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 nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)

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Joanne W. Bertram
Joanne W. Bertram
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description du personnage : ancienne artiste, aujourd'hui mariée dans la famille hawkes, et femme violentée par son mari.

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MessageSujet: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) EmptyMer 1 Avr - 19:22



charlie + joanne
❝ nobody sees, nobody knows ❞


Joanne faisait les cent pas dans la chambre qu’elle partageait avec George. Il n’était pas là, il était encore au travail, et elle en était soulagée, même si elle s’en voulait de penser ça. Elle n’avait aucune envie de voir un médecin, mais George avait tellement insisté. Il ne lui avait pas vraiment laissé le choix. Oui, c’était souvent ce qu’elle se disait à elle même pour justifier son manque total d’indépendance, son incapacité à prendre la décision, à imposer sa volonté. Ça faisait bien longtemps qu’elle avait arrêté de l’imposer.

Oui, elle avait de la fièvre depuis hier, mais elle se sentait très bien. Un peu déshydratée peut-être, et un peu fatiguée, mais elle était fatiguée depuis longtemps. Des semaines, peut-être même des mois. Elle avait un peu bu hier en attendant que George ne rentre du boulot, alors il n’y avait rien d’étrange à ce qu’elle soit un peu déshydratée. Non vraiment, George avait insisté pour rien. Charlie allait lui dire qu’elle avait imaginé sa fièvre, qu’elle avait sans doute juste porté un pull de trop et puis voilà.

Elle tira nerveusement sur la manche de son pull en se demandant si elle allait devoir l’enlever, si Charlie ne risquait pas de voir les marques de la dispute qu’elle avait eu avec George il y a deux jours. Elle pouvait presque encore sentir les doigts de son mari contre sa peau. Ses doigts qui serraient. Toujours plus fort, quoi qu’elle dise, qu’elle pleure ou qu’elle se taise. Pourvu qu’il ne lui demande pas de prendre sa tension.

Le bruit de la sonnette la fit sursauter et elle laissa tomber le téléphone qu’elle tenait à la main. “Et merde.” Elle se pencha pour le ramasser avant de se diriger vers la porte d’entrée, son coeur tapant si fort contre sa poitrine qu’elle en avait presque mal. Elle s’arrêta devant la porte avant de prendre une longue inspiration et de remettre ses cheveux en place, plus pour gagner du temps que par soucis de coquetterie.

Elle ouvrit la porte d’un geste ferme, qu’elle voulait plein d’assurance avant de soupirer. “Désolée j’ai pris du temps, c’est un peu le feu ici, j’étais en train de ranger dans la chambre. Entre, entre.”
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Charlie Fischer
Charlie Fischer
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description du personnage : charlie a vécu toute sa vie à donwell, il aurait voulu vivre à l'étranger quand il était jeune mais il a rencontré sa femme et ses plans de vie ont changé. il a une fille de seize ans qu'il aime plus que tout et qu'il ferait tout pour protéger et une femme qu'il respecte et qu'il aime à sa façon. il travaille en tant que médecin à l'hôpital de brighton et vient d'apprendre qu'il avait une tumeur. il n'en a rien dit à personne même si elle est curable, plus par fierté qu'autre chose.

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and then I crashed into you - jethlie #3
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MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) EmptyMer 1 Avr - 20:01

@joanne w. bertram
nobody sees, nobody knows




Charlie était épuisé, malgré sa volonté de nier sa maladie il commençait à en sentir un peu les effets, et surtout les effets des consultations et des débuts du traitement. Il savait ce qui l’attendait et il savait que ça n’allait faire qu’empirer avec les semaines et les mois. Dire qu’il n’avait pas hâte aurait été l’euphémisme du siècle. Sa femme semblait toujours préoccupée par son attitude distante mais il n’avait pas le courage de l’affronter, aussi fut-il presque soulagé en recevant l’appel de Joanne, apparemment malade. Il lui assura qu’il serait là sans tarder avant de raccrocher. Ce n’était pas son métier, il travaillait à l’hôpital de Brighton, mais il rendait service à sa famille quand il le pouvait et aujourd’hui il était content d’avoir une distraction. Il déposa un baiser sur le front de sa femme avant de s’élancer dehors, décidant de prendre la voiture pour se rendre chez les Hawkes, pas parce que c’était particulièrement loin, mais parce qu’il voulait tenir sa promesse et ne pas faire attendre Joanne. Il ne la connaissait pas très bien, elle avait l’air du genre réservé, mais il avait le sentiment qu’elle était gentille. Dix minutes à peine plus tard il sonnait à la porte. La jeune femme vint lui ouvrir, de toute évidence dérangée en plein milieu d’une tâche. Il fronça légèrement les sourcils, surpris qu’elle ne soit pas en train de se reposer plutôt que de ranger la chambre. George aurait très bien pu s’en occuper en rentrant après tout. « Je pensais que c’était évident, mais si tu es malade tu ferais mieux de te reposer. » Répliqua-t-il d’un ton amusé avant de pénétrer dans la maison et de refermer la porte derrière lui. Joanne avait l’air agitée mais Charlie n’y voyait rien d’inquiétant. Encore une fois, ce n’était pas comme s’il la connaissait si bien que ça. « Alors, tu te sens comment ? » Elle avait l’air fatiguée, pas autant que lui mais quand même, et à vu d’oeil c’était très possible qu’elle ait de la fièvre. Il l’observa pendant quelques secondes, essayant de ne pas la mettre mal à l’aise. Elle avait l’air timide. Il désigna une chaise à côté de la table du salon d’un geste de la main, l’invitant à s’y asseoir. « George m’a envoyé un message, il avait l’air inquiet. » Il s’assit à côté d’elle et posa sa trousse de soin sur la table. Il l’ouvrit aussitôt et en sortit un thermomètre qu’il lui tendit en lui indiquant de le placer sous son aisselle pendant une minute. « Toux ? Mal de gorge ? » Demanda-t-il en attendant que la minute s’écoule, vérifiant l’heure à sa montre régulièrement. Il savait que George avait tendance à s’inquiéter pour sa femme donc il n’était pas surpris de voir qu'il avait l'air d'avoir un peu exagéré ses symptômes. Dans tous les cas il allait profiter d’être là pour faire un petit checkup de routine. S’il y avait pensé avant il aurait ramené plus de matériel, ça lui apprendrait à partir trop vite de chez lui.
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MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) EmptyMer 1 Avr - 22:00

« Je pensais que c’était évident, mais si tu es malade tu ferais mieux de te reposer. » Joanne haussa les épaules avant de s’écarter pour le laisser entrer. Elle ne pouvait pas vraiment lui dire qu’elle n’avait que ça à faire, justement. Se reposer. Tout le temps, comme si la moindre activité physique aurait pu la tuer, comme si le simple fait de sortir de la maison allait la mettre en danger. C’est ce que George avait l’air de penser parfois, et elle avait finit par le croire. « Alors, tu te sens comment ? » ”Oh, tu sais…” Elle s’interrompit alors qu’elle était sur le point de dire qu’elle se sentait très bien. Peut-êtr valait-il mieux faire au moins semblant d’être fatiguée pour que Charlie n’aille pas reprocher à George de l’avoir appelé pour rien. George pourrait se fâcher. Et puis, vu son état en temps normal, il ne devrait pas être trop dur de paraître malade. Quelque part, elle l’était sans doute, mais ça ne se verrait pas en prenant sa température.

