AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 

 nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)

Aller à la page : Précédent  1, 2
Charlie Fischer
Charlie Fischer
smiley cadeau :
adieu

pensées :
nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Tumblr_pkro9jvRCF1qh1qauo2_540
stay in bed, the feeling of your skin locked in my head

description du personnage : charlie a vécu toute sa vie à donwell, il aurait voulu vivre à l'étranger quand il était jeune mais il a rencontré sa femme et ses plans de vie ont changé. il a une fille de seize ans qu'il aime plus que tout et qu'il ferait tout pour protéger et une femme qu'il respecte et qu'il aime à sa façon. il travaille en tant que médecin à l'hôpital de brighton et vient d'apprendre qu'il avait une tumeur. il n'en a rien dit à personne même si elle est curable, plus par fierté qu'autre chose.

liste des rps :
le jour d'alexandre - joanne w. bertram
we all want to see sunshine after moonlight - jade fischer
death is the easy part - finneas hewitt
come undone - jethro o'connell

liste des rps terminés :
fickle heart, fickle mind - jethlie #1
learn my lesson - jethlie #2
and then I crashed into you - jethlie #3
true disaster - jethlie #4
outta my head - jethlie #5
keep it simple - jethlie #6
wanna believe that even when you're stone cold you're sorry - jethlie #7
before love came to kill us - jade #1
far from the madding crowd - jade #2
truth time - jade#3
can we fix what we've broken? - jade#4
wooden floors and little feet - aaliyah fischer
nobody sees, nobody knows - joanne
wassup - ewan
remember me for who i was not who i am - lanza
we all have secrets : the ones we keep and the ones that are kept from us - winnie

messages : 3780
avatar : lee pace
crédits : avatar@moi, gifs@winterswake et spockemon
occupation : médecin à l'hôpital de brighton
statut civil : marié, sa fille unique vient d'avoir seize ans.
nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Tumblr_pi4o3iQcqh1qd6v0do6_400
points : 2915
jetons : 245

nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 EmptyMar 7 Avr - 14:11

@joanne w. bertram
nobody sees, nobody knows




Charlie s’était rendu dans la cuisine pour aller chercher quelque chose à boire à Joanne mais celle-ci lui soutint qu’elle ne buvait que rarement et qu’elle préférait finir son thé. Tant pis, maintenant qu’il était là il pouvait bien aider à mettre la table au moins. Il se sentirait moins con de s’être incrusté pour le dîner s’il aidait au moins un peu. Sauf que bien sûr il n’était pas chez lui et il était encore en train d’essayer de deviner dans quel placard les assiettes pouvaient bien se trouver quand George vint le rejoindre dans la cuisine. Il se moqua de lui, lui assurant que ce n’était pas la peine qu’il aide à mettre la table et que Joanne allait s’en occuper pour eux. Comme si elle l’avait entendu la jeune femme entra à son tour dans la cuisine et commença à sortir des assiettes d’un des placards. Quelque chose dans l’atmosphère qui régnait dans la pièce dès que les deux époux s’y trouvaient le mettait étrangement mal à l’aise, mais il n’arrivait pas à mettre le doigt sur ce qui le gênait précisément. Est-ce qu’il était en train de se faire des idées ? Il reprit une gorgée de bière et acquiesça à la proposition de George. En tout cas il ne servait plus à rien dans la cuisine et il suivit sa cousine par alliance dans le salon, essayant maladroitement de l’aider à disposer les assiettes sur la table. Est-ce qu’on allait le laisser aider à la fin ? Mais apparemment, ce n’était pas ce qui préoccupait Joanne. Il fronça les sourcils en entendant sa demande. Il avait déjà trouvé son geste de tout à l'heure suspect, mais maintenant qu’elle insistait pour qu’il n’en parle pas à George c'était encore pire. Et son explication sur le fait que ça rende triste son mari, il n’y croyait qu’à moitié. Son scepticisme devait clairement se lire sur son visage puisque la jeune femme insista, allant presque jusqu’à le supplier de garder ça pour lui. Il ouvrit la bouche pour lui demander pourquoi c’était si important que ça, mais il n’eut pas le temps de poser sa question. George était de retour et il l’avait interrompu sans le savoir. Décidément, pourquoi les deux époux étaient-ils aussi curieux de savoir de quoi Charlie pouvait parler avec l’autre ? Ils se cachaient tant de choses que ça ? Ou bien ils étaient-ils devenus complètement parano ? Toujours était-il que ça commençait à le mettre vraiment mal à l’aise. « Je disais juste à Joanne qu’il ne fallait pas qu’elle hésite à m’appeler ou à passer à la maison si jamais son état ne s’améliorait pas. » Mentit-il en lançant un petit sourire rapide à la principale concernée. Il aurait aimé avoir le fin mot de l’histoire mais il commençait à comprendre que ça ne risquait pas d’arriver en présence de George. « Tu l’as dit toi-même, il lui faut juste du repos et ça ira mieux. » Répliqua son cousin et Charlie ne préféra pas insister, espérant juste que Joanne avait compris que l’invitation était sincère et qu’elle pouvait passer quand elle le souhaitait. George alla s’installer sur le canapé et Charlie ne put s’empêcher de remarquer à quel point Joanne s’était tendue en le voyant se diriger là-bas. Il y avait définitivement quelque chose de louche, mais il n’eut pas trop l’occasion de réfléchir à ce que ça pourrait être, son cousin relançant la conversation sur la prochaine journée de premier league et l’invitant à s’asseoir à son tour. Charlie s’exécuta et commença à débattre activement avec son cousin de leurs pronostics. George essayait tellement d’accaparer son attention qu’il en aurait presque oublié la présence de Joanne. Il profita cependant d’un moment où George prenait une gorgée de bière pour se tourner vers la jeune femme, ne voulant pas qu’elle se sente exclue dans sa propre maison. « Tu n’aimes sans doute pas le foot. » Après tout, elle ne s’était pas joint d’elle-même à la conversation, et Charlie supposait que c’était à cause de ça. « On peut parler d’autre chose. Vous avez des vacances de prévues ou quelque chose ? » Lança-t-il, juste histoire de changer de sujet. Il commençait vraiment à regretter d'être resté.
Revenir en haut Aller en bas
Joanne W. Bertram
Joanne W. Bertram
pensées :
nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Giphy
this is the story of how i died

description du personnage : ancienne artiste, aujourd'hui mariée dans la famille hawkes, et femme violentée par son mari.

