feuille, il pouvait encore sentir le regard de Jamie sur lui et il sentit son cœur se resserrer en entendant à nouveau sa voix. Il avait eu peur qu'il s'énerve, qu'il l'engueule de vouloir minimiser la situation ou de ne pas lui en avoir parlé avant, il avait eu peur qu'il prenne la direction opposée et qu'il hausse les épaules et lui rétorque que vu qu'il était généralement effectivement assez insupportable il pouvait comprendre les réactions de son père. A la place il essayait de le consoler, et le soulagement qui envahit Maxime en entendant ces mots remplaça vite tout le reste. Il se sentait à présent ridicule d'avoir pu imaginer Jamie réagissant d'une quelconque autre façon. Il garda néanmoins les yeux rivés sur sa feuille, faisant semblant de tenter de déchiffrer une phrase qu'il avait écrite il y a quelques minutes, comme si ses pensées n'étaient pas entièrement focalisées sur Jamie et sur ce qu'il était sur le point de lui dire. Il hocha la tête silencieusement, comme pour lui faire comprendre qu'il avait très bien entendu et qu'il n'était pas en train de l'ignorer, qu'il n'osait juste plus affronter son regard parce qu'il avait peur du genre de réaction qu'il serait capable d'avoir. Il était touché, il avait même l'impression qu'il l'était plus qu'il ne l'avait jamais été et ça le déstabilisait. Il prit une profonde inspiration, essayant comme il le pouvait de digérer ce qu'il était en train de lui dire et ce qu'il était en train de ressentir, parce qu'il n'avait aucun mal à le croire quand il lui disait qu'il pouvait compter sur lui si jamais il en avait besoin. Il n'avait pas l'habitude de pouvoir faire confiance aux gens, et c'était aussi parce qu'il n'avait jamais voulu leur laisser l'opportunité d'être là pour lui, et pourtant il avait déjà su qu'il aurait pu compter sur lui. C'était aussi pour ça que c'était à lui qu'il s'était confié sur la mort de sa mère, que c'était à lui qu'il avait finalement arrêté de mentir quand on lui faisait remarquer les bleus dissimulés sous ses vêtements. Il posa son coude sur le bureau et vint déposer sa tête dans la paume de sa main, évitant toujours soigneusement le regard de Jamie. « Je sais. » Admit-il dans un souffle, l'émotion claire dans sa voix, parce qu'il ne voyait pas quel bien ça pourrait lui faire de ne pas le dire. Il l'avait toujours su et c'était certainement pour ça qu'il était encore là, qu'il avait ravalé sa fierté et qu'il était allé le voir pour lui demander son aide. Parce qu'il avait su qu'il ne la lui refuserait pas, et pas uniquement pour les cours. Parce qu'il avait compris depuis le début que Jamie était une personne à ce point gentille, qu'il serait peut-être capable de lui tendre la main même après toutes les horreurs qu'il avait pu lui balancer à la gueule durant tout le semestre. Il releva brièvement les yeux vers le professeur quand il lui expliqua qu'ils pouvaient continuer, un petit sourire reconnaissant venant étirer rapidement ses lèvres avant qu'il ne reprenne une expression plus neutre. Il suivit le regard de Jamie jusqu'à la poche de sa veste et laissa retomber son stylo sur son bloc-notes avant de relever les bras pour les étirer dans un geste légèrement exagéré. « J'ai besoin d'une pause, vous pourrez en profiter pour répondre. » Lança-t-il d'un ton légèrement taquin en désignant l'origine du bruit de vibration qu'il entendait depuis quelques secondes d'un geste du menton. L'atmosphère était émotionnellement chargée et ce n'était pas exactement ce que Maxime préférait, un peu d'air frais lui ferait le plus grand bien et le fait d'avoir entendu le téléphone de Jamie vibrer lui donnait l'opportunité parfaite de s'éclipser quelques minutes. Il se releva à nouveau et sortit son paquet de cigarettes et son briquet de son sac avant de baisser les yeux sur Jamie. « Je reviens dans cinq minutes. » Expliqua-t-il avec une telle nonchalance qu'on aurait pu croire qu'ils avaient vraiment simplement été en train de travailler le cours de droit pénal avant que Maxime ne décide de prendre une pause. Les mots de Jamie n'avaient pourtant pas quitté son esprit, il les tournait et les retournait dans sa tête, s'en imprégnant autant qu'il le pouvait. Il avait tellement envie de le croire, de penser qu'il serait là pour lui quel que soit le problème, il voulait se laisser encore cinq minutes pour se permettre d'y croire complètement avant de revenir à la réalité et de devoir réaliser que Jamie avait d'autres chats à fouetter. Il descendit, prenant bien soin de coincer les portes pour ne pas s'enfermer tout seul dehors, s'adossant à côté de la porte du bâtiment avant d'allumer sa cigarette. Il se frotta vigoureusement le visage, comme pour essayer de reprendre ses esprits, de sortir de cette espèce de torpeur qui avait suivie ses aveux. Il avait l'impression que toute sa vie venait d'être renversée et que le fait que Jamie soit au courant de ce qu'il pouvait se passer chez lui avait tout changé. Il vérifia les messages qu'il avait reçus sur son téléphone en terminant sa cigarette, ne ressentant pour une fois pas la moindre jalousie en voyant les photos de soirée partagées sur le groupe whatsapp qu'il partageait avec ses potes de la fac. Il écrasa sa cigarette et remonta, prenant volontairement son temps, comme si une petite partie de lui appréhendait le moment où il allait devoir refaire face à Jamie alors qu'il savait. Il avait la sensation que ça allait totalement changer la façon dont il le voyait et il n'était pas sûr d'en avoir tant envie que ça. Il prit une longue inspiration avant de rentrer à nouveau dans le bureau, essayant d'avoir une attitude naturelle. « Rien de grave ? » Demanda-t-il en désignant le téléphone de Jamie. Il n'avait pas oublié que sa mère était malade et il avait encore le souvenir du coup de fil qu'il avait reçu la semaine dernière. Il ne voulait pas qu'il se sente forcé de rester avec lui s'il devait aller s'occuper de sa mère. Il attrapa sa chaise et la décala pour pouvoir se rapprocher de Jamie, sans un mot, le plus naturellement du monde, comme une nouvelle branche d'olivier qu'il lui tendait pour une fois au lieu de l'inverse. Il se rassit et tendit le bras pour récupérer ses affaires, les faisant glisser jusqu'à lui avant de se tourner vers Jamie. De là où il se trouvait à présent il pouvait très clairement discerner la chaleur qui émanait de son corps ainsi que son parfum, deux choses qui l'avaient mis mal à l'aise encore la semaine dernière et qui à présent le rassuraient presque. « Je vous écoute. » Expliqua-t-il presque inutilement alors qu'il se préparait à reprendre des notes, ressentant encore plus de gratitude qu'il ne l'aurait cru possible au simple fait que Jamie soit là.
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) - Page 2 EmptyDim 5 Juil - 19:01


S'il avait ressenti du soulagement en voyant que Maxime se confiait à lui, même si ses explications avaient surtout provoqué un profond chagrin mêlé d'un sentiment d'injustice, Jamie se sentit profondément apaiser au moment où il l'entendit simplement dire qu'il savait. Maxime savait qu'il était là pour lui, il savait qu'il pouvait compter sur lui, il savait. Si seulement tu savais tout... Est-ce que tu fuirais ? Il se mordit l'intérieur de la joue à cette pensée, préférant se contenter de ce sentiment de délivrance, de victoire presque. Parce que si il savait, ça voulait dire qu'il y avait une infime possibilité qu'il continue de se livrer, qu'il le laisserait entrevoir la dure réalité de sa vie et qu'il lui permettrait de panser ses plaies, peu importait la façon dont il le laisserait faire. Et rien qu'à cette idée, son coeur semblait palpiter un peu plus vite et il dût faire un effort considérable sur lui-même pour ne pas tendre une main vers lui afin de glisser ses doigts parmi ses boucles brunes, dans un geste réconfortant. Que c'était dur de devoir préserver cette distance, de devoir retenir ses mouvements. Et même si son cerveau lui disait que l'idée même faire ce genre de chose, sans même passer à l'acte, était déjà beaucoup trop malsaine, son corps tout entier lui criait qu'il avait le droit, qu'il devait prendre ce droit. Mais non, jamais. Jamais il ne ferait une chose pareille. Pour tout un tas de raisons, dont celles qu'il était son professeur et que Maxime le voyait comme une anomalie. Il se disait d'ailleurs que même si la première barrière était franchissable, parce qu'un jour fatalement il n'aurait plus cette relation prof-élève, la seconde barrière n'était absolue pas surmontable. Il était parfaitement clair dans l'esprit de Jamie que même si Maxime arrivait un jour à accepter les différences de chacun, que dans un effort considérable sur lui-même, outrepassant ses peurs, il s'ouvrait à la tolérance ; il n'était pas attiré par les hommes. Et comment pourrait-il être attiré par lui, de toute façon ? C'était lui qui avait un problème à ressentir toutes ces choses pour un étudiant d'au moins dix ans son cadet. Lui qui ressentait ça alors qu'il était en couple depuis quasiment un an avec quelqu'un à qui il ne disait rien et qu'il délaissait. Lui qui se laissait prendre à son propre piège, à sa propre curiosité malsaine. A ces pensées, Jamie se renfrogna légèrement et détourna les yeux pour lui proposer de continuer le cours particulier, ignorant les vibrations de son téléphone. En se persuadant que jamais il n'agirait de façon déplacée avec Maxime, il avait l'impression qu'une partie de lui-même espérait qu'une ligne soit franchie. Sauf qu'il ne se l'admettrait jamais. Et son téléphone qui continuait de vibrer commençait un peu à l'agacer, à accentuer son malaise, parce que ça pouvait parfaitement être Isaiah et il n'avait pas envie de penser à lui maintenant. Malgré tout, il fût soulager d'entendre Maxime lui demander une pause en précisant qu'il pouvait répondre. Au final, c’était sûrement la meilleure chose à faire : si il s'agissait de celui qu'il appelait encore petit-ami, alors peut-être qu'il réussirait à y voir un peu plus clair, qu'il réussirait à se sortir toutes ces idées de la tête, au moins pour ce soir. Bonne idée, oui. lui dit-il avant d'ajouter Je vous attends ici. lorsque Maxime précisa qu'il partait quelques minutes, sortant une cigarette. Il aurait bien aimé l'accompagner, parce qu'une clope lui aurait probablement fait le plus grand bien en cet instant. Mais il opta pour la solution la plus sage et le laissa sortir sans lui avant de récupérer son téléphone. Ce n'était pas Isaiah, c'était l'autre co-président de l'association et accessoirement son meilleur ami. Ouais ? il décrocha et l'entendit se plaindre qu'il aurait pu répondre dès la première sonnerie, qu'il n'était pas digne d'un pote. Oh ça va, t'es pas le centre du monde. ajouta-t-il sur un ton faussement exaspéré avant de sourire doucement, appréciant le fait que les deux hommes étaient foncièrement différents sur tant d'aspect. Il lui indiqua qu'il était bien emmerdé, qu'il était sensé être présent dans les locaux de l'association le lendemain, pour assurer la permanence qu'ils avaient décidé de mettre en place quelques mois plus tôt mais qu'il avait un empêchement. Un empêchement, hein ? Et il ou elle s'appelle comment ? demanda-t-il d'un air taquin, sachant très bien qu'il devait s'agir de quelque chose de plus important, sûrement le boulot ou autre chose. Il l'entendit se défendre, dire que ce n'était pas le genre de la maison -même si, un peu quand même- et le supplier de prendre sa place. Jamie soupira, un sourire aux lèvres. Il avait le don pour lui remonter le moral même sans s'en rendre compte et à cet instant présent il n'avait pas idée à quel point ce petit aparté lui avait fait du bien, lui permettant de mettre de côté toutes ses émotions contradictoires. Aucun soucis, tu peux compter sur moi. il écopa d'un 'comme toujours' et Jamie grogna, sachant pertinemment qu'il était parfois un peu trop serviable et que ces deux mots sonnaient autant comme un merci que comme une moquerie. Raccroche avant que je change d'avis, sale con. un rire franc lui vint aux oreilles et il lui dit officiellement merci avant de couper la conversation. Son téléphone toujours en mains, il remarqua qu'il avait également reçu un sms de sa soeur et son coeur se serra. Elle lui disait qu'elle était coincée à Londres à cause du travail et qu'elle ne pourrait pas être chez leur mère demain matin pour accueillir le nouvel infirmier. Merde. lâcha-t-il. A toujours vouloir rendre service à ses amis ou à d'autres personnes que sa famille, voilà qu'il se retrouvait incapable d'aider sa soeur, sa mère. Il râlait à voix basse quand Maxime revint dans le bureau. Il avait dû l'entendre jurer ou grogner parce qu'il lui demandait si les vibrations répétées de son téléphone avait annoncé des mauvaises nouvelles. Non non... Juste que je vais devoir trouver une solution pour me cloner d'ici à demain matin... il passa une main dans sa nuque, l'autre tenant toujours son téléphone, et baissa la tête en grognant. Il sentit la présence de Maxime qui s'était installé à ses côtés et ne put s'empêcher de tourner la tête vers lui, apercevant son corps plus proche du sien qu'il ne l'était toute à l'heure. Qu'est-ce qu'il faisait ? Est-ce qu'il voulait lui montrer que ses confidences l'avaient radoucies, qu'il était près à lui faire plus confiance ? Est-ce que le fait de lui avoir avouer que son père levait parfois la main sur lui -souvent, si Jamie repensait à tous ces bleus, mais il préféra ne pas s’attarder sur ça maintenant- l'avait détendu et rassuré ? D'un côté, il devait être satisfait de le sentir plus proche, tant physiquement que moralement. Il avait l'impression qu'ils marchaient un peu plus dans la même direction. Sauf que sa proximité éveillait tous ses sens, le faisait presque frissonner, le rendait plus conscient de chacun de ses mouvements, de chacune de ses respirations, et il n'était pas certain que ce soit une bonne chose. Détournant les yeux pour se concentrer sur ton téléphone, trop dérouté par sa présence à ses côtés, il n'avait même pas remarqué que Maxime avait rapproché ses affaires. Alors quand il lui dit qu'il l'écoutait, Jamie pensait qu'il avait envie de savoir pourquoi il avait besoin de se dédoubler un dimanche matin et pas qu'il était prêt à poursuivre le cours. Il haussa les épaules, ses yeux toujours rivés sur son téléphone, prêt à envoyer un sms à son meilleur ami pour lui dire qu'il ne pouvait pas l'aider le lendemain matin. J'ai accepté de venir assurer une présence à l'association de 9h à 16h environ, c'est pour ça que mon téléphone sonnait. il soupira Mais je n'avais pas vu un autre sms qui m'oblige à être chez ma mère, le matin. tapant rapidement son message d'excuse, il l'effaça puis le réécrivit plusieurs fois parce qu'il n'arrivait pas à trouver ses mots à cause du regard de Maxime qu'il sentait sur lui. N'y tenant plus, il tourna ses yeux vers lui et ne remarqua qu'à cet instant qu'il avait ses bouquins et un stylo à la main. Ah, pardon, vous me demandiez pas du tout des détails en fait... il avait envie de rire. Alors que Maxime se fermait à la moindre question, lui se livrait sans retenue alors qu'on ne lui avait même pas demandé. Il posa son téléphone, sans prendre le temps de finir son message et ne put réprimer un sourire amusé. Donc, oui, le droit pénal. il tendit son bras entre eux pour attraper son propre manuel. On s'était arrêté à la contrainte par corps, vous y êtes ?
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Maxime Holmes
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) - Page 2 EmptyDim 5 Juil - 20:05