Elle le suivit jusqu’au salon et s’assit comme il le lui indiquait. George aurait sans doute été choqué que quelqu’un lui dise quoi faire dans sa propre maison, mais elle, ça ne la dérangeait pas. Au contraire. Elle avait pris l’habitude qu’on lui dise quoi faire. Elle se força à demeurer impassible quand Charlie lui expliqua que George avait l’air inquiet. Il était peut-être inquiet qu’elle se rende malade au point de finir à l’hôpital, au point de ne plus pouvoir cacher leur petit secret. Elle y avait songé une ou deux fois, mais c’était trop dangereux. Elle se força à se concentrer sur Charlie pour chasser ses idées de sa tête. Elle attrapa le thermomètre qu’il lui tendait en le regardant comme on dévisagerait quelqu’un qui parle tout seul dans la rue. En se demandant ce qu’on devait en faire. Elle hésita un instant alors qu’il lui indiquait de le placer sous son aisselle, mais elle releva doucement le bas de son pull pour glisser le thermomètre dessous et le caler sous son aisselle. Pourvu qu’il ne la trouve pas bizarre de ne pas juste enlever son pull alors qu’elle avait clairement un débardeur en dessous. « Toux ? Mal de gorge ? » Elle secoua la tête, et ce simple geste lui donna presque le vertige. Elle avait cette impression souvent depuis ce matin. ”Non, pas vraiment.” répondit-elle en toussant. Elle se sentit rougir légèrement et tourna la tête pour éviter de croiser le regard du médecin. ”C’est la première fois depuis ce matin. Enfin bon, j’ai un peu toussé en me levant, c’est tout.” Tout était dans la maîtrise, la justesse. Elle ne devait pas paraître trop malade, ou en trop bonne santé. Il fallait qu’elle donne l’impression d’être malade mais de ne pas vouloir que ça se voit. Ces efforts l’épuisaient.

Elle se racla la gorge avant de se tourner vers Charlie. Elle ne l’avait pas remarqué quand il était arrivé, mais lui aussi avait l’air fatigué. Elle ne l’avait pas vu souvent, c’est vrai, mais on sentait qu’il était épuisé, comme à bout. Elle ne put pas s’empêcher de se demander si lui aussi cachait un secret. Après tout, elle savait à quel point ça pouvait vous épuiser. ”Et toi ? Comment ça se passe avec…” C’était bien le moment pour oublier le prénom de sa femme. Elle aurait vraiment dû y réfléchir avant de commencer sa phrase. Elle se maudit intérieurement avant de terminer dans un soupir. ”Avec la famille ? Et à l’hôpital ?”
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Charlie Fischer
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MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) EmptyMer 1 Avr - 22:30

@joanne w. bertram
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Charlie avait l’impression de mettre la jeune femme mal à l’aise, à la façon dont elle le regardait, ou plutôt dont elle ne le regardait pas, et au choix qu’elle avait fait de ne pas enlever son pull pour prendre sa température. Peut-être qu’elle avait froid, ça pouvait indiquer qu’elle avait de la fièvre, des bouffées de chaleur et au contraire des soudain coups de froid. Il aurait bientôt la réponse de toute façon. En tout cas il ne put réprimer un petit sourire amusé quand elle commença à toussoter, à peine cinq secondes après lui avoir assuré n’avoir aucune toux. Il avait l’habitude que ses patients lui mentent, personne n’osait admettre qu’ils ne se sentaient pas bien, c’était parfois vu comme une marque de faiblesse. A l’inverse, il y avait les patients qui s’inventaient des maux pour recueillir le plus d’attention possible, ou par peur viscérale d’être gravement malade. Entre les deux catégories il préférait largement celle qui lui faisait le moins perdre son temps, autrement dit celle à laquelle la jeune blonde semblait appartenir. Il tendit la main à Joanne pour récupérer le thermomètre. Pas de fièvre, ou à peine, c’était étonnant mais il ne commenta pas, se contentant de l’essuyer rapidement avant de le remettre dans sa trousse. Il baissa les yeux, tentant de cacher son sourire amusé quand Joanne tenta de lancer la conversation. Il avait lui-même toujours eu une horrible mémoire des prénoms et ce n’était pas comme si leurs familles étaient très proches, il ne pouvait donc pas lui en vouloir d’avoir oublié le prénom de sa femme. Il fit semblant de ne pas avoir remarqué et ne prit pas la peine de le lui rappeler, elle le demanderait probablement à George quand celui-ci serait rentré. Il ne voulait pas risquer de l’embarrasser. « Tout va bien. » Répondit-il de manière laconique, demandant silencieusement la permission à Joanne de poser sa main autour de son poignet pour pouvoir vérifier rapidement son pouls. Il se tut l’espace de quelques secondes, se laissant le temps de compter. Là non plus rien d’anormal. Il lâcha un petit soupir las malgré lui avant de poursuivre. « On a encore beaucoup de cas de grippes, les journées ne sont pas de tout repos. » Expliqua-t-il. Il devait bien avouer que la quantité inhabituelle de patients à l’hôpital ne lui avait pas facilité la tâche et ne lui avait pas permis de se reposer autant qu’il l’aurait voulu. Il se frotta les yeux rapidement. Peut-être était-ce la fatigue, ou tout simplement l’envie de se plaindre, mais il poursuivit sans plus d’insistance de la part de Joanne. « En plus mon beau-frère va venir passer quelques jours à la maison. J’aurais préféré pouvoir me reposer un peu mais bon, c’est comme ça. » Il lança un petit sourire en coin à sa patiente, comme s’il cherchait sa compassion, avant de sortir son tensiomètre. Il commença à le dérouler, forçant sur l’adhésif comme d’habitude. « Tu pourrais relever ta manche ? J’aimerais bien prendre ta tension. » Il termina de dérouler l’appareil et attendit que la jeune femme s’exécute, sans se douter qu’il lui demandait là quelque chose de quasiment impossible. « Tu n’as pas l’air d’avoir de fièvre et ta respiration est normale. Tu ne te surmènes pas en ce moment ? » Demanda-t-il, tentant encore de creuser pour trouver la raison de sa présence ici. Jusqu'à présent à part une mine bien fatiguée il n'avait rien trouvé d'anormal. Elle semblait avoir une petite toux mais elle avait peut-être tout simplement attrapé froid. De toute façon sans fièvre c'était probablement quelque chose qui allait passer tout seul, mais par acquis de conscience et pour rassurer son cousin il préférait quand même être prudent.
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MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) EmptyJeu 2 Avr - 17:48