liste des rps :
now, this is really seeing the future. you just leave us behind - ft alan r. debenham
kermesse du village - ft tout le monde
there's no such thing as coincidence in this world - ft alistair cheesman & ha-sun kim
but most of all i love the anonymity - ft juliet cavendish
nous étions deux - ft olivia aiinsworth
le jour d'alexandre - ft charlie fischer

messages : 4355
avatar : billie piper
crédits : kath
occupation : aucune
statut civil : mariée
gif shiya
points : 2284
jetons : 181

nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 EmptyMer 8 Avr - 18:34

Joanne retint son souffle en attendant que Charlie ne réponde. Encore une fois, elle se rendait compte qu’elle avait donné bien trop de pouvoir au cousin de son mari, et elle commençait à le regretter amèrement. Peut-être que c’était la fièvre qui la faisait perdre son sang froid, perdre le contrôle. Quoi que ce soit, elle allait devoir faire en sorte que ça n’arrive plus. Elle retint à grande peine un soupir de soulagement quand Charlie finit par répondre à George qu’ils discutaient seulement de son état de santé. Montrer du soulagement maintenant ne ferait qu’anéantir ses efforts, et rendre le mensonge de Charlie inutile. Malheureusement pour elle, le soulagement ne dura pas longtemps. George se dirigea vers le canapé pour se poser et Joanne dut s’empêcher de lui dire de s’asseoir ailleurs. Encore une fois, paniquer maintenant ne ferait qu’attirer les soupçons, il valait mieux faire semblant et feindre le calme. Elle pouvait encore s’en sortir. Elle les suivit en direction du canapé mais sans s’asseoir. Elle caressait sans s’en rendre compte la tasse où il restait encore un fond de thé froid, tandis qu’elle était perdue dans ses pensées. Elle se demandait si Charlie l’avait crue, ou s’il avait simplement menti pour éviter de se retrouver au milieu d’une conversation gênante. C’était sans doute l’option la plus probable. L’espace d’un instant, elle avait cru lire un message caché dans sa réponse, elle commençait vraiment à perdre la tête. La voix de Charlie la fit sortir de ses pensées, et elle sursauta légèrement.

Non, elle n’aimait pas beaucoup le foot. Pour être exacte, elle n’aimait plus beaucoup le foot. À une époque, l’ambiance de pub un jour de premier league l’avait amusée, elle s’était pris au jeu et avait commencé à s’y intéresser. Mais depuis, les cris et les rires alcoolisés lui rappelaient trop de mauvais souvenirs, alors elle avait arrêté de regarder les matchs. Elle préférait le tennis maintenant, c’était plus calme, plus doux. Instinctivement, serra ses doigts autour de son mug en entendant la question du médecin. Les vacances, c’était un sujet qu’ils abordaient souvent, sans jamais réussir à tomber d’accord. Depuis quelques temps, elle avait le sentiment que tous les sujets finissaient en dispute, mais celui-ci encore plus que les autres. Elle avait envie de visiter les capitales européennes, de bouger, de découvrir des choses, mais George ne voulait pas trop s’éloigner de ses parents, ou de son boulot. Pour lui, c’était la même chose. ”Oui, on y réfléchissait, mais rien de décidé encore.” ”On partira surement quelques semaines dans la région avec mes parents." Ils avaient parlé en même temps, et Joanne leva les yeux vers le visage de son mari pour essayer de jauger sa réaction. Il n’avait pas l’air énervé, mais elle s’était déjà laissée avoir plus d’une fois, et elle décida de ne pas prendre de risque. ”Oui, enfin, je voulais dire que ce n’est pas encore réservé, il faut trouver les dates.” Elle s’éclaircit la gorge avant de vérifier par la fenêtre si le livreur n’était pas devant la maison. Malheureusement, il n’y avait personne en vue, alors elle se tourna vers Charlie. Après tout, c’était elle l’hôte, et il n’y avait pas de raison que leur invité soit le seul à essayer de faire la conversation. Elle l’avait déjà mis assez mal à l’aise comme ça. ”Et vous alors ? Avec ton beau-frère qui arrive chez vous, ça ne va pas vous empêcher de partir en vacances j’espère ?” George se redressa brusquement et l’espace d’une seconde, Joanne craignit d’avoir dit ou fait une bêtise. Mais il se tourna vers son cousin, les sourcils froncés. ”C’est quoi cette histoire ? Vous allez héberger le frère de Jade ? Il ne peut pas se payer un hôtel ?
Revenir en haut Aller en bas
Charlie Fischer
Charlie Fischer
smiley cadeau :
adieu

pensées :
nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Tumblr_pkro9jvRCF1qh1qauo2_540
stay in bed, the feeling of your skin locked in my head

description du personnage : charlie a vécu toute sa vie à donwell, il aurait voulu vivre à l'étranger quand il était jeune mais il a rencontré sa femme et ses plans de vie ont changé. il a une fille de seize ans qu'il aime plus que tout et qu'il ferait tout pour protéger et une femme qu'il respecte et qu'il aime à sa façon. il travaille en tant que médecin à l'hôpital de brighton et vient d'apprendre qu'il avait une tumeur. il n'en a rien dit à personne même si elle est curable, plus par fierté qu'autre chose.