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L'air frais lui avait fait du bien, il avait à peu près réussi à se remettre les idées en place et il avait l'impression que Jamie aussi était passé à autre chose. Parfait, c'était ce qu'il avait voulu. L'aveu était derrière lui et pour une fois son professeur allait faire l'effort de ne pas en faire tout un plat. Maxime s'était rendu compte en ramenant sa chaise plus près de lui qu'il jouait probablement avec le feu, surtout que rien ne l'avait poussé à le faire à part son envie de lui montrer qu'il était toujours prêt à faire des efforts, mais il avait l'impression que c'était au tour de Jamie d'être mal à l'aise. Il n'était pas sûr de comprendre pourquoi mais il avait trop peur de le vexer en reculant à nouveau alors il resta à sa place, se contentant de froncer les sourcils en l'écoutant expliquer le coup de fil qu'il venait de recevoir. « Ah. » Répondit-il bêtement, faute de savoir quoi ajouter de plus utile. Il espérait que Jamie ne lui avait pas simplement dit ça avec l'espoir que Maxime vienne prendre la relève à l'association à sa place parce que si c'était le cas il risquait d'être cruellement déçu. L'étudiant avait autre chose à faire de son dimanche - dormir, notamment - et il était assez convaincu que personne n'avait envie de quelqu'un comme lui dans un lieu qui devait s'apparenter à un sanctuaire pour certains des membres. Il se mordit la lèvre pour s'empêcher de se moquer de lui trop ouvertement quand il réalisa que Jamie n'avait pas compris qu'il n'avait pas voulu lui demander des détails. Il avait l'air plus distrait que d'habitude et Maxime se demandait si c'était à cause du coup de fil qu'il avait reçu ou bien de ce qui le forçait à être chez sa mère demain matin. Ou si c'était autre chose. « Non, pas vraiment, mais vous pouvez me raconter votre vie aussi, ça me dérange pas. » Finit-il par le taquiner, parce qu'il n'avait tout simplement pas pu s'en empêcher. La vérité c'était qu'il aimait bien ça, que Jamie se sente assez à l'aise avec lui pour lui raconter ce genre de choses, même aussi anodines. Il avait l'impression de retrouver ce sentiment qu'il avait eu la semaine dernière quand ils étaient rentrés en voiture, cette impression de familiarité, comme s'ils étaient plus amis que professeur et étudiant, comme si Maxime n'avait pas passé les six derniers mois à l'insulter à la moindre opportunité. La situation lui paraissait surréaliste quand il repensait à tout ce qu'il avait pu lui dire, à l'époque où il avait été persuadé de le penser sincèrement, à l'époque où il avait mieux réussi à se convaincre qu'il le détestait vraiment. Il releva les yeux vers lui et ses lèvres s'étirèrent à nouveau en même temps que les siennes. Il aimait le voir sourire, il aimait ses lèvres, et il se permit de se perdre quelques secondes dans leur exploration avant de revenir à la réalité. « Et vous ne pourriez pas demander à Isa… Enfin à votre partenaire, votre copain, peu importe, de vous dépanner ici au moins le matin ? J'imagine que ça lui tient aussi à cœur. » Proposa-t-il en désignant le bureau autour d'eux d'un geste de la main. Il avait oublié ce qu'il s'était promis : ne plus jamais mentionner Isaiah devant Jamie, mais il s'était senti assez à l'aise pour que le prénom - ou tout du moins la moitié de son prénom - lui échappe avant qu'il ait eu le temps de réaliser qu'il remettait un sujet épineux sur le tapis. Sans compter qu'il savait que les choses n'étaient pas forcément au beau fixe entre eux. Et comment il le savait ? Parce qu'il avait eu l'idée lumineuse d'aller voir Isaiah à l'hôpital pour lui demander des comptes et que ce dernier avait commencé à se confier à lui. La dernière chose dont il avait envie c'était que Jamie en fasse de même avec lui, il ne voulait pas se retrouver à jouer les médiateurs entre eux et encore moins à connaître les détails intimes de leur couple. Moins il en savait et mieux il se portait. « Je vous dirais bien que je pourrais le faire, mais je pense qu'on sait très bien tous les deux que c'est pas une bonne idée. » Il s'était senti obligé de le préciser au cas où l'idée lui ait traversé l'esprit. Il n'aurait pas été contre lui rendre service vu les circonstances, mais juste pas celui-là. Il avait l'impression d'avoir déjà fait beaucoup d'efforts pour un soir et il avait déjà la sensation que la prochaine semaine allait lui être nécessaire pour se remettre de ses émotions de ce soir. « J'y suis. » Finit-il par confirmer en reprenant son stylo - qu'il s'était mis à mordiller au fur et à mesure qu'il rassemblait ses idées pour répondre à Jamie - et en se préparant à reprendre ses notes. Malgré la distraction constante que représentant Jamie, Maxime fit des efforts pour être attentif, posant des questions quand il avait un doute ou quand il essayait de comprendre la logique derrière l'existence de telle ou telle application au lieu d'une autre dans certaines circonstances. Maxime étant droitier et Jamie se tenant désormais à sa droite il lui arrivait régulièrement de frôler son bras avec son coude et, pour être honnête, Maxime avait même eu tendance à amplifier légèrement ses mouvements pour pouvoir le toucher justement. Pour le faire réagir, pour s'acclimater au contact, parce qu'il avait envie de sentir sa peau contre la sienne, même brièvement, parce que son aveu de tout à l'heure lui avait donné un courage nouveau et une envie d'être un peu plus honnête avec lui-même. Il lui avait parlé de quelque chose de personnel sur lui et la Terre ne s'était pas arrêtée de tourner, son monde ne s'était pas écroulé, Jamie ne l'avait pas insulté ni rejeté, il avait même eu la sensation que ça les avait rapprochés et à sa plus grande surprise il avait aimé ça. Il aimait savoir que Jamie savait au moins ça sur lui, qu'il était sans doute l'une des seules personnes sur Terre à pouvoir comprendre au moins ce petit bout de sa vie. Dès qu'il relevait les yeux vers lui il se retrouvait à le fixer inutilement pendant plusieurs secondes, intrigué par le mouvement de ses lèvres quand il parlait, passionné malgré lui parce que Jamie semblait passionné lui-même. A plusieurs reprises il sentit sa gorge s'assécher en se demandant ce que ça ferait de se pencher vers lui et d'aller chercher ses lèvres avec les siennes, et à chaque fois que ça arrivait il faisait l'effort de mieux se rasseoir sur sa chaise et de se focaliser sur sa prise de notes. Il se retrouvait inlassablement absorbé par la proximité de Jamie et s'il faillit reculer plusieurs fois, il s'en empêcha toujours. Parce qu'il avait peur de le vexer à nouveau, de briser le moment, et parce qu'il savait qu'au fond il n'en avait pas envie. Demain, après une bonne nuit de sommeil, il se fustigerait probablement d'avoir autant joué avec le feu sans raison, de ne pas avoir su garder ses distances alors qu'il savait que ça ne pourrait mener à rien de bon, mais à l'instant il voulait profiter de cette illusion qu'il s'était créée. Cette illusion que Jamie pourrait vraiment l'aider à régler ses problèmes et que s'il choisissait de venir l'embrasser il le défendrait auprès de son père au lieu de le repousser et de lui dire qu'il avait tout mal interprété et qu'il ne pouvait plus lui donner de cours particuliers à partir de maintenant. Après un moment il dut cacher un léger bâillement derrière sa main et sortit son téléphone pour vérifier l'heure qu'il était, beaucoup plus tard qu'il n'avait prévu de rester et ça expliquait aussi qu'il ait été moins rigoureux dans ses prises de note dernièrement. « On peut en rester là pour ce soir ? » Il essaya d'ignorer la déception qu'il avait ressenti en prononçant ces mots, parce que mêlée à l'appréhension de rentrer chez lui se trouvait désormais l'envie de rester dans cette petite bulle qu'il s'était créée avec Jamie. Mais il allait bien falloir qu'il revienne sur Terre un jour. « Je pense que je ne réussirai plus à rien retenir de toute façon. » Il lança un petit sourire en coin à Jamie avant de fermer son bloc-notes et de se frotter vigoureusement le visage, essayant vainement de se redonner de l'énergie. Il tendit le bras, grimaçant quand le bout de la table rencontra les côtes qui lui faisaient encore mal, pour attraper son sac et commença à ranger ses affaires. Il aurait pu se lever à la place mais il n'avait pas voulu s'éloigner, pas encore. « Je voudrais pas vous vexer mais qu'est-ce qui vous a donné envie de devenir prof de droit pénal ? C'est déjà assez pénible comme ça à étudier mais à enseigner… ? » Il avait levé les yeux au ciel comme s'il n'aurait rien pu trouver de plus chiant à apprendre aux autres, et la vérité c'était qu'il ne pouvait pas. Mais il n'avait jamais voulu faire de droit lui-même, il était juste là par obligation.
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Jamie Jefferson
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) - Page 2 EmptyDim 5 Juil - 23:47


Alors qu'il se sentait soudainement très idiot d'avoir cru que Maxime lui avait demandé des détails sur sa vie, Jamie fut néanmoins amusé lorsque ce dernier lui indiqua que ça ne le dérangeait pas qu'il s'épanche sur ce genre de choses. Cette idée le fit sourire, parce qu'il lui avait parlé de ses petits tracas d'organisations avec un tel naturel qu'il avait la sensation de faire partie de sa vie, d'être proche de lui. Comme si il avait raconté ça à quelqu'un qu'il côtoyait quotidiennement, avec qui il tenait une conversation normale, sans animosité, sans tension. Et cette idée lui procura une certaine satisfaction, comme celle qu'il avait ressenti la semaine précédente, ou encore dans la voiture ce matin quand Maxime avait lancé cette chanson d'Elton John. Et ce qui finit par réchauffer entièrement son âme, c'était de voir que Maxime répondait à son sourire, qu'il le faisait avec envie et sincérité, pas comme certains de ses sourires taquins et moqueurs. Non, ils se souriaient parce qu'ils se sentaient détendus et que la situation prêtait à ça, tout simplement. Ce sourire, il avait l'impression de ne pas l'avoir vu depuis un des premiers jours où il l'avait aperçu dans son amphi, pendant qu'il plaisantait avec des amis. Et qu'est-ce qu'il aimait le voir sourire... Il ne put s'empêcher de passer furtivement ses yeux sur ses lèvres mais les détourna rapidement pour regarder à nouveau Maxime. Et c'est à ce moment qu'il remarqua que le jeune homme semblait également s'attarder sur sa bouche. Ou bien c'était simplement son imagination qui lui jouait des tours ? Oui, ça devait être ça. Mais la sensation qu'il ressentait en pensant voir le regard de Maxime sur ses lèvres était si intense que si la situation n'avait pas été celle-ci, si il n'avait pas été ce prof en couple et qu'il n'avait pas eu peur de briser tous les liens entre eux, il se serait penché vers lui et aurait laissé sa bouche rencontrer la sienne, il aurait laissé leurs souffles se mélanger et il aurait enfin passé ses doigts dans ses cheveux bouclés... Mais ce fut le moment que Maxime choisit pour parler d'Isaiah et son corps se refroidit instantanément. Il détourna légèrement les yeux et déglutit doucement en l'entendant lui conseiller de demander à son petit ami de venir à sa place le lendemain. Oui, je vais faire ça, oui. dit-il un peu ailleurs, sachant pertinemment qu'il n'allait pas en parler à Isaiah parce qu'il aurait fallu lui expliquer pourquoi lui ne pouvait pas s'y rendre lui-même. Il ne lui avait pas parlé de la gravité de l'état de santé de sa mère et était de toute façon peu enclin à lui demander un service alors qu'il l'avait gentiment remballé ce soir... Mais dans tous les cas, c'était des choses que Maxime n'avait pas besoin de savoir alors il les garda pour lui. Un regard faussement étonné vint apparaître sur le visage de Jamie lorsque Maxime lui indiqua qu'il n'était certainement pas la bonne personne pour le remplacer au pied levé à l'association. Vous êtes sûr ? Franchement, je pense que vous seriez la personne idéale pour accueillir des jeunes en quête de tolérance. Il avait dit ça avec un regard amusé et taquin, espérant qu'il n'allait pas mal le prendre mais étant quasiment persuadé du contraire, comme si ils avaient enfin dépassé ce stade, tous les deux. Ce fût donc dans une ambiance toujours plus détendue que le cours repris.