« Tout va bien. » Joanne lui tendit son poignet tout en l’écoutant parler. Il avait une manière de parler, un timbre de voix qu’elle trouvait relaxant. Peut-être que c’était le fait de voir qu’il avait l’air au moins aussi fatigué qu’elle qui la mettait à l’aise. Qui faisait qu’elle se sentait un peu moins seule, un peu moins fragile. C’était ridicule. Elle l’écouta expliquer l’afflux des patients à l’hôpital et elle se prit à lui envier ses journées, à lui envier même sa fatigue. Lui au moins il devait être fatigué parce qu’il avait fait quelque chose. Elle, c’était tout l’inverse. Elle serait prête à tuer pour ressentir de la vraie fatigue physique, le genre qu’on ne peut connaître qu’après une longue journée de travail. Elle ne l’interrompit pas, même si elle ne pouvait pas s’empêcher d’être étonnée qu’il continue à parler sans qu’elle ne lui pose de questions. Il n’avait pourtant pas l’air du genre à raconter sa vie privée à tout le monde. Peut-être qu’il se sentait gêné par son silence, et qu’il parlait pour combler le vide. C’était surement ça. Elle répondit à son petit sourire par un sourire crispé qui devait sans doute plutôt ressembler à une grimace. Il avait commencé à fouiller dans son sac, et les craintes de Joanne s’avérèrent justifiées quand elle le vit en sortir un tensiomètre. Comble de l’ironie, la seule vue de l’appareil avait suffit à doubler sa tension. « Tu pourrais relever ta manche ? J’aimerais bien prendre ta tension. Tu n’as pas l’air d’avoir de fièvre et ta respiration est normale. Tu ne te surmènes pas en ce moment ? » Une réponse, et vite. Vite. ”Oh non, au contraire. Tu sais c’est George qui travaille, moi j’ai un rythme assez calme. Mais j’ai surement attrapé froid. Ça doit être ça. Je ne pense pas que tu aies besoin de vérifier ma tension.”

Elle se leva d’un coup, en espérant toutefois que son geste n’avait pas été trop brusque pour éveiller les soupçons de Charlie. Elle commença à se diriger vers la cuisine et versa de l’eau dans la bouilloire avant même de lui avoir demandé s’il voulait boire quelque chose. Elle jura dans sa barbe avant de regarder par dessus son épaule. ”Désolée, j’ai la gorge un peu sèche, je pense qu’un thé me fera du bien. En plus, c’est ce que vous prescrivez en général pour un coup de froid, non ? Tu en veux un ?” Il allait la prendre pour une folle, c’était certain. Et qu’allait-il dire à George ? Il allait lui dire qu’il avait épousé une folle furieuse et qu’il allait devoir l’enfermer à l’asile. Voilà ce qu’il allait lui dire si elle continuait à se comporter comme une cinglé sans raison apparente. Oui mais voilà, son comportement était logique, mais la raison, elle ne pouvait pas la donner. Faute de pouvoir expliquer pourquoi elle refusait qu’on prenne sa tension, elle allait devoir essayer de noyer le poisson. Elle essaya de se rappeler de ce qu’il lui avait dit sur sa vie, n’importe quoi. Il avait parlé du frère de sa femme, non ? Ou bien était-ce un cousin ? Pourquoi n’était-elle pas plus concentrée ? Elle attrapa la bouilloire et versa de l’eau brûlante dans deux mugs qu’elle avait sortis. Elle prit une longue inspiration avant de reprendre la direction du salon. Ce n’était pas comme si elle pouvait rester dans la cuisine pour boire son thé, même si elle aurait préféré. ”Et du coup, pourquoi est-ce que ton beau frère vient chez vous ?” Avec un peu de chance, elle pouvait détourner son attention. Il avait l’air d’avoir vraiment besoin de repos, peut-être qu’il attraperait la perche qu’elle lui tendait et se défoulerait un peu. ”Rien de grave j’espère ?”
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Charlie Fischer
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MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) EmptyJeu 2 Avr - 20:34

@joanne w. bertram
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Charlie avait plus ou moins l’habitude de faire face à la résistance de ses patients, surtout certains. Il avait connu des patients qui refusaient catégoriquement qu’on les touche ou qu’on leur fasse passer le moindre examen, mais la réaction de Joanne réussit quand même à le surprendre. Il essaya de ne  pas le montrer mais se recula légèrement, par réflexe. Il avait l’impression d’avoir dit quelque chose qu’il ne fallait pas, en tout cas elle semblait vouloir s’éloigner à tout pris de lui tout à coup. Il se décala légèrement pour la suivre du regard jusqu’à la cuisine, essayant en vain de comprendre ce qu’il avait bien pu faire comme faux pas. Agissait-elle simplement fierté ? Il était enclin à le penser vu la façon dont elle essayait de minimiser ses symptômes. Elle semblait également mal à l’aise depuis qu’il était arrivé, il aurait aimé mieux la connaître pour savoir si c’était habituel pour elle de se comporter comme ça ou pas. Il entendit le bruit de la bouilloire qu’elle faisait chauffer et reposa le tensiomètre sur la table du salon, comprenant qu’elle allait en avoir pour quelques minutes. « Euh, je veux bien oui, merci. » Il avait été surpris de sa proposition, encore trop occupé à essayer de comprendre ce qui lui avait pris. Mais il n’allait pas dire non à un thé, maintenant qu’elle l’avait proposé il lui faisait même drôlement envie. Il sortit son téléphone de sa poche en attendant, aucun nouveau message. Il le remit dans sa poche et commença à pianoter tranquillement sur le coin de la table. Joanne finit par revenir dans le salon et déposa le thé qu’elle lui avait préparé devant lui. Il la remercia à nouveau et commença à caresser le rebord du mug d’un geste absent. Il ne put s’empêcher de lâcher un long soupir à la mention de son beau-frère, oubliant momentanément tout du comportement étrange de la jeune femme. « Honnêtement ? Je n’en ai aucune idée. » Il haussa les épaules et souffla sur son thé pendant quelques secondes avant de porter la tasse à ses lèvres. Il était encore un peu chaud mais c’était comme ça qu’il le préférait. En plus de ça il ne voulait pas trop s’attarder puisque de toute évidence elle était gênée par sa présence. Mais elle avait demandé et vu qu’il ne pouvait pas vraiment parler de la situation avec sa femme il saisit l’opportunité de se plaindre un peu. « Il a un don pour s’attirer des emmerdes. Il a dit qu’il allait devoir rester quelques jours chez nous, on verra combien de temps ça dure vraiment. » Il reprit une gorgée de son thé avant de reposer la tasse sur la table. Il tenta de croiser le regard de la jeune femme, essayant de retrouver un semblant de professionnalisme. Il tenait à s’assurer qu’elle allait bien et qu’elle ne faisait pas juste semblant pour ne pas le déranger. Les patients qui refusaient de se faire ausculter ne le faisaient généralement pas pour de bonnes raisons, et même s’il n’en trouvait aucune qui pourrait coller au caractère de Joanne ou à sa situation personnelle – qu’il pensait bonne – il ne comprenait pas non plus pourquoi elle semblait se comporter de manière aussi étrange. Il laissa le silence planer quelques secondes entre eux avant de reprendre, son ton plus doux que tout à l’heure. « Il y a quelque chose que tu veux me dire ? » Demanda-t-il calmement, essayant de ne pas la braquer. Pour un médecin il pouvait parfois se montrer un peu brutal, et comme il aimait beaucoup son cousin, il voulait faire des efforts si ça pouvait aider sa femme. Il se pencha en avant, appuyant ses coudes sur la table et posant ses deux mains sur sa tasse. « Tu as l’air… tendue. Si l’examen te met mal à l’aise on peut arrêter. Je voulais juste en profiter pour faire un checkup, histoire de rassurer George. » Il lui lança un petit sourire amical. Il aurait préféré ne pas être venu seulement pour constater que Joanne avait attrapé froid mais si elle n’avait pas envie de poursuivre, il n’allait très certainement pas la forcer.
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MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) EmptyVen 3 Avr - 22:54

