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avatar : tom smith
crédits : eilyam (av.) ♥︎ / waldosia. (sign)
occupation : pianiste, guitariste, surtout chanteur avec sa bande de copains
statut civil : célibataire
points : 220
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| Sujet: these are the marching orders, these are the rules that we break Ven 14 Aoû - 18:30 | |
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harper madden ❝ darkness at the door to greet me ❞
› nom : madden, le nom de son père qu'il porte fièrement, comme si le porter encore après toutes ces années pouvait changer la donne › prénom : harper, un prénom que ses parents ont trouvé, qui conviendrait aussi bien à une fille qu'à un garçon, la surprise était conservé pour leurs amis › âge : 36 ans, né le 9 juin 1984 › lieu de naissance : brighton, cette petite ville qu'il chérit tant, qui l'a vu grandir, tomber amoureux, vivre ses premières déceptions et surtout qui l'a soutenu dans les pires moments › occupation : leader du groupe Fadings, dont il est le chanteur, pianiste et guitariste › situation amoureuse : célibataire, et surtout célibatard › orientation sexuelle : hétérosexuel › traits de caractère : réservé, déprimé, créatif, captivant, persévérant, honnête, déterminé, égoïste, patient, intrépide, protecteur › groupe : les morland › avatar : tom smith
who you are⟶ le groupe qu'il a fondé avec ses amis les plus proches, Fadings, fête ses seize ans, leur renommée n'a pas tout de suite été très reluisante, mais ils sont désormais un grand nom du rock anglais, et tournent dans tout le Royaume-Uni sans vraiment discontinuer, l'envie d'être sûr scène et de créer étant plus forte que tout pour Harper ⟶ Harper est anglais du côté de sa mère, et irlandais du côté de son père, ce qui le lie tout particulièrement à cette partie du pays, l'Irlande du Nord qui a vu grandir son paternel ⟶ sa première guitare lui a été offerte à l'âge de six ans et il a tout de suite insisté pour avoir des cours, trop heureux de pouvoir imiter son père ; quant à son premier piano, il en a frôlé les touches à dix ans ⟶ il n'était pas du tout destiné à chanter, à l'origine, ce qu'il voulait c'était jouer de la guitare ou du piano et laisser quelqu'un d'autre briller au chant, avec les textes qu'il aurait écrit, néanmoins, le groupe ne trouvant pas chaussure à son pied, les autres membres se sont ligués pour faire comprendre à Harper qu'il devait sauter le pas et prendre le lead ⟶ il ne voit quasiment jamais le reste de sa famille, et n'en est plus vraiment proche depuis la mort de son père, comme si cet évènement avait détruit tous les murs qui tenaient en place entre tout le monde ; il n'entretient pas non plus les meilleures relations possibles avec sa mère ⟶ lorsque le groupe est en studio, il ne laisse personne l'écouter quand il enregistre les pistes vocales, Harper dit que ça le déconcentre qu'on l'observe, mais en réalité, il est juste intimidé que quelqu'un puisse l'entendre chanter a capella, c'est donc lui qui se charge de lancer les enregistrements, de les couper, de les écouter et de refaire les prises si elles ne sont pas bonnes ⟶ Harper est asthmatique depuis l'enfance, ce qui peut s'avérer problématique pour les performances scéniques ; après quelques soucis pendant certains concerts, il a appris à dompter son corps et, malgré tout, à s'écouter également avec attention, pour ne pas avoir à sortir de scène car il fait une crise making historyRessentir l’ivresse d’une nuit, le bonheur d’être entouré, l’euphorie de l’alcool et la chaleur des amis, pour ne plus avoir à se concentrer sur le passé, sur la douleur, sur la souffrance. La musique forte emplit les oreilles de Harper et résonne dans son coeur, faisant vibrer tous ses organes. Elle a toujours été une partie intégrante de sa vie, mais c’est encore plus vrai depuis que son père est parti, le laissant seul avec une mère désespérée, esseulée, presque irresponsable. Une fois chez lui, Harper n’a la tête qu’à une seule chose : écrire, gratter des lignes et des lignes, des dizaines puis des centaines, jusqu’à avoir le cerveau vidé, et le coeur meurtri. Tout y passe. Son passé, son père, sa mère, toutes les émotions qui le traversent et qui font de lui l’homme qu’il est devenu : un ersatz d’être humain, déprimé, mais créatif. Une fois que ses feuilles sont noircies d’encre, il ne pense qu’à trouver une mélodie pour accompagner ses mots. Dehors, la nuit est tombée. Tout le monde dort, il faut dire qu’il est trois heures trente du matin. Mais, comme une lueur d’espoir dans un quotidien morose et gris, de la lumière s’échappe de sa chambre alors que ses doigts cherchent frénétiquement l’accord parfait, l’arpège qui changera tout. ** Lorsqu’il avait quinze ans, Harper était un adolescent, tout ce qu’il y avait de plus normal. Il allait à l’école, sortait en