liste des rps :
le jour d'alexandre - joanne w. bertram
we all want to see sunshine after moonlight - jade fischer
death is the easy part - finneas hewitt
come undone - jethro o'connell

liste des rps terminés :
fickle heart, fickle mind - jethlie #1
learn my lesson - jethlie #2
and then I crashed into you - jethlie #3
true disaster - jethlie #4
outta my head - jethlie #5
keep it simple - jethlie #6
wanna believe that even when you're stone cold you're sorry - jethlie #7
before love came to kill us - jade #1
far from the madding crowd - jade #2
truth time - jade#3
can we fix what we've broken? - jade#4
wooden floors and little feet - aaliyah fischer
nobody sees, nobody knows - joanne
wassup - ewan
remember me for who i was not who i am - lanza
we all have secrets : the ones we keep and the ones that are kept from us - winnie

messages : 3780
avatar : lee pace
crédits : avatar@moi, gifs@winterswake et spockemon
occupation : médecin à l'hôpital de brighton
statut civil : marié, sa fille unique vient d'avoir seize ans.
nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Tumblr_pi4o3iQcqh1qd6v0do6_400
points : 2915
jetons : 245

nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 EmptyJeu 9 Avr - 13:30

@joanne w. bertram
nobody sees, nobody knows




Charlie avait lancé le sujet des vacances comme il aurait pu en lancer un autre, c’était juste histoire de permettre à Joanne de participer à leur discussion, il ne voulait pas qu’elle se sente à l’écart dans sa propre maison. Surtout qu’il s’était carrément incrusté, il ne voulait pas non plus trop abuser. Il laissa échapper un petit sourire en les entendant répondre en même temps des choses contradictoires. Il le perdit rapidement en réfléchissant à ce qu’ils venaient de dire pourtant. George avait toujours pu se montrer autoritaire donc ça ne l’étonnait pas trop venant de lui, mais il pouvait voir qu’il essayait d’imposer le choix de leurs vacances à sa femme. Il espérait silencieusement qu’elle ne se laisserait pas faire, connaissant George il les emmenait sans doute tous les ans en vacances avec ses parents et ça ne devait pas être particulièrement fun. Il fut donc presque déçu quand elle se corrigea, expliquant qu’ils n’avaient juste pas encore décidé des dates. « Partir avec les beaux-parents ? Personnellement je ne pourrais pas. » Se moqua-t-il gentiment, lançant un petit sourire en coin à Joanne. Il imaginait bien sa douleur, et si la relation qu’elle avait avec eux était aussi compliquée que celle que Charlie pouvait entretenir avec les siens il la plaignait réellement. Il n’avait pas réfléchi avant de parler, n’ayant pas l’habitude de mâcher ses mots en présence de son cousin. S’il l’avait vexé ou contrarié, il ne s’en rendit en tout cas pas compte. Il suivit le regard de la jeune femme et regarda lui aussi par la fenêtre, il commençait à avoir faim et il avait hâte de se mettre à table. Il reprit une gorgée de bière avant de lever les yeux vers Joanne, qui jusqu’à présent avait refusé de venir s’asseoir avec eux. C’était sans doute plus facile pour discuter comme ça. Il allait répondre mais George lui coupa l’herbe sous le pied. Il fronça les sourcils et se retourna vers son cousin, il avait presque l’air choqué. Au cours des années il s’était souvent moqué de Charlie pour se comporter comme un canard, mais le médecin ne voyait pas ça du même œil. George ne savait pas à quel point sa relation avec Jethro était difficile en plus de ça, donc ses objections étaient simplement basées sur le fait qu’ils l’hébergent. Il haussa les épaules, l’air de ne pas comprendre pourquoi ça le gênait. « On a une chambre d’ami, ça nous coûtait pas grand-chose de le laisser rester. » Expliqua-t-il, se gardant bien de réexpliquer que ça allait plus lui coûter sa santé mentale comme il l’avait fait avec Joanne tout à l’heure. Très franchement il savait que s’il commençait à se plaindre de l’attitude de Jethro auprès de son cousin, celui-ci n’aurait rien de très constructif à apporter à la discussion. Il se moquerait de lui et lui dirait qu’il n’avait qu’à le virer de chez lui. Si seulement ça avait pu être aussi simple, mais il tenait à garder un semblant d’harmonie dans son couple. « On va pas laisser la famille dormir à l’hôtel alors qu’on a la place. » Ajouta-t-il, sachant très bien que si la décision lui était revenue il n’aurait pas forcément accepté que Jethro séjourne avec eux. Mais encore une fois, avec les informations que George avait sur son beau-frère, il ne pouvait pas le deviner. Et il ne voulait pas non plus lui dire que Jethro n’aurait peut-être même pas été capable de se payer un hôtel pendant aussi longtemps, il se sentait déjà assez jugé comme ça. « Mais c’est bon à savoir. Si jamais un jour j’ai besoin d’un endroit où crécher je viendrais pas te demander, j’irais direct à l’hôtel. » Plaisanta-t-il, essayant de désamorcer un peu la situation.
Revenir en haut Aller en bas
Joanne W. Bertram
Joanne W. Bertram
pensées :
nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Giphy
this is the story of how i died

description du personnage : ancienne artiste, aujourd'hui mariée dans la famille hawkes, et femme violentée par son mari.