L’honnêteté de la réponse de Charlie lui aurait presque fait recracher son thé si elle avait été en train de boire, mais elle se contenta de détourner son visage pour qu’il ne la voit pas sourire. Elle ne s’était pas attendu à une réponse aussi franche, surtout qu’il ne la connaissait pas si bien que ça. Non pas qu’elle connaisse sa femme ou son beau-frère non plus. C’est vrai qu’il ne risquait pas grand chose à lui parler de toute façon, elle ne connaissait personne. Elle ne parlait à personne à part aux Hawkes. Et les Hawkes n’en auraient surement rien à faire que leur cousin accueille son beau-frère un peu pénible chez lui pour faire le canard. Elle sentit Charlie se tourner vers elle pour attraper son regard et elle le détourna juste à temps pour ne pas croiser le sien. Elle avait du mal à regarder les gens dans les yeux depuis quelques temps. Sans doute par peur d’y lire du dégoût, de la colère. Elle en avait tant pris l’habitude qu’elle essayait de l’éviter tant qu’elle le pouvait. Elle se rendit alors compte qu’elle n’avait pas encore entamé son thé et qu’il commençait à refroidir, et le porta à ses lèvres. Elle interrompit toutefois son geste en entendant la question de Charlie. Tout à coup, elle eut l’impression que quelqu’un lui avait donné un coup de poing en plein dans l’estomac. Elle n’arrivait plus à respirer, et elle eut l’impression horrible de commencer à transpirer sans pouvoir rien faire pour s’en empêcher. Il savait. Il savait forcément. Pourquoi poserait-il cette question s’il ne savait pas ? Il s’était penché vers elle, et elle avait l’impression terrible d’être dans une salle d’interrogatoire. C’était comme si les murs du salon s’étaient rapprochés. Comme s’ils s'apprêtaient à l’écraser. Elle sentit ses mains trembler légèrement contre sa tasse et elle se mordit la lèvre. Un geste qui lui rappelait sa mère. Elle le faisait dès qu’elle était stressée, dès qu’elle devait mentir aussi. Joanne était pareil. Mentir, mentir, mentir. Elle reposa la tasse sur la table basse un peu plus fort qu’elle n’aurait dû et une partie de son thé se renversa, la forçant à se lever et lui donnant une excuse pour s’éloigner un peu. Malheureusement pour elle, il y avait un paquet de mouchoir juste à côté, et elle n’avait aucune raison de retourner dans la cuisine. Le dos tourné à Charlie, elle trouva assez de voix pour répondre. ”Ne t’inquiète pas, il prend soin de moi.” Les mots lui firent l’impression d’avaler de la lave et de devoir la recracher, mais elle se força à poursuivre. ”Il m’a envoyé un texto avant que tu arrives pour me dire qu’il passerait à la pharmacie me chercher du paracétamol.” Elle garda les mouchoirs avec lesquels elle avait épongé le thé dans les mains avant de s’asseoir. Leur texture la rassurait, c’était peut-être simplement le fait de tenir quelque chose à la main. Elle laissa échapper un soupir. ”Je suis désolée, c’est très gentil de ta part d’être passée, mais je n’aime juste pas qu’on me touche depuis… enfin je ne suis pas très à l’aise avec les examens.” Une boule s’était logée au fond de sa gorge en plein milieu de sa phrase, et elle pria pour que Charlie ne l’ait pas entendu. Elle n’avait pas eu l’intention d’en dire autant, mais elle ne pouvait pas prendre le risque qu’il insiste. Elle n’avait pas vraiment eu le choix. Et George préfèrerait sûrement qu’elle raconte qu’elle avait été agressée plutôt que de laisser son cousin voir les marques qu’il lui avait laissées. Quelque part, elle n’avait fait que dire la version. Partiellement, mais la vérité tout de même. Elle reposa les mouchoirs sur la table avant de prendre une longue gorgée de son thé. Il était tiède maintenant mais il soulagea quand même sa gorge brûlée. ”Désolée,” dit-elle finalement en rigolant presque, sans savoir vraiment pourquoi elle s’excusait. ”Parle moi un peu de ton beau-frère alors, que je ne t’ai pas fait venir pour rien. Il vient de loin ?”
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Charlie Fischer
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MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) EmptySam 4 Avr - 17:45

@joanne w. bertram
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Charlie n’avait pas manqué la réaction de Joanne quand il lui avait demandé si elle avait quelque chose à lui dire, sans avoir prononcé le moindre mot elle avait pourtant été très claire sur la réponse. Il la regarda se lever et éviter volontairement son regard, elle avait l’air… presque bouleversée, et Charlie ne savait pas trop comment réagir, ni exactement ce qu’il avait provoqué chez elle. Il acquiesça – inutilement puisqu’elle lui tournait toujours le dos – quand elle lui expliqua que son mari avait prévu de passer lui prendre des médicaments, rassuré que son cousin soit là pour elle au moins, très loin de se douter qu’il était la raison de son malheur. Il était en tout cas parti pour dire quelque chose, essayer de détendre l’ambiance un peu, mais elle fut la première à prendre la parole et le coupa totalement dans son élan. Il ne comprit pas qu’elle avait volontairement prononcé ces mots pour lui faire croire qu’elle avait fait une erreur, en avait trop dit sans le vouloir, non, il la croyait parfaitement sincère et il ne put cacher la surprise sur son visage. Son premier réflexe avait été de vouloir demander si George était au courant mais heureusement il se retint de le faire. Elle n’avait pas explicité ce qu’il lui était arrivé mais Charlie s’en était déjà fait une bonne idée et il savait encore moins quoi dire désormais. Il comprenait à présent mieux sa gêne et sa réaction quand il lui avait demandé si elle voulait lui parler de quelque chose. « D’accord, je comprends. » Se contenta-t-il de répondre, faute de savoir quoi dire d’autre. Qu’est-ce qu’il était censé répondre à ce genre de confidence ? Il n’était pas psychologue, et la gestion des émotions n’avait jamais trop été son fort. Il pouvait peut-être lui recommander un collègue par contre, il avait cru entendre parler de quelqu’un de bien qui travaillait de temps en temps à l’hôpital. Il était sur Brighton, peut-être que Joanne se sentirait moins mal à l’aise là-bas plutôt que de devoir parler de ça à quelqu’un venant de Donwell. Mais la jeune femme semblait déterminer à changer de sujet et Charlie la laissa faire, gardant néanmoins l’idée de lui recommander son collègue dans un coin de sa tête. « Ne t’excuse pas, de toute façon je n’aurais probablement pas pu faire grand-chose. Il te faut surtout du repos. » Il lui lança un petit sourire avant de prendre à son tour une gorgée de thé. Il avait totalement oublié sa présence suite aux révélations de Joanne et il était à présent un peu froid. Il voyait bien que la jeune femme essayait de le distraire en lançant un nouveau sujet, et il n’était pas sûr que c’était la chose la plus saine à faire, mais il ne voulait pas la pousser à se confier si elle n’en avait pas envie. En plus de ça, et il savait que c’était puéril, il avait envie de se défouler un peu sur la situation chez lui. Et ce n’était pas comme s’il pouvait aller voir sa femme pour se plaindre que Jethro était un petit merdeux avec lui, même si elle finissait par le croire elle trouverait un moyen de le défendre, comme toujours. « Il vient de Brighton. » Expliqua-t-il donc avant de lâcher un soupir empli de lassitude. Il n’en pouvait déjà plus, il fallait dire que Jethro avait un don pour lui scier les nerfs quoiqu’il fasse. « Apparemment il a eu des soucis avec son boulot là-bas, et il avait besoin de s’éloigner quelques temps de la ville. » Il haussa les épaules, montrant très clairement qu’il n’y croyait que moyennement à cette histoire. « Je crois que ce qui m’étonne le plus dans cette histoire c’est qu’il avait un boulot. » Il leva les yeux au ciel avant de reprendre un peu de thé.
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MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) EmptySam 4 Avr - 18:53