A mesures que les minutes -les heures peut-être- s'écoulaient, Jamie ne ressentait plus aucune espèce de gêne à sentir Maxime à ses côtés. Au début parfaitement alerte, presque effrayé de faire un faux mouvement qui aurait pu mettre le jeune homme mal à l'aise, il s'était vite rendu compte que la situation n'était plus la même que la semaine passée. Cette fois, Maxime semblait relaxé en sa présence et plusieurs fois Jamie avait sentie leur peau se frôler quand il dictait quelque chose et que le bouclé écrivait ses mots. C'était arrivé plusieurs fois et même si au début il s'était mordu la lèvre en priant pour qu'il ne sursaute pas comme l'autre fois, il avait finit par réalisé que ce n'était même pas ses gestes qui provoquaient ces effleurements, mais ceux de Maxime. Et même si plusieurs fois il avait eu envie de s'approcher un peu plus, pour provoquer encore plus de contact, il s'était abstenu, parce qu'il se contentait de cette idée que peut-être, les effleurements du jeune homme n'étaient pas si involontaire que ça. Et même si il divaguait sûrement à cette idée, elle lui suffisait pour l'instant. A plusieurs reprises, il eut même la sensation que Maxime arrêtait d'écrire pour le regarder mais lorsqu'il tournait à son tour la tête vers lui, il le voyait concentrer sur sa feuille, ses cheveux bougeant légèrement sur son front, ses épaules penchées sur son bloc note, ses doigts entourés autour de son stylo. Encore une fois, il s'attarda sur sa main, ses doigts et sentit une chaleur insidieuse se propager en lui à l'idée de les sentir sur lui, autour de lui.  Détournant le regard avant d'être surpris, il poursuivit un peu maladroitement son cours en se trompant de ligne à plusieurs reprises. Et comme pour le punir d'avoir eu ces pensées, Maxime lui demanda si ils pouvaient arrêter là. Son cœur s'emballa et il avait peur de ne pas avoir été assez discret mais lorsque le jeune homme précisa qu'il n'arrivait plus à retenir quoi que ce soit, avec un sourire, Jamie se rassura. Il regarda lui-même sa montre et se rendit compte du temps qu'ils venaient de passer, ainsi que du nombre de chapitres qu'ils avaient pu étudier. Vous avez raison, j'avais pas vu l'heure. dit-il en fermant son manuel, essayant de cacher sa déception de laisser cette soirée se terminer et reprenant contenance par la même occasion. On a bien avancé ce soir, c'est prometteur, on aura bien terminé le programme si on continue comme ça. Il avait du mal à se l'admettre mais il avait beaucoup d'appréhension quant à la suite, quant à la prochaine fois qu'ils se verraient et surtout quant à la dernière fois où ils se verraient. Il avait la sensation qu'une fois qu'ils auraient repris le cours de leur vie, chacun de leur côté, l'espèce de lien qui s'était créé entre eux allait subitement disparaitre. A contre coeur, il récupéra son sac en même temps que Maxime faisait de même et y rangea son livre et ses affaires. Il allait se lever mais Maxime lui posa une question sur ses choix professionnels et ça le cloua sur place. Se tournant vers lui, il étira ses lèvres dans un grand sourire et plissa les yeux en captant son regard. Pour quelqu'un qui n'a pas envie que je m'intéresse à lui, je vous trouve bien curieux ! il le pointa d'un doigt faussement accusateur. C'est l'hôpital qui se fout de la charité, vous pensez pas ? il avait envie de lui dire qu'il accepterait de répondre si Maxime répondait à l'une de ses questions mais il s'abstint. Déjà parce qu'il avait passé l'âge de jouer à 'truth or consequences' -quoique là, il aurait bien aimé- mais surtout parce qu'il avait bien trop peur de briser l'instant. Par contre, il ne savait pas si il était prêt à lui dire toute la vérité au sujet de ses choix de carrière... C'était quelque chose qu'il avait encore du mal à accepter aujourd'hui, quelque chose qu'il lui arrivait de regretter et il s'en voulait terriblement pour ça. Cette question le ramenait bien plus vite à sa réalité qu'il ne l'aurait voulu et un peu malgré lui, son regard s'assombrit. Mais étant donné qu'il en avait presque voulu à Maxime de ne pas s'ouvrir à lui et qu'il avait envie que le jeune homme en sache plus à son sujet autant que lui-même avait envie de tout savoir de lui, il décida de répondre sincèrement. Il détourna les yeux, ne sachant pas si son futur aveu allait provoquer de la déception ou de la pitié dans le regard de Maxime et il ne voulait voir ni l'un ni l'autre. C'était pas une vocation. dit-il simplement en haussant les épaules. Je me dirigeais vers une carrière d'avocat. Mais... il baissa la tête et joua avec la lanière de son sac qu'il avait posé sur la table devant lui, comme un gamin. J'ai préféré resté proche de ma mère, de me rendre disponible pour elle quand sa maladie s'est déclarée. il tourna la tête vers lui. Et comme j'étais à un moment où je pouvais choisir une spécialité, j'ai préféré le professorat. Comme ça, je pouvais continuer des études plus longues au lieu de me lancer dans le concours du barreau qui demande beaucoup d'énergie. il s'arrêta et se pinça les lèvres, se rendant compte qu'il allait beaucoup trop loin dans les détails. Bref ! On peut dire que j'ai finalement trouvé ma voie, non ? il se tourna vers lui avec un sourire qui transpirait la tristesse, il le savait, mais il n'arrivait pas à le cacher. Vous avez dit que j'étais doué pour donner des leçons, pas vrai ? Tentant de reprendre un air détendu, il se leva et mit son sac sur son épaule, conscient malgré tout qu'il mettait une distance entre eux mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Il se sentait vulnérable, subitement, regrettait presque de s'être autant confié. Ça lui faisait mal de dire à voix haute toutes ces choses, même si il aurait pu rajouter qu'aujourd'hui il lui arrivait de regretter, que maintenant qu'il réalisait que tout ce qu'il avait fait pour aider sa mère ne l'avait que soulagée, qu'il n'avait fait que l'accompagné sur le chemin qui l’emmenait doucement vers la mort. Il sentit presque les larmes monter quand il se détourna de Maxime. Vous me payez une cigarette ? Vous m'en devez une, depuis la semaine dernière. dit-il en prenant la direction de la sortie du bureau, marchant doucement pour que le jeune homme le suive. Il referma derrière eux puis ils descendirent les quelques marches silencieusement jusqu'à l'extérieur. Jamie avait presque froid malgré sa veste mais il attendit que Maxime lui donne une clope, il ne fumait pas dans sa voiture et il avait vraiment besoin de sentir la nicotine dans ses veines à cet instant précis. Parce que parler de ses choix de vie ne lui plaisait pas plus que l'idée qu'il allait devoir dire au revoir à cette soirée, à Maxime, et qu'une cigarette avec lui faisait durer un peu plus l'instant. Il essaya de se détendre et de prendre le jeune homme à son propre jeu. Pourquoi est-ce que vous faites du droit si vous trouvez ça si pénible ? il avait l'impression de connaître un peu la réponse mais avait besoin de tourner la conversation vers lui, et peut-être aussi qu'il espérait qu'après tous ses aveux, Maxime continuerait de lui parler de lui, malgré le fait que ce soit Jamie qui lui ait posé une question et qu'il n'avait pas choisit de le faire par lui-même.
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Maxime Holmes
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) - Page 2 EmptyLun 6 Juil - 0:53

@jamie jefferson
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Maxime ne put réprimer un petit sourire satisfait en comprenant qu'il n'avait pas été le seul à ne pas avoir vu le temps passer. Le droit ne l'avait pourtant jamais passionné, mais il avait été tellement absorbé par Jamie et il avait tellement tendance à faire plus attention quand c'était lui qui en parlait qu'il avait fini par arrêter de compter les minutes et les heures. Il ressentit néanmoins un petit pincement au cœur en l'entendant lui assurer qu'ils avaient bien pu avancer et qu'à ce rythme ils auraient bientôt fini le programme. Il aurait dû en être fier, en être soulagé même. Le but restait toujours de réussir son année et les examens se rapprochaient à grand pas, alors il aurait dû être content de savoir qu'ils se rapprochaient de la fin du programme, à la place il était déçu. Maintenant qu'il avait réussi à lui parler de choses dont il ne parlait jamais avec personne il redoutait le moment où ils arrêteraient de se parler, parce qu'ils ne seraient plus obligés de le faire, parce que Maxime ne savait pas s'il assumerait de continuer à discuter avec lui alors qu'il n'avait plus aucune obligation de le faire. La suite réussit pourtant à lui tirer un petit rire et il se mit à ranger ses affaires dans son sac, imitant le geste de Jamie. « Je vois pas en quoi. » Répliqua-t-il d'un air faussement innocent, faisant semblant de ne pas comprendre en quoi il faisait preuve de culot en lui posant cette question. Mais pour être honnête il n'avait pas supposé que le sujet était aussi sensible, il avait juste été curieux, il avait juste cherché à le taquiner et peut-être à apprendre un peu plus à le connaître. Il comprit pourtant que sa question avait peut-être été déplacée quand il vit Jamie détourner le regard et il perdit aussitôt son sourire, ne le quittant plus des yeux comme si le moindre de ses gestes pouvait contenir une signification cachée qui pourrait lui en apprendre un peu plus sur cette partie de sa vie. Il baissa les yeux sur son sac, le regardant jouer nerveusement avec la sangle, comme si ça lui permettait de se détendre un peu et de préparer l'aveu qu'il s'apprêtait à lui faire. Maxime avait envie de lui dire qu'il n'était pas obligé de lui en parler, qu'il avait juste posé la question comme ça et qu'il n'avait pas vraiment besoin de savoir s'il ne voulait pas que ce soit le cas. Les mots restèrent coincés au fond de sa gorge et il sentit les battements de son cœur s'accélérer quand Jamie tourna à nouveau la tête vers lui et croisa son regard. Il avait soudainement l'impression de l'avoir fixé un peu trop intensément jusqu'à présent et il se contenta de déglutir, attendant qu'il finisse. Il se sentait bête d'avoir posé la question et il était à la fois triste de l'entendre lui raconter ça et content d'avoir entendu la réponse, parce que ça voulait bien dire que cette confiance qu'il lui avait accordée en lui parlant de ses parents était réciproque. Il n'était pas sûr de savoir à quel moment il avait su se montrer digne de cette confiance, lui qui avait été abject avec lui dès que l'occasion s'en était présentée, mais il était heureux, flatté presque, que Jamie soit assez honnête avec lui pour lui expliquer les véritables raisons qui faisaient qu'il était professeur ici, plutôt que de lui sortir une explication bidon sur le fait qu'il avait toujours été patient et qu'il aimait l'idée de former les avocats de demain. Il hocha la tête, essayant de lui faire savoir qu'il comprenait, sentait son cœur se fissurer légèrement en voyant le sourire triste qu'il affichait, comme s'il avait été incapable de faire semblant devant lui. Il était persuadé qu'il ne pourrait jamais comprendre l'étendu de ce que Jamie pouvait ressentir vis-à-vis des sacrifices qu'il avait pu faire, mais alors qu'il le regardait détourner à nouveau les yeux, visiblement ému par ce qu'il venait de lui raconter, il avait l'impression de comprendre. Il se leva juste après Jamie, comme pour essayer de l'empêcher de s'éloigner totalement de lui. Il pouvait voir à quel point parler de sa mère et des raisons qui l'avaient empêché de poursuivre une carrière d'avocat l'avait touché et il avait envie de rebondir sur sa tentative de taquinerie, de l'aider à détendre un peu l'atmosphère, mais il n'y arrivait pas. La seule chose à laquelle il pouvait penser c'était qu'il avait une envie soudaine et irrésistible de le prendre dans ses bras, de l'aider à aller mieux. A la place il resta figé au même endroit et le laissa s'éloigner, ne reprenant réellement ses esprits que quand il lui demanda s'il pouvait lui payer une cigarette. Il laissa échapper un long soupir avant de finir de ranger ses affaires, extrêmement conscient du fait qu'il ne savait absolument pas quoi dire. Il aurait pu se moquer de lui, lui reprocher à nouveau de ne pas lui montrer le bon exemple, mais le moment ne semblait pas bien choisi. « Avec plaisir. » Répondit-il à la place, son ton sincère alors qu'il posait son sac à dos sur l'une de ses épaules et suivait Jamie dehors. Il ne tenta pas de dire quoique ce soit tandis qu'ils descendaient les escaliers jusqu'à sortir du bâtiment, se contentant de sortir son paquet de cigarettes et son briquet de son sac pendant que Jamie refermait derrière eux, comme pour s'assurer qu'il n'aurait pas à attendre. Il avait vraiment l'air d'en avoir besoin. Il lui tendit une cigarette ainsi que le briquet avant d'en glisser une autre entre ses lèvres et d'attendre de récupérer son briquet pour l'allumer. Il ne tenta pas de s'éloigner après ça, choisissant de rester à côté de Jamie. Il laissa échapper un soupir à moitié amusé et à moitié amer devant sa question et il tira longuement sur sa cigarette, en profitant pour essayer de trouver les bons mots pour expliquer. Il n'avait plus aucun intérêt à mentir, Jamie connaissait déjà le pire de sa situation familiale, lui avouer que son père le forçait à poursuivre des études de droit n'était plus qu'un détail en comparaison du reste. Il tira inconsciemment sur sa manche en y repensant avant de laisser son bras retomber le long de son corps. « Je vais pas vous cacher que c'est pas non plus ce que je voulais faire. » Expliqua-t-il avant de hausser les épaules, essayant de lutter contre son instinct de se braquer alors qu'il repensait à son père. Il était obligé de forcer son cerveau à se rappeler que Jamie était au courant, qu'il était dans son camp, ou tout du moins qu'il semblait l'être. « Mais on ne m'a pas vraiment laissé le choix. » Il sentit un petit frisson venir parcourir son échine et il tenta de le faire passer pour une conséquence de la petite brise qui parcourait Brighton en venant se frotter l'avant-bras, essayant vainement de se réchauffer. Il repensa à son choix de mot quand il était venu lui demander de l'aide il y a quelques semaines, il lui avait dit qu'il n'avait pas le choix et qu'il devait réussir son année, il se demandait si Jamie avait fait le rapprochement maintenant qu'il avait plus d'information à portée de main. Il n'était pas sûr qu'il ait véritablement envie qu'il le comprenne. « Si ça peut vous rassurer, vous avez presque réussi à me faire trouver le droit pénal intéressant ces dernières semaines. » Il lui lança un petit sourire en coin, se doutant que Jamie ne serait probablement pas flatté qu'il trouve son cours et sa matière seulement un peu moins chiante désormais, mais c'était déjà mieux que rien aux yeux de Maxime, surtout vu comment il avait occupé la plupart de son temps en cours durant le semestre. Et il avait envie de lui faire savoir que même si ça n'avait pas été ce qu'il avait voulu faire à la base au moins il semblait bien le faire. « Presque. » Ajouta-t-il, sentant son sourire s'accroître encore un peu avant de regarder le reste de sa cigarette se consumer d'elle-même. Il aurait dû s'écarter pour aller l'écraser mais il savait que ça signifiait que la soirée était terminée et qu'il allait devoir rentrer chez lui. Son père dormait sans doute à cette heure-ci mais après s'être ouvert à Jamie il trouvait l'idée de retourner dormir là-bas insupportable. Il croisa brièvement le regard de son professeur, essayant d'empêcher l'amertume de le gagner à nouveau, espérant bêtement qu'il allait dire quelque chose qui allait tout changer. Il chassa vite cette idée de son esprit et finit par reculer pour aller écraser sa cigarette et jeter le mégot. « Ça vous dérange pas de me ramener encore ? » Demanda-t-il, se rendant compte qu'il avait directement supposé que ce serait le cas, qu'il avait pris ce fait comme acquis alors que Jamie aurait pu refuser à n'importe quel moment.
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) - Page 2 EmptyLun 6 Juil - 14:23