liste des rps :
now, this is really seeing the future. you just leave us behind - ft alan r. debenham
kermesse du village - ft tout le monde
there's no such thing as coincidence in this world - ft alistair cheesman & ha-sun kim
but most of all i love the anonymity - ft juliet cavendish
nous étions deux - ft olivia aiinsworth
le jour d'alexandre - ft charlie fischer

messages : 4355
avatar : billie piper
crédits : kath
occupation : aucune
statut civil : mariée
gif shiya
points : 2284
jetons : 181

nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 EmptyJeu 9 Avr - 19:55

Joanne se força à détourner le regard en entendant la blague de Charlie. Non, elle ne pourrait pas non plus, en tout cas c’est ce qu’elle aurait dit à n’importe qui s’il lui avait dit qu’il partait en vacances avec ses beaux-parents. Voilà seulement, elle, elle n’avait pas le choix. Elle se demanda si les parents de — non rien à faire, pas moyen de s’en souvenir — la femme de Charlie étaient particulièrement pénibles, si c’était une histoire de famille en sorte. Elle avait l’impression que même si Charlie ne l’avait pas dit clairement, il pensait quand même que son beau-frère était un petit con. Quelque Part, cette idée renforça la sympathie qu’elle éprouvait instinctivement pour le cousin de son mari. Les problèmes avec la belle famille, elle ne connaissait que ça. Joanne se tourna vers George, surprise malgré elle de la désinvolture de sa réponse. Elle n’avait pas eu tant d’occasions que cela de voir les deux cousins ensemble, et elle se demanda un instant si c’était le genre de vannes qu’ils se lançaient en temps normal, si c’était comme ça qu’ils se parlaient toujours. Elle se demanda aussi ce que George dirait si elle lui disait la même chose quand il s’agissait d’inviter ses parents à dîner ou de partir en vacances avec eux. Peut-être que dans un couple normal, c’était le genre de blague à moitié sérieuse qu’on pouvait se permettre de lancer à son conjoint. Mais Joanne n’oserait jamais.

Elle se tourna vers Charlie pour observer sa réaction, mais s’il était surpris ou vexé de la remarque de George, il n’en fit rien paraître. Il se contenta de hausser les épaules, et Joanne ne put pas s’empêcher d’admirer le fait qu’il défende son beau-frère, malgré le fait qu’il n’avait manifestement aucune envie de l’accueillir chez lui. Non, la fatigue sur son visage tout à l’heure n’était pas feinte, elle était naturelle, et Joanne était presque certaine que Charlie se forçait un peu à défendre le petit par amour pour sa femme. Si non par amour, par respect. Elle se demandait ce que la femme de Charlie pouvait ressentir, si elle savait que Charlie était sans doute épuisé mais qu’il défendait quand même son petit frère, à priori contre son gré. ”De toute façon il me faudrait l’accord de madame pour t’héberger.” George se tourna vers elle en souriant et elle se força à sourire à son tour. Elle devait avoir l’air constipée. Heureusement pour elle, la sonnette retentit à cet instant là, la faisant presque sursauter. ”Ah, je vais aller lui ouvrir, installez-vous, installez-vous.” Elle attrapa son sac au passage pour sortir un billet de 5 livres de son portefeuille. Elle n’avait pas énormément d’argent, seulement ce que George lui donnait. Selon son humeur elle croulait sous l’or ou elle avait à peine de quoi se prendre un sandwich le midi, alors elle avait appris à économiser, à ne pas faire de folies. Il ne lui restait plus énormément d’argent mais elle donnait toujours un petit quelque chose au livreur quand elle commandait. C’était sa façon de se sentir moins coupable de devoir commander au lieu de juste apprendre à cuisiner. Elle remercia le livreur avant d’apporter les plats dans le salon et de les poser sur la table. Les deux hommes étaient déjà assis l’un face à l’autre, et Joanne partit s’asseoir à côté de son mari. Elle commença à déballer les sacs de nourriture, laissant l’odeur de gras se répandre dans toute la pièce. C’est à ce moment là qu’elle remarqua que tous les plats que George avait commandé étaient à base de fruits de mer. Elle détestait ça. ”Ah.” George se tourna vers elle, les sourcils légèrement froncés, comme en signe d’inquiétude. La jeune femme n’arrivait pas à savoir si elle imaginait le frémissement au coin de ses lèvres, comme un sourire qu’il essayait de retenir. ”Ça ne va pas ? Tu ne te sens pas bien ?” Elle s’éclaircit la gorge avant de secouer la tête. ”Non, ça va très bien, je me demandais juste ce que j’allais prendre.” Elle força un sourire sur son visage avant de tendre une barquette à Charlie. Elle avait caché quelques biscuits dans un placard de la salle de bains, elle pourrait en manger tout à l’heure. Pour l’instant, elle devait se concentrer pour ne rien laisser paraître, pour faire croire qu’ils étaient le couple parfait, que tout allait bien. C’était la seule chose qui faisait plaisir à George, et la seule chose qui l'apaisait. Pas toujours, mais parfois. Elle s’était déjà montrée trop transparente avec Charlie, et elle était presque sûre que les fruits de mer dans la commande, c’était la manière qu’avait George de lui faire un petit rappel à l’ordre. Elle s’était sans doute un peu laissée aller, avec la fatigue, la fièvre, et puis la nostalgie ensuite. Elle allait devoir se reprendre. ”On commande souvent chez eux, et je ne sais jamais quoi prendre mais normalement tout est bon. J’espère que tu as faim, sers toi.” Elle se força à sourire, de manière plus convaincante cette fois. Le dîner n’allait pas durer des heures, il fallait juste qu’elle tienne encore un peu.