Joanne voyait bien que Charlie était mal à l’aise, qu’il ne savait pas trop quoi répondre après ce qu’elle lui avait dit. Non pas qu’elle puisse le blâmer. Elle n’aurait pas su quoi dire non plus à sa place, mais elle se rassura en se disant qu’il aurait été d’autant plus mal à l’aise si elle lui avait dit la vérité. Elle en rêvait des fois. Ne serait ce que pour voir la tête des gens, leur étonnement. Mais non, pas lui, lui qui était si gentil, si attentionné avec elle. Oui, elle en rêvait parfois, mais elle ne le ferait jamais. Elle hocha la tête en l’écoutant dire qu’elle allait devoir se reposer, se retenant à peine de lui dire qu’elle ne faisait que ça, qu’elle n’avait que ça à faire. Que c’était la seule chose qu’elle pouvait faire sans risque. Il lui arrivait bien d’aller à Brighton pour la journée, mais elle faisait attention de ne croiser personne, et surtout elle faisait en sorte d’être rentrée avant George. Se reposer, c’était bien la dernière chose dont elle avait envie, même si elle devait bien reconnaître qu’elle se sentait épuisée ces derniers jours. Peut-être qu’elle était bien malade en fin de compte. Elle avait du paracétamol dans son sac de toute façon, elle en prendrait un quand Charlie serait parti, histoire de dire.

Elle hocha la tête en l’écoutant parler de son beau-frère. Ses années de mariage avec George lui avait appris à lire les gens, à comprendre ce qu’ils essayaient de cacher. Malheureusement pour elle, il avait fallu attendre d’être mariée à George pour le savoir, sinon elle aurait sans doute passé son chemin, serait partie le plus loin possible. Aujourd’hui, ça lui permettait en tout cas de voir que Charlie n’avait pas l’air enchanté d’avoir la visite de son beau-frère, même s’il essayait de le cacher. Même s’il faisait de son mieux pour masquer son agacement. Elle serra sa tasse, et continua à boire tout en l’écoutant parler. Elle manqua de recracher quand Charlie lui expliqua qu’il était surtout surpris que le petit ait eu un boulot à Brighton. Elle attrapa un autre mouchoir sur la table pour s’essuyer tout en levant la main pour indiquer à Charlie qu’elle allait bien. Ça faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas rigolé, vraiment rigolé, sincèrement, qu’elle avait été prise par surprise. Heureusement, elle avait réussi à se retenir un peu. ”Désolée, ce n’est pas une très bonne idée de rire en buvant.” Elle toussa dans son mouchoir avant de le poser et de reprendre sa tasse de thé froid. Elle remit ses cheveux derrière son oreille d’un geste distrait, une habitude qu’elle avait pris toute petite. ”Ça m’est arrivé au restaurant une fois avec une amie, dans un tout petit endroit à Soho. Et elle a pris une douche. Tu l’as échappé belle.” Elle secoua la tête en se souvenant de ce moment, de cette soirée. Londres lui manquait tellement parfois que ça lui faisait physiquement mal. Alors, elle essayait d’y penser le moins possible, mais cette fois ça ne la dérangeait pas d’en parler. Peut-être que la visite de Charlie lui faisait du bien au fond, même si ce n’était pas de la manière dont il le supposait. ”Tu sais, s’il est jeune, c’est normal qu’il se sente un peu paumé, ou qu’il fasse des conneries. Il doit se sentir très seul s’il vient de Brighton. Ce n’est pas facile de devoir partir en laissant ses amis derrière soi tu sais.”
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MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) EmptySam 4 Avr - 22:40

@joanne w. bertram
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Charlie se sentait un peu coupable d’être aussi soulagé de pouvoir enfin se plaindre de son beau-frère, il savait que ce n’était pas forcément très flatteur vis à vis de la santé de son mariage mais c’était comme ça. Il n’y pouvait rien si Jade semblait incapable d’être objective dès qu’il s’agissait de son petit frère. Et peut-être que lui aussi avait du mal, il se demandait parfois s’il n’était pas trop dur avec lui, il avait ses bons côtés. Rarement. Mais ça pouvait arriver. En tout cas il ne s’était pas attendu à ce que sa pique provoque ce genre de réaction et il écarquilla légèrement les yeux malgré lui, agréablement surpris de l’avoir fait rire. La réaction de Joanne réussit même à lui arracher un petit sourire en coin. En revanche il explosa littéralement de rire en entendant l’histoire du restaurant dans Soho, heureusement lui avait posé sa tasse sur la table avant le début du récit. Il ne pouvait pas s’empêcher d’imaginer la scène et la gêne que la jeune femme avait dû ressentir. Et il devait bien admettre que c’était agréable de la voir se détendre un peu, la nervosité qu’elle avait affichée depuis qu’il était arrivé n’en était que d’autant plus apparente maintenant qu’il la voyait sourire. Au moins il n’était peut-être effectivement pas venu pour rien. « On a frôlé la catastrophe oui ! » Répondit-il en se forçant à prendre des plus grandes inspirations, histoire de se calmer. Il en avait presque les larmes aux yeux, ça devait être la fatigue. Puis Joanne relança la conversation sur un sujet un peu plus sérieux et Charlie but une nouvelle gorgée de thé en l’écoutant, rassuré sur le fait qu’il ne risquait pas de s’étouffer avec en rigolant cette fois-ci. Il l’écouta avec attention, ne pouvant s’empêcher de se dire qu’elle avait raison, mais aussi que si ces mêmes mots avaient été prononcés par Jade il ne leur aurait apporté aucun crédit. Il n’aimait pas franchement la réalisation à laquelle il était arrivé pour être tout à fait honnête mais il se força à acquiescer. « Tu dois avoir raison, je suis sans doute un peu trop dur avec lui. » Il devait bien lui accorder ça, mais au moment où il dit ça il se rappela les sous-entendus et les sourires malicieux qui les accompagnaient la plupart du temps et il n’avait tout de suite plus envie de lui accorder le bénéfice du doute. En revanche il venait d’apprendre quelque chose sur Joanne qu’il trouvait intéressant. « Je ne savais pas que tu avais habitée à Londres. » Lança-t-il, espérant en apprendre plus. Il était en train de se rendre compte qu’il ne savait pas grand-chose d’elle, et c’était assez étonnant vu qu’elle était mariée à son cousin depuis quelques années déjà. Ce n’était pas comme si son cousin était son meilleur ami non plus mais ils vivaient tous les deux à Donwell et ils avaient des occasions assez régulières de se voir et de discuter. « En fait on ne se connaît pas beaucoup, c’est dommage. » Ajouta-t-il, un petit sourire doux aux lèvres, un peu comme s’il avait peur de la vexer en admettant ça. « J’imagine que quand tu dis que ça doit être dur de partir en laissant ses amis derrière tu parles d'expérience. » Expliqua-t-il en terminant sa tasse de thé. Il ne voulait pas paraître indiscrèt mais il était sûr que Joanne était quelqu’un de passionnant une fois qu’on apprenait à la connaître et elle avait attisé sa curiosité.
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MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) EmptyDim 5 Avr - 15:32