Il lui était reconnaissant de ne pas lui avoir posé plus de questions concernant ses choix de carrière parce qu’il n’était plus très sûr d’avoir envie de continuer dans cette voie, sachant pertinemment que le sujet était beaucoup trop sensible, beaucoup trop  difficile. Pour autant, il n’avait pas envie de lui fermer la porte pour toujours, il souhaitait simplement changer de sujet pour ce soir, préférant finir sur une note un peu plus joyeuse, un peu plus détendue. La cigarette qu’il lui tendit dès qu’il furent sortis lui arracha un petit sourire satisfait et lorsque Jamie se saisit également du briquet, il fit un geste large de la main afin de pouvoir toucher légèrement celle de Maxime, volontairement, parce qu’il avait l’impression que ce contact allait lui faire autant de bien que la clope qu’il s’apprêtait à fumer. Et ce fût le cas, il réalisa que plus il l’effleurait –involontairement ou non- plus il aimait ce contact, même furtif. Il alluma sa clope et lui tendit à nouveau le briquet, faisant attention de ne pas le toucher cette fois-ci, ne voulant pas abusé des bonnes choses et surtout ne pas avoir l’air de faire exprès. La première bouffée lui donna presque le tournis tant elle fût longue et bénéfique. Il expira bruyamment dans un petit râle de contentement et ferma les yeux, se rendant bien compte que la nicotine devenait presque indispensable ces derniers temps. Reprenant contenance petit à petit, Jamie fût heureux de voir que Maxime répondait sincèrement et sans animosité à sa question personnelle et ça l’aida à se détendre encore un peu plus, oubliant légèrement ses propres aveux quelques instants plus tôt, passant à autre chose. Il s’était douté de la réponse, maintenant qu’il avait eu un aperçu de la vie du jeune homme mais le fait de l’entendre de sa bouche ne faisait que confirmer ses doutes. Il semblait évident que Maxime vivait des moments difficiles, que son père avait l’air de prôner une éducation stricte, archaïque, imposée. Est-ce qu’il risquait quelque chose en loupant son année de droit ? Cette idée lui fit crisper la mâchoire. Dans ces moments, il mesurait encore plus la chance que lui-même avait eu d’avoir des parents aussi tolérants et aurait tellement préféré que tout le monde ait cette possibilité, que Maxime ait également cette possibilité. Il avait les yeux baissés vers lui, vu qu’il le dépassait d’une bonne tête, et avait envie de lui demander ce qu’il aimait, ce qu’il aurait préféré faire. Mais il le vit frissonner, se frotter le bras et prit conscience que si lui-même avait froid avec sa veste, le jeune homme devait être encore plus gelé en t-shirt. L’espace d’une seconde il eut envie de la retirer et lui poser sur les épaules, ce besoin impérieux de le soulager, de l’apaiser, prenant le dessus. Toutefois il ne fit rien, se rendant parfaitement compte de l’intimité de ce geste et de la réaction que Maxime aurait pu avoir.  Au lieu de ça, il se mit à fumer un peu plus rapidement sur sa cigarette. Désolé, je me dépêche, vous êtes en t-shirt et il fait pas chaud. dit-il en souriant, prenant une nouvelle bouffée. Son sourire s’élargit encore plus et il ne put s’empêcher de rire légèrement en l’entendant lui dire que leurs cours particuliers avait fait remonté le droit pénal dans son estime. Je sais pas comment j’dois le prendre. lui lança-t-il en plissant les yeux, son sourire ne le quittant toujours pas. C’était un peu vrai, parce qu’il avait envie d’être ravi du fait que maintenant, il avait suscité l’intérêt de Maxime au sujet de son cours. Mais il espérait secrètement que cet intérêt ne se limitait pas au droit pénal mais aussi un peu à lui, que c’était grâce à leur nouvelle proximité que tout était devenu si agréable, que lui aussi appréciait ces moments. Et en même temps, il était un peu peiné par ses mots, parce que ça lui rappelait leurs débuts difficiles et toutes ces choses qu’il avait fait semblant d’ignorer, de faire comme si ça ne l’affectait jamais alors que chaque insulte l’avait touché, un peu plus que ce qu’il n’osait se l’admettre. Mais tout ça semblait loin derrière eux, comme un mauvais souvenir aujourd’hui, alors ça ne lui enleva pas son sourire quand il ajouta un ‘presque’, parce qu’il préférait largement se concentrer sur leur récente familiarité et sur le fait que Maxime s’amusait à le taquiner. Il avait quasiment terminé sa cigarette quand il l’entendit lui demander si il pouvait le ramener et, tournant sa tête vers lui, Jamie haussa les sourcils d’étonnement. C’est moi qui vous ai proposé de vous emmener, je comptais pas vous laisser rentrer tout seul. Vous me prenez pour qui ? ajouta-t-il sur un ton faussement outré. Il n’avait même pas pensé à l’éventualité qu’il puisse rentrer en bus tellement ça lui avait paru naturel. Et heureusement que Maxime comptait sur lui pour le raccompagner parce qu’il n’avait absolument pas envie de le laisser maintenant. En fait, si il était complètement honnête avec lui-même, il aurait été franchement déçu de le voir partir tout de suite, mettant un terme à leur soirée si abruptement. Il jeta sa clope dans un cendrier à proximité et marcha vers sa voiture, Maxime sur ses talons. Il s’installa, lança l’auto-radio pour laisser son album de Coltrane sélectionner aléatoirement une piste, se sentant presque gêné en se rendant compte que celle choisie par le destin s’intitulait "A sentimental mood" et se garda bien de le préciser à Maxime. C’était un morceau qu’il appréciait beaucoup et qu’il jouait avec plaisir, piano et saxophone s’accordant parfaitement. Il démarra la voiture et monta un peu le volume. Vous ne pouvez pas me dire que ça, c’est de mauvais goût. s’enquit-il de lui affirmer en tournant son visage vers le sien, un sourire aux lèvres, se rappelant leur échange à l’aller. Sachant pertinemment que le trajet du retour serait un peu plus court étant donné que les locaux de l’assocation se trouvaient à la sortie de Brighton, en direction de Donwell, il fit le choix de continuer leur conversation de toute à l’heure et de profiter de ces derniers moments pour poursuivre sa découverte de Maxime Holmes, étudiant forcé de faire du droit mais qui avait d’autres aspirations. Si le droit n’était pas votre choix de prédilection, vous auriez préféré faire quoi ? lui demanda-t-il en regardant la route, cette légère appréhension d’aller toujours un peu trop loin dans ses questions, ne sachant plus vraiment où se trouvait la limite que le jeune homme avait tracé entre eux. A mesure qu'ils se rapprochaient de Donwell, Jamie sentait son coeur se serrer toujours un peu plus. Il n’arrêtait pas de cogiter, de penser aux mots de Maxime concernant son père et il avait l’impression de le ramener dans un endroit où il n’était pas entièrement lui-même, de le ramener quelque part où il ne devait pas se sentir totalement en sécurité. Il n'avait pas envie de le laisser partir, de le laisser retourner vers ce père qui l'obligeait à être quelqu'un qu'il ne voulait pas être, usant de toutes les formes de persuasions possibles... Savoir que Maxime allait peut-être essuyer des coups parce qu'il était rentré trop tard ou parce qu'il était sorti, ou n’importe quel autre raison, lui nouait l’estomac. Peut-être qu’il exagérait en ayant ces suppositions en tête, peut-être que son père n’était pas si facilement violent, mais son instinct lui disait qu’il n’était pas très loin de la vérité. Et avant même qu’il n’ait eu le temps de réfléchir plus longtemps, il ouvrit la bouche. Vous voulez boire un verre, avant de rentrer chez vous ?  Merde, un peu trop direct et pas très subtile. Il se pinça les lèvres, ayant parfaitement conscience de ce que cette proposition pouvait insinuer et il préféra être transparent dans ses réflexions qui l'avaient amené à lui demander ça plutôt que le jeune homme pense qu'il avait uniquement envie de passer plus de temps avec lui -même si c’était également vrai, bien qu’il ne l’avouerait pas-. D’ailleurs, il réalisa qu’alors qu'en ce début de soirée il était presque mal à l'aise à l'idée d'être vu en la présence d'un élève un samedi soir dans des lieux où ils ne devraient pas être vu, il n'en avait plus rien à faire. Éloignant cette remarque intérieure, il se justifia enfin, trouvant un coin pour se garer sur le bas côté parce qu’il avait envie de le regarder, en lui expliquant le fond de sa pensée. Il poussa un soupir et se tourna vers lui, planta ses yeux dans ceux de Maxime. Désolé mais…  il se passa une main dans la nuque, conscient que son futur aveu pouvait avoir des répercutions. J'arrive pas à me faire à l'idée de vous ramener chez vous maintenant que je sais pour... Il tendit instinctivement son bras vers celui de Maxime où il savait que les marques se trouvaient, mais s'arrêta dans son geste pour laisser retomber sa main le long de son propre corps, sachant trop bien que ce n’était pas une bonne idée, même si il aurait tout donné pour que ses doigts lui apportent douceur et réconfort. Enfin... Que je sais. il soupira, encore, comme si le fait d’expulser l’air de ses poumons avait un quelconque pouvoir puis il râla, se sentant soudainement un peu ridicule et, encore une fois, complètement impuissant. Quand bien même Maxime acceptait –et il savait que c’était complètement utopique- il allait bien falloir qu’il rentre chez lui, à un moment où un autre. Il se détourna de lui avant d’ajouter Laissez tomber, j’imagine que j’ai encore dépassé vos limites, de toute façon. sur un ton un peu plus sec qu'il ne l'aurait voulu.
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Maxime Holmes
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description du personnage : étudiant en droit à l'université de brighton, homosexuel refoulé, grand frère protecteur, il se demande quand il aura le courage et la force de vraiment tenir tête à son père, espérant que ce soit avant qu'il ne lève aussi la main sur son petit frère.

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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) - Page 2 EmptyLun 6 Juil - 16:13