Dernière édition par Joanne W. Bertram le Dim 12 Avr - 11:44, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Charlie Fischer
Charlie Fischer
smiley cadeau :
adieu

pensées :
nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Tumblr_pkro9jvRCF1qh1qauo2_540
stay in bed, the feeling of your skin locked in my head

description du personnage : charlie a vécu toute sa vie à donwell, il aurait voulu vivre à l'étranger quand il était jeune mais il a rencontré sa femme et ses plans de vie ont changé. il a une fille de seize ans qu'il aime plus que tout et qu'il ferait tout pour protéger et une femme qu'il respecte et qu'il aime à sa façon. il travaille en tant que médecin à l'hôpital de brighton et vient d'apprendre qu'il avait une tumeur. il n'en a rien dit à personne même si elle est curable, plus par fierté qu'autre chose.

liste des rps :
le jour d'alexandre - joanne w. bertram
we all want to see sunshine after moonlight - jade fischer
death is the easy part - finneas hewitt
come undone - jethro o'connell

liste des rps terminés :
fickle heart, fickle mind - jethlie #1
learn my lesson - jethlie #2
and then I crashed into you - jethlie #3
true disaster - jethlie #4
outta my head - jethlie #5
keep it simple - jethlie #6
wanna believe that even when you're stone cold you're sorry - jethlie #7
before love came to kill us - jade #1
far from the madding crowd - jade #2
truth time - jade#3
can we fix what we've broken? - jade#4
wooden floors and little feet - aaliyah fischer
nobody sees, nobody knows - joanne
wassup - ewan
remember me for who i was not who i am - lanza
we all have secrets : the ones we keep and the ones that are kept from us - winnie

messages : 3780
avatar : lee pace
crédits : avatar@moi, gifs@winterswake et spockemon
occupation : médecin à l'hôpital de brighton
statut civil : marié, sa fille unique vient d'avoir seize ans.
nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Tumblr_pi4o3iQcqh1qd6v0do6_400
points : 2915
jetons : 245

nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 EmptyVen 10 Avr - 19:36

@joanne w. bertram
nobody sees, nobody knows




La réponse de George le fit sourire, il supposait qu’il plaisantait. Il n’imaginait pas Joanne refuser de l’héberger pour quelques nuits s’il en avait vraiment besoin mais il était soulagé de changer de sujet. Jethro remplissait déjà assez bien ses journées comme ça, il préférait oublier son existence quand il en avait l’occasion. A part quand il avait besoin de se plaindre pour décompresser bien entendu, mais encore une fois, George n’était pas le confident idéal dans ce genre de situation. Il reposa sa bière sur la table basse en comprenant que le livreur était là et tenta de se relever, s’arrêtant dans son geste en comprenant qu’il avait mis trop de temps à réagir et que Joanne s’occupait déjà d’aller lui ouvrir. Il la laissa faire, lui lançant un sourire qu’elle ne pouvait pas voir puisqu’elle lui tournait le dos. Il aurait aimé qu’on le laisse payer, il se sentait déjà assez mal de s’être imposé comme ça. Il se releva finalement quand elle leur demanda d’aller s’installer et il retourna aussitôt s’asseoir mais sur une chaise cette fois-ci. Il se tourna vers la jeune femme une fois que celle-ci eut remercié le livreur et refermé la porte. « La prochaine fois c’est moi qui paye. » Demanda-t-il, sincère. Il n’aimait pas abuser de la gentillesse des autres et il avait la sensation que les gens avaient tendance à abuser de celle de Joanne. Il sentit sa déception à l’ouverture des sacs en plastique et il se demanda pendant un instant si le livreur ne s’était pas trompé dans la commande. George y jeta un œil mais il n’avait pas l’air surpris, ça semblait être ce qu’il avait commandé. Charlie fronça les sourcils, ne manquant rien des regards échangés entre les deux époux. Il n’arrivait toujours pas à mettre le doigt dessus mais quelque chose d’étrange ne cessait de le titiller. Il aurait été incapable de dire ce qui n’allait pas, il sentait juste que c’était le cas. « Tu n’aimes pas chinois ? On aurait pu commander autre chose. » Dit-il de manière polie mais totalement inutile. C’était trop tard quoiqu’il arrive, mais il se sentait encore plus con d’avoir insisté pour manger ici. Il aurait probablement dû rentrer, ça lui apprendrait à être trop curieux tiens. Il regarda à son tour ce que George avait commandé et haussa un sourcil en voyant ce qu’il avait choisi. Beaucoup de trucs à la crevette et aux fruits de mer, pas forcément ce que Charlie aimait le plus mais il n’était pas franchement difficile, ça lui irait très bien. Il était juste surpris que George ne semble pas assez connaître les goûts de sa femme pour lui prendre quelque chose qu’elle aimerait manger. Lui, en tout cas, semblait déjà se régaler. Il était peut-être un peu égoïste, ça n’aurait pas été une première après tout. Il se sentait un peu mal à l’aise de manger alors que de toute évidence rien ne tentait Joanne, mais il n’osait pas non plus proposer de commander autre chose ou d’aller lui-même préparer quelque chose. Son instinct lui disait que George refuserait net. Il attrapa un nem et croqua dedans, se décidant à faire la conversation pour alléger un peu l’atmosphère. « Je disais à Joanne tout à l’heure que c’était dommage qu’on ne la voit pas plus souvent. Que des fois j’avais l’impression de presque pas la connaître. » Il avait dit ça d’un ton taquin mais George le prit apparemment un peu plus au sérieux. « Oui, elle est du genre timide. » En soi, Charlie avait remarqué à peu près la même chose, en tout cas elle n’était pas très ouverte quand elle ne se sentait pas à l’aise. Il n’était pas sûr que ce soit vraiment de la timidité mais bon, le résultat était le même. « Vous devriez venir manger à la maison dimanche midi. Ça fera plaisir à Jade. » Lui ça lui permettrait de se changer les idées, ça aiderait peut-être à détendre l’atmosphère aussi avec sa femme, et avec Jethro. Et une petite partie de lui avait bien envie de voir ce que Jade pensait des deux époux. Il tourna la tête vers Joanne, désignant les plats commandés d’un signe du menton. « Tu ne manges pas alors ? » Il ne voulait pas la forcer, il se sentait juste un peu mal pour elle.
Revenir en haut Aller en bas
Joanne W. Bertram
Joanne W. Bertram
pensées :
nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Giphy
this is the story of how i died

description du personnage : ancienne artiste, aujourd'hui mariée dans la famille hawkes, et femme violentée par son mari.