Joanne avait un peu peur d’être allée trop loin en lui disant qu’il devait peut-être se montrer plus clément avec son beau-frère, mais la réaction de Charlie lui prouva qu’elle n’avait pas de raison de s’inquiéter. Charlie n’avait pas le même caractère que son cousin, heureusement pour elle. Elle n’osait même pas imaginer la réaction de George si elle lui avait dit de se montrer plus cool avec quelqu’un qui de toute évidence l’agaçait. De toute façon, avec George, elle n’aurait jamais osé. Jamais osé lui conseiller quoi que ce soit, jamais osé parler sur ce ton, jamais osé raconter l’histoire du restaurant. Jamais osé rigoler. Charlie n’avait l’air qu’à moitié convaincu quand il disait qu’il devrait peut-être essayer de se montrer plus compréhensif, mais après tout Joanne ne le connaissait pas ce petit. Peut-être qu’il ne méritait pas que Charlie soit clément avec lui, peut-être même que Charlie se montrait déjà bien trop gentil avec lui. De ce qu’elle avait pu voir de son cousin par alliance, ça ne l’étonnerait pas tant que ça. Elle ne put pas retenir un petit sourire nostalgique quand Charlie lui fit part de son étonnement d’apprendre qu’elle avait habité à Londres. C’est vrai qu’ils ne se connaissaient presque pas dans le fond. George n’avait jamais essayé de l’intégrer à sa famille, n’avait jamais essayé de lui présenter ses amis. Il préférait la garder pour lui, mais elle avait mis des années à le comprendre. Elle ne pouvait pas blâmer Charlie de ne pas se demander pourquoi ils ne s’étaient jamais vraiment parlé avant.

Elle tendit le bras pour attraper sa tasse avant de se raviser. Elle avait la gorge sèche tout à coup, mais ce n’était pas dû à la soif. Oui, elle parlait d’expérience. Elle savait très bien ce que ça faisait de devoir laisser ses amis derrière soi, de tout abandonner pour venir emménager à Donwell, même si dans le fond on aurait bien aimé pouvoir rester là où on était. Elle attrapa la manche de son pull avant de jouer avec pour se distraire. Elle avait tendance à attraper la première chose qui lui passait sous la main pour la triturer quand elle réfléchissait. La plupart du temps elle finissait par déformer ses vêtements sans s’en rendre compte. ”Oui, je sais ce que c’est.” Elle repensait à Londres, aux amies à qui elle avait promis de revenir les voir, mais à qui elle n’avait jamais pu rendre visite car George n’aimait pas la ville. À ces amies qui n’avaient pas pu venir car George avait toujours quelque chose de prévu ce weekend là, et ces amies qui avaient fini par abandonner. Par l’oublier. Elle n’était pas certaine de pouvoir faire complètement confiance à Charlie. Après tout, il faisait partie de la famille Hawkes, même si c’était de loin, mais elle en avait envie. Elle en avait besoin. ”Ne bouge pas, je reviens.” lui demanda-t-elle en se levant pour partir dans la chambre. Elle se dirigea vers sa commode, et commença à fouiller dans son tiroir de sous-vêtements avant d’en tirer un livre abîmé qui donnait l’impression d’avoir été passé à la machine plusieurs fois par accident. Elle fit son retour dans le salon en serrant le livre entre ses mains, puis reprit sa place dans le canapé. Ce livre, c’était la seule chose qui lui restait de l’époque où sa mère était encore en vie. Sa mère lui avait laissé énormément d’objets, mais celui-ci, c’était le seul sur lequel elles avaient travaillé toutes les deux. Depuis sa mort, c’était devenu un trésor pour Joanne. Elle ouvrit le livre d’un geste délicat pour faire apparaître des photos, certaines datant de quelques années seulement, et d’autres beaucoup plus anciennes. Elle passa les photos qu’elle avait prise avec sa mère pour arriver aux dernières photos qu’elle avait ajoutées à l’album. Les dernières photos de Londres. Elle s’arrêta sur une photo de Lilian, sa meilleure amie de l’époque, celle sur qui elle avait craché sans le vouloir. Sur la photo Lilian avait son bras autour des épaules de Joanne et elles tenaient chacune une pinte à moitié vide. Joanne avait l’air heureuse sur cette photo. C’était une image si rare désormais qu’elle eut même du mal à se reconnaître.

Joanne releva la tête vers Charlie, les yeux légèrement humides mais un petit sourire au coin des lèvres. ”C’est elle dont je te parlais, tiens…” Elle était en train de tendre l’album photo à Charlie quand la porte de la maison s’ouvrit et Joanne sursauta, laissant tomber le livre sur la moquette. ”Joanne ? C’est moi. Ah, Charlie ? Tu es encore là ?” Joanne se leva d’un bond et donna un léger coup de pied dans l’album photo pour le faire glisser sous le canapé, juste avant que George n’entre dans le salon.
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Charlie Fischer
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MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) EmptyDim 5 Avr - 18:22