@jamie jefferson
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Comment devait-il le prendre ? « Mal. » Répliqua-t-il ironiquement, parce que ça aurait été beaucoup trop difficile pour lui d'admettre sincèrement qu'il l'avait dit pour lui faire une sorte de compliment, parce qu'il n'avait jamais été du genre à ravaler sa fierté et à admettre des choses positives sur les gens qu'il était censé détester. Parce qu'il espérait que sa façon de répondre lui tirerait un nouveau sourire. Il aimait le voir sourire et il aimait encore plus quand il en était la cause. Il ressentit du soulagement quand Jamie lui confirma qu'il comptait bien le ramener, pas parce que ça voulait dire qu'il n'aurait pas besoin de prendre le bus, ni même parce que ça voulait dire qu'ils pourraient continuer à discuter un peu plus longtemps, mais à cause de la façon dont il l'avait dit. Comme si dans sa tête aussi ça avait été d'une telle évidence qu'il le trouvait presque stupide d'avoir osé poser la question. Il le suivit jusqu'à la voiture, son sourire refusant tout bonnement de quitter ses lèvres alors qu'il s'installait sur le siège et attachait sa ceinture. Il fronça les sourcils en voyant Jamie choisir directement la musique et leva les yeux au ciel de manière volontairement exagérée. Il ne s'attendait quand même pas à ce qu'il complimente aussi ses choix de musique, si ? Il avait déjà été presque gentil sur ses qualités d'enseignant, il ne fallait pas trop lui en demander. « Je crois que je préfère rien dire alors. » Répondit-il de manière taquine, profitant quand même du choix de musique de Jamie. Ce n'était pas ce qu'il aurait choisi d'écouter de lui-même mais s'il était totalement honnête, il ne détestait pas ça. Ça lui rappelait son envie lointaine d'apprendre le piano, et même s'il n'avait jamais été particulièrement fan de jazz il aimait écouter les instruments tout simplement parce qu'il avait l'impression de découvrir une nouvelle facette de la personnalité de Jamie. Et bien sûr qu'il était le genre de personne à écouter du jazz et à prétendre aimer réellement ça, rien de tout ça n'étonnait Maxime, il trouvait ça amusant. Attachant même. Il se garda bien de le lui faire remarquer et se reconcentra sur la route devant eux, essayant d'ignorer l'appréhension désormais habituelle qu'il ressentait à l'idée de rentrer chez lui. Il fut tiré de ses pensées par une nouvelle question de la part de Jamie et il fronça à nouveau les sourcils, pas parce que la question le gênait mais parce qu'il se rendait compte qu'il n'avait pas de réponse qui lui venait immédiatement en tête. Il haussa les épaules. « Je sais pas. Je suppose que c'est plus facile de savoir ce qu'on ne veut pas faire plutôt que de trouver quelque chose qui nous passionne vraiment. » Avoua-t-il, se sentant un peu bête de s'être plaint d'être contraint à faire des études de droit alors qu'il n'avait encore aucune idée de ce qu'il aurait voulu faire à la place. Il n'avait jamais vraiment eu l'opportunité d'y réfléchir, il avait toujours su que ça ne servirait à rien. Mais qu'est-ce qu'il aimait faire plus que tout au monde ? Maintenant qu'il se posait la question la réponse était évidente. « Littérature. Pour devenir éditeur, peut-être. » Plus il y réfléchissait et plus l'idée lui plaisait et il ne savait pas s'il n'était pas en train de se faire plus de mal que de bien. Il haussa à nouveau les épaules, à quoi bon penser à tout ça ? C'était trop tard et c'était impossible, il allait continuer ses études en droit et poursuivre la carrière que son père avait tracée pour lui. Il laissa le silence retomber dans la voiture, tournant de temps en temps la tête vers Jamie pour le regarder conduire. Le voir faire le fascinait toujours autant et il avait encore plus conscience aujourd'hui du fait que ça n'aurait pas dû être le cas. Mais dès qu'il posait ses yeux sur ses mains il ne réussissait plus à les en détourner avant que Jamie soit obligé de s'arrêter à un stop ou une intersection. Il fut brutalement sorti de ses pensées et écarquilla les yeux en entendant sa proposition, se demandant s'il ne l'avait pas observé de manière trop insistante pour qu'il en vienne à lui demander ça. Il détourna aussitôt les yeux et les fixa sur la route devant eux, ne sachant pas trop comment répondre. Il n'était pas sûr de savoir si l'idée le tentait ou le terrifiait plus. Jamie dû sentir sa gêne et son hésitation puisqu'il finit par se garer sur le côté de la route, comme s'il était incapable d'expliquer clairement ce qu'il avait eu en tête en conduisant. Maxime se força à soutenir son regard en sentant ses yeux se poser finalement sur lui. Il avait l'air gêné et Maxime s'attendait à tout moment à ce qu'il s'excuse et lui dise qu'il n'avait pas voulu le mettre mal à l'aise, à la place il lui expliqua qu'il n'aimait pas l'idée de le ramener chez lui et Maxime ressentit à la fois du soulagement et de l'appréhension. Parce qu'il avait l'habitude de gérer son père et qu'il avait soudainement l'impression que les craintes de Jamie se projetaient sur lui, rendant la situation encore un peu plus difficile à supporter. Il était pourtant aussi soulagé à l'idée de pouvoir repousser un peu le moment où il devrait être de nouveau chez lui. Il serra la mâchoire malgré lui et finit par détourner le regard, il lui en voulait presque de lui compliquer encore plus la vie, de tout dramatiser comme ça alors que ça faisait des années qu'il faisait tout pour ignorer le fait que la situation était insupportable. Il était partagé entre l'agacement qu'il pouvait ressentir en voyant que Jamie avait sans doute pitié de lui et la gratitude qu'il essaye de le protéger. Il n'était pas encore sûr de savoir quel sentiment l'emportait quand Jamie ajouta qu'il avait sans doute dépassé ses limites, surpris par la soudaine dureté dans sa voix. Pour une fois il n'avait rien dit et il se prenait quand même des reproches, et même si elles étaient plus ou moins justifiées par son attitude habituelle et par le fait qu'il hésitait en partie parce qu'il n'avait toujours pas envie d'être vu en public avec Jamie, il n'aimait pas ça. « Vous avez raison, j'ai pas envie qu'on nous voit ensemble. » Ou encore : « Je pense pas que ce soit une bonne idée. » ou même la version plus raisonnable : « Il va bien falloir que je rentre un jour, je vais pas passer la nuit au bar. » A la place il dit : « Non, ça me tente bien. » Il ne savait pas si c'était le fait que sa remarque l'ait piqué au vif, ou l'appréhension de rentrer chez lui ou si c'était le fait qu'il savait déjà que dès demain il allait probablement regretter de s'être autant confié, mais il avait envie de poursuivre cette soirée un peu plus longtemps. Il savait en le disant qu'il aurait mieux fait de s'abstenir, de rentrer chez lui, il savait qu'il n'était pas dans le bon état d'esprit pour prendre des décisions qu'il allait être capable d'assumer le lendemain, mais il n'avait pas su résister à la proposition de Jamie. Il avait envie de rester dans ce petit cocon qu'il s'était lui-même crée et dans lequel il pouvait bien faire ce qu'il voulait, dans lequel il avait quelqu'un qui comprenait en partie ce qui se passait dans sa tête et semblait prêt à l'aider. « Ça vous dérange si on va à Hartfield plutôt ? Les amis de mon père sont des habitués du white horse. » Il y avait moins de chance qu'ils tombent sur quelqu'un qu'ils connaissaient dans le pub du village voisin qu'à Donwell, et il se demandait si c'était quelque chose qui avait traversé l'esprit de Jamie. Est-ce qu'il ne s'inquiétait pas qu'on puisse le voir en train de prendre un verre avec lui alors qu'il était avec Isaiah ? La question lui brûlait les lèvres mais il avait trop peur de la réponse, trop peur aussi de le forcer à repenser à lui. Peut-être qu'il avait envie qu'il oublie son existence pour quelques heures. « Et ils ont tendance à lui rapporter mes fréquentations quand ils m'y voient. » Ajouta-t-il, sans doute inutilement, comme s'il avait peur de l'avoir vexé en lui demandant à ce qu'ils n'aillent pas s'afficher à Donwell. Mais il avait déjà subi les retombées de sa conversation avec Jethro au white horse et il ne tenait pas à ce que ça se reproduise, pas alors qu'ils avaient une alternative beaucoup plus sûre juste à côté.
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Jamie Jefferson
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) - Page 2 EmptyLun 6 Juil - 22:46


Il s'habituait a ses sarcasmes, à ses plaisanteries et à sa façon qu'il avait de le faire sourire et de sourire lui-même. Et il se rendait comte que toute cette familiarité entre eux, cette proximité relationnelle lui plaisait énormément. Peut-être un peu trop. Il se disait qu'il devrait plutôt freiner des quatre fers et prendre un autre chemin, moins privé, mais plus la soirée avançait et moins il en avait l'envie. Ce qui n'était pas vraiment une bonne chose. Lorsque le jeune homme répondit à sa question, Jamie ressentit à nouveau une immense satisfaction de l'écouter lui parler de sa vie, des choix qu'il aurait aimé faire. Pendant quelques instants, il avait l'impression d'être chanceux, de faire partie des rares personnes à qui il avait parlé de son père et, dans le même temps, des études vers lesquelles il se serait dirigé si il n'avait pas été contraint de faire du droit. Pour autant, il se rappela à l'ordre, calmant sa joie, parce qu'il réalisa qu'il était simplement un prof et qu'il était fort probable que Maxime ait des amis, des confidents de son âge, pour parler de ce genre de chose. Il acquiesça d'un simple Hm... songeur, parce qu'il comprenait ses propos et aussi pour l'inviter à continuer. Puis il s'étonna de l'entendre parler de littérature et d'un choix de métier assez précis. En y réfléchissant, c'était vrai qu'il l'avait souvent vu avec un livre à la main plutôt que d'écouter ses cours durant le semestre et maintenant qu'il y pensait il réalisa que Maxime aurait pu se contenter de prendre son téléphone, mais non. Toujours un livre. Alors subitement il regretta de ne pas avoir pris plus attention à ce détail, il aurait aimé savoir quels genre de littérature il appréciait sans avoir à lui poser la question, il aurait aimé avoir en tête une image précise de lui en train de dévorer un bouquin parce qu'il était persuadé que la scène lui aurait beaucoup plu. Mais pourquoi est-ce qu'il pensait à ça ? Il préféra se concentrer de nouveau sur l'aveu du jeune homme qui lui semblait bien spécifique, comme si finalement il avait toujours su ce qu'il voulait faire mais qu'il s'était refusé d'y penser, car il était persuadé de ne jamais pouvoir réaliser son rêve. Jamie sentit son cœur se serrer. Lui aussi, pour d'autres raisons, avec renoncé à ses rêves, et il avait ce sentiment que Maxime et lui étaient sur la même longueur d'onde, qu'ils se comprenaient, qu'ils avaient vécu des choses différentes mais similaires en même temps et il se sentit encore plus proche de lui en cet instant. C'est un joli rêve. dit-il simplement en tournant légèrement son visage vers lui pour lui sourire, presque tendrement. Il aurait aimé dire 'choix' ou 'projet' mais pensait que Maxime aurait pu être froissé à l'idée qu'il insinue qu'il pouvait changer de parcours académique, comme si c'était si facile. D'ailleurs, il se doutait que ça ne l'était pas, donc il avait choisi le mot 'rêve' avec attention, parce que certains pouvaient quand même se réaliser, il en restait persuadé. Lorsque ses pensées vagabondèrent vers le père de Maxime qui l'empêchait de faire ses choix et qu'il lui proposa un verre avant de s'arrêter pour lui expliquer la raison de cette invitation, Jamie avait eu peur de voir Maxime sortir de sa voiture pour rentrer à pied. Mais il n'en fit rien. Alors qu'il avait cessé de le regarder pour fixer ses yeux droit devant lui, Jamie entendit le jeune homme lui dire que non, il n'avait pas dépassé ses limites et que oui, il voulait bien boire un verre. Il tourna sa tête dans sa direction, essayant de ne pas paraitre trop étonné, ni trop ravi. Il sentit son palpitant s'emballer légèrement à l'idée de prolonger leur soirée mais son cerveau lui donnait des coups, lui disait qu'il allait trop loin, qu'ils étaient sortis de Brighton et qu'à tout moment ils allaient pouvoir croiser quelqu'un à Donwell. Qu'ils allaient pouvoir croiser Isaiah, un ami d'Isaiah, un collègue d'Isaiah, un ami à lui, une connaissance de Maxime ou même sa propre sœur. D'un coup, alors que plus tôt il était persuadé de n'en avoir rien à faire d'être vus avec son élève, Jamie n'en fût plus si certain. Heureusement, Maxime le sortit de sa torpeur et lui proposa d'aller dans le village voisin, précisant qu'il n'avait pas très envie de croiser des amis de son père à la langue trop pendue. Merde, il n'avait même pas pensé à ça et il s'en voulu immédiatement. Il jouait avec le feu mais il n'était tellement pas prêt à le laisser retourner chez lui qu'il aurait presque été prêt à lui proposer de venir boire ce verre chez lui si ça n'avait pas été une pire idée que d'aller dans un bar. Bonne idée, oui. lui répondit-il simplement, cachant que son accord lui faisait bien plus plaisir qu'il ne l'admettrait. Une multitude de pensées vinrent s'enchevêtrer dans son esprit. Est-ce qu'il avait accepté parce qu'il ne voulait pas le vexer ? Est-ce qu'il avait accepté parce que lui aussi n'avait pas envie de rentrer ? Et si il ne voulait pas rentrer, est-ce que c'était simplement parce qu'il appréhendait lui-même d'affronter son père ? Ou bien parce qu'il avait envie de rester avec lui ? Ils arrivèrent rapidement à Hartfield et Jamie se gara sur le bas côté, à deux pas du seul pub du village. Il n'y avait pas foule, mais l'ambiance était agréable, chaleureuse, même si la musique n'était pas forcément à son goût. Vous prenez quoi ? demanda-t-il naturellement à Maxime lorsqu'ils entrèrent tous les deux. Vous pouvez nous trouver une table ? J'arrive. ajouta-t-il avec un petit sourire avant de se diriger vers le bar. Il se commanda une Guiness ainsi que la boisson de Maxime avant d'attendre qu'on le serve. Il observa le petit pub, regarda rapidement si il n'y avait aucun visage connu et ressenti du soulagement en se rendant compte qu'il ne connaissait personne. Son regard se posa ensuite sur Maxime et il ne put s'empêcher de trouver la situation amusante. Jamais un mois plus tôt il n'aurait imaginé se retrouver dans un bar, à côté de Donwell, un samedi soir, avec lui. Il ne put s'empêcher de sourire puis il se mordit l'intérieur de la joue, s'interdisant mentalement de tout gâcher, se rappelant cinquante fois qu'il était plus jeune, qu'il était son élève, que lui-même était son prof et en couple. Pourquoi avait-il tant besoin de se rappeler toutes ces choses, c'était affligeant... Il était désespérant, il avait honte de ses pensées, de sa façon qu'il avait de le regarder, avec envie, désir. Détourant ses yeux de lui, il prit les commandes et alla le rejoindre. J'avais bien besoin d'une bière, si vous voulez mon avis. lui dit-il en s'installant à son tour et, ne résistant pas, il ajouta, captant son regard. Merci, d'avoir accepté. puis, se rendant compte que de telles paroles pouvaient vite créer un genre de malaise, il leva son verre pour trinquer, bu une gorgée et ajouta. Vous m'avez évoqué un demi-frère, l'autre fois. Vous vous entendez bien ? il s'était permis d'aborder à nouveau le sujet 'famille', parce que leurs récentes confidences lui avait simplement fait oublier sa promesse du début de soirée, de ne plus chercher à savoir des choses sur sa vie privée. Mais il se sentait tellement à l'aise, tellement proche de lui, tellement bien, qu'il avait éludé ce moment de son cerveau.
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Maxime Holmes
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) - Page 2 EmptyLun 6 Juil - 23:38