liste des rps :
now, this is really seeing the future. you just leave us behind - ft alan r. debenham
kermesse du village - ft tout le monde
there's no such thing as coincidence in this world - ft alistair cheesman & ha-sun kim
but most of all i love the anonymity - ft juliet cavendish
nous étions deux - ft olivia aiinsworth
le jour d'alexandre - ft charlie fischer

messages : 4355
avatar : billie piper
crédits : kath
occupation : aucune
statut civil : mariée
gif shiya
points : 2284
jetons : 181

nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 EmptyDim 12 Avr - 12:05

Joanne serra les dents mais se força à sourire en entendant Charlie lui demander si elle n’aimait pas manger chinois. Il était trop tard pour commander autre chose et de toute façon George avait commandé ces plats justement parce qu’elle ne les aimait pas. Enfin, elle le pensait en tout cas. Elle lui fit signe que tout allait bien avant d’attraper une barquette de nouilles aux crevettes. Elle se servit, en essayant de garder toutes les crevettes dans le plat, sans pour autant donner l’impression d’être en train de trier. Un véritable numéro d’équilibriste, mais elle n’avait pas d’autre choix. Ce n’était pas la première fois que George jouait à ce genre de petit jeu en public. Il la provoquait, mais en lui interdisant de réagir, sous peine de le lui faire payer plus tard. Si elle ne mangeait pas, ou attirait la curiosité de Charlie, George le lui reprocherait plus tard dans la soirée, lui dirait qu’elle faisait exprès de l’humilier à ce comporter comme une gamine trop difficile. C’était sa façon à lui de la maîtriser, d’asseoir son autorité sur elle. Elle attrapa sa fourchette tandis que les deux hommes avaient déjà commencé à manger. Pas le choix maintenant. Elle essaya de retenir sa respiration en avalant une première bouchée de nouilles, mais l’odeur, le goût des crevettes était présent quand même. Elle se força à avaler rapidement avant de reposer sa fourchette et de servir de l’eau à tout le monde. Elle manqua de verser à côté de son propre verre quand Charlie reprit la parole pour faire remarquer qu’on ne la voyait pas souvent. Oui, ils ne se voyaient jamais, mais il y avait un raison à ça. Elle toussa juste après la réponse de George et pria pour qu’il ne le prenne pas comme un signe de moquerie. Elle effleura son bras du bout des doigts. ”Oui, je suis un peu réservée.” Ce n’était pas l’entière vérité, bien sur, mais ça s’en rapprochait assez pour que Joanne puisse le dire sans sourciller. Elle était devenue bien plus réservée ces dernières années, par honte que quelqu’un ne voit, n’apprenne ce qu’elle était devenue. Une partie de la vérité donc.

Elle serra son poing sous la table en entendant Charlie proposer de manger chez eux, mais elle garda un sourire sur son visage. Enfin, ce qui lui semblait être un sourire, c’était devenu dur de se souvenir comment faire exactement, quand c’était sincère. Elle fit semblant du mieux qu’elle put, mais l’idée de devoir diner en public l’épuisait d’avance. Elle n’aimait pas être seule avec son mari, mais au moins elle savait à quoi s’attendre. Devoir faire semblant devant les autres, c’était sans doute ça le pire. Devoir lutter contre l’instinct qui lui disait de juste tout balancer, de se mettre à crier, à pleurer peut-être. C’était ça le plus dur. ”Du moment qu’on n’est pas obligés de commander, ça me va.” plaisanta George en se tournant vers elle. Elle prit une inspiration silencieuse pour essayer de ne pas rougir, mais la question de Charlie finit de l’achever. Elle leva les yeux vers le cousin de son mari, espérant que son expression ne trahissait pas sa panique intérieure. George posa la main sur sa jambe, en apparence pour la réconforter, mais il commença à pincer à travers son jean, la faisant presque sursauter. Heureusement pour elle, le geste de son mari ne la surprenait pas complètement. ”Elle ne doit pas avoir très faim avec la fièvre.” Il se tourna ensuite vers elle, un petit sourire compatissant aux lèvres, mais le regard froid. Elle avait parfois l’impression de voir le visage de deux hommes différents en un, comme s’il était possédé. ”Même si tu n’as pas très faim, il faut que tu essaies de manger. Sinon la fièvre ne partira jamais.” Elle se força à hocher la tête alors qu’une boule se formait au fond de sa gorge. Pour peu, elle aurait été capable de commencer à pleurer, mais elle se força à ravaler ses larmes pour ne pas se ridiculiser devant Charlie. Et puis, il n’avait pas mérité ça. Même si c’était lui qui avait proposé de rester, il n’avait pas demandé à se retrouver au milieu d’une scène aussi gênante. Elle attrapa sa fourchette et se força à manger des nouilles, évitant soigneusement les deux crevettes qu’elle avait dû laisser tomber dans son assiette. ”Et sinon, comment ça se passe à l’hôpital ? Ce n’est pas trop dur d’être à côté de gens malades tous les jours ? Tu n’as pas peur qu’ils finissent par te contaminer aussi ?” George plaisanta tout en continuant à mâcher, et Joanne reposa sa fourchette pour prendre une gorgée d’eau. Pourvu que Charlie mange vite et puisse rentrer chez lui.
Revenir en haut Aller en bas
Charlie Fischer
Charlie Fischer
smiley cadeau :
adieu

pensées :
nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Tumblr_pkro9jvRCF1qh1qauo2_540
stay in bed, the feeling of your skin locked in my head

description du personnage : charlie a vécu toute sa vie à donwell, il aurait voulu vivre à l'étranger quand il était jeune mais il a rencontré sa femme et ses plans de vie ont changé. il a une fille de seize ans qu'il aime plus que tout et qu'il ferait tout pour protéger et une femme qu'il respecte et qu'il aime à sa façon. il travaille en tant que médecin à l'hôpital de brighton et vient d'apprendre qu'il avait une tumeur. il n'en a rien dit à personne même si elle est curable, plus par fierté qu'autre chose.