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Charlie ne pouvait pas s’empêcher de trouver qu’il y avait quelque chose d’étrange dans le comportement de Joanne, sans pouvoir déterminer de manière sûre ce que c’était, ni si ce qui le surprenait était son attitude de tout à l’heure ou son attitude de l’instant présent. Il avait bien sa petite idée de qui était la vraie Joanne et qui était le personnage qu’elle jouait parfois, mais il ne pouvait pas en être certain. En tout cas il la trouvait touchante, et il aimait qu’elle commence à se confier un peu plus à lui. Il avait presque l’impression de rencontrer une nouvelle personne. Une personne avec qui il aurait peut-être pu être vraiment ami. Elle avait l’air émue de parler de Londres et de la vie qu’elle avait laissée derrière elle et Charlie se sentit soudainement coupable de n’avoir jamais pris la peine d’apprendre à la connaître avant ça. Toujours trop occupé, et toujours fourré avec son cousin plutôt qu’avec Joanne, ça n’avait rien d’étonnant, mais ça ne le rendait pas particulièrement fier. Il fut surpris de la voir s’en aller mais ne la retint pas, elle voulait sans doute lui montrer quelque chose. Son intuition fut confirmée quand il la vit revenir avec ce qui ressemblait à un album photo. Il ne put réprimer un petit sourire en voyant la façon dont elle semblait chérir cet objet, de toute évidence il avait beaucoup d’importance pour elle. Charlie avait déjà tendu les mains pour récupérer l’album photo, curieux de voir à quoi ressemblait cette fameuse amie et de comprendre ce qui pouvait émouvoir Joanne à ce point, mais la jeune femme le laissa tomber par terre en entendant la porte d’entrée s’ouvrir. Il ne manqua pas le sursaut qui avait causé sa maladresse et haussa un sourcil, surpris. Elle avait l’air à cran et il n’arrivait pas à comprendre pourquoi. Elle disait elle-même qu’elle avait un rythme assez calme et ils étaient simplement en train d’avoir une discussion sur son ancienne vie et sur Londres. Ce n’était pas comme s’ils avaient quelque chose à cacher, il n’avait jamais connu son cousin comme quelqu’un de particulièrement jaloux et de toute façon, l’idée lui semblait totalement ridicule. Oui, c’était surprenant comme réaction, mais le geste qui suivit le surprit encore plus. Elle semblait vouloir à tout prix cacher l’album photo, au point de donner un coup de pied dedans pour le faire glisser sous le canapé. Qu’est-ce qu’il se passait ? Elle y avait dissimulé une photo de son amant ou quoi ? Cette hypothèse ne lui paraissait pas franchement crédible, mais il n’en voyait pas d’autre pour expliquer son comportement. Il se leva en tout cas et alla saluer son cousin, un grand sourire aux lèvres. Il le prit rapidement dans ses bras et lui tapota le dos affectueusement. « Alors c’est à cette heure là que tu rentres ? » Le taquina-t-il, heureux de le voir. Ils se croisaient presque tous les week-end au pub pour la premier league mais ils s’appréciaient énormément et ça lui faisait toujours plaisir de le voir. « Désolé de m’incruster comme ça, mais on discutait un peu avec Joanne. » Il lança un petit sourire en coin à la jeune femme, ne pouvant s’empêcher de remarquer qu’elle avait l’air à nouveau tendue. Presque effrayée. Il ne savait pas ce qu’elle cachait mais une chose était sûre, elle ne lui avait pas dit toute la vérité. « Pas de souci ! Alors verdict ? » A priori il n’avait pas l’air de croire que sa femme était réellement malade. « Un coup de froid, elle doit se reposer et elle sera de nouveau sur pied en un rien de temps. » Expliqua-t-il, se tournant à nouveau vers Joanne, ne pouvant désormais s’empêcher d’observer ses réactions. Il hésita quelques secondes avant de demander : « George ça te dérange si je reste pour manger ? Jade m’a dit qu’ils ne m’avaient pas attendu et j’ai pas envie de manger un truc tout prêt. » Mentit-il, se demandant si Joanne allait être capable de déduire qu’il n’y avait même pas un fond de vérité dans ce qu’il racontait.
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Joanne W. Bertram
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description du personnage : ancienne artiste, aujourd'hui mariée dans la famille hawkes, et femme violentée par son mari.

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MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) EmptyDim 5 Avr - 22:58

Joanne profita du fait que Charlie soit en train de saluer son cousin pour s’assurer que l’album photo était bien caché sous le canapé. Son mari lui lança un regard en coin tout en saluant Charlie et elle sentit un frisson la parcourir à l’idée qu’il ait pu la voir cacher l’album photo quand il est arrivé. Si c’était le cas, elle le saurait bien assez tôt. Elle hocha la tête et remit ses cheveux derrière son oreille avant de fixer la moquette du salon. ”Oui, rien de bien grave, pas de quoi s’inquiéter.” Sa voix était plus fébrile que tout à l’heure et elle se demanda si Charlie l’avait remarqué. Elle s’éclaircit la gorge et aperçut le regard de George qui lui rappelait qu’elle n’était pas encore venue lui dire bonjour. Elle sursauta presque et joua de nouveau avec sa mèche de cheveu avant de s’approcher de son mari. Elle attrapa sa main et se leva sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue. Elle sentit les doigts de George glisser jusqu’à son poignet et le serrer tandis qu’il souriait en direction de son cousin. Elle se força elle aussi à sourire, c’était devenu un réflexe quand ils étaient accompagnés. Les apparences, les apparences. Elle se tourna vers Charlie quand il demanda s’il pouvait rester dîner, certaine que George n’en aurait pas envie, mais son mari resserra son étreinte et elle se tut, obéissante. ”Je te préviens, si tu ne veux pas manger un plat tout prêt, il vaut mieux qu’on commande ou qu’on sorte. Joanne est tout sauf un cordon bleu.” Elle se sentit rougir à ses paroles, même si elle savait très bien qu’il avait raison. Elle était incapable de faire cuire des pâtes sans se brûler ou sans passer à quelques secondes d’un incendie, mais ça ne l’empêchait pas de se sentir gênée. Elle ne méritait peut-être pas que son mari soit violent, mais il avait tout de même des raisons de regretter de l’avoir épousée. Il s’imaginait sans doute pouvoir vivre avec une femme aimante, une famille nombreuse, des petits plats préparés quand il rentrait du bureau le soir. Au lieu de ça, il se retrouvait avec une femme stérile, et incapable de lui faire une omelette même en y passant des heures.

”Hm, je crois qu’on doit avoir une carte pour un asiatique qui est sur orchard street. Ça vous irait comme repas ? Je crois qu’ils font un peu de tout.” Elle fit un pas sur le côté pour s’éloigner de George et il dut la lâcher pour la laisser partir en direction de la cuisine. Elle s’arrêta sur le pas de la porte pour se tourner vers eux. Elle avait une envie folle de commencer à tirer sur la manche de son pull mais elle se força à rester immobile par peur que George ne la voit et ne lui reproche de se comporter bizarrement devant sa famille. ”Je vous ramène à boire ? On a des bières, ou du vin blanc, ou… je crois qu’il nous reste du whisky.” George se tourna vers son cousin, un grand sourire aux lèvres. ”On va prendre des bières, hein ?” Joanne hocha la tête, même si aucun des deux hommes ne pouvait la voir, avant de se diriger vers la cuisine. Elle fit de son mieux pour préparer les bières le plus vite possible, mais ses mains tremblaient et elle dut s’y reprendre à deux fois pour décapsuler leurs bouteilles. Lorsqu’elle reprit le chemin du salon, leurs deux bières à la main, elle n’avait qu’une pensée en tête, qu’une crainte. Pourvu que Charlie n’ait pas parlé de l’album photo.
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Charlie Fischer
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MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) EmptyLun 6 Avr - 11:26