@jamie jefferson
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Maxime n'avait pas forcément apprécié l'utilisation du mot « rêve », il avait soudainement eu l'impression d'être comparé à un gamin qui avait la tête dans les nuages au lieu d'avoir les pieds sur Terre, et ça lui rappelait une critique que son père lui avait souvent faite. Mais il choisit de ne pas s'en formaliser, parce qu'il avait compris que Jamie ne l'avait pas dit pour le vexer, ou pour essayer de l'infantiliser, mais bel et bien parce que pour lui c'était quelque chose de beau et d'atteignable. Ils n'avaient juste plus la même définition du mot « rêve » et pour ça Maxime se serait senti bête de lui en vouloir. Il avait même eu peur que ce soit au tour de Jamie de se braquer et de lui en vouloir alors qu'il lui demandait s'ils pouvaient aller à Hartfield plutôt que de retourner à Donwell et il fut surpris que son professeur soit aussi rapidement d'accord. Il s'était attendu à tout un laïus sur le fait qu'ils ne faisaient rien de répréhensible et qu'il n'avait pas à se cacher et à avoir honte d'aller prendre une bière avec un élève, quand bien même les habitants savaient qu'il était gay. Il avait presque pu l'entendre lui dire en avance que c'était parfaitement innocent et que Maxime faisait une montagne de pas grand-chose, surtout qu'il lui avait déjà expliqué assez clairement qu'il n'était pas son type et que même si ça n'avait pas été le cas il ne se serait pas fait la moindre illusion vu son attitude vis-à-vis de la communauté gay. A la place il avait presque semblé penser que c'était… une bonne idée ? Et l'espace d'un instant Maxime se demanda pourquoi il n'avait pas commencé à râler. Est-ce que ce n'était pas si innocent que ça ? Est-ce qu'il venait soudainement de se rendre compte que ce ne serait pas la meilleure des idées pour sa carrière de professeur si on les surprenait en train de boire un verre tous les deux un samedi soir ? Ou bien est-ce qu'il avait juste pris sur lui parce qu'il n'avait pas eu envie de lui attirer des ennuis ? Maxime savait que c'était sans doute la dernière explication qui était la bonne mais il ne réussissait pas à faire complètement taire la partie de son cerveau qui aurait aimé que ce soit la première, que Jamie ait une raison moins avouable que ça de ne pas vouloir qu'on les croise ensemble au pub. Il préféra reconcentrer son attention sur la route, comprenant déjà à quel point c'était une mauvaise idée d'avoir accepté alors que Jamie redémarrait. S'il n'était pas capable de contrôler ses pensées maintenant qu'est-ce que ce serait une fois qu'il aurait commencé à boire ? Il allait finir comme lors de la fameuse soirée avec Isaiah. Isaiah, le mec de Jamie… Il savait que ça faisait une raison de plus pour laquelle il aurait dû dire non et pourtant il avait foncé tête baissée, alors même que Jamie lui avait donné l'excuse parfaite pour refuser. Il aurait pu faire semblant d'être vexé par sa remarque et l'envoyer chier, mais non, il avait fallu qu'il arrête de réfléchir et qu'il cède à l'envie. Il allait regretter tous ses choix le lendemain, il en était persuadé, et une partie de lui en avait presque envie. Il avait envie de faire quelque chose qui vaudrait le coup d'être regretté, pas comme avec Isaiah, ni même comme avec Jethro où il avait payé le prix fort sans avoir rien fait. Il tourna rapidement les yeux vers Jamie tandis que celui-ci se garait non loin du seul pub d'Hartfield, se demandant s'il avait la moindre idée de ce qui pouvait se tramer dans sa tête à cet instant précis. Est-ce qu'il serait encore là si ça avait été le cas ? Probablement pas, et cette pensée le refroidit un peu, juste pas assez pour l'empêcher de le suivre à l'intérieur et de lui dire de lui prendre un gin et tonic. Il alla s'asseoir à une table dans un coin de la pièce, se demandant s'il avait choisi celle-ci par habitude de savoir se faire discret ou parce qu'il avait vraiment envie qu'on ne vienne pas l'embêter ce soir. Il vérifia rapidement son téléphone en attendant que Jamie revienne et le rangea aussitôt en l'apercevant, le remerciant en souriant avant de récupérer son verre. « Je suis bien d'accord, vous êtes trop tendu. » Se moqua-t-il avant de soulever à son tour son verre pour trinquer. Il prit une longue gorgée de gin et tonic, regrettant presque aussitôt son geste. Il avait voulu se donner un peu de courage, essayer de se détendre, parce que mine de rien le fait de se retrouver en tête à tête avec Jamie dans un pub un samedi soir l'avait un peu crispé. Mais il n'avait pas non plus envie que son professeur le prenne pour un alcoolique, alors il reposa son verre sur la table, sentant ses joues rosir très légèrement. Depuis quand accordait-il la moindre importance à ce que Jamie pouvait penser de lui ? Il n'en savait rien et à l'instant présent il n'en avait plus rien à faire. Il savait juste qu'il avait envie que le peu d'estime qu'il semblait avoir pour lui ne disparaisse pas, parce qu'il avait l'impression que c'était la première fois que quelqu'un le regardait comme ça, voyait à travers ses faux-semblants. Il laissa échapper un petit rire à la mention de son demi-frère et reporta son verre à ses lèvres, faisant attention d'y aller plus doucement cette fois-ci. « Il a sept ans, donc j'ai envie de dire pas trop ? » Proposa-t-il, se moquant volontairement de son professeur. Il ne lui avait jamais précisé qu'il y avait une telle différence d'âge entre eux, mais maintenant qu'il y pensait son petit frère était sans doute la personne qu'il aimait le plus au monde. Ils n'étaient pas meilleurs amis mais Maxime mettait un point d'honneur à passer du temps avec lui quand il le pouvait chez eux, et il savait au fond de lui qu'il aurait tout fait pour le protéger. Il perdit petit à petit son sourire amusé. « Même si je suppose qu'on est proches. D'une certaine façon. » Ajouta-t-il, comme s'il avait peur que Jamie le prenne pour un mauvais grand-frère. A vrai dire il avait souvent l'impression que la façon dont il faisait tout pour prendre soin de lui était la seule chose qu'il faisait bien dans sa vie. Il commença à jouer avec les boucles de ses cheveux bruns, regardant les autres clients du bar par pur réflexe, comme par peur de croiser le regard de quelqu'un qu'il connaitrait, ou pire, de quelqu'un qui connaitrait son père. Pour l'instant il n'avait reconnu personne et il se détendit visiblement sur son siège. La table était relativement petite et les longues jambes de Jamie prenaient une portion non négligeable de l'espace disponible. Maxime n'avait pas besoin de regarder pour s'en rendre compte et il étira volontairement sa jambe jusqu'à frôler la sienne, faisant semblant d'être surpris et de vérifier ce qu'il se passait sous la table avant de se redresser, laissant pourtant son pied toucher celui de Jamie et sa cheville frôler régulièrement la sienne. Il détourna brièvement les yeux, essayant d'ignorer le fait que ce simple geste l'électrisait plus que tout ce qu'il pouvait faire avec Mila. Il sentit son estomac se nouer à nouveau et il releva les yeux, croisant aussitôt le regard de Jamie. « Je peux vous poser une question indiscrète ? » Demanda-t-il tout en sachant très bien qu'il allait la poser quelle que soit la réponse de Jamie, parce qu'il y avait tellement de choses qu'il avait envie de comprendre sur lui à cet instant présent et parce qu'il avait très bien conscience qu'il n'aurait pas le courage de poser la question le lendemain, ni la semaine prochaine, ni même dans un mois. S'il ne laissait pas les mots sortir alors qu'il avait accumulé du courage tout au long de la soirée alors ils ne sortiraient jamais. « Comment est-ce que vous avez su… » Il baissa brièvement les yeux et passa sa langue sur ses lèvres, visiblement gêné d'aborder une question aussi personnelle. Il fit un geste vague à l'aide de sa main libre, comme si ça pouvait aider Jamie à comprendre de quoi il parlait. « Que vous étiez… ? gay je veux dire. » Il avait directement supposé qu'il était gay et non bisexuel parce qu'il ne pouvait pas s'imaginer que quelqu'un de sensé puisse être attiré aussi par les femmes et tout de même s'infliger ça. « Vous arrêtez pas de me dire que je devrais être plus tolérant mais je ne comprends pas comment on peut se réveiller un jour et se rendre compte qu'on est pas attiré par les femmes. » Tenta-t-il de se justifier, essayant de camoufler le fait qu'il posait la question pour une toute autre raison. Il avait envie de l'entendre raconter son expérience pour la comparer la sienne et être capable d'en conclure que sa situation à lui était totalement différente, qu'il n'était pas… comme ça lui aussi parce qu'il avait une copine et que ça voulait forcément dire qu'il aimait les femmes.
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) - Page 2 EmptyMar 7 Juil - 1:15


Sentir Maxime si proche de lui, physiquement, dans un endroit aussi simple qu'un bar et pas dans une salle de cours ou un bureau de l'association, éveillait tous ses sens. Il bu une longue gorgée de sa Guiness, comme si ça pouvait l'aider à se contenir, à faire cesser toutes ses pensées inavouables, interdites. Il sourit lorsque Maxime lui expliqua que son frère était bien plus jeune que lui, se rendant compte qu'il trouvait attendrissant le fait que le jeune homme ait un petit frère de 7 ans. Surtout quand il précisa qu'ils étaient tout de même proche, malgré leur différence d'âge. Il l'imaginait bien en grand frère protecteur et, pendant une seconde, Jamie se demanda comment son père se comportait avec son demi-frère. Toutefois, il essaya de ne pas s'y attarder car l'idée lui déchira les entrailles et qu'il n'avait surtout absolument pas envie de penser au quotidien difficile auquel les deux frères pouvaient être confrontés, du moins pas tout de suite. Là, il avait envie d'être égoïste et ne penser qu'aux choses positives. Au fait que Maxime était en train de se toucher les cheveux et qu'il aurait donné n'importe quoi pour le faire à sa place, tellement qu'il ne put s'empêcher de se mordre la lèvre inférieure alors que Maxime regardait ailleurs. Au fait qu'ils passaient tous les deux un moments agréables, hors du temps, hors de la réalité, autour de cette petite table où il pouvait sentir les jambes de Maxime frôler les siennes à plusieurs reprises, le rendant bien trop alerte et à l'affût de la moindre occasion pour imperceptiblement maintenir le contact. C'était trop dangereux, c'était trop intime et loin d'être approprié, mais à mesures qu'il buvait sa bière, que les minutes passaient, il n'arrivait pas à s'en empêcher. Mais quand Maxime se pencha pour voir ce qui le touchait, il se redressa en même temps que lui, se rendant bien trop compte qu'il risquait sûrement de provoquer une nouvelle scène, un nouveau rejet. Pourtant, il pouvait toujours sentir son pied contre le sien et un frisson parcouru son corps tout entier. Il aurait donné n'importe quoi pour entrer dans sa tête, pour comprendre ce qui faisait que maintenant, il n'avait plus cette espèce de dégoût pour lui et qu'il n'agissait pas violemment alors qu'ils étaient pourtant si proche l'un de l'autre, qu'ils ne s'effleuraient plus simplement, qu'ils se touchaient, pendant de longues secondes. Alors il se rendit compte que, peut-être, il n'y avait que lui qui était en train de se concentrer sur chaque contact, peut-être que finalement Maxime était simplement plus détendu et qu'il n'avait pas vraiment conscience que leurs chevilles étaient quasiment collées. Et alors que cette idée aurait dû le soulager, il en fût presque déçu. Même si il avait du mal à se l'avouer, il aurait largement préféré que Maxime ait conscience de ça. Il bu une autre gorgée, se rendant compte que si il continuait à cette vitesse ils allaient soit devoir partir bien plus vite qu'il ne l'aurait voulu, car commander un autre verre n'était pas raisonnable étant donné qu'il conduisait. Lorsque Maxime lui demanda si il pouvait lui poser une question indiscrète, il haussa un sourcil curieux. Allez-y ? répondit-il sur le ton de la question, ne sachant pas trop à quoi s'attendre. Buvant une autre petite gorgée -décidément- il le regarda hésiter, se lancer, détourner les yeux en cherchant ses mots alors que Jamie pouvait apercevoir le bout de sa langue glisser sur ses lèvres, lui provoquant un soubresaut dans les intestins. Merde. Il détourna les yeux à son tour en déglutissant, essayant de chasser de son esprit cette image qui, il le sentait, lui donnait envie de venir caresser ses lèvres de sa propre langue, de connaître leur saveur, de découvrir leur douceur, de les embrasser, de s'en imprégner totalement. Lorsque Maxime posa enfin sa question jusqu'au bout, il se tourna à nouveau vers lui, reprenant contenance, afin d'essayer de comprendre ce qui pouvait le pousser à lui parler de ça, subitement. C'était une question à laquelle il avait souvent répondu, majoritairement à l'association mais également avec ses proches, ses collègues aussi, et il était parfaitement à l'aise avec le sujet. Il laissa le jeune homme aller au bout de sa démarche en lui expliquant pourquoi il ne comprenait pas et Jamie avait envie de croire qu'en disant ça, il disait surtout 'je veux comprendre'. Il posa sa bière, après avoir bu une autre gorgée un peu plus longue que les autres, pas tant pour se donner du courage mais plus parce qu'il savait que la conversation pouvait durer. Je ne me suis pas "réveillé" un jour, non, ça ne s'est pas vraiment passé comme ça.commença-t-il en mimant les guillemets car cette expression le faisait sourire. Il n'avait pas envie de se moquer, mais il voulait déjà lui faire comprendre que, non, ça ne fonctionnait vraiment pas comme ça, du moins pas pour lui. J'ai su très vite que je regardais les hommes différemment. Dès l'adolescence, dès que les hormones sont arrivées, en fait. il souriait toujours, essayant de faire de cette conversation quelque chose de complètement anodin. Parce que pour lui, ça l'était, et il voulait que Maxime comprenne que c'était normal, que ce n'était pas grave de parler de tout ça. Ce n'est pas quelque chose qu'on contrôle, qu'on choisit. C'est comme ça, c'est tout. il haussa les épaules et le regarda dans les yeux, un éclat brillant dans le regard, comme si le fait de dire ce qu'il s'apprêtait à dire, il voulait le faire en ayant ses yeux sur lui, qu'il avait envie qu'il le regarde, qu'il le sonde. J'aime les hommes, j'ai toujours aimé les hommes. Puis il détourna les yeux, se rendant compte qu'il avait peut-être un regard trop appuyé, laissant peu de place au doute sur ce qu'il aimait leur faire, aux hommes, sur ce qu'il aurait aimé lui faire. Il avait envie d'ajouter 'comme vous avez toujours aimé les femmes' mais ne pas le dire rendait cette affirmation moins décevante. Et pourquoi est-ce qu'il était déçu, en fait ? Est-ce qu'il ne s'était pas dit qu'il avait peut-être le droit de s’octroyer des regards, de se délecter de sa présence, de s'autoriser des pensées un peu hors des sentiers, mais qu'il était son prof-en-couple et que c'était tout ? Si Maxime avait aimé les hommes, ça n'aurait rien changé du tout. Ou alors si... Si. Ça aurait tout changé parce qu'il aurait eu beaucoup plus de mal à se contenir et lorsqu'il le réalisa, il savait que c'était trop tard pour lui. Se détournant de cette soudaine réalisation, il poursuivit Très tôt, vers 12 ou 13 ans, j'ai pu parler de mes doutes à mes parents, j'ai pu assumer mes préférences grâce à eux et je sais que c'est en grande partie pour ça que je n'ai jamais eu peur d'assumer pleinement mon homosexualité. Il y aune grande part d'acceptation, aussi, parce que les mentalités nous poussent à voir le monde d'une certaine façon et qu'on doit admettre ne pas y correspondre totalement. D'où l'association. il sourit, encore, amusé par ses propos, comme si ils voulaient dire 'la boucle est bouclée'.  Est-ce que ça vous aide à mieux comprendre ? demanda-t-il simplement. Et alors qu'il venait de réaliser l'impensable et qu'il se battait avec lui-même pour se convaincre qu'il ne cèderait jamais même si Maxime avait aimé les hommes, il ne put s'empêcher de bouger légèrement son pied, comme pour se rappeler qu'il avait quand même toujours sa cheville à côté de la sienne et que ça le raccrochait à un infime espoir malsain. Car ce simple mouvement aurait presque pu ressembler à une caresse, il aurait tellement envie que ça ressemble à une caresse. Tout ça le dépassait complètement et il eut envie de lui retourner la question, comme pour jouer avec le feu, comme pour se persuader que lorsqu'il entendrait des affirmations de la bouche de Maxime, son esprit serait un peu moins embrumé par ses désirs. C'est quand même drôle qu'on pose toujours cette question aux homosexuels mais jamais aux hétéros. Comment est-ce que vous avez su que vous aimiez les femmes, vous ?
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Maxime Holmes
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) - Page 2 EmptyMar 7 Juil - 8:39