liste des rps :
le jour d'alexandre - joanne w. bertram
we all want to see sunshine after moonlight - jade fischer
death is the easy part - finneas hewitt
come undone - jethro o'connell

liste des rps terminés :
fickle heart, fickle mind - jethlie #1
learn my lesson - jethlie #2
and then I crashed into you - jethlie #3
true disaster - jethlie #4
outta my head - jethlie #5
keep it simple - jethlie #6
wanna believe that even when you're stone cold you're sorry - jethlie #7
before love came to kill us - jade #1
far from the madding crowd - jade #2
truth time - jade#3
can we fix what we've broken? - jade#4
wooden floors and little feet - aaliyah fischer
nobody sees, nobody knows - joanne
wassup - ewan
remember me for who i was not who i am - lanza
we all have secrets : the ones we keep and the ones that are kept from us - winnie

messages : 3780
avatar : lee pace
crédits : avatar@moi, gifs@winterswake et spockemon
occupation : médecin à l'hôpital de brighton
statut civil : marié, sa fille unique vient d'avoir seize ans.
nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Tumblr_pi4o3iQcqh1qd6v0do6_400
points : 2915
jetons : 245

nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 EmptyLun 13 Avr - 13:35

@joanne w. bertram
nobody sees, nobody knows




Charlie avait pensé faire plaisir au couple en les invitant à venir manger chez eux dimanche, mais de toute évidence ce n’était pas le cas. Le sourire de Joanne aurait difficilement pu être plus crispé encore et George s’était contenté de dire qu’il serait juste content de ne pas devoir commander à manger dehors. Charlie regrettait presque déjà son invitation, mais il n’avait pas encore envie de laisser tomber. Son instinct lui disait que quelque chose n’allait vraiment pas et il était trop curieux pour simplement tourner les yeux et faire comme s’il n’avait rien vu. Si Jade ne voyait rien de spécial non plus après le déjeuner de ce week-end alors peut-être qu’il laisserait tomber. Peut-être. Il ne faisait plus autant confiance à l’avis de Jade qu’à une autre époque vu l’aveuglement dont elle faisait encore preuve à l’égard de son petit frère. Charlie jetait des coups d’oeil à George et à Joanne par intermittence, essayant de déterminer ce qui le titillait depuis tout à l’heure, mais tout ce qu’il avait pu remarquer c’était que son cousin pouvait se montrer assez autoritaire et avoir tendance à vouloir décider pour elle ce qui serait le mieux. Jusque là, rien de bien nouveau, c’était loin d’être le scoop du siècle. Charlie connaissait assez bien son cousin, il essayait parfois de faire la même chose avec lui, sauf que le médecin l’envoyait généralement chier. Il termina d’avaler son nem, manquant de l’avaler de travers d’ailleurs, pour pouvoir répondre à la question de George. « En ce moment ça va, beaucoup de cas de grippe donc ce serait pas la fin du monde non plus que je sois contaminé. » Il sentit le rose monter légèrement à ses joues, il n’aimait pas mentir, ne serait-ce que par omission. Mais pour le coup ce serait loin d’être drôle si en plus il choppait la grippe. Le traitement avait tendance à affaiblir un peu son système immunitaire donc ça n’aurait pas été juste une simple grippe. Mais il faisait attention, prenait toutes les précautions d’usage et ce n’était pas comme s’il pouvait arrêter le boulot. En ce moment c’était sa seule bouée de sauvetage. Il sembla seulement se rappeler à ce moment là que Joanne était malade et qu’on l’avait appelé pour justement quelque chose de pas si grave. Il se tourna vers elle avant d’ajouter : « Même si c’est jamais agréable, bien sûr. » Il était mal à l’aise, toute cette soirée le mettait mal à l’aise. Depuis que George était rentré l’atmosphère était on ne peut plus différente, et il ne savait toujours pas dire pourquoi. Ce n’était pas comme si Joanne et lui avaient eu une discussion passionnante avant non plus, il avait été content d’en apprendre un peu plus sur sa vie d’avant mais c’est tout. Il aurait dû être content d’avoir l’occasion de discuter avec son cousin mais quelque chose ne marchait pas, peut-être qu’ils n’étaient pas faits pour s’entendre tous les trois. C’était peut-être juste une dynamique qui ne marchait pas. Il avait bien fait des les inviter à déjeuner tiens ! Il était encore en train de mâcher sa dernière bouchée quand il sentit son téléphone vibrer dans sa poche. Il se leva en le pointant du doigt pour expliquer son geste avant de s’éloigner dans le hall pour décrocher. C’était Jade et apparemment Aaliyah était « ingérable » ce soir et elle aurait aimé qu’il rentre. Il lui assura qu’il s’apprêtait à partir, presque soulagé. Il retourna dans le salon, son téléphone encore à la main. « C’était Jade, elle veut que je rentre, un petit souci avec Aaliyah. Rien de grave. » Il s’attendait déjà à ce que George se paye sa tête mais il n’avait plus le courage de mentir. Il lança un petit sourire désolé à Joanne sans trop savoir pourquoi avant de récupérer sa veste et de l’enfiler. « Merci encore pour le repas ! On se voit dimanche alors ? » Il n’osait pas non plus annuler, et il aurait aimé avoir le fin mot de l’histoire, notamment concernant l’attitude étrange de Joanne avec son album photo.
Revenir en haut Aller en bas
Joanne W. Bertram
Joanne W. Bertram
pensées :
nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Giphy
this is the story of how i died

description du personnage : ancienne artiste, aujourd'hui mariée dans la famille hawkes, et femme violentée par son mari.