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Charlie n’était généralement pas du genre à s’inviter à dîner chez les autres, même chez son cousin, mais son instinct l’avait pourtant poussé à le faire. Son instinct et sa curiosité pour être parfaitement honnête. Il ne pouvait s’empêcher de remarquer les changements dans le comportement de Joanne depuis que George était rentré, on aurait dit qu’elle était redevenue comme elle l’était au moment où lui-même était arrivé. Étrange. Il aurait imaginé qu’elle serait plus détendue maintenant que son mari était rentré, elle n’avait donc pas été mal à l’aise à cause de sa présence ? Est-ce qu’il se faisait des idées ? C’était difficile à dire, encore une fois, il ne connaissait pas Joanne si bien que ça. En revanche il connaissait plutôt bien son cousin et il fut surpris de l’entendre faire cette remarque sur les talents de cuisinière de Joanne. Il savait que lui n’aurait jamais osé dire ce genre de choses devant Jade, quand bien même c’eût-été vrai. « Oui c’est parfait. » Répondit-il à Joanne, à vrai dire le choix de repas lui importait peu, il était du genre à manger de tout, il ne voulait juste pas qu’ils se dérangent trop pour lui. Il se sentait un peu bête d’avoir demandé de rester, surtout que Joanne devait vouloir se reposer, mais il se serait senti mal de partir. Sans trop savoir pourquoi. Son instinct encore probablement. Et puis comme ça il aurait l’occasion de discuter avec son cousin. Il allait suivre Joanne dans la cuisine pour l’aider avec les boissons mais son cousin engagea directement la conversation avec lui et il ne put pas s’y dérober. « Tout va bien entre vous en ce moment ? » Ne put-il s’empêcher de demander à voix basse, essayant de le pousser à la confidence, une fois que George eut terminé de se plaindre de la performance catastrophique d’Arsenal ce week-end. Il jeta un œil vers la cuisine pour s’assurer que la jeune femme n’était pas encore revenue. « Bien sûr, pourquoi tu me demandes ça ? » Demanda son cousin d’un ton méfiant. Charlie fut surpris, pourquoi était-il méfiant. Il avait l’impression d’avoir touché un point sensible. « Pour rien. » Répondit-il en haussant les épaules. Ça avait tout l’air d’un terrain miné et il ne savait pas si c’était une trop bonne idée de s’y aventurer. D’autant plus que Joanne venait de revenir de la cuisine avec deux bières à la main. « Merci c’est gentil. » Il attrapa sa bière et trinqua avec George quand celui-ci approcha sa bouteille de la sienne. Les yeux de Charlie étaient eux toujours posés sur Joanne. « Et toi tu ne prends rien ? On ne va pas trinquer sans toi quand même. » L’encouragea-t-il, il ne fallait pas qu’elle soit timide. Elle avait à peine commencé à se confier, il ne voulait pas qu’elle se renferme encore sur elle-même, sans se douter bien sûr qu’elle n’aurait pas été capable d’autre chose en présence de George. Son cousin lui confia le menu du restaurant dont Joanne avait parlé, comme pour le distraire. Il le regarda rapidement avant de le tendre à la jeune femme. « Prenez ce que vous voulez, je n’ai pas de préférence. » Dit-il, totalement sincère. Il n’était pas réellement resté pour le dîner après tout. « Tu veux quoi alors ? » Demanda-t-il à son tour à Joanne, se dirigeant vers la cuisine sans attendre qu’un des deux époux n’ait le temps de protester ou de lui dire qu’ils allaient s’en occuper.
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Joanne W. Bertram
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MessageSujet: Re: nobody sees, nobody knows (charlie + joanne)   nobody sees, nobody knows (charlie + joanne) EmptyLun 6 Avr - 18:56

Elle avait été stupide de les laisser seuls tous les deux, mais en même temps elle savait que George lui aurait reproché de ne rien leur apporter à boire si elle ne l’avait pas fait. Il aurait fini par le lui demander de toute façon. Elle chercha le regard de Charlie en rentrant dans le salon, comme pour s’assurer qu’il n’avait pas fait de gaffe. Non pas qu’il s’en serait forcément rendu compte, mais elle n’osait pas se tourner vers George de peur de ce qu’elle pourrait lire dans son regard. Elle laissa son mari trinquer avec Charlie, perturbée par le fait que le médecin semblait la fixer. Peut-être que George lui avait dit quelque chose pendant qu’elle était à la cuisine. Ou pire, peut-être que Charlie se doutait de quelque chose. Lui avait-il parlé de l’album photo ? Ou bien lui avait-il parlé de l'agression qu’elle avait inventée ? Ce n’était que maintenant que George était rentré qu’elle se rendait compte du manque de prudence dont elle avait fait preuve. Charlie était peut-être plus doux que son cousin, mais il n’en restait pas moins le cousin de George. Elle n’avait aucun moyen de maîtriser ce qu’ils pouvaient se raconter entre eux, et la pensée d’avoir laissé échapper des informations qui pourraient se retourner contre elle lui fit regretter d’avoir accepté de recevoir Charlie. Tout ça pour un coup de froid. Elle leva les yeux vers le visage de Charlie, essayant de lire ses pensées à travers ses expressions, mais en vain. ”Oh, je ne bois pas vraiment, enfin pas souvent. Je vais finir mon thé je pense.” Avant, elle aimait beaucoup boire. Pas tous les soirs, et jamais plus que de raison, mais elle aimait sortir, faire la fête. Depuis quelques années, elle avait appris à voir l’alcool différemment, à se méfier des effets qu’il pouvait avoir sur les gens. Elle avait surtout commencé à sentir le besoin de maîtriser ses gestes et ses paroles à chaque instant. Elle se pencha pour attraper sa tasse de thé froid tandis que George tendait le menu du restaurant en direction de Charlie. Il y prêta à peine attention avant de déclarer qu’il n’était pas difficile de toute façon.

Il se dirigea vers la cuisine et Joanne resta plantée là quelques secondes, surprise malgré elle qu’il lui demande ce qu’elle voulait. Quelques secondes de trop. Elle commença à avancer pour suivre Charlie et lui demander de la laisser préparer quand elle sentit la main de George attraper son bras, juste au niveau des bleus qu’il lui avait laissés il y a quelques jours à peine. Elle se mordit la lèvre pour étouffer un gémissement de douleur. Il la força à se tourner vers lui, et malgré les cheveux qui étaient venus obstruer sa vue, Joanne arrivait très bien à lire la haine dans son regard. ”Je ne sais pas ce que tu lui as dit, mais tu as intérêt à te tenir à carreaux.” Puis il la relâcha, aussi vite qu’il l’avait attrapée, avant de suivre son cousin dans la cuisine. Elle l’entendit rigoler, et elle s’efforça de remettre ses cheveux et ses vêtements en place. Elle prit une longue inspiration avant de les suivre dans la cuisine. Elle ne savait pas ce que Charlie avait dit à son mari, mais quoi qu’il lui ai dit, elle le paierait plus tard. Elle le savait désormais. ”On va commander un peu de tout.” Joanne hocha la tête sans vraiment écouter avant de se diriger vers les placards. Elle avait toujours été déconcertée par la facilité avec laquelle George pouvait changer d’attitude. Elle, elle avait l’impression que tout se lisait sur son visage, que Charlie pouvait voir les nouveaux bleus qu’elle sentait se former sous son pull. Elle avait l’impression que n’importe qui pouvait lire la douleur dans son regard. Elle posa trois assiettes sur la table pendant que George sortit son téléphone de sa poche pour commander. Il partit dans le couloir pour éviter les bruits de vaisselle, et Joanne décida de profiter de ce moment pour demander à Charlie de ne pas aggraver la situation. ”Est-ce que tu peux éviter de lui parler de l’album que je te montrais tout à l’heure ?” Tout en parlant, Joanne attrapa le bout de sa manche et recommença à tirer dessus. ”Il n’aime pas que je parle trop de Londres, ça lui donne l’impression que je regrette d’être venue habiter ici, et ça le rend triste.” Triste, c’était une manière de voir les choses. Au fond de lui, peut-être que c’était pour ça qu’il détestait autant la mention de son ancienne vie, peut-être que c’était pour ça qu’il ne supportait pas qu’elle parle de ses anciennes amies, de son ancien boulot. Dans le fond, elle s’en fichait un peu là tout de suite. Tout ce qui lui importait c’était d’éviter qu’il ne découvre l’existence de cet album, de ce souvenir qu’elle avait gardé précieusement avec elle toutes ces années. ”S’il-te-plaît… c’est important.” Elle le suppliait presque, elle s’en rendait compte, mais elle ne voyait pas d’autre alternative. Avant que Charlie n’ait pu lui répondre, George fit son apparition dans la cuisine, et elle se redressa instinctivement. ”Alors, de quoi vous parliez ?”
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