ville avec ses amis, passait ses samedis sur la plage ou dans des centres commerciaux, et buvait et fumait en cachette de ses parents. Il était heureux, il était populaire, il avait une copine depuis des mois, et il sentait que c’était du sérieux, avec elle. Rien ne pouvait entacher ce beau tableau parfait. C’était sans compter les épreuves que la vie lui réservait. Et il ne s’imaginait en aucun cas que l’épreuve la plus difficile, ce serait son paternel qui lui apporterait. Un cancer du pancréas, obstacle foudroyant sur le chemin de la vie parfaite. En quelques mois à peine, il était parti, sans faire de bruit, sans laisser de trace sinon celle qui n’allait pas cicatriser, la douleur, la peine de la perte d’un être adoré, chéri. La vie changea du tout au tout. Il se renferma petit à petit, restant dans sa chambre durant des heures, broyant du noir pendant des semaines, voire des mois. Sa seule échappatoire : la musique, qui le berçait depuis tout petit, et que son père chérissait tant. Et il se confortait dedans, il se camouflait avec des notes, il ne voulait plus être celui que l’on regardait sans cesse. Il ne voulait de la pitié de personne, pas plus que de la compassion d’autrui. Et petit à petit, il s’enferma dans ce carcan de mélodies, de paroles, d’ébène et d’ivoire. ** Le public applaudit à tout rompre, la foule hurle, scande le nom du groupe duquel Harper a pris les rênes et pour lequel il chante toutes les divines paroles qu’il a pu écrire. Heureux, mais assez fier également, il est déjà dans sa loge, après avoir savouré tout son soûl l’amour de son public. Déjà, son esprit commence à s’évader du petit nuage sur lequel il était durant les deux heures trente qui viennent de s’écouler. Il aime ça, la scène, le public, le son qui fait vibrer des salles entières. Après un regard malicieux envers ses coéquipiers, il s’enfile une longue gorgée de bière et récupère déjà son petit carnet pour en noircir les pages. Et c’est ainsi chaque soir, après chaque concert. Quand il n’est pas dans sa chambre d’hôtel, ou dans la chambre de son petit cottage de Donwell, il écrit là où il peut : dans un tour bus, dans les loges, dans un pub ou un café… Et jamais il ne s’arrête. Jamais Harper n’aurait cru pouvoir faire de la musique son métier, et pourtant, les choses tournent plutôt bien pour lui. L’arc-en-ciel dans son ciel si gris. Le rayon de soleil musical qui lui sauve la vie. ** Et puis, il y a les femmes. Il n’est quand même pas à plaindre d’un point de vue physique, il a hérité du faciès de charmeur de son paternel. D’ailleurs, il lui ressemble en tous points, bien plus qu’à sa mère. Incapable de se poser, comme apeuré par le fait qu’il pourrait perdre encore quelqu’un de cher à son coeur, il joue chaque soir avec de nouveaux instruments, de nouveaux corps qu’il apprivoise, qu’il découvre et caresse. Quand on tourne dans un groupe de rock plutôt réputé, il n’y a qu’à choisir. L’embarras du choix. Son coeur relativement meurtri n’arrive pas à se poser, à aimer. Et pourtant… Pourtant, il y en a eu des filles qui auraient pu lui faire chavirer son coeur. La plupart sont des fans du groupe, et il ne veut vraiment pas s’embêter à développer une relation avec des fans. Il sait que ça ne lui apporterait que des emmerdes. De toute façon, à quoi bon ? Elles ont leur vie morne et triste dans chaque ville du pays, tandis que lui se retrouve inlassablement sur la route. A part sa musique, il n’a pas grand chose à partager. Et donc, il y a eu Jessie, Helen, Emma… et ainsi de suite. Jusqu’à Maeve, la dernière en date. Mais Maeve n’est pas une fan, du moins, elle n’est pas que cela. C’est la jeune femme qui les accompagne durant certaines dates de la tournée, pour photographier leurs concerts, leurs exploits, leurs joies. Elle est apparue de nulle part, au départ sans aucune prétention, sans qu’il ne la voie venir, et il n’a pas mis longtemps avant de succomber à l’envie de la draguer, sans qu’elle n’oppose nullement une quelconque résistance. Elle n’était alors pas leur photographe, mais a tout fait pour pouvoir le devenir, quand ils passent dans la région de Brighton. Alors Maeve a passé quelques nuits avec lui, une fois, deux fois, peut-être cinq fois, à chaque fois après les concerts, comme les fans qui étaient à sa place avant elle. Harper ne lui parle pas vraiment, il ne dort pas avec elle, il ne s’embarrasse pas de mentir en disant qu’elle est différente. Maeve ne l’est pas. Elle ne le sera jamais. - informations sur le joueur:
› pseudo/prénom : clem, toujours au taquet › âge : 25 ans › type de personnage : inventé, mais en partenariat avec la magnifique @Maeve Reynolds › comment avez-vous connu le forum ? c'était par un top-site › un dernier mot ? perlimpinpin
Dernière édition par harper madden le Ven 14 Aoû - 19:21, édité 1 fois |
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