liste des rps :
now, this is really seeing the future. you just leave us behind - ft alan r. debenham
kermesse du village - ft tout le monde
there's no such thing as coincidence in this world - ft alistair cheesman & ha-sun kim
but most of all i love the anonymity - ft juliet cavendish
nous étions deux - ft olivia aiinsworth
le jour d'alexandre - ft charlie fischer

messages : 4355
avatar : billie piper
crédits : kath
occupation : aucune
statut civil : mariée
gif shiya
points : 2284
jetons : 181

nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 EmptyLun 13 Avr - 19:27

Joanne n’aurait pas su dire pourquoi, mais la réponse de Charlie l’interpella. Plus que sa réponse, c’était la manière dont il avait répondu, le fait que ses joues aient gagné de la couleur, qu’il détourne légèrement le regard. Elle n’avait aucune idée de pourquoi il mentirait à propos de la possibilité d’attraper ou non la grippe qui tournait, mais c’était bien l’impression que ça lui donnait. Depuis quelques années, elle avait appris à se fier à son instinct, et même si cette fois ci, ce que son instinct lui soufflait n’avait pas beaucoup de sens, elle se devait de s’y fier. Comme quoi, elle n’était peut-être pas la seule à essayer de cacher quelque chose, même si ça devait être une broutille dans le cas de Charlie. Peut-être qu’il avait déjà commencé à se sentir un peu fiévreux mais n’avait pas voulu les inquiéter. Ou bien peut-être qu’il se souvenait d’une patiente en particulier qui l’avait un peu dragué. Ça ne l’aurait pas étonné, mais de toute façon ce n’était pas ses affaires. Elle hocha la tête avec un petit sourire quand il s’adressa à elle. Elle avait été bien trop occupée à se demander ce qui avait pu le faire rougir pour penser que la remarque de Charlie pouvait la concerner. L’espace d’un instant, elle se demanda si George avait remarqué quelque chose de bizarre dans l’attitude de son cousin, mais son mari était trop occupé à s'empiffrer pour remarquer quoi que ce soit. La jeune femme les observa manger, se forçant de temps en temps à avaler une bouchée ou deux de nouilles. George avait presque terminé sa bière quand elle entendit un téléphone vibrer et vit Charlie lever la main pour s’excuser avant de décrocher. Il quitta la pièce et Joanne se tendit immédiatement. George se tourna vers elle, un petit sourire aux lèvres. ”Hé bah, de quoi tu as peur ? Tu n’as pas fait de bêtise, si ?” Il avait cette manière de parler à voix basse mais de donner l’impression d’être en train de hurler. Elle secoua la tête tandis que des frissons lui parcouraient le corps, démarrant derrière sa nuque. Il y a quelques minutes encore, elle aurait tout donné pour que Charlie s’en aille, et maintenant elle regrettait d’être toute seule avec son mari. George lui tendit sa bouteille de bière vide, et elle l’attrapa sans un mot avant de se lever pour aller en chercher une nouvelle, soulagée d’avoir quelque chose à faire. Elle était en train de donner la bière à son mari quand Charlie entra dans la pièce. Sans avoir besoin qu’il parle, Joanne se douta qu’il allait s’en aller. Maintenant, elle ne savait plus si elle en était soulagée ou déçue. Sa visite l’avait plus perturbée qu’elle n’aimait le penser. Elle hocha la tête en l’écoutant parler tandis que George buvait une longue gorgée de sa seconde bière, tout en restant assis. Elle se força à sourire. ”Maintenant j’ai la confirmation de qui porte la culotte chez vous.” Le rire de son mari la fit frissonner mais elle avait assez l’habitude pour que personne ne puisse le voir. C’était typiquement le genre de blague qu’il ne se permettait que devant elle, pas devant les autres femmes. Ici, c’était comme si elle n’existait pas, ils étaient entre hommes, il pouvait se permettre de dire ce qu’il voulait. Joanne replaça sa mèche derrière son oreille avant de se tourner vers Charlie. Elle tenta de lui sourire, sans être certaine de parvenir à exprimer tout ce qu’elle souhaitait. ”Merci beaucoup d’être passé, ça m’a fait du bien je pense. Enfin, ça me rassure qu’un médecin me confirme que ce n’est rien de bien grave.” Oui, cette visite lui avait fait du bien, plus qu’elle n’aurait voulu l’admettre. Même s’ils n’avaient pu discuter que quelques minutes, Joanne se sentait un peu plus légère que ce matin. Et même si ça ne durerait sans doute pas jusqu’à demain, c’était déjà ça. George se leva en faisant traîner sa chaise contre le sol, un bruit qui avait le don d’irriter Joanne. Elle se força à rester impassible. ”Bien sur qu’on viendra dimanche, enfin si madame se sent mieux. Je te tiendrai au courant” Joanne hocha la tête tandis que son mari accompagnait Charlie à la porte. George trouverait une excuse pour annuler, ou bien pour y aller tout seul. Le coup de froid qu’elle avait pris serait l’excuse parfaite. Elle entendit la porte claquer et essaya de ne plus bouger un muscle, comme pour éviter de faire quoi que ce soit qui puisse le provoquer. Si elle avait pu arrêter de respirer, elle l’aurait fait. George la fixa du regard avant d’éclater de rire. ”Tu devrais te voir ma pauvre, tu me fais honte.” Il secoua la tête, un petit sourire aux lèvres avant d’attraper sa bière et d’aller s’asseoir dans le canapé du salon. Les mains tremblantes, Joanne commença à débarrasser la table en priant pour que rien ne vienne énerver George avant qu’ils n’aillent se coucher.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
truth & lies :: DONWELL :: la vieille ville :: les habitations