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Maxime avait su dès l’instant où il avait posé la question qu’il risquait d’être déçu par la réponse, tout comme il avait su que Jamie ne refuserait pas d’y répondre. Peut-être parce qu’il ne le voyait pas rater une opportunité de lui faire la leçon mais surtout parce qu’il ne l’imaginait pas une seule seconde avoir honte d’en parler avec lui ou ne pas avoir envie de l’aider à comprendre. C’était ce qu’il avait dit non ? Qu’il aimerait qu’il comprenne un jour ? Maxime aussi avait parfois désespérément envie de comprendre, et cette envie n’était généralement surpassée que par son envie d’oublier ce qu’il savait déjà, qu’il n’avait pas une attitude saine par rapport à certains hommes qu’il croisait, qu’il aurait donné n’importe quoi pour cesser de les regarder comme ça, pour ne plus les imaginer le toucher comme il rêvait d’être touché. Et il comprit en voyant Jamie reprendre une gorgée de bière, ses yeux rivés sur sa pomme d’adam, qu’il aurait donné encore plus pour arrêter d’imaginer ses mains sur lui. Mais la question était posée et même si tout le courage qu’il avait ressenti au moment où les mots étaient sortis de sa bouche s’était envolé, les mots aussi s’étaient envolés et il ne pouvait plus les reprendre. Il s’efforça de soutenir le regard de Jamie, ignorant la sensation de sa cheville qui venait quasiment constamment frôler la sienne, comme si le contact avait désormais quelque chose d’à la fois rassurant et interdit. Interdit parce que Maxime ne réussissait pas à se mentir sur le fait qu’il le recherchait, ce contact. Il sentit une vague d’espoir l’envahir en l’entendant expliquer comment les choses s’étaient passées pour lui. Apparemment il n’avait jamais eu aucun doute alors que lui doutait justement de tout, et oui lui aussi avait commencé à remarquer ça à l’adolescence, s’il était honnête même un peu avant, mais c’était différent parce que Jamie avait toujours su. Il n’avait jamais eu le moindre doute comme lui et ça, ça voulait forcément dire quelque chose non ? Ça voulait dire que Maxime n’était pas comme lui, pas comme ça, et il voulait tellement se raccrocher à ce sentiment qu’il s’efforça d’être soulagé, alors qu’il était bien loin de l’être réellement. Il le comprit d’ailleurs assez cruellement quand Jamie prit la peine de soutenir son regard pour lui dire qu’il avait toujours aimé les hommes, parce qu’à ce moment là il lui devint impossible de ne pas l’imaginer avec d’autres hommes, de ne pas l’imaginer avec lui et il sentit son coeur arrêter brièvement de battre dans sa poitrine à cette idée. Après ça Maxime ne l’écoutait plus qu’à moitié, toute son énergie étant dirigée vers sa tentative de chasser les pensées un peu trop envahissantes, un peu trop enivrantes, qui s’étaient immiscées en lui, venant gâcher ce moment innocent qu’ils étaient en train de passer. Et sa réflexion intérieure le fit presque sourire car au même moment il sentit la cheville de Jamie venir pratiquement caresser la sienne, comme pour lui rappeler qu’il n’y avait absolument rien d’innocent dans ce qu’il disait, ce qu’il faisait et qu’il l’avait voulu exactement comme ça. Qu’il était là pour ça. Il hocha silencieusement la tête, n’osant pas prononcer le moindre mot alors qu’il essayait de se remettre de l’ascenseur émotionnel qu’avait été cette conversation avec Jamie. Il avait envie de finir son verre cul-sec mais il avait à présent trop peur que ça signifie la fin de la soirée. Il reprit pourtant une gorgée en entendant sa question, elle lui était arrivée en plein visage presque comme une insulte, comme si c’était sa façon à lui d’émettre des doutes sur sa sexualité. Maxime savait qu’il était parano mais il n’avait pas envie de se justifier, tout simplement parce qu’il savait qu’il ne le pouvait pas. « Pareil que vous, je l’ai toujours su. » Répondit-il un peu sur la défensive, reprenant volontairement ses mots comme s’il était désormais incapable de prétendre aimer les femmes de manière crédible sans emprunter les mots de quelqu’un d’autre, ce qui était complètement ridicule vu qu’il n’avait pas besoin de prétendre. Il avait probablement juste passé trop de temps avec Jamie, à l’association, et il se prenait la tête pour rien. Il savait qu’il se mentait à lui-même en disant ça, mais c’était tellement plus agréable de continuer à s’en convaincre que d’assumer l’envie qu’il s’efforçait de réprimer, l’envie de se lever et d’aller tester directement sur Jamie sa non-attirance pour les hommes. « Vous avez raison c’était probablement une question stupide, je ne sais pas ce que j’attendais comme réponse. » Avoua-t-il à la place en reprenant une gorgée de son gin et tonic, se rendant à présent compte que rien de ce qu’aurait pu dire Jamie n’aurait été suffisant pour le rassurer, même tenter d’écarter sa propre expérience de la sienne n’avait pas marché. Il baissa les yeux sur son verre, jouant avec, l’esprit clairement ailleurs. « Vos parents ont l’air d’être des gens bien, quelque part je vous envie. » Ajouta-t-il sans trop savoir pourquoi, à part pour essayer de penser à autre chose que ce à quoi il était en train de penser au même instant. Il releva les yeux, fixant désormais Jamie avec une intensité qui lui faisait lui-même peur, parce qu’il savait qu’il s’apprêtait à faire une connerie, quelque chose qu’il ne pourrait probablement jamais rattraper, mais qu’il ne se sentait plus le courage d’arrêter. « En fait je crois que je vous envie tout court. » Admit-il alors qu’il venait rapprocher encore un peu plus sa jambe de la sienne, jusqu’à ce que leurs genoux, leurs tibias, leurs chevilles, leurs pieds se touchent. Jusqu’à ce qu’il ne puisse plus prétendre qu’il ne l’avait pas remarqué, ni que son geste avait été totalement involontaire. Il était terrifié mais n’arrivait plus à détourner les yeux, comme s’il avait à la fois peur que Jamie comprenne et qu’il ne comprenne pas. Il n'était plus sûr de savoir ce qui aurait été le pire.
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) - Page 2 EmptyMar 7 Juil - 10:50


Il ne s’attendait pas à ce que Maxime lui dise que ses propos l’aideraient à mieux comprendre qui il était, pourquoi il aimait simplement les hommes, mais le fait qu’il ne réponde pas du tout à sa question fût comme un coup au cœur. Parce qu’il avait nourrit un infime espoir que, peut-être, ses explications sur le fait qu’aimer les hommes était tout aussi évident qu’aimer les femmes allaient lui faire comprendre que ce n’était pas quelque chose de bizarre, que c’était normal. Ou alors il n’avait pas été assez clair ? Et pendant que leurs chevilles se touchaient, Jamie avait envie de penser qu’en fait il comprenait quand même, silencieusement, parce que sa presque-caresse aurait dû le faire fuir, parce qu’il aurait dû lui dire d’arrêter, à moins qu’il ne se rende compte de rien ? Jamie ne savait plus quoi penser du jeune homme, ne savait plus rien à part le fait qu’il avait envie de continuer à le toucher, même si ça se limitait à un bout de cheville. Mais quand Maxime lui répondit qu’il avait toujours su qu’il aimait les femmes avec un ton un peu sec, Jamie hausa un sourcil. Parce que pour une raison étrange, le fait de le sentir si proche lui donnait l’impression que cette affirmation sonnait un peu fausse. Il essaya pourtant de se convaincre que Maxime avait répondu du tac-o-tac car pour lui l’hétérosexualité était la norme et qu’il trouvait presque indécent que Jamie lui demande ça. Et ça aurait dû lui suffire pour retirer sa cheville, pour arrêter de préserver dans sa tête cet espoir dangereux qu’il était aussi troublé que lui par leur proximité. Mais non, ça n’eut pas cet effet-là. Et le jeune homme poursuivait, disant qu’il avait posé une question stupide, paraissant presque gêné de l’avoir fait. Mais cette cheville était toujours là, comme un lien entre eux. Ce n’était pas stupide, c’est normal d’être curieux des gens qu’on ne comprend pas. dit-il simplement, pour le rassurer, en quelque sorte. Il avait tellement envie qu’il comprenne, il le ressentait, il avait besoin qu’il comprenne, qu’il ne soit plus dégoûté en pensant à ça, en pensant à lui. Est-ce qu’il pensait à lui ? Il détourna les yeux quelques secondes, buvant une gorgée puis posant ses mains devant lui sur la table, jouant avec ses doigts. Il regarda de nouveau Maxime qui baissa à son tour les yeux en lui disant qu’il lui enviait ses parents, dans un sens. Il sourit doucement en pensant à eux, même si ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu de conversation à ce sujet avec l’un ou l’autre, pour des raisons différentes. Puis Maxime capta son regard et il sentit comme une décharge dans tout son corps. Il venait de lui préciser qu’il l’enviait, tout simplement, et dans la tête de Jamie les mots n’avaient absolument pas la même résonance. Il avait l’impression d’avoir compris  ‘j’ai envie de vous’ et dû réfléchir à deux fois pour retourner ces mots dans le bon sens. Mais comment n’aurait-il pas pu penser que Maxime voulait dire ça alors qu’il avait rapproché sa jambe de la sienne, qu’il était dorénavant impossible qu’il ne sache pas, qu’il ne sente pas ce contact. Jamie déglutit, il avait la sensation que Maxime essayait de le provoquer, qu’il le poussait à faire quelque chose qu’il n’avait pas le droit de faire, qu’il n’aurait pas pu faire même si il caressait encore l’espoir vain que Maxime aimait ce contact et que peut-être, il n’aimait pas uniquement les femmes ? Et si c’était possible ? Peut-être qu’il essayait de lui faire comprendre ? Que quand il lui avait dit que son père l’empêchait d’être qui il était, il voulait maintenant lui montrer que ce n’était pas seulement dans ses réflexions, ses études. Mais aussi dans ses préférences ? Non. Il ne voulait pas le croire, c’était beaucoup trop absurde. C’était son imagination qui lui jouait des tours, c’était forcément ça. Quoiqu’il en avait rencontré beaucoup, des hommes ou des femmes qui rejetaient cette partie d’eux-mêmes jusqu’à ce qu’il ne le puisse plus. Mais il ne pouvait pas sauter aux conclusions comme ça, uniquement parce que Maxime le regardait avec intensité et qu’il le touchait, qu’il collait toute sa jambe à la sienne. Sauf que ce contact lui donnait des envies plus profondes, lui donnait envie de glisser sa main sous la table et de lui toucher la cuisse qu’il savait si proche, lui donnait envie de pousser sa jambe contre la sienne pour lui montrer qu’il aimait ça, lui donnait envie d’allonger sa jambe dans une caresse subtile, lui donnait envie de se pencher vers lui et d'attraper sa nuque pour le rapprocher de lui afin qu'il puisse goûter ses lèvres. Et tout ça ne lui donnait pas les idées claires. D’un côté de son esprit, celui qui espérait,  il pensait que peut-être Maxime était en train de se servir de lui, pour voir jusqu’où il pouvait aller, que si jamais c’était possible qu’il ait des doutes sur sa sexualité, il avait envie de tester ça avec lui ? Et qu’est-ce qu’il aurait aimé être son jouet, son test, même si ça devait être la dernière chose qu’il devait faire avec lui. D’un autre côté, celui qui redoutait toujours le pire, il se demandait si Maxime ne faisait pas ça pour lui faire comprendre qu’il était malintentionné, comme si il avait vu clair dans son jeu depuis un moment et qu’il lui donnait une leçon ‘tu vois, que vous les gays ne pensez qu’à ça quand vous êtes avec un homme’. Et cette idée l’effraya autant qu’elle le décevait. Mais il n’avait pas envie d’y croire… Pourtant, il ne pouvait pas non plus le brusquer, il ne savait plus quoi faire. Il baissa les yeux et murmura simplement Qu’est-ce que vous faites … ? avec un ton presque plaintif, parce qu'il souffrait de devoir faire preuve de tant de retenue. Il était quasiment sûr que ça briserait l’instant, que Maxime retirerait sa jambe et que la magie du moment serait terminée. Mais il n’avait pas pu se résigner à agir autrement, il n’avait pas pu baser tout ça sur des suppositions, il avait trop peur de se planter, de passer à côté de quelque chose de pire que ce qu’il imaginait. Et dans un sens, il avait peur que si il répondait à ses gestes, il le perde, il le fuit. Et il n’était pas prêt à ça, il avait besoin d’être sûr de ce qui se passait dans sa tête avant de faire quoi que ce soit.
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Maxime Holmes
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) - Page 2 EmptyMar 7 Juil - 12:35

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Maxime avait cessé de respirer au moment où il avait cru lire de la compréhension dans le regard de Jamie, parce qu’il avait lui-même compris à ce moment là qu’il avait véritablement dépassé le point de non-retour, qu’il ne le regarderait plus jamais de la même façon, que dès que leurs pieds se toucheraient accidentellement – s’étaient-ils déjà seulement effleurés purement par accident ? - il repenserait à ce moment. Maxime savait que lui ne pourrait plus penser qu’à ça en tout cas. Il n’arrivait plus à détacher ses yeux de ceux de Jamie, attendant désespérément d’y lire quelque chose, n’importe quoi qui pourrait au moins lui permettre de savoir à quel point il avait eu tort et à quel point il allait regretter son audace. Mais Maxime ne savait pas comment interpréter les émotions qu’il détectait dans le regard de Jamie, est-ce qu’il était gêné ? Est-ce qu’il s’en voulait d’avoir pu lui donner une mauvaise impression sur ses intentions ? Est-ce qu’il était choqué ? Est-ce qu’il était flatté ? Maxime le vit déglutir et sentit son cœur s’accélérer dans sa poitrine, se demandant l’espace d’une seconde s’il en avait autant envie que lui. Il avait l’impression de le voir hésiter, de le voir se retenir, et il ne savait pas s’il était en train de se faire des films ou si c’était vraiment ce qui était en train de se passer. Ce qu’il savait c’était qu’il avait l’impression de se liquéfier sur sa chaise et qu’il n’irait pas mieux tant que Jamie n’aurait pas dit ou fait quelque chose, n’importe quoi, même si ça voulait dire le voir s’énerver ou se faire violemment rejeter. Il avait la sensation que ce serait toujours mieux que d’être dans l’attente d’une réaction. Sauf que bien sûr quand Jamie finit par baisser les yeux et par parler il changea aussitôt d’avis et aurait soudainement préféré qu’il se taise, qu’il fasse semblant que rien n’était en train de se passer. Maxime détourna rapidement le regard à son tour avant d’attraper son verre de gin et tonic et de le terminer d’une traite. Qu’est-ce qu’il faisait ? Il n’en savait rien, strictement rien, et l’aveu quitta ses lèvres avant qu’il ait eu le temps de réfléchir à ce qu’il aurait mieux fait de dire à la place. « Je sais pas. » Souffla-t-il, regardant obstinément dans n’importe quelle direction sauf dans celle de Jamie. Sa jambe toujours collée contre la sienne il ne savait pas s’il refusait de la reculer parce qu’il avait encore une petite once de courage ou parce qu’il était au contraire trop terrifié à l’idée de bouger, comme si ça aurait été admettre que sa jambe était bien là et qu’il ne l’y avait pas mise par accident. Son cerveau tournait à cent à l’heure, envisageait toutes les possibilités de ce qu’il pourrait dire ou faire pour se tirer d’affaire, mais il n’était plus sûr d’en avoir envie. Il tourna à nouveau la tête vers Jamie, comme s’il allait y trouver la réponse à toutes ses questions, mais son regard était toujours fuyant et Maxime eut soudainement la certitude qu’il était juste gêné. Qu’il avait juste posé sa question pour ne pas le rembarrer trop violemment parce qu’il avait l’habitude de le voir se braquer, mais bien sûr qu’il était être gêné. Il acceptait de mettre sa vie personnelle de côté pour l’aider, il était en couple, et il n’avait pas dû s’attendre à ce que Maxime se comporte subitement comme ça. Il devait être en train de chercher les mots pour lui dire gentiment qu’il n’était pas intéressé et que ce n’était de toute façon pas possible. Il se releva brusquement de sa chaise et marmonna un petit « Je reviens. » avant de ni plus ni moins fuir jusqu’aux toilettes du pub. Il s’y enferma et s’assit avant de laisser retomber son visage sur les paumes de ses mains. Qu’est-ce qu’il venait de faire ? Les mots de Jamie résonnaient dans sa tête, refusant de le laisser en paix. Est-ce qu’il avait tout gâché ? Il en était convaincu, en tout cas il savait que les choses ne seraient plus jamais aussi détendues entre eux et il avait envie de pleurer. Il s’était attendu à quoi au juste ? Même lui n’en savait rien, il avait juste ressenti ce besoin de lui faire découvrir une nouvelle partie de lui, comme dans l’espoir qu’il l’aide à la comprendre lui-même. Parce que c’était quelque chose qu’il n’arrivait pas à assumer, qu’il n’arrivait même pas à admettre, et qu’il avait pensé que Jamie, qui paraissait toujours aussi sûr de tout et surtout de qui il était, aurait pu l’aider à appréhender. Il avait été tellement con qu’il avait envie de se frapper la tête contre le mur. A la place il se frotta vigoureusement le visage avant de sortir, se lavant les mains pour la forme et pour repousser un peu plus le moment où il allait devoir lui faire face à nouveau. Il se rassit face à lui en évitant soigneusement son regard, se demandant s’il valait mieux s’excuser et assumer sa connerie jusqu’au bout ou faire semblant de rien. Sauf que bien sûr il était lâche alors il finit par lancer : « Les examens approchent, vous pensez qu’on aura le temps de finir tout le programme ? » D’un ton qu’il voulait tellement nonchalant qu’il pouvait entendre le désespoir dans sa voix. Il attrapa son verre avant de se souvenir qu’il était vide et jeta un bref coup d’oeil au bar, se demandant s’il n’allait pas finir la soirée et même la nuit ici et se débrouiller pour ramper jusque chez lui au petit matin en coupant à travers les champs. Il était déjà en train de calculer le temps qu’il mettrait, probablement vingt minutes, pas beaucoup plus, et ça lui éviterait l’humiliation de devoir remonter dans la voiture de Jamie. En attendant il était raide comme un piquet sur sa chaise, gardant volontairement ses jambes le plus près possible de lui, comme s'il avait désormais peur de ne serait-ce que frôler celles de Jamie.
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Jamie Jefferson
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MessageSujet: Re: you can take whatever's left (jamie)   you can take whatever's left (jamie) - Page 2 EmptyMar 7 Juil - 14:35


Il n’osait pas le regarder, il avait peur d’y lire quelque chose d’horrible, de lire de la moquerie, de lire du dégoût. Il avait peur que Maxime se soit simplement moqué de lui, qu’il n’ait fait que le pousser à bout dans le but de lui prouver qu’il n’était même pas capable de se tenir correctement dans un bar avec un homme, avec lui. Et Jamie culpabilisait de se dire qu’il aurait eu raison de le penser, qu’il avait peut-être vu clair dans son comportement, dans le fait qu’il n’arrivait plus à penser à Maxime comme de son simple élève, mais comme un homme pour lequel il ressentait une attirance si forte que se retenir lui faisait mal. A cet instant, il n’arrivait plus à s’imaginer que Maxime ait pu avoir autant envie de le toucher que lui, par pur nécessité, et son esprit divaguait dans des suppositions qu’il aurait préféré ne pas se faire. Sauf que Maxime semblait hésiter, Jamie ne le regardait toujours pas mais il n’avait pas bougé, il avait toujours sa jambe contre la sienne. Et lorsqu’il l’entendit souffler qu’il ne savait pas lui-même ce qu’il faisait, Jamie releva la tête vers lui, voyant que son regard était également fuyant. Alors ses pensées malignes s’estompèrent, pour laisser sa première supposition reprendre le dessus. Et si ? Et si Maxime en avait juste autant envie que lui ? Et si il était seulement pris dans des doutes sur lui-même, cherchant dans chaque contact une quelconque réponse ? Et si il avait envie que Jamie l’aide à se découvrir ? Dans un sens, il avait tellement envie de voir disparaître cette inquiétude sur son visage, ce mal-être, qu’il aurait été capable de l’embrasser immédiatement si il savait que ça règlerait tous ses problèmes. Mais dans un autre sens, il se demandait si c’était la solution. Et pourtant, il eut soudainement le sentiment qu’en posant sa jambe si fermement contre la sienne, Maxime lui disait peut-être silencieusement qu’il avait besoin de ressentir quelque chose, pour comprendre. Et Jamie s’en voulu de ne pas savoir quoi faire, alors il détourna de nouveau les yeux. Il réfléchissait encore à ce qu’il allait dire quand Maxime se leva pour s’éloigner et son cœur se brisa, il sentit un vide dans sa poitrine et avait l’impression que sa jambe réclamait leur contact, que tout son être réclamait son contact. Il ouvrit la bouche pour lui dire d’attendre, de ne pas le laisser comme ça, mais les mots restèrent coincer dans sa gorge. L’espace d’une seconde il crut même que Maxime allait s’en aller, rentrer à pied, mais il vit qu’il prenait la direction des toilettes. Putain. jura-t-il doucement avant de se mettre la tête dans les mains. Il termina sa bière en quelques gorgées, réalisant qu’il avait bel et bien gâché ce moment en lui demandant ce que signifiaient ses gestes. Il aurait mieux fait de se taire, de faire comme si ça ne le préoccupait pas. Mais comment aurait-il pu alors que chaque parcelle de son corps hurlait de lui répondre et qu’il avait dû faire un effort considérable pour ne pas le faire… Il s’agrippa les cheveux avec les doigts, comme pour se faire mal, pour se punir d’être aussi con. Il appréhendait le retour du jeune homme, de leur relation à partir de maintenant. Parce qu’il savait qu’il serait difficile de faire semblant qu’il ne s’était rien passé… Il regarda de longues secondes à l’endroit où Maxime réapparaîtrait et il se redressa sur sa chaise quand ce fût le cas. Il l’observa marcher jusqu’à lui, se rendant compte à quel point il aimait la forme de ses épaules, de sa mâchoire, du mouvement de ses cheveux et à quel point il aurait préféré le voir revenir en souriant, heureux de se joindre de nouveau à lui. Mais Maxime ne semblait pas heureux, du tout. Il semblait aussi perdu que lui et pour autant il avait apparemment pris la décision d’oublier. Ou peut-être de faire semblant d’oublier ? Car il le ramena à une cruelle réalité en lui parlant des examens et Jamie soupira. Il avait envie de lui dire ‘vraiment ? on en reste là ?’ mais ne fit rien de tel. A la place, il prit également le chemin de l’oubli. Oui, on aura le temps.  dit-il en le voyant prendre son verre vide avant de jeter un œil au bar, fuyant le sien. Je pense que si on continue d’avancer aussi bien, il ne nous reste que deux sessions.  Deux sessions. Deux semaines. Dans deux semaines tout sera terminé. Le dire à voix haute lui faisait mal, il n’avait pas envie que ça s’arrête. Est-ce que Maxime ressentait la même chose ? Il espérait que oui, même si ça rendait tout ça encore plus compliqué. Je pense qu’on devrait rentrer. ajouta-t-il ensuite, mettant définitivement un terme à cette soirée, tirant un trait sur tout ce qu’il venait de se passer. De toute façon il n’avait pas l’intention de boire un autre verre et il estimait qu’il n’était pas judicieux de laisser Maxime boire tout seul. Vraiment pas. Il se leva de la table et le laissa passer devant lui, comme si le fait de le voir sortir en premier donnait un sens à tout ça. Pour autant, il n’arrivait pas à décrocher ses yeux de tout son corps, comme si c’était la dernière fois qu’il aurait la chance de pouvoir l’observer si proche, dans un endroit si simple et familier. Mais il regretta de l’avoir fait, car sans même y réfléchir au préalable, il posa une main dans le creux de son dos, l’invitant à prendre la direction de sa voiture avec un Par là au moment où ils sortirent du pub. Il l’avait fait instinctivement, parce que son corps lui hurlait le manque de le sentir près de lui et qu’il avait apparemment trouvé un infime créneau pour se l’approprier à nouveau. Même si il regretta son geste, il se permit de laisser sa main quelques courtes secondes, parce qu’il réalisa que c’était peut-être la dernière fois qu’il pourrait sentir son contact, que ce serait la seule et unique fois qu'il pourrait le toucher comme ça. Puis il fit comme si de rien était, retira sa main et avança vers sa voiture, mettant les mains dans ses poches, comme pour les cacher. Si vous préférez un autre soir de la semaine, pour les prochaines fois, je peux m’adapter. Lui proposa-t-il soudainement, tant pour essayer de chasser de son esprit les palpitations de son cœur de l’avoir touché comme ça, d’une façon intime, que pour s’obliger à mettre une distance entre eux. Pour continuer de faire semblant, de lui faire croire que le 'samedi-20h' n’était pas devenu un rituel, un moment tant attendu. Alors que si, clairement, si. Et il s’en voulu bien plus pour ce demi-mensonge que pour cette main dans son dos.
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